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Sociologie La sociologie est la science sociale qui s'intéresse à la société mais plus particulièrement aux relations entre les personnes. Il faut toujours rester positif et ne pas déjà avoir son jugement. Il faut savoir transformer son regard. La flexibilité : penser par soi-même et prendre du recul.
Chapitre 1 : Connaître, c'est d'abord se connaître. Richard Hoggart, La culture du pauvre a) il s'intéresse à l'influence des médias sur les classes populaires et leurs coutumes. Il va même effectuer des recherches sur la classe populaire dans le nord de l'Angleterre, où lui-même a vécu. Il a déjà une idée sur la chose. Avec des méthodes rigoureuses il va vérifier et ce qu'il pense déjà. C'est une enquête ethnographique qui portera sur ce que les gens lisent. Il va également comparer la vie des ouvriers aux gens plus érudits. NB : il existe déjà des travaux faits dans le passé sur ce sujet, il y a donc un travail d'accumulation. Il est aussi des imprévus qui parfois se révèlent très utiles. La culture : Ensemble complexe comprenant: -les connaissances -les systèmes symboliques -les valeurs -les normes -les modes de vie et leurs supports matériels acquis et partagés en société. b) Il va vérifier certains préjugés. • Aux préjugés disant que la classe ouvrière est imprévisible et qu'elle dépense n'importe comment son argent. Il répond que c'est vrai mais la plupart du temps pour rassembler les proches et pour la bonne entente du groupe. • À l'idée est répandu qui le lie à un laisser aller et chez les enfants ouvriers il répond que c'est vrai mais à 18 ans les jeunes filles sont mariées et tombent enceintes et les garçons sont obligés de travailler. Il leur reste donc peu de temps, de l'ordre de 2 ans avant que leur vie de labeur commence. • Concernant l'alimentation, les gens pensent que la classe ouvrière manque de goût, qu'ils mélangent tout et n'importe quoi. Mais le principe est de réunir les gens. • On croit aussi que les médias les influences et leur font changer radicalement de vie. Hoggart dit que c'est faux, la classe ouvrière s'adapte aux médias mais gardent leur valeurs fondamentales. Il prouve donc que les préjugés et ne sont pas spécialement vrai.
2 La classe sociale : Dans le sens le plus courant : principe de différenciation des groupes et individus à partir du critère de leur position dans le système économique. Dans une perspective relationnelle : une classe sociale se définit par rapport aux autres classes sociales. Elle constitue alors une expérience historique qui comporte plusieurs dimensions (socio-économique, politique, et culturelle). Deux objets à son étude : Qu'est devenue la culture populaire avec les médias ? - Quel est le regard de la bourgeoisie et sur la classe populaire ? Les bourgeois exagèrent les qualités et les défauts des classes populaires. Les visions de la bourgeoisie : Avant c'était le bon vieux temps, il y a une dégradation. C'est loin d'être la vérité (ex : la tolérance). Le problème c’est qu'aujourd'hui cette tolérance devient de l'indifférence. La caisse populaire met l'accent sur l'intimité et la valeur de groupe domestique, qui est le goût du plaisir immédiat. Car ils ne savent pas de quoi l'avenir est fait. Et ceci est une valeur caractéristique des classes populaires du monde entier. L'intimité : c'est le goût des plaisirs immédiats, vécu avec les proches (fortes valeurs). Les normes : c'est le principe de conduite qui est liée à une valeur particulière. Les classes sociales supérieures voient bien sur leur avenir dans le futur. Il y a une transmission de la culture populaire (socialisation-transmission) pour chaque foc et chaque civilisation, mais sous des modalités différentes. Elles ont toute la même caractéristique elles sont tout au plus bas de l'échelle sociale. Et c'est cela qui relie les gens entre eux. Si je comprends la structure je peux prévoir les choses. L'ethnocentrisme : c'est observer les autres cultures et les juger à partir de ses propres normes (culture). Morin : il pose un regard de l'intégration de l'innovation en Bretagne. Il étudie les hommes sur les Halles mais il n’abouti à aucune conclusion. En fait l'intégration se fait à travers les magazines que lisent les femmes. Il s'agit donc de la fin du préjugé prétendant que ce sont les hommes qui apportent les innovations. Les classes populaires peuvent au moins exprimer leur avis sur les autres classes, car il y a une sorte de monopole culturel. Il s'agit donc toujours de se mettre en question, malgré son expérience et sa façon de voir, il faut faire un combat avec son propre patrimoine. Il faut savoir prendre du recul et pas seulement lors d'expériences scientifiques.
