SPECIALE CONVENTION NATIONALE
CONVENTION NATIONALE DU 8 FEVRIER 2009 ..................................................................................... 2 Petit compte-rendu de Marianne, adhérente des Hauts-de-Seine............................................................... 2 LA CONVENTION DANS LES MEDIAS ........................................................................................................ 3 PRESSE NATIONALE ............................................................................................................................................. 3 Associated Press ............................................................................................................................................. 3 Hervé Morin exclut un référendum sur l'OTAN ........................................................................................ 3 Bayrou lance la campagne européenne du MoDem par une charge anti-Sarkozy ..................................... 3 AFP................................................................................................................................................................. 4 Bayrou qualifié la réintégration de la France dans l'OTAN de "une défaite" ............................................ 4 Bayrou juge "honteux" que Sarkozy n'ait pas évoqué la situation en Guadeloupe et Martinique jeudi .... 5 Le Journal du Dimanche................................................................................................................................. 6 L'équipe Bayrou pour les européennes....................................................................................................... 6 Le Monde ....................................................................................................................................................... 6 Devedjian et Bertrand taclent Bayrou ........................................................................................................ 6 Le Figaro ........................................................................................................................................................ 7 Bayrou dénonce le retour de la France dans l'Otan .................................................................................... 7 Le Point .......................................................................................................................................................... 8 Devedjian et Bertrand critiquent Bayrou.................................................................................................... 8 L’Express........................................................................................................................................................ 8 Bayrou met le Modem en ordre de marche pour les européennes ............................................................. 8 Le Nouvel Observateur................................................................................................................................... 9 Bayrou : Sarkozy fait naître un doute "malsain" autour des chercheurs .................................................... 9 20 Minutes .................................................................................................................................................... 10 «François Bayrou est populiste» .............................................................................................................. 10 PRESSE EUROPEENNE ........................................................................................................................................ 11 Belgique – 7s7 - "François Bayrou est populiste".................................................................................... 11 Belgique – La Nouvelle Gazette - Bayrou lance une charge anti-Sarkozy .............................................. 11 Belgique – Infomonde - "François Bayrou est populiste"........................................................................ 11 Suisse – Le Matin - MoDem: François Bayrou présente les têtes d'affiche aux européennes ................. 11 AUDIOVISUEL .................................................................................................................................................... 12 TF1 – LCI ..................................................................................................................................................... 12 Européennes - Bayrou met le Modem en ordre de marche ...................................................................... 12 Europe 1 ....................................................................................................................................................... 12 Bertrand tacle Besancenot et Bayrou ....................................................................................................... 12 RTL .............................................................................................................................................................. 13 Bayrou met le Modem en ordre de marche pour les européennes ........................................................... 13
CONVENTION NATIONALE DU 8 FEVRIER 2009 PETIT COMPTE-RENDU DE MARIANNE, ADHERENTE DES HAUTS-DE-SEINE
La salle de a mutualité était encore remplie pour cette deuxième conférence nationale consacrée au lancement de la campagne européenne du Modem. François Bayrou a indiqué en introduction, que si pour beaucoup de partis les élections européennes sont une « occasion », pour nous il s’agissait d’une « vocation ». Il a présenté « l’équipe de France pour l’Europe constituée au nom du Mouvement démocrate ». Cette équipe a recueilli près de 86% des suffrages des adhérents qui ont voté de façon électronique (25 à 30% des adhérents ont participé). Comme l’a déclaré de façon ironique François Bayrou, en réponse à une question sur les critères de castings pour les listes européennes à l’UMP, « toutes les têtes de liste du MoDem sont en grâce » et non en disgrâce. Par ailleurs, François Bayrou a indiqué que si les têtes de liste n’avaient pas encore été désignés pour l’outre-mer, c’était parce que le gouvernement au pouvoir souhaitait modifier la loi électorale « à sa convenance » et qu’on en connaissait donc pas encore les règles du scrutin… En alternance avec des questions avec la salle, tous les premiers de liste sont intervenus pour exposer leur enthousiasme pour cette campagne. Pour la circonscription sud-est, Gilles Artigues a souhaité que cette campagne « nous rassemble autour de nos valeurs et nous permette de retrouver l’enthousiasme des présidentielles» (Gilles Artigues). Nous devrons « prendre les gens aux sérieux » pour Jean-Luc Benhamias et « donner un beau visage à la France et une âme à l’Europe » selon Fabienne Faure. Pour la circonscription Sud-Ouest, Anne Laperouze a insisté sur la nécessité de faire comprendre le rôle de l’Europe