Smi

  • April 2020
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Université Marien NGOUABI Unité*Travail*Progrès Faculté de Droit Département Droit Public

Exposé d’économie monétaire Thème 6: Les systèmes monétaires internationaux.

Noms des impétrants : KIMBOUALA BOUTOTO Dahoul-Audrey NDOUNDOU MAKOKA Rudolph Guelor GAVET Juste Bernardin TCHISSAMBOU BOUITY BAYISSA Auriame MAZOUMBOU YESSE C.

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Introduction En tant qu’instrument d’échange, la monnaie est au cœur des intérêts de l’évolution des Etats. Elle constitue la pièce maîtresse dans les échanges interétatiques. L’absence d’équilibre de celle-ci, entraine les conséquences graves et constitue une entrave au développement d’une société. C’est ainsi qu’il a été mise en place, par les Etats, un système gardien des relations économiques et monétaires des Etats à savoir le système monétaire international (S.M.I.). Cette expression s’entend d’un ensemble de pratique, de règles et d’institutions visant à organiser et surveiller les échanges monétaires et les flux financiers entre les pays. Si l’histoire a montré que plusieurs types de systèmes se sont successivement appliqués (systèmes de taux de changes fixes et flottants), elle souligne également le rôle et la place des institutions financières internationales (I.F.I.), le fonds monétaire international (F.M.I.) et la banque mondiale (B.M.) occupent une position centrale dans le système monétaire mondial. Leurs missions, définie par les accords de Bretton Woods (juillet 1944) consistaient à assurer à l’économie mondiale la stabilité via le contrôle des changes fixes et la croissance via les prêts pour reconstruire les pays ruinés par la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, force est de constater que ces institutions financières internationales auxquelles il convient d’ajouter a banque des règlements internationaux (B.R.I.) ont largement outrepassé leurs missions originelles. Cette évolution doit être mise en parallèle avec les effets de la mondialisation. En augmentant le volume et la vitesse des flux internationaux, des capitaux ont accru le risque de crise financière. Dans le même temps, il convient de rappeler que bon nombre de pays à faible revenu, qui n’ont guère bénéficié de la mondialisation, voient leur retard s’aggraver au fur et à mesure que le niveau de vie s’élève ailleurs. Ce sujet comprend à la fois un intérêt théorique et pratique. Théorique, d’abord, dans la mesure où , d’une part, l’existence des systèmes monétaires internationaux relève de la seule volonté des Etats à vouloir construire un nouvel ordre économique mondial en multipliant des conférences, des forums, des rencontres qui seraient en mesure d’unifier toutes les monnaies en une seule, lutter ainsi à certaines crises actuelles et, d’autres part, les opinions pertinents de plusieurs économistes comme KREMER, PFISTER, MELTZER et GEITHNER, ne citant que ceux-là, ont grandement influencé la reconstruction ou le rétablissement de ce système monétaire international efficace. Ensuite pratique, en ce sens que les institutions comme le Fonds Monétaire International, La Banque Mondiale, la Banque des Règlements Internationaux et tant d’autres sont les preuves matérielles de cette volonté interétatique.

11 A cet effet, les questions qui méritent d’être posées sont relatives à l’existence de ces institutions financières internationales à savoir leur établissement et fonctionnement. Serait-il aisé de définir leurs enjeux ? Peut-on concevoir l’existence de plusieurs systèmes monétaires internationaux ou d’un seul ? Il faut, d’entrée de jeu, noter que le sujet soumis à notre réflexion comporte un champ d’application très vaste. Pour des besoins de clarté, aussi afin de répondre à nos questions posées, il serait nécessaire d’étudier les notions du système monétaire international (I) d’une part ; et les principes de fonctionnement d’un système monétaire international et les institutions de Bretton Woods (II), d’autre part.

I-/ Les notions du système monétaire international L’importance d’une matière est de chercher à comprendre comment se définit-elle (A) ? Et quels sont les objectifs et les caractéristiques qui se rattachent à elle (B) ?

A-/ La Définition du système monétaire international Comme il n’y a pas de monnaies internationales, il faut organiser les échanges entre monnaies pour permettre l’échange des biens et des services. Un système monétaire international est l’ensemble des règles, des mécanismes et des institutions visant à organiser et à contrôler les échanges monétaires entre les pays. Les pays membres d’un système monétaire international doivent assurer au préalable la convertibilité externe de leur monnaie. Cela signifie que tout étranger détenteur de cette monnaie doit avoir la possibilité, à tout instant, d’échanger librement contre d’autres monnaies. La convertibilité peut être impossible (inconvertibilité) ou limitée lorsque l’échange peut se faire jusqu’ à un certain montant ou lorsque des procédures administratives longues et complexes sont nécessaire pour obtenir la conversion en devises étrangères (c’est la situation des pays européens de l’après-guerre jusqu’en 1958 ou de nombreux pays en développement aujourd’hui, qui ne disposent pas de devises en quantité suffisante). Un système monétaire international ne doit pas être confondu avec une zone monétaire qui regroupe un ensemble de pays acceptant la suprématie d’une seule monnaie, les autres monnaies de la zone monétaire étant définies par rapport à la monnaie dominante (exemple de la zone franc liant la France à 14 pays africains). Il existe aussi des zones dollar ou sterling. Toutefois, à ce niveau, signifions que la compréhension globale des systèmes monétaires internationaux passe aussi par la connaissance effective des objectifs que ceux-ci visent, en réalité.