Est-ce que la recherche de Hoggart reste actuelle ? Pour répondre à cette question, il ne faut pas se baser uniquement sur l'Angleterre mais également sur d'autres parties du monde. Il faut en faire un fait généralisable. Aujourd'hui, la classe ouvrière est un peu déconfite de par la baisse du travail de production. Le contexte a changé mais reste toujours valable. La télé a maintenant pris une grande place dans la société, en tant que principal média. Marshall Sahlins, Age de pierre, âge d’abondance:
3 il s'intéresse aux sociétés archaïques ( sans cultures de céréales...) semi nomades, qui n’ont que peu de besoins, qui travaillent peu et qui ont beaucoup de loisirs. Pour ces sociétés les choses n'ont qu'une valeur d'usage et d'utilité, il n'y a pas de référence au profit. Il s'agit de sociétés d'abondance car pas de manques, ce n'est que fonction des ressources. Et notre égocentrisme fut de coloniser ces peuplades car ils s'étaient pour nous sous-développés. On leur a imposé le modèle économique du profit, car notre façon de penser est soi-disant universelle. On ne peut étudier toutes ces civilisations qu’anachroniquement, car la colonisation a déjà eu lieu.
Chapitre 2 : considérer toute manière de vivre comme censée et normale. Erving Goffman, Asiles Thème central : considérer toute manière de vie sensée en les remettant dans leur contexte. Ex : Bouchimans qui ne travaillent pas car n’ont pas de réserves (poussi). Pour les colons cela n'est pas normal. On cherche partout une relation, mais il y a des comportements que l'on ne peut comprendre que sous un autre sens. Il faut changer de regard Goffman a à étudier les interactions entre les gens. Ex : le regard que les autres portent sur les handicapés. Les interactions de la vie quotidienne révèlent une organisation plus grande. Les gens doivent se sauver la face mutuellement pour que la vie en société puisse continuer. Et pour cela, il existe des rite pour nous rassurer. Ces rites sont des scénarios sociaux, qui par la suite sont devenus des automatismes. Il faut étudier les comportements sociaux pour comprendre la société. L’asile : il s'agit d'une étude sur les sociétés autoritaires qu'il fera de l'intérieur. De l'intérieur, pour ne pas être rejeté et ne pas avoir un regard faussé, tout cela sans se faire noyer par l'institution. Il tâchera de garder aussi une distance sur les événements. Il va analyser cette organisation comme un lien social. Ex : les reclus entre eux, le personnel... Il va aussi analyser les conditions de vie, et comment faire face à un règlement.
1. La vie des institutions autoritaires. Elles ont toutes des fonctions différentes mais possèdent les mêmes caractéristiques : • L'isolement, la promiscuité, la référence constante à une idéologie consacrée, prise en charge de tout par l'établissement. Tout se concentre au même endroit, contrôle constant, tout est prévu par le règlement. L'institution totalitaire est un lieu de travail, de vie ou de loisirs où un grand nombre d'individus se retrouve dans la même situation pour un grand nombre de jours, ils se sentent reclus à vivre ensemble. La caractéristique principale d'une telle institution élève structure semblable et le contrôle de tout ce qui s'y passe.
4 Le comportement y est aussi défini en fonction de la structure. Tous ces points communs lui permettront de construire une grille d'analyse pour étudier les interactions des gens. Le concept de de l'institution totalitaire : c'est une construction abstraite qui simplifie la réalité et qui met au jour les logiques de fond des comportements. C'est une conception car il y a absence de la réalité.
Caractéristiques des institutions totalitaires : Technique de mortification : pratiques qui visent à humilier, réprimer, véhiculer une idée de souffrance, pour faire comprendre aux reclus qu'ils sont reclus. On l'isole de l'extérieur et on le dépossède de son rôle. Statut : c'est la position reconnue de quelqu'un dans un contexte social. Rôle : ensemble de droits et de devoirs liés au statut. Dès qu'on rentre dans ses institutions, on perd son statut et donc son rôle. Cérémonie d'admission : dépouillement -> homogénéisation : dépersonnalisations et humiliations physiques, soumission au personnel, plus d'intimité, les prisonniers sont obligés de ce qu'on confesser devants tous, présence de fouilles corporelles... Dépersonnalisation : nous faisons tous un liens entre nos actes et nous main ne, il s'agit ici de casser ce lien. On ne se reconnaît plus nous-mêmes. C'est une aliénation. Trois techniques de mortification et de dépersonnalisation. • Ricochet : il s'agit de provoquer la colère de quelqu'un pour renforcer la mauvaise image de lui. • Embrigadement : ce sont tous ces actes soumis à un règlement. • Perte d'autonomie : c'est l'incapacité d'imposer sa propre loi. Rationalisation des habitudes, on justifie tout par un principe supérieur. Il y a système de privilèges : ce qui est normal devient exceptionnel. Mais les détenus s'adaptent à cela : il se replie sur eux. Il refuse de collaborer. Ils se créent leur petite installation plus ou moins viable dans ce milieu. Conversion : il se soumet et reste peinard. Il y a beaucoup d'égocentrisme (victimisation), et une sensation de perte de temps, le retour dans le monde est difficile.