dans nos projets au quotidien en citant l’exemple de l’enterrement d’une ligne à haute tension grâce aux contacts qu’elle avait su garder avec les défenseurs de l’environnement de sa région. Robert Rochefort a insisté sur l’anxiété des français et rappelé comment on n’avait tiré aucune leçon de la crise de 1993. Pour la circonscription Massif central-Centre, Cherifa Adaissi a appelé à se soucier des élections européennes car si nous ne le faisons pas « d’autres s’en soucieront pour nous ». Jean-Marie Baupuy a insisté sur le fait que les problèmes du monde sont ceux de notre quotidien (environnement) et qu’il n’y aurait « pas d’Europe heureuse sans une solidarité des villes et des campagnes ». Pour la région Est, Yann Wehrling a indiqué se présenter pour la promotion du développement durable en Europe et pour l’intérêt général. Nathalie Griesbeck a rappelé la phrase de Gueremek « Après avoir fait l’Europe, maintenant faisons les européens ». Elle a cité de nombreux exemples où l’Europe nous avait aidé concrètement : dans la lutte contre le fichier EDWIGE, pour trouver un équilibre entre les emplois de l’industrie chimique et la nécessaire protection de notre environnement et de notre santé. Jean-François Kahn se réjouit de participer enfin à une élection démocratique où nous pourrons être nous-mêmes et représentés à hauteur des suffrages que nous aurons recueillis. Il a ironisé sur l’accusation de populisme qui nous est portée par l’UMP. S’il se prononce pour la réforme, il souhaiterait qu’on arrête les mauvaises et qu’on commence les bonnes. Jacqueline Gourault a donné un cap ambitieux : puisque nous sommes déjà la troisième force politique française, devenons la deuxième ! Elle s’est élevé sur la proposition présidentielle de supprimer la taxe professionnelle, sans aucune concertation, ce qui révèle le mépris du président de la République pour les élus locaux. Nos élus ont besoin de députés européens efficaces. Pour la circonscription Ouest, Sylvie Goulard, présidente du Mouvement européen http://www.mouvementeuropeen.eu/, a expliqué le choix du MoDem pour agir au Parlement européen. François Bayrou avait vanté son ouvrage très intéressant « l’Europe pour les nuls ». Pour la circonscription Nord-ouest, Olivier Henno a rappelé qu’il s’agissait du premier scrutin après la faillite du modèle néo-libéral et la démonstration de l’échec de « l’immigration choisie ». Corinne Lepage a indiqué que l’Europe était le « bouclier le plus puissant » pour nous protéger de la crise et a appelé à une plus grande prise en compte par l’Europe du secteur des coopératives. Pour la circonscription de l’Ile-de-France, Fadila Mehal a rappelé son combat pour l’Europe de la diversité : « ce qui compte ce n’est que ce que l’on est mais ce que l’on fait ». Bernard Lehideux (des Hauts-de-Seine) propose de dialoguer avec les Français et donc les écouter. Chargé des questions sociales au Parlement européen, il regrette que notre pays n’ai pas profité de la présidence française pour faire avancer ces questions. Les élus démocrates ont beaucoup œuvré pour ces questions au Parlement européen. Marielle de Sarnez a appelé à construire une alternative et à donner à l’Europe les moyens d’agir au niveau économique et social. L’Europe doit faire évoluer le commerce international vers plus d’équité et de responsabilité.
François Bayrou a conclu cette matinée… vers 15h en insistant sur cette équipe, composée avec deux exigences : la compétence et l’authenticité, d’une part, la volonté de servir comme parlementaire européenne à plein temps, d’autre part. Il a par ailleurs évoqué plusieurs questions d’actualité comme la mal-être des antillais révélé par les troubles en Guadeloupe, l’insuffisance du plan de relance français, lanécessaire indépendance de la France dans l’OTAN. Quelques axes politiques ont également été esquissés pour la prochaine campagne : renforcer le parti démocrate européen qui doit devenir le pilier européen du mouvement démocrate qui se déploie dans le monde ; allier Europe et identités nationales ; l’Europe donne un avenir aux nations en évitant la « névrose » nationaliste ; faire en Europe ce que nous réclamons au monde : une relance de bonne qualité, un régulation des dérives financières, la coordination des politiques économiques, la sauvegarde de notre patrimoine naturel. LA CONVENTION DANS LES MEDIAS PRESSE NATIONALE ASSOCIATED PRESS HERVE MORIN EXCLUT UN REFERENDUM SUR L'OTAN
Le ministre de la Défense Hervé Morin a écarté dimanche la demande de François Bayrou d'un référendum sur le retour de la France au sein du commandement intégré de l'OTAN "Un référendum ne répond jamais à la question", a-t-il noté lors de l'émission "Dimanche soir politique" sur France-Inter et ITélé. Hervé Morin a rappelé qu'en 1966, "le général de Gaulle a quitté le commandement intégré sur une simple lettre": "aujourd'hui que ce soit une simple lettre me semblerait un peu court, de là à demander un référendum..." Alors que la décision évoquée samedi à Munich par Nicolas Sarkozy suscite de vives réactions dans la classe politique, le ministre de la Défense s'est étonné de l'opposition manifestée par François Bayrou, Alain Juppé ou encore Dominique de Villepin. Il a rappelé les responsabilités exercées par les trois hommes entre 1995 et 1997, lorsque Jacques Chirac avait tenté un rapprochement avec l'OTAN. A l'époque, "nous avions négocié notre éventuel retour dans les structures intégrées de l'OTAN pour un poste à Naples. Qui était Premier ministre? Alain Juppé. Qui était secrétaire général de l'Elysée? Dominique de Villepin". François Bayrou était ministre de l'Education nationale. Le ministre de la Défense a assuré que le retour programmé de la France dans le commandement intégré "ne remettra en cause en aucun cas indépendance de la France", car "les décisions au sein de l'Alliance se prennent à l'unanimité". "Il suffit que quelqu'un lève le doigt pour qu'une chose ne se fasse pas", a-t-il affirmé, rappelant que l'Allemagne avait pu s'opposer en 2003 à la guerre en Irak. Evoquant les contreparties obtenues par la France, il a insisté sur la construction progressive d'une Europe de la défense et sur "l'européanisation" de l'OTAN. La France va aussi obtenir des "responsabilités éminentes" dans les commandements, a glissé M. Morin sans dire lesquelles. Interrogé sur un éventuel renforcement des troupes françaises en Afghanistan, Hervé Morin a répondu que Paris "a déjà effectué un effort considérable" depuis 2007. "Il n'est pas question pour le moment d'envoyer des troupes supplémentaires en Afghanistan", a-t-il dit. AP http://fr.news.yahoo.com/3/20090208/tpl-otan-france-morin-cfb2994.html BAYROU LANCE LA CAMPAGNE EUROPEENNE DU MODEM PAR UNE CHARGE ANTI-SARKOZY
Emmanuel GeorgesPicot
François Bayrou a lancé dimanche la campagne du MoDem pour les élections européennes en sonnant la charge contre son adversaire politique numéro un, Nicolas Sarkozy.