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B-/ Les objectifs du système monétaire international Le développement des échanges internationaux se traduit par un accroissement des relations monétaires entre pays. Certains pays connaissent des déséquilibres commerciaux (déficits ou excédents) qui provoquent des variations des taux de change (valeur d’une monnaie exprimée dans d’autres monnaies) de leur monnaie sur le marché des changes. Parfois aussi, des phénomènes de spéculations entraînent d’importantes fluctuations de taux de change. Comme ces mouvements de taux de change pénalisent fortement les échanges de biens et de services, certains pays ont jugé préférable de s’entendre pour assurer une certaine stabilité du taux de change entre leurs monnaies respectives. Un système monétaire international est la manifestation d’une coopération économique entre pays, à l’opposé des évènements qui ont parqué les années 30 où chaque pays s’est replié sur lui-même en limitant la convertibilité externe de sa monnaie et en pratiquant des « dévaluation compétitives ». (Tous les pays ont dévalué leur monnaie pour favoriser leurs exportations, ce qui s’est révélée inefficace, les dévaluations s’annulant les unes les autres, et néfaste pour le commerce mondial qui a chuté). Un système monétaire international a donc pour objectif de faciliter les échanges internationaux. Il doit aussi permettre d’aider les pays qui connaissent des difficultés de paiements (déficit des transactions courantes) et qui seraient tentés par des mesures protectionnistes. Pour ce pays, l’accroissement voire la création de moyens de paiements internationaux facilite le financement de leurs déficits de balance de paiements.

II-/ Les principes de fonctionnement d'un système monétaire international et les institutions de Bretton Woods L’évolution de la société internationale a été et demeure l’œuvre des pays du monde dont le but ultime est l’institutionnalisation de la monnaie unique. Cette idée ne peut se concrétiser que par la seule volonté des Etats. La monnaie qui est le dénominateur commun de tous ces Etats nécessite une certaine attention. C’est en cela qu’en 1944, les Etats, au sortie de la deuxième guerre mondiale, ont tenu une conférence afin de pallier à la misère du peuple et de l’économie qui subissait un choc. Le système de Bretton Woods (B) est donc l’œuvre de cette volonté qui se concrétise de nos jours. Cependant, le système monétaire international adopte quelques critères dont l’importance permet de cerner la pertinence de l’économie monétaire (A) dans le déroulement des finances du monde.

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A-/ les principes de fonctionnement d’un système monétaire international Un Système Monétaire International repose sur un certain nombre de caractéristiques et peut prendre Plusieurs formes qui conditionnent leur stabilité. Un système monétaire international est donc constitué de trois éléments : - un système de change fixe ou flexible qui permet de déterminer le taux De change des monnaies les unes par rapport aux autres. - un étalon de référence par rapport auquel chaque monnaie nationale est Définie selon un taux de change. - des liquidités internationales qui circulent entre les pays en fonction des Besoins de financement des balances des paiements. Ce Mécanisme de crédit entre nation peut être éventuellement supervisé par un Organisme international (le FMI par exemple). Un système monétaire international peut être caractérisé soit par un Système de change fixe (a), soit par un système de change flexible (b).

a. Le Système Monétaire International de Change Fixe Un système monétaire est de change fixe lorsque les Banques Centrales qui le composent sont obligées à tout moment de défendre la parité de change qui a été définie au préalable (le système de la zone Franc : 1 Euro = 655,95 F. CFA). Un tel système véhicule des avantages et des inconvénients pour les pays participants. Comme avantages on peut d’abord souligner : - l’élimination du risque de change tant qu’on reste dans la zone monétaire considérée ; - l’appartenance à cette zone monétaire renforce la discipline monétaire des Etats, d’où la pratique de politiques monétaires orthodoxes c'est-à-dire pertinentes. Comme inconvénients on peut souligner deux (2) faits essentiels : - l’obligation des Banques Centrales membres d’engager à tout moment leur réserve de change pour défendre la parité préalablement fixée ; - l’exposition du pays au choc extérieur issu de la balance des paiements. Dans la pratique et sur le plan international, le système de change économique à fonctionner sous deux (2) régimes, à savoir le régime de l’Etalon Or et ensuite le régime de l’Etalon de Change Or.

-Le régime de l’Etalon Or L’étalon or est le système monétaire du 17e et du 18e siècle, c’est donc un système dans lequel l’or jouait le rôle de monnaie de règlement.