2. Vie clandestine Cela se joue aussi dans la tête. Cette vie clandestine se partage en 2 comportements : - Jouer le jeu. - Essayer de prendre de la distance. L'adaptation primaire : il collabore et devient membre. L'adaptation secondaire : c'est une série de comportements de deux ordres différents. Suivre des objectifs illicites et ce ouvertement.
5 Ou utiliser des moyens illicites pour des fins licites. Cela permet d'avoir une certaine l'autonomie. Goffman voit donc que les passions sont des gens normaux dans leur milieu. Il crée des échanges sociaux qui peuvent être illicites, mais qui s'adaptent parfaitement au milieu qu’est l’institution. En ce sens l'asile est un laboratoire. En fait les patients prennent de la distance à leur rôle. Il joue aussi un double jeu, d'un côté il joue le jeu mais ne sont jamais entièrement soumis. Plus l'institution est « libre » plus on s'identifie à notre rôle.
Film : Vol au-dessus d'un nid de coucou 1. Mécanisme de mortification : on fouille son sac, ses vêtements. On observe si la technique du ricochet car on lui ferme la porte au nez. 2. Privilèges : il s'agit ici de cigarettes. 3. Adaptation secondaire(comportement) : l'Indien qui n'est pas réellement sourd et muet. Les jeux d'argent dans les douches. 4. La distance au rôle (rôle psychique) : vous n'êtes pas des détenus, vous devriez être dehors. En fait il surjoue le fou, il joue un autre personnage en fait il prend la distance. 5. Le rythme (collectif) : les médicaments, les réunions, le Bain. 6. La carrière morale (processus de transformation du patient, professionnalisation) : on remplace les vêtements personnels pour ceux de l'asile. Il y aussi les places dans le groupe. La carrière morale : est la transformation durable qui le change fort. Ces transformations sont communes avec les autres. C'est un changement de soimême de sa perception de lui-même et également de son statut. => changement du moi. 3 phases: Pré-hospitalisation: passer de civils a reclus est très dur. Il y a une impression d'amertume, d'être seul au monde, trahi (couloir de la trahison). Phase hospitalière: le patient s'adapte, il crée une nouvelle image de luimême et doit adapter cette nouvelle image tout en étant distant aux rôles (P. Bourdieu) le dominé devient acteur de sa propre domination. ( Il dit oui c'est normal car car je suis fou). Phase post-hospitalière: c'est une phase d'angoisse, de cercle vicieux. Il est très dur de se remettre à vivre normalement, de se réinsérer.
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Synthèse Idée centrale : construire un objet social. Un asile est un établissement de soins où l'on soigne son mental. Mais pour Goffman c'est un lieu de vie (vie sociale) avec tout ce qui s'y rapporte (règlement, rites... ). Pour comprendre leurs réactions il faut étudier la vie sociale dans cette institution totalitaire (aliénation mentale et sociale). Pour le sociologue Login, le patient n'est pas un malade mais un reclus. Les comportements anormaux peuvent être tout à fait censés dans leur environnement.
Deuxième enseignement : l'interaction nihilisme : le comportement change en fonction des gens (action réciproque) (au sens étroit du terme de situations de face à face) et ses interactions peuvent être implicites (regard). Structure des relations entre l'intérieur et l'extérieur et les relations à l'intérieur entre les différents personnes. Il existe des interactions symboliques. Logique intentionnelle et objective Intentionnelle : ce qui contribue à organiser le sens se vécu (tout est intentionnel... Jouer, ne rien dire, fixer, guérir...). Objective : le résultat est concret. Par exemple un match long pour jouer offre également le but de d'avoir un groupe plus soudé. Ici la logique intentionnelle donne lieu à un résultat objectif n'était pas le but premier. Il s'agit d'un effet qui découle de ce qui est été mis en œuvre indépendamment de la ce conscience que l'on aie. Le fonctionnalisme : va s'intéresser à la logique objective indépendamment de leurs intentions. Par exemple les indiens hoppis font la danse de la pluie, pour les scientifiques se comportement n'est pas rationnel, cette peuplade est considérée comme sousdéveloppée. R. Merton donne une raison autre, c'est pour réunir le groupe pendant une période stressante car quand il n'y a pas de pluie on se dispute. La logique objective inconsciente est de réunir le groupe. Les fonctionnalistes de considère que la société et forme un groupe social relativement soudé et où chaque élément même aux fait de réunir le groupe afin de le tenir soudé (rituel, institution...) Pour la cohésion et la bonne reproduction du groupe. Étudier les conséquences objectives : la fonction manifeste : il s'agit de la conséquence objective que l'on voit. La fonction latente : il s'agit de la fonction qui est sous-jacente. (C'est ce qui intéresse le sociologue).