Le président du MoDem a notamment mis en garde le chef de l'Etat contre les conséquences du retour programmé de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Le prétexte à cette conférence nationale du MoDem à la Mutualité était la présentation des têtes de liste de la formation centriste aux européennes du 7 juin. Pendant une heure et quart, François Bayrou, endossant son costume préféré de premier opposant, a à peine parlé de ce scrutin, mais profité de la tribune pour répliquer point par point à l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Les attaques venues le matin-même de l'UMP ont facilité la tâche de M. Bayrou. "Il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste", a lâché à son encontre le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, interrogé sur Europe-1. Invité de Radio-J, Patrick Devedjian a raillé le "virus de l'autodestruction" du centriste, estimant que les têtes de listes du MoDem auront quitté le parti "dans quelques mois". Devant ses troupes, François Bayrou a vu dans ces attaques la preuve du "danger" que représente pour l'UMP l'affirmation de son "courant démocrate". "Le peuple de France a besoin d'être défendu, et nous avons bien l'intention de le défendre", a lancé le centriste. Le troisième homme de l'élection présidentielle de 2007, déjà en campagne pour 2012, a stigmatisé la "rupture" de Nicolas Sarkozy, ami des "puissants" et des "privilégiés". La "rupture", "ce n'était pas autre chose que le renoncement de la France à son modèle", l'adhésion à "la plus vieille idéologie au monde, la domination de l'homme par l'homme", "les privilèges pour les uns et pour les autres du pain et des jeux, surtout des jeux", a-t-il attaqué. Multipliant les exemples de "l'abus quotidien de pouvoir à l'oeuvre dans la manière dont on gouverne aujourd'hui la France", l'ancien ministre de l'Education s'est d'abord dit "choqué" par la présentation "mensongère" par M. Sarkozy du projet de décret sur les enseignants-chercheurs. "Faire croire aux Français que les enseignants-chercheurs ne sont pas évalués, c'est se moquer du monde", a-t-il estimé en apportant son soutien aux universitaires. François Bayrou a aussi dénoncé les "contrevérités" de Nicolas Sarkozy sur la réforme de l'audiovisuel, les "abus de la justice américaine" en germe dans le projet de suppression du juge d'instruction et la "régression démocratique" derrière la proposition du ministre de l'Immigration Eric Besson de donner des papiers aux clandestins qui dénoncent leurs passeurs. Mais le président du MoDem a surtout insisté sur la volonté de Nicolas Sarkozy, confirmée samedi à Munich, de rejoindre en avril le commandement intégré de l'OTAN, quitté en 1966 par le général de Gaulle. "Nous ne voulons pas perdre notre indépendance et pas davantage le symbole de notre indépendance", a lancé M. Bayrou. A la principale annonce du chef de l'Etat face à la crise, la suppression de la taxe professionnelle, le centriste a opposé ses propositions d'un "livret d'épargne-crise" de 1.000 euros pour les Français les plus en difficulté et d'un grand emprunt européen de 300 milliards d'euros. Le président du MoDem a peu parlé du sujet du jour, les élections européennes. Il a présenté les 17 candidats qui emmèneront les listes centristes dans les huit circonscriptions. Approuvée par 85,87% des adhérents du MoDem lors d'un vote par Internet, cette première liste comprend trois nouveaux venus, le journaliste Jean-François Kahn, tête de liste dans l'Est, le directeur du Crédoc Robert Rochefort (Sud-Ouest) et la présidente du Mouvement européen en France Sylvie Goulard (Ouest). Marielle de Sarnez conduira la liste en Ile-de-France, Jean-Luc Bennahmias dans le Sud-Est, Jean-Marie Beaupuy dans le Centre et Corinne Lepage dans le Nord-Ouest. AP http://fr.news.yahoo.com/3/20090208/tpl-europeennes-bayrou-cfb2994.html AFP BAYROU QUALIFIE LA REINTEGRATION DE LA FRANCE DANS L'OTAN DE "UNE DEFAITE"
François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a qualifié dimanche de "défaite" pour la France et pour l'Europe le projet de réintégration de la France dans le commandement de l'Otan, défendu par Nicolas Sarkozy, jugeant qu'un tel sujet exigeait un référendum. Lors d'une conférence nationale du MoDem à Paris, M. Bayrou a demandé que le choix qui avait été fait en 1966 par le général de Gaulle, de quitter la structure militaire intégrée de l'Alliance atlantique, "ne soit pas bradé, pas jeté aux orties".
Une réintégration serait "un aller sans retour", a-t-il prévenu. "Parce qu'il n'est pas imaginable qu'un grand pays comme le nôtre, à chaque alternance, entre et sorte du commandement intégré". "Un tel choix, aussi lourd, ne peut pas se faire par les autorités politiques seules, encore moins par le président de la République. Ce choix ne peut se faire que par un référendum du peuple français", a déclaré M. Bayrou, interrogé par la presse à l'issue de la réunion. "C'est un changement de cap radical, qui porte atteinte au patrimoine historique et diplomatique de la France, et un tel choix ne peut pas se faire en catimini, simplement par entente au sein d'une majorité passagère. Il faut que ce soit une décision majeure du peuple français", a-t-il ajouté. En réintégrant cette structure, "nous lâchons la proie pour l'ombre", a également déclaré M. Bayrou à la tribune. "En nous alignant, nous abandonnons un élément de notre identité dans le concert des nations, y compris dans le concert des nations européennes". "C'est une défaite pour la France", et "c'est une défaite pour l'Europe", a-t-il affirmé. "Nous abandonnons une part de notre héritage, et nous l'abandonnons pour rien". "Quand on est intégrés, on ne compte plus", a assuré le député des Pyrénées-Atlantiques. "On peut être indépendants en étant alliés, on ne peut pas être indépendants en étant intégrés". L'ex-candidat à la présidentielle s'en est pris également au ministre de la Défense Hervé Morin, qui fut un de ses lieutenants du temps de l'UDF. "Il a dit: +il faut arrêter de barguigner+. Et il a ajouté: +notre position d'indépendance aujourd'hui, elle est purement symbolique+", a cité M. Bayrou. "Innocent!" s'est-il exclamé. "On peut en dire des bêtises, en deux phrases!". Le président Nicolas Sarkozy a fait un nouveau pas samedi, devant la conférence sur la sécurité de Munich (sud de l'Allemagne), vers un retour complet de Paris dans l'Otan. http://fr.news.yahoo.com/2/20090208/tpl-bayrou-qualifie-la-reintegration-de-ee974b3.html BAYROU JUGE "HONTEUX" QUE SARKOZY N'AIT PAS EVOQUE LA SITUATION EN GUADELOUPE ET MARTINIQUE JEUDI