11 Ce système avait quatre (4) caractéristiques, à savoir : - toutes les monnaies étaient définies par un poids d’or fixe ; - toutes les monnaies étaient convertibles en or ; - toutes les monnaies étaient convertibles entre elles ; - la frappe de la monnaie d’or était libre. Ce système avait deux (2) vertus ou deux (2) avantages majeurs : - toutes les monnaies étaient connectées à l’or par un taux de change fixe, le système assurait donc la stabilité des taux de change ; - le système permettait le rééquilibrage automatique des balances de paiements. Ce système a fonctionne convenablement jusqu’en 1914, à cette date, il allait se heurter à un obstacle de taille : l’éclatement de la Première Guerre Mondiale. Toutes les nations européennes qui étaient impliquées dans cette guerre voulaient s’armer au maximum afin d’avoir des chances de la remporter. Ces Etats furent alors confrontes a un problème de taille, l’or jouait le rôle de monnaie, or les stocks d’or étaient limites. Pour régler ce problème ces Etats abandonnèrent l’étalon d’or. 1914 marques donc la fin du SMI d’échanges fixes. Dans la période d’entre deux (2) guerre (1914 -1945) il n’y avait pas de SMI organise autrement dit chaque pays a gère de façon autonome sa monnaie, il en a découle une augmentation de l’instabilité des taux de change. Pour régler ce problème, les principaux pays de la planète ont senti à la fin de la deuxième Guerre Mondiale la nécessite de remettre sur pied un autre SMI de changes fixes, véhiculant les mêmes avantages que l’étalon or. Ce fut ainsi, à la conférence de Bretton woods de 1944, l’avènement du système de l’Etalon de Change Or.

- Le régime de l’Etalon de Change Or La conférence de Bretton woods avait deux (2) objectifs majeurs, d’abord il fallait créer les organisations économiques internationales comme le Fonds Monétaire International (FMI), le banque Mondiale (BM), ensuite mettre sur pied l’étalon de change or. Dans l’étalon de change or, l’or joue toujours le rôle de monnaie internationale, mais il était seconde par le Dollar ($) des Etats Unis et la Livre Sterling (£) de Grande Bretagne. Autrement dit, dans l’étalon de change or le Dollar et la Livre Sterling étaient convertibles en or et toutes les autres monnaies étaient convertibles en Dollar et en Livre Sterling. Cela veut tout simplement dire que le Dollar et la Livre Sterling étaient alignés au même niveau que l’or. C’est en cela que l’on dit que la conférence de Bretton woods avait accordé aux Etats-Unis le droit de Seigneuriage international c'est-à-dire le droit de battre la monnaie internationale.

11 Dans cette optique l’on peut dire que la suprématie de la monnaie américaine qu’on constate depuis lors n’est rien d’autre qu’une conséquence de la décision prise à la conférence de Bretton woods. Les Etats-Unis ont utilisé abusivement ce droit de seigneuriage et il en a découlé des déficits massifs de leur balance des paiements, autrement dit il y a eu une augmentation considérable des quantités de Dollar américain hors des Etats Unis et notamment en Europe et au Japon. Cette situation a entrainé un manque de confiance des citoyens européens à l’égard de la monnaie américaine. Comme on était en étalon de change or ces citoyens européens ont demandé à la Reserve Fédérale de Etats-Unis (BC des EtatsUnis) d’échanger en or tous les Dollar détenus. La Reserve Fédérale était dans l’impossibilité de s’exécuter. Pour régler définitivement le problème, le Président Richard Nixon prend le 15 aout 1971 la décision de non convertibilité du dollar en or. Dans cette optique on peut donc dire que le début des années 70 marque la fin du régime de change fixe et l’avènement du régime de change flottant ou flexible.

b. Le Système Monétaire de Change Flottant Un système monétaire est dit de change flottant ou flexible, lorsque les monnaies qui le composent ne sont pas liées par un taux de change fixe préalablement défini. Le flottement, également a l’instar de change fixe, implique des avantages et des inconvénients. Comme avantages on peut citer : - la non obligation des BC membres d’engager leurs réserves de change pour défendre une certaine parité ; - la non exposition des pays membres au choc extérieur issu de la balance des paiements. Comme inconvénient principal on peut citer la présence permanente d’un risque de change élevé. Dans la pratique le système de flottement a également fonctionne sous deux (2) régimes différents. Le flottement a d’abord été dit un flottement pur ou généralise, ensuite il a été dit un flottement impur ou contrôle. Un flottement est dit pur ou généralise lorsqu’il n’y a aucunes limites ni minimales ou maximales fixés au niveau de la fluctuation des monnaies. Par contre un flottement impur ou contrôle suppose l’existence de planchers et de plafonds dans la fluctuation des monnaies. Cette juxtaposition des régimes de change a fait que le SMI d’aujourd’hui est dit un non système. En définitive Le SMI d’aujourd’hui est dit un non système et cela pour deux (2) raisons : -si on compare la réalité actuelle au schéma théorique du passe alors ce Système d’aujourd’hui ne peut plus être range ni totalement dans le change Fixe ni totalement dans le change flottant, en réalité il y a un peu de tout à la fois ;

11 - la deuxième réside dans le fait que depuis la conférence de Bretton woods de 1944 aucune autre organisation internationale du monde n’a pu remettre sur pied un système véhiculant les mêmes avantages que l’étalon or ou l’étalon de change or. Au total on peut dire que cette désorganisation du Système Monétaire International reste aujourd’hui a la base de l’instabilité accrue des taux de change que l’on constate depuis quelques années. Et c’est pour régler ce type de problème que la communauté monétaire et financière internationale essaie depuis quelques années de réorganiser le Système Monétaire International, cette fois ci non pas autour d’une seule monnaie pilote mais au contraire autour de plusieurs monnaies principales, d’ou l’émergence d’un Système Monétaire International multipolaire.

