Sans Nom 2

  • June 2020
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  • Words: 2,054
  • Pages: 10
La Terre en Thiers Journal du Lycée Thiers- Marseille 1er

Le suicide chez N°2/ Novembre 2009 l'adolescent Sommaire:

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On estime qu’il y a environ 1 décès pour 80 tentatives or ce drame faisant environ 1000 morts par an, il est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes après les accidents de la route. Malheureuse ment, près de la moitié des tentatives sont renouvelées...

- Journée d'intégration des Secondes - Une nouvelle forme de contestation p. - Daniel Cohen, un économiste abordable ? p. - Le chocolat, de nombreuses qualités ! p. - Les matchs OM-PSG, démonstrations de bêtise p. - Les corbeaux, représentation et préjugés. p. - Un peu de littérature p. - Les brèves p. - L'énigme d'Einstein p. http://thiers-mag.exprimetoi.net

La suite p.

LA PROSPÉRITÉ DU VICE Malthus est mort, vive Malthus? La première chose à dire au sujet du dernier essai de Daniel Cohen, c'est que sa lecture est conseillée à un très large public, surtout dans notre lycée. L'auteur, professeur d'économie à l'école normale supérieure de la rue d'Ulm, fait preuve d'un véritable talent de vulgarisateur et de pédagogue. En quelques pages: on passe des chasseurs-cueilleurs d'Asie mineure à l'entrée dans le “cybermonde” économique dans les années 2000 en passant par le krach de 1929. Et ce qu'il y a d'étonnant, c'est qu'on y prend plaisir! Il est agréable en effet de constater qu'il existe des économistes doués à la fois d'une grande érudition et d'une capacité à s'exprimer de manière claire, concise et imagée, sans employer le langage quasi-ésotérique qui les caractérise habituellement. Même s'il faut noter que Daniel Cohen, de par l'ampleur des sujets qu'il aborde,

est souvent obligé de rester trop allusif et a parfois tendance à généraliser (comme dans cette phrase ou il évoque “des jeunes qui fréquentent les réseaux de Facebook, comme ceux qui sont attirés par Al Qaida”); cet essai pose d'excellentes jalons pour tous ceux qui souhaitent aborder l'économie de manière alternative, qu'ils soient des élèves en classes préparatoires économiques et littéraires souhaitant un survol rapide et distrayant de l'histoire de la pensée économique, des sections de mathématiques et de biologie supérieures (MPSI, PCSI et BCPST) désireux d'améliorer leurs connaissances autour du thème de leur concours ou même des lycéens de seconde hésitant à intégrer une section ES. Un bon investissement, en somme.

Petites précisions sur le Kama Sûtra Lorsqu'on se met à évoquer le nom de Kama Sûtra, notre première réaction est de rougir, gêné par la tournure que prend la conversation, ou bien de faire défiler dans notre tête diverses et variées positions sexuelles. De nos jours, la plupart des gens pensent que le Kama Sûtra est la plus grande référence pornographique de tout les temps. Cependant, l'ouvrage est loin d'être seulement une liste de positions sexuelles à essayer chez soi, il nous apporte un enseignement sur la relation amoureuse, tout en soutenant que la sexualité n'est pas le seul élément essentiel permettant d'entretenir la flamme.