François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a jugé "honteux" dimanche que Nicolas Sarkozy n'ait pas parlé de la situation en Guadeloupe et Martinique, jeudi lors de son interview radio-télévisée. "Ce qui se passe en Guadeloupe et Martinique est grave", a déclaré M. Bayrou lors d'une Conférence nationale du MoDem, au Palais de la Mutualité à Paris. "Il est honteux que le président de la République n'en ait pas dit un mot, dans une intervention d'une heure et demie", a-t-il ajouté. Et il est "grave que les journalistes ne lui aient pas posé la question". Selon lui, la situation dans ces deux départements d'outre-mer "dépasse les problèmes économiques et sociaux. C'est quelque chose de très profond dans l'âme antillaise qui est en train de s'exprimer". La Guadeloupe est paralysée depuis 20 jours par une grève générale, tandis que la mobilisation sociale se propage en Martinique. Dimanche François Bayrou a également présenté les duos et trios composant les têtes d'affiche du parti centriste aux européennes de juin pour les sept circonscriptions métropolitaines. "Les élections européennes sont pour nous une vocation", a-t-il déclaré en ouvrant la réunion. Des personnalités issues de la société civile tels que le journaliste Jean-François Kahn (Est), le directeur général du Credoc Robert Rochefort (Sud-Ouest) et la chercheuse Sylvie Goulard (Ouest) font partie des têtes de listes du MoDem, aux côtés de piliers du parti comme Marielle de Sarnez (Ile-de-France), Corinne Lepage (NordOuest), Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est) et Jean-Marie Beaupuy (Centre). Les adhérents du parti, qui étaient appelés à voter par internet de mercredi à samedi, ont approuvé les candidatures par 85,87% des suffrages exprimés, 5,85% ayant voté non et 8,28% blanc, a annoncé M. Bayrou. La participation a été de "25% à 30%", avec 13.255 votants, a-t-il précisé. http://fr.news.yahoo.com/2/20090208/tpl-bayrou-juge-honteux-que-sarkozy-n-ai-ee974b3.html
LE JOURNAL DU DIMANCHE L'EQUIPE BAYROU POUR LES EUROPEENNES
Par Virginie Le GUAY
Il y a eu des heurts et des grincements de dents, les portes ont claqué, des menaces ont fusé... Il fallait en finir. Après des semaines de tergiversation, François Bayrou s'est résolu à faire ce qu'il déteste: le sale boulot. Exit donc le banquier Jean Peyrelevade, adieu l'ardente Quitterie Delmas, tant pis pour les fidèles Nathalie Griesbeck et Anne Laperrouze désormais en situation incertaine. Quant à Azouz Begag, qu'il reste là où il était, nulle part. L'ancien secrétaire d'Etat du gouvernement Villepin avait fait acte de candidature spontanée. En vain. Place, en revanche, à Robert Rochefort, du Credoc. Bienvenue à Jean-François Kahn, le fondateur de L'Evénement du jeudi et de Marianne. Vive Sylvie Goulard, l'ancienne conseillère de Romano Prodi à la Commission européenne. En politique comme ailleurs, les derniers arrivés sont parfois les premiers servis. "Aubry élue à Lille grâce au Modem" Le casting du 7 juin prochain, que le président du MoDem présentera tout à l'heure à la Mutualité, a été un horrible casse-tête. D'autant que, par les temps électoraux qui courent (de rudes législatives en 2007, des municipales décevantes en 2008), les places sont chères dans la maison Bayrou. Impossible de caser tout le monde. Les incontournables, Marielle de Sarnez et Bernard Lehideux, ont été recasés au chaud en Ile-deFrance. L'ancienne ministre de l'Environnement, Corinne Lepage, part dans le Nord-Ouest. Le sortant JeanMarie Beaupuy dans le Centre. Sauvé in extremis, l'ex-Vert Jean-Luc Bennahmias a, depuis qu'il est assuré de conduire la liste dans le Sud-Est, retrouvé sourire et ton plus amène. "Les arbitrages ont été rudes, reconnaît-il aujourd'hui, mais c'est la règle dans tous les partis, non?" Savoureux point d'interrogation. Ainsi va, cahin-caha, l'attelage Modem. Secoué par des courants contraires. Bringuebalant. François Bayrou, qui va à l'occasion de cette campagne entamer un énième tour de France, joue gros dans cette affaire. Son score de 2007 (18,57 %), ce talisman magique, s'efface chaque jour un peu plus de la mémoire des électeurs. Il faut tenir jusqu'en 2012. Et faire en sorte que le MoDem devienne l'alternative "évidente" à Nicolas Sarkozy. "The alternative", comme dit Bennahmias qui a, depuis longtemps, remisé ses rêves de révolution et dont les nouveaux dieux sont le Brésilien Lula et l'Américain sang-mêlé Obama: "Ils ouvrent la voie d'une politique humaniste et modérée incarnée en France par le Modem." Face à un PS "à l'agonie et à bout d'idéologie", François Bayrou voit grand pour sa petite formation: "Le congrès de Reims s'est fait sur notre dos, mais Martine Aubry n'a été élue à Lille qu'après une alliance avec le MoDem. La schizophrénie, ça suffit !" Persuadé que la pêche sera bonne, Bayrou prépare déjà le terrain pour les régionales de 2010. "Partout", des contacts avec les futurs candidats socialistes sont pris. "Ils viennent taper à notre porte !" croit savoir ce bayrouiste convaincu qui voit se profiler de nombreuses "fusions Modem-PS" entre les deux tours. "La disparition du PS est programmée dans le temps. On ramassera la mise." Dans ces conditions, 2012 devient un jeu d'enfant. http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200906/l-equipe-bayrou-pour-les-europeennes_185806.html LE MONDE DEVEDJIAN ET BERTRAND TACLENT BAYROU
Un leader "populiste" à la tête d'un parti "passoire". C'est par ces amabilités que deux figures de la majorité – Patrick Devedjian et Xavier Bertrand – ont commenté, dimanche 8 février, la présentation par François Bayrou des têtes d'affiche du MoDem aux élections européennes de juin. Selon le ministre de la r elance Patrick Devedjian, le parti centriste est atteint d'"une espèce de virus de l'autodestruction". "Les équipes de François Bayrouça se renouvelle tout le temps, le MoDem c'est la plus