B-/ Les institutions de Bretton Woods Plusieurs institutions ont été instaurées par les Etats dans le souci de vouloir apporter les solutions définitives des crises. S’agissant de la logique de notre travail, il sied de montrer l’existence des deux plus grandes institutions économique et monétaire mondiales, à savoir : le Fonds Monétaire International (F.M.I.) et de la Banque Mondiale (B.M.) autrefois appelée la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (B.I.R.D.).

a-/ Le Fonds Monétaire International. Présentation : La plus grande innovation dans les accords de brettons woods réside dans la création, pour la première fois dans l'histoire, d'une institution monétaire : le fonds monétaire international. Le FMI est une institution financière internationale dépendant de l'ONU (organisation des nations unis).Il fut crée en 1945 après que les 29 premiers états membres ont procédé à la ratification des statuts élaborés lors de la conférence monétaire de brettons woods (juillet 1944), au cours de laquelle ceux de la banque internationale pour la construction et le développement (BIRD ou la banque mondiale) ont également été signés, pour un but de réguler les désordres monétaires internationaux et certaines crises. Car ces derniers ont joué un rôle important dans le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Il semblait donc nécessaire au lendemain de ce conflit de donner les moyens à une organisation supranationale de prévenir, et le cas échéant de régler les fluctuations du système monétaire international. Par cette conception FMI prend la forme d'un « gendarme de prospérité » chargé de promouvoir la coopération monétaire internationale par le développement du commerce transfrontalier. Mais de nos jours sont rôle c'est élargi dans plusieurs domaines notamment la globalisation des marché, la mondialisation des économies, la libéralisation des échanges.

11 Les missions du FMI : Dès sa création, FMI se fixe des objectifs de : * promouvoir la coopération monétaire international * œuvrer en faveur d'une croissance équilibrée des échanges commerciaux transnationaux, par la mise en place d'un régime de paiement multilatéral des transactions courantes, dans un cadre général de suppression des entraves au développement du commerce international. * Le FMI est une institution conçue pour permettre aux états membres de gérer collectivement les désordres relatifs aux déséquilibres du paiement internationaux. Pour ce faire, il s'engage à maintenir la parité de leur monnaie dans un système de change fixe qui reste en vigueur jusqu'en 1971 date à laquelle le gouvernement américain suspend la convertibilité du dollar en or. * Le FMI conseille les pays membres en matière de politiques économique et fiscale, encourage la coordination des politiques à l'échelle mondiale et procure une assistance technique aux banques centrales et en matière de comptabilité, de fiscalité et autres questions financières. Mais, ce n'est pas là ses seules tâches : le FMI est également un fonds dont l'objet est d'accorder des crédits aux pays qui connaissent des difficultés pour maintenir l'équilibre de leur balance des paiements ou qui sont destinée à financer de politiques d'ajustement et des reformes macro économique. Qui prend les décisions au FMI? Le FMI est responsable devant ses États membres, et cette responsabilité Est une condition essentielle de son efficacité. La Gestion des affaires courantes est assurée par le Conseil d'administration, Où sont représentés les 184 pays membres, et Par un personnel international placé sous la direction d'un directeur Général et de trois directeurs généraux adjoints -chaque Membre de cette équipe de direction venant d'une région différent Du globe. Les pouvoirs exercés par le Conseil d'administration Pour conduire les opérations du FMI lui sont conférés par le Conseil Des gouverneurs, organe de décision suprême de l'institution. Le Conseil des gouverneurs, où sont représentés tous les pays

11 Membres, est donc la plus haute autorité du FMI. Il se réunit normalement Une fois par an, à l'Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Chaque État membre nomme un gouverneur -- qui est en général le ministre des finances du pays ou le gouverneur De la banque centrale -- et un gouverneur suppléant. Les décisions sur les questions d'importance sont prises par le Conseil des gouverneurs, qui a toutefois délégué le pouvoir de Décision sur les affaires courantes au Conseil d'administration. Les principales questions concernant le système monétaire International sont examinées deux fois par an par un Comité Des gouverneurs appelé le Comité monétaire et financier international, Ou CMFI (connu jusqu'en septembre 1999 sous le nom De Comité intérimaire). Le comité conjoint des Conseils de Le financement du FMI Les ressources du fonds monétaire proviennent principalement des souscriptions des Etats membres qu'on appelle : quote-part. En devenant membre du FMI chaque pays doit donner une quote part, qu'il verse au moment de son adhésion. Ce montant varie en fonction de la puissance économique de ce pays sur le plan international. En 2003, la contribution la plus forte est celle des états unis qui représente 17,1% de l'ensemble, devant le Japon (6,1%), l'Allemagne (6 %), la France et la Grande-Bretagne (4,9%). À l'opposé, la contribution de São Tomé et Príncipe compte parmi les plus modestes (0,0003% du total). En plus de ces ressources propres, le FMI contracte des emprunts enfin de renforcer son assistance financière apportée aux pays membres. Les droits de tirages spéciaux (DTS) Le DTS est un instrument de réserve international créé par le FMI en 1969, pour répondre aux préoccupations des états membres, qui craignaient que stock des réserves internationales à l'époque ne suffise pas, compte tenu de sa croissance escomptée, pour appuyer l'expansion du commerce mondial. Les principaux instruments de réserves internationaux étaient alors l'or et le dollar, et les états membres ne voulaient pas que les réserves mondiales dépendent de la production de l'or, ni de la pérennisation du déficit des paiements des états unis, indispensable pour alimenter de façon continue les réserves en dollars.