7 Merton n'est pas un fonctionnaliste radical, pour les radicaux tout est fonctionnel (même le crime est fonctionnel). Fonction : objectif : pour relier les sociétés. Dysfonctions : c'est ce qui met en danger la société. Fonction latent Dysfonctions manifeste Deux niveaux de théorie (manière de se poser des questions) pour le sociologue. 1. Le paradigme : théorie générale qui s'applique à plusieurs thèmes (manière de procéder en expliquant un élément de la vie sociale quel qu'il soit). Composé de concept : fonction latente/ dysfonction, carrière, monde... Hypothèse générale : appliquer à un phénomène (testé par une expérience). 2. Théorie appliquée : (Ex : asile) empirique. Il s'agit de se mettre dans une position qui permet d'être surpris afin d'améliorer sa théorie. Toutes ces théories s'appliquent à un certain phénomène mais pas à tout (à ce qui se ressemble, par exemple avec le lien totalitaire).
Chapitre 3: S’affranchir de catégories de pensées instituées. Nous avons tous des présupposés mais cela n'est pas bon car cela est loin d'être scientifique.
Howard Becker, Outsiders H. Becker naît en 1928, il étudie la sociologie à Chicago, université où beaucoup d'études de terrain sont menées. Il connaît le milieu de jazz et ses déviant. On parle de déviant car on ne les connaît pas bien ( Ex : il fument de la marijuana). Cette connaissance étroite du milieu ne sert pas à sa recherche scientifique. À l'époque la drogue est interdite, et ces déviants ont tendance à fumer (la motivation précède le comportement). Mais Becker fait l'inverse. Pour trouver ça bon, il faut d'abord apprendre à « bien » fumer. On teste avant l'apprentissage et cela commence avec les proches. Il applique induction analytique : il observe, interroge puis fait des hypothèses. Il confronte ensuite ces hypothèses à d'autres observations pour les affiner, et il contenue cela en boucle. Donc apprentissage mène à l'habitude et au plaisir (qui peut nuire ou pas). Interactions entre les personnes : le déviant (qui respecte la règle) est en relation avec d'autres déviants et si son apprentissage est nul, il va arrêter. Le déviant est également influencé par son entourage qui le condamne (carrière morale). 1. Débutants 2. intermédiaire 3. utilisateurs réguliers et possibilité de devenir formateur. Modèles de comportement, statut et rôle nouveau. Il s'agit d'un apprentissage qui conduit à devenir quelqu'un de nouveau. Dans ces groupes, ils sont influencés pour croire que c'est bien, et que c'est la société qui se trompe (les limites sont différentes pour chaque société). Ceux qui mettent les normes, sont les entrepreneurs de morale et peuvent également les modifier, ils sont tellement confiants en eux qu'ils sont imbu de leur personne. Il croit qu'ils ne font que le bien. Ils font appel à des spécialistes (médecins,...), il gagne lorsque la loi est changée (exemple de la loi sur le viol entre conjoints).
8 Déviance, construction sociale : les résultats des anthropologues (morale>
9 se sent mieux si on a les moyens. L'insécurité est le spectre à partir duquel on voit les problèmes. On l'utilise pour résoudre des problèmes, on labellise la population. On met des gens en prison, pas de service social et on met en cause ces sociétés si l'insécurité existe. Donc on doit réfléchir à la manière dont ces façons de faire influencent nos pensées. Construction sociale de la réalité : on est convaincu que les choses existent même si on ne l'a pas vu. Réalité : qualité qui appartient à des phénomènes que nous reconnaissons, ayant une existence indépendante de notre volonté. Réalité (immédiate/quotidienne) (exemple : stylo = réalité de la vie quotidienne). Notre réalité souveraine (quotidienne), point de départ de notre découverte. Réalité intersubjective : on peut partager la conviction que cela existe et existe grâce à la preuve faite par des sujets différents. Toute réalité subit un traitement en sociale qui est un intersubjectif. Toute réalité est vue se seulement d'une certaine manière (un mot pour neige en français, plus de 30 en esquimaux). Un même objet peut être construit socialement différemment. Les chaines de classement (exemple : dévient est conforme), tout cela doit être nuancé car cela peut varier. Tout cela varie en fonction de la vision de la société. On est influencé. Différence objective/ différence sociale. Les naturalistes les différencient. réussie Socialisation Ratée il y a une correspondance entre la réalité objective (ratée) de ce que je suis et subjectif de ce que la société dit que je suis (réussie).