grande passoire qu'on ait jamais connue", a déclaré M. Devedjian sur Radio J. Le MoDem "est bien forcé de se renouveler puisque très rapidement les gens se séparent de François Bayrou" , "au bout de quelques mois ils s'en vont. Donc je vous annonce que cette nouvelle vague d'adhérents au MoDem sera suivie dans quelques mois d'une autre quand ceux-ci seront partis." François Bayrou "essaie de piloter cette affaire", mais "quand on cherche les gens uniquement pour leur notoriété ça a évidemment un caractère populiste". JEAN-FRANÇOIS KAHN TÊTE DE LISTE DANS L'EST Un peu plus tôt, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, avait lui aussi qualifié de "populiste" l'ancien candidat à la présidentielle. "Il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste", avait lancé M. Bertrand au micro du Grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France. "C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles", a accusé le numéro un du parti présidentiel. De son côté, M. Bayrou présentait au Palais de la Mutualité, à Paris, les duos et trios composant les têtes d'affiche du parti centriste aux européennes pour les sept circonscriptions métropolitaines. Des personnalités issues de la société civile tels que le journaliste Jean-François Kahn (Est), le directeur général du Credoc Robert Rochefort (Sud-Ouest) et la chercheuse Sylvie Goulard (Ouest) font partie des têtes de listes, aux côtés de piliers du parti comme Marielle de Sarnez (Ile-de-France), Corinne Lepage (Nord-Ouest), Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est) et Jean-Marie Beaupuy (Centre). http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/08/devedjian-et-bertrand-taclentbayrou_1152443_823448.html LE FIGARO BAYROU DENONCE LE RETOUR DE LA FRANCE DANS L'OTAN
B.H. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
François Bayrou craint que la France ne perde son indépendance en rejoignant le commandement militaire intégré de l'Otan. Crédit photo : AFP. François Bayrou a mis en garde Nicolas Sarkozy, assurant que la France perdra son indépendance en rejoignant le commandement militaire intégré de l'Otan. Le président du MoDem demande un référendum. «Un aller sans retour.» C'est par cette métaphore que le président du Mouvement démocrate François Bayrou a dénoncé dimanche la réintégration de la France dans l'Otan, souhaitée par Nicolas Sarkozy. «Je le dis à Nicolas Sarkozy : nous ne voulons pas perdre notre indépendance et pas davantage le symbole de notre indépendance», a lancé le président du MoDem lors de la conférence nationale de son parti sur les élections européennes. «Un tel choix, aussi lourd, ne peut pas se faire par les autorités politiques seules, encore moins par le président de la République. Ce choix ne peut se faire que par un référendum du peuple français», a déclaré François Bayrou, interrogé par la presse à l'issue de la réunion. Alors que le retour de la France, sortie du commandement intégré sur décision du général de Gaulle en 1966, devrait être officialisé lors du sommet de l'Otan à Strasbourg-Kehl début avril, François Bayrou a estimé qu'il s'agirait d'un «aller sans retour» car aucune majorité ne pourrait revenir sur cette décision. «Le général de Gaulle a fait ce choix pour 50 ans. Je demande que ce choix-là ne soit pas bradé, jeté aux orties, qu'on y réfléchisse», a dit le «troisième homme» de l'élection présidentielle de 2007. «Une défaite pour la France, une défaite pour l'Europe» François Bayrou a contesté les arguments utilisés samedi à Munich par le président de la République, selon lesquels le retour dans l'OTAN «ne met pas en cause l'indépendance» de la France, mais «la renforce». Avec ce choix, «nous lâchons la proie pour l'ombre», «nous abandonnons un élément de notre identité dans le concert des nations». «C'est une défaite pour la France, c'est aussi une défaite pour l'Europe», a mis en garde le président du MoDem. Au passage, François Bayrou a traité «d'innocent» son ancien ami le ministre de la Défense Hervé Morin, qui a estimé que l'indépendance actuelle de la France était «purement symbolique». «On peut en dire, des bêtises, en deux phrases», a lâché ironiquement le président du MoDem. Et de rappeler que les symboles sont «essentiels» en politique. http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/08/01002-20090208ARTFIG00142-bayrou-denonce-le-retour-de-lafrance-dans-l-otan-.php
LE POINT DEVEDJIAN ET BERTRAND CRITIQUENT BAYROU
lepoint.fr (avec agence)
Le président du MoDem François Bayrou a donné le coup d'envoi de la campagne des élections européennes dimanche, lors d'une conférence nationale à la Mutualité à Paris. © AFP. François Bayrou a présenté dimanche les candidats du Mouvement démocrate (Modem) pour les élections européennes, dont le député béarnais espère faire un tremplin pour son propre avenir politique. Dans un discours au palais de la Mutualité, à Paris, le député béarnais a dénoncé les "abus de pouvoir" du président Nicolas Sarkozy et l'"esprit d'inégalité" de ses réformes, tout en plaidant pour une Europe des valeurs qui ne cède pas à "la loi du profit". Deux ans après sa troisième place à la présidentielle, François Bayrou s'est une nouvelle fois posé en défenseur de "ceux qui n'ont ni pouvoir ni fortune" devant quelque 2.500 délégués du Modem, entouré des candidats qui porteront les couleurs de son camp le 7 juin. On retrouve parmi les têtes de liste son bras droit Marielle de Sarnez, candidate en Ile-de-France, l'ancienne ministre Corinne Lepage (Nord-Ouest) et l'ex-Vert Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est). Des nouveaux venus, aussi, comme le journaliste Jean-François Kahn, candidat dans l'Est, et le directeur du Centre de recherche pour l'étude et les conditions de vie (Credoc), Robert Rochefort, dans le Sud-Ouest. L'oeil rivé sur 2012 Le MoDem de François Bayrou est atteint d'"une espèce de virus de l'autodestruction", a commenté de son côté le ministre de la Relance Patrick Devedjian estimant que les têtes de listes du parti centriste pour les Européennes auront quitté le parti centriste "dans quelques mois". "Les équipes de François Bayrou ça se renouvelle tout le temps, le MoDem c'est la plus grande passoire qu'on ait jamais connue", a-t-il déclaré sur Radio J. Une autre attaque est venue de la part de Xavier Bertrand, qui l'a qualifié de "populiste". "Il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste. C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles", a lancé le secrétaire général de l'UMP au Grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France. Crédité de 18,6 % des voix en 2007, François Bayrou a ensuite été lâché par la plupart de ses anciens disciples et obtenu de faibles scores aux législatives et aux municipales. Il compte sur les européennes, traditionnellement favorables au centre, pour se refaire une santé politique, un oeil rivé sur la présidentielle de 2012. Aux élections européennes en 2004, son camp avait remporté près de 12 % des voix. Il espère faire mieux cette fois. Un récent sondage Ifop le crédite de 14 % des voix. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/devedjian-et-bertrand-critiquent-bayrou/917/0/315084 L’EXPRESS BAYROU MET LE MODEM EN ORDRE DE MARCHE POUR LES EUROPEENNES