11 Le DTS a été créé pour servir d'instrument de réserve complémentaire susceptible d'être « alloué » périodiquement par le FMI aux états membres en cas de besoin, ou annulé dans le cas inverse. Le DTS ne fait circule aucune pièce, ni aucun billet de banque. Cette unité monétaire joue un rôle identique à celui que remplissait l'ECU (european currency unit) avant que les pays de l'Union européenne n'adoptent l'euro comme monnaie commune. La valeur d'un DTS est déterminée à partir d'une moyenne pondérée d'un panier de quatre devises représentatives des monnaies les plus couramment utilisées dans les transactions internationales, à savoir le dollar, l'euro, le yen et la livre sterling. La composition de ce panier de monnaie est réexaminée périodiquement (tous les cinq ans) mais sa valeur est déterminée quotidiennement : en 2001, en moyenne, 1 DTS valait 1,26 dollar. Le montant global de ces DTS s'élevait, en 2002, à 290 milliards de dollars. Comment le FMI sert il les états membres ? * en examinant et en suivant l'évolution de la situation économique et financière tant au niveau national qu'international et leur donnant des conseils dans le domaine économique. * En leur accordant des prêts en devises pour étayer (soutenir) les politiques d'ajustement et réformes qu'ils mettent en œuvre pour corriger des déséquilibres de balance de paiements et promouvoir une croissance durable. * En leur apportant son assistance technique diversifiée et en formant des * fonctionnaires et des agents de leur banque centrale dans les domaines qui relèvent de sa compétence. Les principales mesures du FMI Les principales mesures prises dans le cadre de ces plans de redressement économique sont : * la dévaluation : elle est une des mesures le plus souvent recommandées. Elle est à l'origine de l'accroissement des exportations et la baisse des importations, et permet de résorber le déficit de la balance commerciale.

11 * Des coupes claires dans les dépenses publiques : pour mettre un terme au déséquilibre, l'état dispose de deux remèdes qui sont loin d'être populaire « la politique des vérités des prix » et la reprivatisation de certaines entreprises publiques. Le premier consiste à réduire ou supprimer des subventions dont bénéficient certains produits. Quant à la reprivatisation, elle doit permettre non seulement d'alléger les dépenses publiques, mais aussi d'améliorer leur gestion. * Le blocage des salaires et le règlement des dettes antérieures, troisième remède : il est censé non seulement enrayer le déficit commercial et freiner l'inflation comme les autres remèdes, mais aussi à favoriser les investissements. * Une grandes insertion dans le commerce international : une participation plus grande au commerce international est la quatrième recommandation, elle a pour objet de rétablir la compétitivité de l'économie et de permettre une meilleure allocation des ressources. Il s'agit des mesures économiques exigées par le FMI, en contrepartie de prêts au pays débiteurs. Conseils de politique économique et surveillance mondiale De par ses Statuts, le FMI a pour mission de suivre l'évolution du système monétaire international, en exerçant notamment une ferme «surveillance» -- ou supervision -- de la politique de change des États membres. Par ailleurs, chaque membre s'engage à collaborer avec le FMI pour l'aider à assurer le maintien de régimes de change ordonnés et à promouvoir la stabilité des changes. Chaque État membre s'engage en particulier à orienter sa politique de manière à assurer une croissance ordonnée dans un contexte de stabilité raisonnable des prix, à favoriser l'instauration De conditions économiques et financières ordonnées et à Ne pas manipuler son taux de change pour dégager un avantage Concurrentiel inéquitable. Chaque État membre s'engage aussi à Fournir au FMI les informations dont il a besoin pour s'acquitter De sa mission de surveillance. Les États membres reconnaissent que la surveillance du FMI sur leurs politiques de change doit s'inscrire dans le cadre d'une analyse globale de leur situation Et de leur stratégie économique.

b-/ La banque mondiale Elle fut créée le 27 décembre 1945 sous le nom de Banque internationale pour la reconstruction et le développement après signature de l'accord Bretton Woods du 1er au 22 juillet 1944. Le 25 juin 1946, elle approuva son premier prêt, qui fut accordé à la France pour un montant de 250 millions