M. Granovetter : les contacts professionnels se font avec les liens faibles (connaissances) pas d'amis proches. Il s'agit de mettre des gens ensemble qui ne se connaissent pas et donc d'améliorer leur vie, et en même temps la production... . Les phénomènes économiques dépendent des relations, des liens sociaux. Exemple : je préfère ce garage car j'y connais le vendeur. La loi de l'offre et de la demande est aussi fonction des interactions entre les personnes (tout le monde vend => je vend). Les comportements on constitue les institutions (et donc pas trop vite des lois...). Ethnométhodologie (M. Garfinkel). Il ne faut pas partir de grandes institutions. Tout groupe social possède des méthodes pour résoudre des problèmes. (Exemples : en routine, méthode...). Ces méthodes sont basées sur la réciprocité des perspectives. (Cela dépend de la motivation, des envies). Le fait de faire comme si l'on avait des perspectives identiques mais en réalité nous n'avons pas le même objectif. C'est essentiel car dans beaucoup de situations on ne se comprend pas sans ce bricolage (car il s'agit d'arriver à une décision). Ethnométhodologie : la relation est expliquée en partie par des contraintes extérieures mais chaque situation dépend de nos interactions.
Chapitre 4 : historiciser les structures sociales.
10 Il s'agit aussi de s'affranchir des catégories de pensée instituée. Mais pour pouvoir comprendre la situation actuelle, il faut pouvoir l’historiciser. L'histoire vient à l'appui de la sociologie. La sociologie essaye, à partir des événements historiques de dégager des phénomènes sociaux généraux.
N. Elias : (dynamique de l'Occident/processus de civilisation). Né en Allemagne d'une famille juive, il s'agit d'un auteur contemporain. Son parcours est intéressant. Il entre prend des méthodes de médecine, il s'intéresse ensuite à la philosophie et c'est finalement l'étude de la sociologie qui va finaliser sa formation intellectuelle. Il est influencé par le sociologue Weber. Étant juif, en 1933, il quitte l'Allemagne. Après quelques voyages, notamment en Afrique, il s'installera aux Pays-Bas où il mourra dans les années 90. Analyse sur l'histoire du sport : il en découle que le sport était plus violent avant mais cela se passait sur l'arène. Il étudie aussi l'apparition du football moderne et ses règles. Comment situer des phénomènes actuels dans une perspective historique éclairante ? Il sera question d'études de phénomènes globaux, on parlera de macrosociologie. Application des études d'Elias à la construction européenne. La France n'a pas toujours existé, il fut une époque où elle était composée d'un ensemble de seigneuries. Chaque seigneur avait ses troupes et cumulait toutes les fonctions sur son territoire. Ces seigneurs vont se faire la guerre, des entités plus grandes, plus importantes vont apparaître, fruit de combats ou d'alliances. Ces seigneurs vont continuer d'essayer d'accroitre leur territoire, donnant naissance à des seigneurs extrêmement puissants. Au bout du compte un seigneur va finir par gagner, il s'agit du roi de France. Elias : « ici c'est la loi du monopole qui a joué ». Loi du monopole : lorsque de petites entités rivales coexistent, il y a une grande probabilité qu'à travers des conflits au autre, des entités plus grandes voient le jour. Petit à petit, le territoire va pouvoir reposer sur un double monopole. • Violence légitime : Seul l'État peut juger, mettre en prison, levée de l'armée ou créer une police. C'est le principe même de l'État moderne. Si ce monopole n'existe pas, on parlera d'un État en danger ou qui ne fonctionne pas bien. Ce monopole offre une garantie de pacification du territoire, sinon pas de marchés/commerce possible. Ce monopole est associé à un deuxième. • Le monopole fiscal : il s'agit des impôts, de la richesse du pouvoir central prélevée sur les citoyens pour notamment appliquer le premier monopole et inversement. L'Europe ne possède pas encore ces monopoles, car il s'agit seulement d'alliances. Plus le territoire devient important, plus le contrôle en est difficile. Socialisation du monopole : le souverain doit partager le travail, déléguer (par exemple : système d'apanage un seigneur qui confie un territoire à un allié). Le roi va devoir nommer des généraux, des juges. Une nouvelle classe va
11 apparaître, une classe de fonctionnaires et une administration pour pouvoir gérer ce grand ensemble. Le concept central de l'analyse d’Elias est l'interdépendance. Interdépendance : la spécialisation s'était crue. Il y a un besoin de spécialistes. On devient de plus en plus dépendant les uns des autres. Il s'agit d'une dépendance réciproque. Mais il y a aussi des tensions de. Des spécialistes peuvent être en conflit, en concurrence pour une série de choses. Dans chaque contexte géographique ou historique, cela sera différent. On parlera de configuration différente, de cas particuliers d'interdépendance. Exemple : Louis XIV. Il existait une interdépendance entre bourgeois possédant des richesses et la noblesse possédant droits et pouvoirs. Les bourgeois ont envie d'être anoblis, et la noblesse sont intéressés par la richesse des bourgeois. Il y eût des mariages mais aussi des conflits. Qu'en est-il du pouvoir absolu de Louis XIV ? Ce pouvoir n'est pas aussi absolu que cela, il repose sur une capacité de jouer sur les tensions. Lorsque la bourgeoisie prend trop d'importance, le roi va renforcer la noblesse et inversement. La monarchie restera forte tant qu’elle pourra maintenir cet équilibre. Il ne peut pas exister de démocratie, de marchés (concurrence ou combats pacifiques), sans pacification du territoire. Il s'agit de type de concurrence très proche, des luttes pacifiques pour des ressources. Il n'y a pas de marché ni de démocratie sans ces deux monopoles.