Par Reuters
François Bayrou a présenté dimanche les candidats du Mouvement démocrate (Modem) pour les élections européennes, dont le député béarnais espère faire un tremplin pour son propre avenir politique. (Reuters/Charles Platiau) Dans un discours au palais de la Mutualité, à Paris, le député béarnais a dénoncé les "abus de pouvoir" du président Nicolas Sarkozy et l'"esprit d'inégalité" de ses réformes, tout en plaidant pour une Europe des valeurs qui ne cède pas à "la loi du profit". Deux ans après sa troisième place à la présidentielle, François Bayrou s'est une nouvelle fois posé en défenseur de "ceux qui n'ont ni pouvoir ni fortune".
"C'est en leur nom que nous parlons et en leur nom que nous gouvernons", a-t-il dit devant quelque 2.500 délégués du Modem, entouré des candidats qui porteront les couleurs de son camp le 7 juin. On retrouve parmi les têtes de liste son bras droit Marielle de Sarnez, candidate en Ile-de-France, l'ancienne ministre Corinne Lepage (Nord-Ouest) et l'ex-Vert Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est). Des nouveaux venus, aussi, comme le journaliste Jean-François Kahn, candidat dans l'Est, et le directeur du Centre de recherche pour l'étude et les conditions de vie (Credoc), Robert Rochefort, dans le Sud-Ouest. Crédité de 18,6% des voix en 2007, François Bayrou a ensuite été lâché par la plupart de ses anciens disciples et obtenu de faibles scores aux législatives et aux municipales. Il compte sur les européennes, traditionnellement favorables au centre, pour se refaire une santé politique, un oeil rivé sur la présidentielle de 2012. Aux élections européennes en 2004, son camp avait remporté près de 12% des voix. Il espère faire mieux cette fois. Un récent sondage Ifop le crédite de 14% des voix. "POPULISTE" "C'est plutôt un plus pour l'instant, naturellement, c'est même impressionnant", a-t-il commenté dimanche, avant de répondre aux attaques des dirigeants de l'UMP comme Xavier Bertrand, qui l'a qualifié de "populiste". "Il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste. C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles", a lancé le secrétaire général de l'UMP au Grand rendez-vous Europe 1Aujourd'hui en France. Patrick Devedjian, ministre UMP de la Relance, a jugé quant à lui sur radio J que le Modem est atteint "d'une espèce de virus de l'autodestruction". "Ils voient une concurrence, une menace et un danger et ils ont bien raison", leur a rétorqué François Bayrou. Trois jours après l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, le leader centriste a accusé le chef de l'Etat d'avoir menti sur la situation des enseignants-chercheurs, actuellement en grève, et d'oublier la Guadeloupe, en colère contre la vie chère et le chômage. Face à la crise, il a mis en garde contre un plan de relance qui "creuse durablement le trou des déficits". "On est en train de confondre relance et déficit durable, on est en train de créer sous forme de relance un gisement de déficit durable qui va entraîner notre pays par le fond", a-t-il prévenu. Au chapitre international, François Bayrou a dénoncé le "mépris" et la "condescendance" de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de la République tchèque, qui préside actuellement l'Union européenne. Il a aussi dénoncé l'"aller sans retour" représenté selon lui par le choix du président de faire revenir la France dans les structures militaires intégrées de l'Otan, dont elle était absente depuis 1966. "C'est une défaite pour la France, c'est aussi une défaite pour l'Europe", a dit François Bayrou. Le député béarnais a par ailleurs plaidé pour que Strasbourg devienne "effectivement, à temps plein, la capitale parlementaire de l'Europe", ce qui éviterait aux élus de faire la navette entre la capitale alsacienne et Bruxelles. Edité par Gérard Bon http://www.lexpress.fr/actualites/2/bayrou-met-le-modem-en-ordre-de-marche-pour-leseuropeennes_739442.html LE NOUVEL OBSERVATEUR BAYROU : SARKOZY FAIT NAITRE UN DOUTE "MALSAIN" AUTOUR DES CHERCHEURS
Le président d'université Axel Kahn, cité par Nicolas Sarkozy comme étant un homme de gauche favorable à la réforme du statut des enseignants-chercheurs, appelle également au retrait du projet. François Bayrou, le 8 juin 2008 (Sipa) Le centriste François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a fermement critiqué vendredi 7 février la réforme du statut des enseignants-chercheurs et les déclarations de Nicolas Sarkozy sur leur évaluation, qui selon lui font naître un doute "malsain" à leur égard. "Non seulement je comprends cette colère, mais je trouve qu'il faut que tous les responsables réfléchissent à ce qui est en train de se passer à l'université", a déclaré François Bayrou durant l'émission hebdomadaire de Samuel Etienne "Comme un vendredi" sur France 3. Par ailleurs, le chercheur et président d'université, Axel Kahn a demandé ce samedi à Nicolas Sarkozy de retirer le projet de réforme des universités, alors que dans son émission télévisée de jeudi, le chef de l'Etat avait