11 de dollars (en valeur actualisée, il s'agit du plus gros prêt consenti par la Banque).La Banque mondiale a été créée principalement pour aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec comme objectif supplémentaire d'encourager la croissance économique des pays en voie de développement africains, asiatiques et latino-américains. Au départ, la Banque mondiale a principalement financé de grands projets d'infrastructures (centrales électriques, autoroutes, aéroports...). Avec le rattrapage économique du Japon et de l'Europe, la Banque mondiale s'est intéressée exclusivement aux pays en développement. Depuis les années 1990, elle finance aussi les pays postcommunistes. les institutions de la banque mondiale L'appellation Banque mondiale désigne aujourd'hui (septembre 2005) cinq institutions : a) la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) b) l'Association internationale de développement (AID), fondée en 1960, ses prêts sont réservés aux pays les moins développés c) la Société financière internationale (SFI), fondée en 1956, pour financer les entreprises privées d) le Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements fondé en 1966 e) l'Agence multilatérale de garantie des investissements fondée en 1986. Le Groupe de la Banque mondiale, communément connu sous le nom de Banque mondiale, est la réunion de cinq organisations internationales créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des financements aux États en difficulté. La plus importante organisation de ce groupe est la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Son fonctionnement est assuré par le versement d'une cotisation réglée par les États membres. Son siège est à Washington. Le président est élu pour cinq ans par le Conseil des Administrateurs de la Banque. Elle fait partie des organismes composants. Les objectifs de la banque mondiale Les objectifs de la Banque mondiale ont évolué au cours des années : * Elle a récemment mis l'accent sur la réduction de la pauvreté, en délaissant l'objectif unique de croissance économique. * Elle favorise aussi la création des très petites entreprises. * Elle a soutenu l'idée que l'eau potable, l'éducation et le développement durable sont des facteurs essentiels à la croissance économique et a commencé à investir massivement dans de tels projets.

11 * En réponse aux critiques, la Banque mondiale a adopté une série de politiques en faveurs de la sauvegarde de l'environnement et du social, visant à s'assurer que leurs projets n'aggravaient pas le sort des populations des pays aidés. En dépit de ces politiques, les projets de la Banque mondiale sont souvent critiqués par les organisations non gouvernementales (ONG) pour ne pas lutter efficacement contre la pauvreté et de négliger les aspects sociaux et environnementaux dans leurs projets. Les prêts sont versés en fonction de considérations purement économiques, le régime politique du pays bénéficiaire quant à lui n'est pas pris en compte. La BIRD compte actuellement 184 pays. Chaque année, elle publie un Rapport sur le développement dans le monde chargé de rendre compte des résultats obtenus. Le rôle de la banque mondiale Son action est aujourd'hui principalement orientée sur les pays en voie de développement (PVD), et en particulier les pays les moins avancés (PMA), sur des axes comme l'éducation, l'agriculture, l'industrie,... Elle accorde des prêts à des taux préférentiels à ses pays membres en difficulté. En contrepartie, elle réclame que des dispositions politiques (appelées « politiques d'ajustement structurel ») soient prises pour, par exemple, limiter la corruption, maintenir un équilibre budgétaire ou faciliter l'émergence d'une démocratie. Elle compte environ 10 000 employés. En plus des prêts accordés, elle finance également (directement ou indirectement) des projets d' ONG, et conduit de nombreuses recherches en rapport avec le développement de chaque pays. C'est ainsi la banque mondiale qui mesure l' Indicateur de développement humain (IDH) dans différents pays et zones géographiques, ou qui conduit avec l' Unicef des études thématiques sur l' eau et l' assainissement. Selon une règle tacite, le directeur du FMI est désigné par les gouverneurs européens alors que le président de la banque mondiale est désigné par le gouvernement américain, les ÉtatsUnis étant le principal actionnaire de la Banque Mondiale. Il est élu pour un mandat de 5 ans, renouvelable, par le conseil d'administration.

11 Le mercredi 30 mai 2007, le gouvernement américain a choisi Robert Zoellick pour succéder à Paul Wolfowitz en tant que Président de la Banque Mondiale. Le mercredi 30 mai 2007, le gouvernement américain a choisi Robert Zoellick pour succéder à Paul Wolfowitz en tant que Président de la Banque Mondiale. Le conseil d'administration de la Banque mondiale s'apprête à entériner cette décision qui est déjà critiquée : Joseph Stieglitz, Prix Nobel d'économie et ancien responsable de la Banque mondiale, estime que la nomination de Robert Zoellick est dans la continuité de celle de Paul Wolfowitz, dont le mandat a été "une catastrophe".. Joseph Stiglitz a également reproché aux pays européens d'être responsables de la mauvaise période traversée par la Banque mondiale. "Ils ont préféré soutenir un système qui leur garantit la présidence du Fonds monétaire international, au lieu de modifier avec courage les critères de sélection". Robert Zoellick est considéré comme plus pragmatique que son prédécesseur, conservateur mais pas néo-conservateur], un fervent partisan de l'ouverture des marchés. Il serait « la bête noire » des altermondialistes. L'action de la Banque mondiale est souvent critiquée, en particulier par les gouvernements en place qui rebutent à prendre des mesures anti-corruption et organiser de véritables élections et par les mouvements alter mondialistes qui accusent La Banque mondiale de répondre plus aux exigences des multinationales qu'à celles des populations locales. "Des crises de légitimité engendrent des projets de réforme, tant à l'ONU qu'au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale. Elles ont pour point commun une demande de transparence et de démocratie, d'une part, et une remise en cause des finalités et des modes d'intervention de ces organisations, d'autre part.