Chapitre 5 : les symboles dans la vie sociale. M. Mauss : essai sur le don (20’) Vie de population primitive (populations indiennes et des îles du sud du Pacifique). Il s'agit d'un anthropologue en chambre, car il n'a jamais quitté l'Europe. Par contre il influença grandement la sociologie et forma les plus grands. Les symboles sont des signes via, ou des condensés qui évoquent une signification complexe et profonde. Même avec des couleurs (exemple rouge communiste). Cela peut être aussi un totem, une image, un fait, un geste... . Ces symboles peuvent être au cœur des liens entre les gens. (Voir la place du symbolisme dans les sociétés). Les échanges ont une place dans toutes les sociétés humaines. Symbole des échanges Non-marchand (don, mais jamais à sens unique (contre don)) donnant)
marchand (donnant-
Échanges marchand : maximisation du profit matériel, existence d'un marché et d'un contrat. Procédure où il y a fixation des droits et des devoirs de chaque parties. La négociation entre les parties fixe les règles du contrat/marché, pour que l'échange soit rentable. Il peut vit mettre un terme n'importe quand. Il s'agit d'un échange plus libre qu'obligé. Échanges non-marchand : les matérialités deviennent secondaires. Maximisation de la reconnaissance sociale. Relation implicite (processus caché).
12 C’est continu, il n'y a pas vraiment de fin, pas de négociations et les règles existent pour chaque membre. On ne change pas les coutumes, les règles. C'est il s'agit d'un échange plus obligé que libre. Marchand marchand Ouvriers Patrons l'ouvrier
production salaires
Nonsalutations fête pour
Ces échanges non-marchand sont là pour maintenir la solidarité et une vie meilleure. Il y a une maximisation du prestige, le but est de maintenir la société. Ils ont toujours été présents mais ont évolués. On a tendance à le surenchérir ( même le montrer). Égalité de valeur marchande. Surenchérissement non-marchand. Coexistence du marchand et du non-marchand : celle-ci est très variable. Les tribus qui vivent au nord-est des USA, sociétés essentiellement riches (au sens matériel mais avec des notions de besoins différents). En hiver, ils se réunissent pour passer l'hiver. Ils ne font que s'amuser durant les jours froids mais leurs échanges jouent un rôle fondamental dans leur société. Il y a chaque année un clan qui présente les fêtes et chaque année tout cela est réorganisé (chants, danse). Donner rend supérieur, recevoir rend inférieur. Il faut donner pour recevoir et rendre sinon cela ne fonctionnera pas. Et on rend toujours plus. Diminution politique : changement de pouvoir chaque année (circulation du pouvoir), donc changement de dons au peuple. Un nombre très important de rôles à assumer. Il vivent paix car ils sont liés entre eux. Potlatch : l’échange et fête (les réunions indiennes). Ces indiens ont disparu car pas d'adaptation, même aidé leur potlach. (Sécurité sociale). Après la guerre, pour ne pas que les événements recommencent (U. R. S. S. ) à cause de la pauvreté. Mis en place de la sécurité sociale et d'une obligation d’y participer. Un tiers de la consommation des ménages vient de la S. S. (nonmarchand). Conclusion : Fait social total : imposition de la vie collective qui tombe sur chacun des individus. Cette manière préexiste, et existera encore après. La structure sociale à une existence permanente (des déterminismes sociaux orientent les actions des individus) (art, religion, famille,...). tous les recoins de la vie sociale sont impliqués par cette structure. Ils va expliquer cela en partant d'une structure générale. Holisme : manière d'expliquer un phénomène social général => particulier en observant sa structure. Max Daxardall : il va faire le lien entre le symbolise et la peinture. Les mécènes sont les marchands et l'église, afin de compléter les prédications. Il va comparer les prédications à l'art de l'époque. Les gens peuvent donc faire le lien, et leur
13 mémoire est soutenue, la peinture suscite une émotion (de modestie), fait passer un message. Il a même étudié les traités de danse par le tableau de la danse. Pour les marchands, il y a le détail des dimensions et le prix. Les mathématiques sont donc très présentes. Exercices de calcul, en fonction de la taille des personnages on peut calculer la taille du bâtiment. Les peintures et les coutumes ont donc un lien très fort. La perspective participe à quelque chose de divin. Car il y a un avant et un arrière plan mais également un exercice de géométrie. Le marchand ou religieux demande toujours précisément ce qu'il veut. Et cela nous permet de comprendre ce que les gens comprenaient avant à partir de la peinture.