présenté le président de l'Université Paris-Descartes comme un homme de gauche favorable au projet de réforme porté par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse. Unanimité droite-gauche dans le monde de la recherche "Ce n'est pas une bonne réforme", a estimé l'ancien ministre de l'Education, François Bayrou. "Pour ma part, je n'ai jamais vu une telle unanimité du monde de la recherche, qui est d'habitude toujours scindé entre gauche et droite. Cette fois-ci, tout le monde est profondément blessé". "Nicolas Sarkozy a dit hier soir [lors de son intervention télévisée sur la crise, ndlr] une contre-vérité absolument flagrante et dangereuse" en affirmant que les chercheurs doivent être évalués, a jugé le député des Pyrénées-Atlantiques. "Il se trouve que les chercheurs, c'est l'un des métiers les plus évalués en France". "Il y a là quelque chose de dangereux, parce qu'on est en train de faire naître dans le pays un doute à l'égard de la communauté scientifique, et c'est malsain", a-t-il regretté. Des dizaines de milliers d'enseignants-chercheurs et d'étudiants ont manifesté jeudi 5 février contre les réformes universitaires du gouvernement, qui prévoient de confier aux seuls présidents d'université les pouvoirs de promotions et de répartition des heures de cours et de recherche. Une nouvelle mobilisation est prévue mardi prochain. "Vous n'arriverez pas à faire passer ce décret" "Depuis plus d'un an j'étais favorable à une modification du décret fixant le service des enseignants chercheurs," a déclaré pour sa part sur Europe 1 Axel Kahn, qui s'était initialement prononcé en faveur de la réforme avec d'autres présidents d'université dans les colonnes du journal Le Monde. "Aujourd'hui l'affaire est emmanchée de telle sorte qu'elle n'aboutira pas," a-t-il poursuivi. "Puisque le président de la République a fait l'honneur d'accorder quelque poids à mon avis, il s'est réclamé de moi, qu'il m'écoute : M. le président de la République, vous n'arriverez pas à faire passer ce décret aujourd'hui et par conséquent il faut reprendre le dialogue, voir comment on évalue le métier des enseignants chercheurs, comment on valorise toutes leurs activités." Pour Axel Kahn, le gouvernement a multiplié les erreurs sur le dossier et Nicolas Sarkozy a tenu des propos "blessants" sur les chercheurs et la réalité de leur engagement. "Tout cela fait qu'aujourd'hui la communauté est à ce point remontée contre ce qui se fait que la seule possibilité de reprendre un dialogue et de discuter d'une évolution du métier des chercheurs, c'est de retirer ce texte" a-t-il dit. Il a cependant ajouté qu'il ne fallait pas non plus enterrer purement et simplement la réforme car "personne ne peut désirer revenir au statu quo antérieur". (avec Reuters) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090207.OBS3581/bayrou__sarkozy_fait_naitre_un_doute_ malsain_autour_des.html 20 MINUTES «FRANÇOIS BAYROU EST POPULISTE»
Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a qualifié dimanche de «populiste» le président du MoDem, François Bayrou, qui lance sa campagne pour les élections européennes. Lors de l'émission Le grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France, l'ancien ministre des Affaires sociales a lancé à propos du député des Pyrénées-Atlantiques: «Il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste.» «C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles», a accusé le numéro un du parti présidentiel. Avec agence http://www.20minutes.fr/article/298317/France-Francois-Bayrou-est-populiste.php
PRESSE EUROPEENNE BELGIQUE – 7S7 - "FRANÇOIS BAYROU EST POPULISTE"
Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a qualifié dimanche de "populiste" le président du MoDem François Bayrou Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP - qu'il appelle "Mouvement populaire" - a qualifié dimanche de "populiste" le président du MoDem François Bayrou qui lançait le même jour sa campagne pour les élections européennes. Lors de l'émission "Le grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France", l'ancien ministre des Affaires sociales a lancé à propos du député des Pyrénées-Atlantiques: "il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste". "C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles", a accusé le numéro un du parti présidentiel. (afp/vs) http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/676891/2009/02/08/Francois-Bayrou-estpopuliste.dhtml BELGIQUE – LA NOUVELLE GAZETTE - BAYROU LANCE UNE CHARGE ANTI-SARKOZY
François Bayrou a lancé dimanche la campagne du MoDem pour les élections européennes en sonnant la charge contre son adversaire politique numéro un, Nicolas Sarkozy. http://www.lanouvellegazette.be/actualite/fil_info/2009-02-08/bayrou-lance-charge-anti-sarkozy-682460.shtml BELGIQUE – INFOMONDE - "FRANÇOIS BAYROU EST POPULISTE"
Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a qualifié dimanche de "populiste" le président du MoDem François Bayrou Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP - qu'il appelle "Mouvement populaire" - a qualifié dimanche de "populiste" le président du MoDem François Bayrou qui lançait le même jour sa campagne pour les élections européennes. Lors de l'émission "Le grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France", l'ancien ministre des Affaires sociales a lancé à propos du député des Pyrénées-Atlantiques: "il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste". "C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles", a accusé le numéro un du parti présidentiel. (afp/vs) http://www.infomonde.be/im/fr/3033/Belgique/article/detail/676891/2009/02/08/Francois-Bayrou-estpopuliste.dhtml SUISSE – LE MATIN - MODEM: FRANÇOIS BAYROU PRESENTE LES TETES D'AFFICHE AUX EUROPEENNES
François Bayrou a présenté dimanche, lors d'une Conférence nationale du Mouvement Démocrate (MoDem), les duos et trios composant les têtes d'affiche du parti centriste aux européennes de juin pour les sept circonscriptions métropolitaines. AFP - le 08 février 2009, 13h00 "Les élections européennes sont pour nous une vocation", a-t-il déclaré en ouvrant la réunion au Palais de la Mutualité à Paris. Des personnalités issues de la société civile tels que le journaliste Jean-François Kahn (Est), le directeur général du Credoc Robert Rochefort (Sud-Ouest) et la chercheuse Sylvie Goulard (Ouest) font partie des têtes de listes du MoDem, aux côtés de piliers du parti comme Marielle de Sarnez (Ile-de-France), Corinne Lepage (NordOuest), Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est) et Jean-Marie Beaupuy (Centre). Les adhérents du parti, qui étaient appelés à voter par internet de mercredi à samedi, ont approuvé les candidatures par 85,87% des suffrages exprimés, 5,85% ayant voté non et 8,28% blanc, a annoncé M. Bayrou.