11 Au cours des dernières années, la BIRD a fait l'objet de vives critiques liées à ce qui apparaît comme un manque d'efficacité de son action en faveur du développement économique, et plus particulièrement aux conséquences sociales et environnementales des projets qu'elle soutient dans les pays du tiers-monde. De plus, il lui est fréquemment reproché de promouvoir une stricte orthodoxie économique se rattachant aux principes du seul libéralisme, et d'imposer de trop brutales transitions vers l'économie de marché. Dans tous les cas, le rôle de la banque dans le développement économique a largement décru au profit de capitaux privés investis dans des projets rentables au sein des pays en voie de développement. En fait, il apparaît que, pour des raisons de solvabilité, son action a tendance à se concentrer en direction des pays à revenus intermédiaires, comme l'Inde, la Chine, le Mexique, le Brésil ou le Maroc. Une des critiques les plus fortes, c'est l'influence des Etats-Unis ou encore sa main mise. On considère la Banque mondiale sous l'influence politique des États-Unis, qui en profiteraient pour faire avancer leurs propres intérêts Rôles respectifs du FMI et de la Banque mondiale

11 La Banque mondiale et le FMI apportent leur appui aux gouvernements des États membres qui élaborent leur stratégie, mais les deux institutions ne veulent pas influer sur l'orientation de celle-ci. Leurs dirigeants sont conscients que cela suppose une modification profonde des cultures et des comportements de la Banque mondiale et du FMI, mais aussi des autres partenaires institutionnels. Cette mutation est en cours. En coordonnant d'emblée les efforts engagés et en maintenant un dialogue permanent avec les autorités nationales -- afin de leur fournir notamment les données nécessaires à l'établissement d'un diagnostic --, la Banque mondiale et le FMI peuvent apporter en temps utile une aide cohérente aux pays membres. Chaque institution doit concentrer ses efforts sur ses domaines de compétence traditionnels. C'est à la Banque mondiale, par exemple, qu'il revient au premier chef d'établir un diagnostic et de conseiller les États membres sur la politique sociale à mener pour réduire la pauvreté. Le FMI donne des avis sur les domaines qui relèvent de son mandat traditionnel, et encourage notamment les gouvernements de ces pays à conduire une politique macroéconomique prudente. Dans les domaines où les deux institutions ont des compétences finances publiques, exécution et transparence budgétaires, administration fiscale et douanière --, elles coordonnent étroitement leur action. Étant donné que les prêts concessionnels du FMI et de la Banque mondiale et leurs opérations d'allégement de la dette s'inscrivent dans le cadre des DSRP, les stratégies qui y sont exposées sont déterminantes pour les deux institutions. Les pays qui participent à ce type de programme communiquent leur stratégie définitive, pour approbation, aux conseils d'administration des deux institutions. Ces derniers reçoivent aussi les conclusions de l'évaluation effectuée conjointement par les services de la Banque mondiale et du FMI, qui analysent ces stratégies et recommandent ou non leur approbation.

L'instabilité du SMI au cours du 20ème Siècle : L'instabilité mondiale qui a marqué le 20ème siècle se traduit au niveau du Système monétaire international par une grande fluctuation des taux de change et la mise en place de différents régimes de changes successifs. * La période 1879 - 1914 : un régime de changes fixes fonctionnant selon Le système de l'étalon or. Ce régime de change (Gold Standard) fait de l'or la monnaie internationale. Les monnaies nationales bénéficient d'une parité fixe avec l'or qui sert de Monnaie de transaction internationale. Les banques centrales détiennent par Ailleurs presque exclusivement des réserves en or.