Film : 12 hommes en colère. Ce film représente un jury d'assises aux États-Unis, composé exclusivement d'hommes blancs. Il est important ici, de mettre en évidence les principes de l'ethnométhodologie. Car la décision juridique se prend aussi en fonction de ces méthodes de résolution des problèmes. Garfinkel : « pour comprendre la vie sociale, il faut en connaître les méthodes ». Exercice : identifier les méthodes que les acteurs mettent en place pour avancer vers la résolution du problème. Mécanismes sociaux : • la place qu'ils prennent pour s'asseoir. • Ils attendent que tout le monde soit là. • Ils essayent de faire connaissance, parlent de leur vie. Il se mettent à l'aise mais ces comportements peuvent être ambigus, c'est-à-dire comporter deux significations. Il y a toute une série de comportements informels. • Il faut bien commencer par quelque chose. Ils mettent en place un vote préliminaire à main levée. On assiste donc à une pression du groupe qui vote coupable. • Chacun parle à son tour. • Il y a des ajustements subtils : par exemple, un homme propose une solution, un autre reprendre idée et qu'il n’a en fait pas compris. Le premier homme, pour que le groupe avance dans la résolution du problème fait semblant que c'était bien ça l’idée. • Il y a des interactions : regard, rapport de forces sur le plan intellectuel ou simplement de l'énervement. • Le groupe se met d'accord pour parler une leur ni plus ni moins, car cela convient à tout le monde. • Mis en place d'une règle, si quelqu'un vote coupable on continue la délibération. • Quand quelqu'un s'égare, il y a toujours quelqu'un pour revenir à l'idée qui les intéresse. • Lorsque le groupe est bloqué, on on passe à autre chose pendant un moment. (Par exemple : un juré qui va au lavabo). Ce qui permet à certains de se calmer ou de réfléchir. • Le problème peut être fonctionnel, alors mise en place d'un médiateur ou changement radical de résolution.
14 Les groupes humains met toujours en place des méthodes de résolution des problèmes (par bricolage, etc.). Parfois il s'agit de méthodes parfois apprise par l'expérience. La vie collective est fait d’un tas de petits détails. Chacun trouve des astuces, qui ont autant d'importance que les dispositions formelles. Les expressions informelles, non verbale tels que les regards, les attitudes ont aussi une grande influence. Dans le film, on retrouve les notions d'interaction, ethnocentrisme, appartenance à une classe sociale, distance au rôle, adaptation secondaire et de rôle lié au statut (ils apprennent à être juré). Il faut garder en mémoire, que tout ce qui est étudié dans un cas très particulier de mettre en évidence des mécanismes de la vie collective.
CHAPITRE 6 : ETUDIER
LES RELATIONS
Ce chapitre concernera des recherches qui montreront les principes des relations.
« La distinction » de Pierre Bourdieu : Il s'est intéressé au mode de vie de la population, sur la de plan de la musique, du théâtre, de la nourriture consommée, des magasins fréquentés. Il a effectué beaucoup d'entretiens avec des personnes choisies. Le goût, la disposition, les pratiques culturelles sont très marquées par les déférentes classes. I : La classe dominante On observe une classe dominante, avec plusieurs catégories. 1. La fraction dominante, ceux capables de marquer l'activité économique de leur empreinte, ont une prédilection pour les sports chics et chers. Ils évoquent les grands espaces exclusifs, auxquelles tout le monde ne peut pas accéder. Le luxe est ici une distance à la nécessité. Il faut montrer que la distance à la nécessité est grande. Cela permet de garder son prestige. Ce qui est une folie chez les un est une nécessité et chez les autres. Notons que la nouvelle bourgeoisie est plus moderne que l'ancienne. 2. Les professions libérales, les patrons spécialistes, les avocats, les architectes de renom. Ils investissent plus dans le capitale économique mais aussi dans le capital social (relations), leur but est d'être reconnu, de garder et d'entretenir ses relations. 3. La fraction dominée, les artistes, les professeurs d'université, ceux-ci mettent en évidence le capital culturel. Il y a donc trois types de capitaux pour distinguer ces catégories. - Économique : Ensemble des biens et des ressources économiques tels que le revenu professionnel, le patrimoine immobilier et mobilier. - Social : Ensemble de relations sociales qu’un individu est en mesure de mobiliser. - Culturel : Ensemble des ressources intellectuelles et culturelles acquises par l’éducation familiale et scolaire, des supports matériels de ces ressources, des titres qui en consacrent officiellement la possession et des manières d’être qui leur sont associées.