La participation a été de "25% à 30%", avec 13.255 votants, a-t-il précisé. A cette occasion, le président du MoDem a qualifié de "honteux" le fait que Nicolas Sarkozy n'ait pas parlé de la situation en Guadeloupe et Martinique, jeudi lors de son interview radio-télévisée. "Ce qui se passe en Guadeloupe et Martinique est grave", a déclaré M. Bayrou. "Il est honteux que le président de la République n'en ait pas dit un mot, dans une intervention d'une heure et demie", a-t-il ajouté. Et il est "grave que les journalistes ne lui aient pas posé la question". Selon lui, la situation dans ces deux départements d'outre-mer "dépasse les problèmes économiques et sociaux. C'est quelque chose de très profond dans l'âme antillaise qui est en train de s'exprimer". La Guadeloupe est paralysée depuis 20 jours par une grève générale, tandis que la mobilisation sociale se propage en Martinique. http://www.lematin.ch/flash-info/monde/modem-francois-bayrou-presente-tetes-affiche-europeennes AUDIOVISUEL TF1 – LCI EUROPEENNES - BAYROU MET LE MODEM EN ORDRE DE MARCHE
François Bayrou a présenté dimanche les candidats du Mouvement démocrate pour les élections européennes. Voir la vidéo : http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4249596,00-bayrou-met-le-modem-en-ordre-de-marche.html EUROPE 1 BERTRAND TACLE BESANCENOT ET BAYROU
Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, était l'invité dimanche matin de l'émission "Le grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France". Il a qualifié Olivier Besancenot, porte-parole du tout nouveau parti NPA, de "chef d'orchestre de l'opposition" mais avec des "idées ringardes". François Bayrou, président du MoDem, est lui taxé de "populiste" par Xavier Bertrand. "Nulle part ailleurs, il n'y a des idées aussi ringardes". Rapprochant le sigle du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) de celui de l'émission de Canal+ Nulle part ailleurs, Xavier Bertrand a commenté dimanche matin sur Europe 1 le lancement ce week-end du nouveau parti emmené par Olivier Besancenot. Le secrétaire général de l'UMP, a aussi dit avoir la conviction "qu'Olivier Besancenot est devenu quasiment le chef d'orchestre de l'opposition à Nicolas Sarkozy", jugeant que "le parti socialiste a tendance à courir après l'extrême gauche. "Il y a une forme de compétition des positions caricaturales qui n'a rien à voir avec la démocratie apaisée", dont la France a besoin, selon lui. "Le PS a choisi l'opposition caricaturale", a-t-il tranché. Le jeune postier "ne s'est pas trompé de siècle médiatique, et il ringardise le PS", a poursuivi Xavier Bertrand. Olivier Besancenot "donne le ton aujourd'hui", selon lui. Mais "il s'est trompé de siècle idéologique et ce sont ses idées aujourd'hui qui sont ringardes". "Il y a une obsession anti-Sarkozy qui est particulièrement choquante", a poursuivi Xavier Bertrand. Comme on lui demandait s'il y avait des "germes de radicalisation" politique en France, il a répondu: "et je le déplore". Xavier Bertrand s'attaque aussi à François Bayrou. Toujours lors de l'émission "Le grand rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France", l'ancien ministre des Affaires sociales a lancé à propos du député des PyrénéesAtlantiques : "il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste". "C'est quelqu'un qui est à la remorque des autres et qui n'a pas d'idées nouvelles", a accusé le numéro un du parti présidentiel. Ecouter l’interview : http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Politique/Partis/Bertrand-tacle-Besancenot-etBayrou-sur-Europe-1/(gid)/201206
RTL BAYROU MET LE MODEM EN ORDRE DE MARCHE POUR LES EUROPEENNES
François Bayrou a présenté dimanche les candidats du Mouvement démocrate (Modem) pour les élections européennes, dont le député béarnais espère faire un tremplin pour son propre avenir politique. Dans un discours au palais de la Mutualité, à Paris, le député béarnais a dénoncé les "abus de pouvoir" du président Nicolas Sarkozy et l'"esprit d'inégalité" de ses réformes, tout en plaidant pour une Europe des valeurs qui ne cède pas à "la loi du profit". Deux ans après sa troisième place à la présidentielle, François Bayrou s'est une nouvelle fois posé en défenseur de "ceux qui n'ont ni pouvoir ni fortune". Le président du MoDem en a profité pour dénoncer le choix de Nicolas Sarkozy de réintégrer l’Otan. Ecouter : http://www.rtl.fr/fiche/3334291/Bayrou-met-le-Modem-en-ordre-de-marche-pour-les-europeennes.html