11 La livre britannique joue Aussi un rôle de monnaie internationale du fait de la puissance de l'économie Britannique. La première guerre mondiale voit apparaître sur la scène internationale une nouvelle économie dominante, les ÉtatsUnis, qui succèdent à des pays européens ruinés par la guerre. * La période 1918 - 1939 : une régime de change marqué par l'instabilité Des parités de change des principales monnaies. A la fin de la guerre le système monétaire international se réorganise autour D'un régime de change fixe qui redonne à l'or son rôle central d'étalon de Valeur des parités des monnaies nationales. Mais, la crise économique qui Touche les pays développés au début des années 30 et l'absence de Coopération internationale entre les nations entraîne une instabilité très Forte des taux de change qui sont régulièrement modifiés. La concurrence Entre la livre et le dollar pour s'affirmer en tant que monnaie d'échange Internationale ne fait qu'ajouter à cette instabilité du système financier. Voilà pourquoi, tirant les conséquences de cette phase d'instabilité, les pays Vainqueurs de la seconde guerre mondiale se réunissent dès 1944 pour Redéfinir un nouveau régime de change. * La période 1944 - 1971 : Le Système de Bretton Woods Ce système résulte de la concertation des principales puissances Économiques qui rétablissent un système de change fixe fonctionnant selon Le principe du Gold Exchange Standard qui consiste à fixer des parités-or Pour chaque monnaie nationale, mais qui n'accorde qu'à une seule monnaie La possibilité d'être convertie en or, le Dollar. Le dollar devient de fait la Monnaie de règlement des échanges internationaux et il peut être à tout Moment échangé contre de l'or auprès de la Banque Centrale américaine. Deux institutions internationales sont crées pour assurer le financement des Balances des paiements. La fin de la convertibilté-or du dollar en 1975 marque la fin de ce régime de Change fixe qui cède le pas à un régime de change flexible. * La période 1971 - 2002 : Régime de change flexible et instabilité Monétaire.

11 L'instabilité monétaire est la règle durant les années 70 et le début des années 80. Mais les fortes variations du taux de change de la monnaie Internationale (le dollar) pousse de plus en plus les grandes nations Économiques à relancer une concertation internationale afin de stabiliser le Taux de change des monnaies. Le G5 réunissant les Etats-Unis, le Japon, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne se réunit au Louvres en 1985 pour Stabiliser le taux de change du dollar. De telles réunions se reproduisent Régulièrement (accord du Plazza en 1987) et réunissent maintenant 7 pays (G5 + Canada + Italie). De plus, face à cette instabilité des parités, un Certain nombre d'initiatives régionales se sont mises en place pour limiter la Variation des monnaies. L'Europe en particulier a dès 1979 définie une Politique de stabilisation des taux de change entre les monnaies des pays Appartenant à la CEE et s'est dotée en 1999 d'une monnaie unique qui a Remplacée définitivement les monnaies nationales au 1er janvier 2002. L'instabilité monétaire du 20ème siècle traduit avant tout les formidables Bouleversements politiques et économiques qui se sont traduits par L'émergence d'une nouvelle monnaie internationale, le dollar. La fin de ce Siècle marque par ailleurs le retour à une concertation des principales Puissances économiques afin de tenter de limiter les fluctuations des Monnaies. La création d'une zone monétaire européenne unifiée et la Naissance d'une nouvelle monnaie constitue un nouveau bouleversement du Système monétaire international puisque cette nouvelle monnaie risque de Venir concurrencer le dollar dans le rôle de monnaie internationale

Conclusion Le système de Bretton Woods a cessé de fonctionner de manière satisfaisante à partir du moment où la confiance dans le dollar, clef de voûte de l'ensemble, a disparu. Pour de multiples raisons (principalement le niveau d'inflation et le creusement des déficits commerciaux américains), une forte spéculation contre le dollar se développa à partir de la fin des années 1960, poussant les États-Unis à mettre fin à la convertibilité en or du dollar (15 août 1971) et même à dévaluer cette monnaie (accords de Washington de décembre 1971). En 1973, les banques centrales européennes cessèrent de défendre le dollar et supprimèrent la référence de leur monnaie au dollar. Cette crise marqua la fin du système de changes fixes organisé autour de l'étalon-dollar et l'avènement du flottement généralisé des monnaies. Les accords de la Jamaïque, signés en 1976, officialisèrent l'abandon des changes fixes au profit des changes flottants, marquant ainsi la fin du système de Bretton Woods.

11 Depuis 1976, les pays sont libres d'adopter le régime de change de leur choix. Les États-Unis, le Japon, le Canada ou la Suisse ont choisi de laisser flotter leur monnaie. D'autres pays ont préféré établir le taux de change de leur monnaie par référence à la monnaie de leur principal partenaire commercial (le dollar par exemple ou encore le franc pour les pays de la zone franc). Certains pays, enfin, ont rattaché leur monnaie à une unité de compte (l'ECU, unité de compte européenne pour les pays de la Communauté européenne, dans le cadre du Système monétaire européen) afin de bénéficier de taux de change stables, mais flexibles. Pour lutter contre les désordres sur le marché des changes, liés notamment aux déséquilibres américains, les grands pays industrialisés ont cherché durant les années 1980 à coopérer pour favoriser une intervention coordonnée des banques centrales sur le marché des changes : les accords du Plazza en septembre 1985, ceux du Louvre en février 1987, ont permis de faire baisser puis de stabiliser le dollar qui avait tendance à fluctuer de manière trop importante durant cette période. Nous constatons que le système monétaire international, est un système qui fonctionne selon certains principes, et il est en perpétuel changement depuis l'année 1879 jusque en 2009 en manifestant souvent des crises. Dans le monde actuel en assiste à un nouveau système Depuis l'abandon officiel en mars 1973 du régime de change de Bretton Woods qui était caractérisé par un système de change fixe ou flexible, un étalon de référence, liquidités internationales.

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