Le Chocolat et notre santé Le chocolat. Cette merveille découverte avec les Amériques est toujours aussi populaire aujourd'hui, il nous arrive souvent d'en manger quelques carrés à n'importe quel moment de la journée, et parfois de nous en baffrer au point de vider nos placards de cette précieuse denrée. Seulement, quels sont les impacts du chocolat sur notre santé? Beaucoup de rumeurs et ragots laissent entendre que le chocolat fait grossir, donne des boutons, est hyper-sucré, saturé en graisses et je ne sais quoi encore. Le chocolat serait donc un aliment abhorré par notre santé et absolument néfaste. Pourtant, il n'en est aucunement le cas. Le chocolat contient des vitamines, B1, B2, PP et des oligoéléments en quantité importante : du magnésium, du fer, du calcium et du potassium, Le chocolat est donc une source d'éléments nutritifs. C'est aussi un tonifiant, en effet il contient de la théobromine, substance qui agit de la même manière que la caféine. Le chocolat est également excellent pour notre système circulatoire, il contient des polyphénols, substances qui contribue à prévenir des maladies cardio-vasculaires. Les antioxydants présents dans le chocolat protègent de l'oxydation du cholestérol, et donc de l'obstruction des artères. Le succulent aliment possède un indice glycémique faible, c'est-à-dire que le sucre qu'il contient n'est pas absorbé brutalement et rapidement par le sang, mais lentement et régulièrement. Pour l'acné, il est encore prouvé cliniquement que le chocolat n'a pas d'impact important sur notre peau. Mais le chocolat n'est pas qu'un fortifiant physique, il est aussi excellent pour le moral : il comble les manques d'affection, les déceptions et les états nerveux. Ces étonnantes propriétés sont dues à certaines substances contenues dans le chocolat, la phényléthylamine qui imite l'hormone que nous produisons lorsque nous sommes amoureux et les anadamines, qui se fixent au même récepteur que le cannabis, tout en étant en quantité trop faible pour nous « shooter ». Le chocolat stimule également la libération d'endorphine, substance synthétisée dans l'organisme qui permet de réduire la douleur. Ainsi, le chocolat est loin d'être la hantise de notre organisme, bien au contraire il nous apporte bien être, santé et satisfaction. Certes, il ne faut pas en abuser, car tout est mauvais en excès, mais l'adulation que certains lui portent est tout à fait honorable, et nous remercions les maîtres chocolatiers de perpétuer le savoir de la conception de cet aliment presque divin. Essayez d'imaginer quelle serait votre vie sans chocolat.

Un mouvement innommable ? On les dit « casseurs ». Une différence fondamentale existe pourtant entre eux et les casseurs traditionnels: une réflexion structurée et sérieuse concernant les cibles des casses. Il est question ici du mouvement de « Black Bloc » qui agite la France depuis quelques mois. De jeunes manifestants, remarqués notamment à Strasbourg lors du sommet antiOTAN, ou plus récemment à Poitiers, lors d'une manifestation étudiante. Vêtus et masqués de noir, ces jeunes gens s'en prennent aux banques, aux symboles du capitalisme, mais aussi aux établissements qu'ils considèrent comme participant à l'exploitation des pauvres dans un Etat policier qu'ils rejettent en bloc. Ils se font aussi remarquer par d'autres modes d'action, comme le tag moralisateur, ou la dégradation de symboles de la société marchande. Ainsi le plus connu d'entre eux est Julien Coupat, jeune homme poursuivi comme neuf autres personnes pour le sabotage d'une voie ferrée à Tarnac. Ce phénomène se différencie donc de la casse aveugle sur ce point. Et il possède d'autres particularités. La plupart des messages tagués lors des manifestations où l'on a observé ce mouvement se voulaient moralisateurs. Bien différents des habituelles insultes ou autres jeux de mots plus ou moins bien trouvés, ces messages transportent des idées qualifiées d'anarchistes ou communistes, encore que ces appellations ne soient jamais tout à fait pertinentes. Néanmoins ces messages sont bien similaires à ceux des précédents mouvements anarchistes, et se distinguent par leur érudition. En effet, leurs messages sont ceux de théoriciens comme Hakim Bey, qui se définissait lui-même comme anarchiste, ou encore de révolutionnaires tels Thomas Muntzer, qui mena une révolte luthérienne au XVI°siècle. Cette érudition s'explique par la forte majorité d'étudiants qui compose le mouvement. Des diplômés de philosophie, de sociologie, de commerce ou de sciences-politiques, qui veulent mettre au profit des mouvements de contestation leurs connaissances sur le système. Cela se traduit par une forte part de jeunes issus de classes moyennes, parfois de classes aisées, dans ces mouvements. Au delà des casses, on constate à l'intérieur de leurs groupes une volonté de créer des communautés alternatives au système actuel, qui les révulse au plus haut point. Des squats organisés, des micro-communautés où se développent solidarité et débrouillardise. Des micro-îlots communistes, partout en France, et qu'ils espèrent voir se multiplier, comptant sur l'agacement grandissant de la population à l'encontre de l'Etat et du sort qu'il leur réserve.