15 Ces ressources peuvent se transformer de l’une à l'autre. Le quatrième type de capital, est le capital symbolique. On observe un prestige, un renom qui est associé à la possession d'un de ces capitaux. Il s’agit de l’image sociale et des rituels liés aux quatre capitaux précédents. L'ascétisme aristocratique : ce sont des activités qui ne coûtent pas trop cher, et qui permettent de prendre de la distance (un sentiment de prendre de la distance par rapport au commun). Ce sont des investissements dont les bienfaits, viennent après. 4. La bourgeoisie en déclin. Les parents sont mieux que les enfants, ce sont des personnes désenchantées (ils ont des diplômes mais ne gagnent rien). Il ya un refus total de la société (la société ne veut pas de moi, je ne veux pas d'elle). D'autres vont se réorienter avec le capital familial vers des petits boulots ou vers le non scolaire (être à l'aise dans la société, pub...). II : La petite bourgeoisie et la classe moyenne. C'est une classe qui a une bonne volonté culturelle, une classe qui n'est pas en position dominante mais intermédiaire. Elle veut investir dans ses enfants. Elle possède une grande connaissance de l'art classique. Elle se distingue de la vulgarité et aime l'art pour l'art. La classe moyenne en déclin, souhaite une ascension et possède elle aussi une bonne volonté culturelle. Il s'agit de se comporter en fonction de sa classe sociale. Habitus : Système de goûts ou de dispositions acquis commun à un ensemble d’agents qui donne une même signification à l’ensemble de leur pratique. Au delà, c’est aussi un système de définition du monde, reposant sur des catégories à peu près cohérentes et socialement construites. La combinaison de ces catégories rend le monde ainsi socialisé lisible et sensé pour l’agent, qui trouve dans cette cohérence la justification de ses pratiques, qui naturalisée, rentrent dans la logique de l’évidence (" C’est comme ça "). Habitus primaire : L’habitus primaire est inculqué par le milieu familial et la classe sociale d’origine. Habitus secondaire : Se greffant sur l’habitus primaire, l’habitus secondaire s’acquiert à travers les activités scolaires et professionnelles notamment. Les goûts et les pratiques culturelles ne sont pas dépendantes les unes des autres, elles forment un système de de distanciation. Pour les classes supérieures, les autres sont en retard et eux en avance. Le lieu où se fixent les critères esthétiques, se retrouve dans la haute bourgeoisie. Ce sont des comportements fonctionnels, appliquées à soi-même pour exister dans sa classe sociale. Les classes sociales supérieures vont essayer d'en montrer plus, lors ce que les autres montent, et ceci pour toujours garder l'écart. Unif=> EMS Le principe fondamental des écarts, c'est la distance à la nécessité. Hexis (corporelle) : liée à l’habitus, l’hexis corporelle est un ensemble de dispositions pratiques corporelles, manières de se tenir, de parler, de marcher… Ces manières, naturalisées dans la logique de l’habitus, renvoient métaphoriquement à la logique catégorique de l’habitus et deviennent par là des
16 manières durables de sentir et de penser. L’hexis corporelle est dans cette perspective l’habitus fait corps. Autrement dit, ces dispositions corporelles ne sont pas naturelles, mais socialement construites, font sens et tiennent leur logique du contexte social et du système des représentations qui les construisent. L'approche rationnelle est due à cet écart, la pratique culturelle est faite pour se démarquer. Les groupes sociaux partagent une grande partie de leur habitus, entre autre grâce à l’homogamie (fait de choisir son conjoint dans un milieu semblable au sien). De plus notre tendre enfance, notre propre destin nous est inculqué (« ceci n'est pas pour toi »). On oriente le sens de notre propre place, c'est donc une division mentale et un conditionnement.
La pensée sociale (Marx au XIXe siècle). Il a étudié la société capitaliste et en a conclu qu'elle se mènerait elle-même à sa perte. Quatre concepts clés : 1. Le mode de production. 2. La plus-value. 3. L'aliénation. 4. La classe sociale. 1. C'est une synthèse qui reprend les forces productives (L'homme en tant qu'esclave est la force productive à l'Antiquité) et les modes de production. Combinaison spécifique de principaux éléments de l’infrastructure économique (forces productives et rapports de production). Le mode de production capitaliste combine le machinisme, les rapports indirects du travailleur avec l’outil et le salariat.