Le dilemme rencontré par les médias, qu'au passage ils dénoncent comme étant de simples outils de propagation de l'idéologie dominante et de contrôle de l'opinion publique, est bien évidemment de donner un nom à ce mouvement. Ce besoin de les nommer que ressentent les médias est précisément ce que dénoncent ces jeunes, qualifiant d'étiquetage de tels procédés. Ils veulent que leur mouvement de contestation soit ouvert, aussi bien aux politisés qu'aux profanes, afin de rassembler largement ceux qui contestent le gouvernement de droite, la droite en général, et l'exploitation des « pauvres » par une classe dominante égoïste et oppressives. Un journaliste de Philosophie Magazine a demandé à Julien Coupat lors d'une interview quelle appellation, d' « anarcho-communisme » ou d' « ultra-gauche », serait la plus appropriée à l'avenir. Ce à quoi il répondit : « On ne saurait prédire lequel de ces deux termes emportera finalement les faveurs du Spectacle( médias et opinion publique), afin de reléguer dans l'inexplicable une révolte que tout justifie » C'est de cette volonté d'indépendance vis-à-vis des structures actuelles du capitalisme, et vis-à-vis des différentes mouvances politiques, que leur a été donné le nom d' « Autonomes », par la communauté journalistique, et par Le Monde en particulier, leur seul interlocuteur. Le mouvement étant très diversifié, cette appellation n'engage que ceux qui l'utilisent.

Clément Magro Sources : Le Monde, Philosophie Magazine.

Brève cinéma Le Ruban Blanc (Das weisse Band, Palme d'or au festival de Cannes ) n'est certes pas un film hilarant. Avec cette peinture en noir en blanc de 2h30, Michael Haneke signe ici un chef d'œuvre en forme de charge contre le rigorisme moral. Dans un village protestant du nord de l'Allemagne, au cours de l'année 1913-1914, il met en scène une société rurale traditionnelle, détaillant chaque personnage, des élites dirigeantes ( le baron, le pasteur ) jusqu'aux paysans et aux servants, ainsi que leur familles. Au travers du récit de l'instituteur du village, on voit ce décors grinçant bouleversé par une série d'évènements tragiques et cruels ( piège tendu au docteur, agressions d'enfants... ). Le film s'attache surtout à montrer les enfants face à la lourdeur et aux faux-semblants de cette société moraliste, comme l'indique le soustitre ( Eine deutsche Kindergeschichte, une histoire d'enfants allemands ). Le "ruban blanc", porté par les enfants du pasteur pour leurs "fautes" est en effet la marque de ce pouvoir moral écrasant. Évoquant également l'incroyable cruauté qu'il engendre, le film fait entrevoir la question du totalitarisme. On a beaucoup aimé, et on ne saurait trop vous recommander de vous faire votre avis sur ce film.

La rentrée, c'est du sport ! Cette année, La deuxième journée de classe a été consacrée à l'intégration des secondes dans leur nouvel établissement, Thiers. Une journée organisée par les professeurs principaux, le proviseur adjoint, la CPE et les différents professeurs d'EPS. Tout les élèves de secondes étaient présents sur le terrain de sport de Fontainieux. Un cadre vraiment agréable, composé de grands espaces verts séparés par des sentiers bordés d'arbres. Divers activités étaient proposées : l'escalade, que les élèves ont beaucoup aimé, le roller, qui a permit à certains de " vaincre leur peur " ou à d'autre, comme Pierre de faire des figures impressionnantes. [Un jeu consistant à s'aider mutuellement avec des cordes?], ainsi ils étaient une équipe de trois lycéens et pour gagner il fallait faire le plus de tour en 12 minutes, on sentait vraiment "l'esprit d'équipe". Il y avait aussi le football, avec une pelouse synthétique, la mise en place fut rapide malgré, aux dires des élèves, des échauffements un peu trop longs.

Beaucoup de garçons mais aussi quelques filles participaient à cette activité. La session basket, composé de 50 élèves, majoritairement des filles, comptait 4 équipes s'affrontant. Et enfin le sandball, qui a vraiment attiré du monde, les élèves y ont participé avec joie et ils ont trouvés ce sort très intéressant. Chaque élève avait un tee-shirt à l'effigie du lycée Thiers et chaque couleur correspondait à une classe. Quant aux professeurs, ils ont trouvés que les élèves s'étaient investit dans leur sport avec enthousiasme. Pour conclure, les élèves nous on dit que la journée était très bien organisée, que cette sortie leur avait permit de faire connaissance avec leurs camarades de classe ou non , et c'était le but ! Le seul bémol selon les élèves est qu'ils n'aient pas pu changer d'activités au cours de la journée. Dans l'ensemble, même si cette journée était un peu fatigante, ce fut une journée réussie et il n'y a eu aucun incident. Marie-Sophie DACH, Sihem BAGHAFOR, Maèva RABASSA, Delio VERNALEVIEUX.

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