Esther Tragédie de Jean Racine Choeurs et intermèdes de Jean-Baptiste Moreau Représentations de mars 2009 au Théâtre Mic de Bucarest
Revue de presse du spectacle
COMMUNIQUE DE PRESSE Du 11 au 14 mars 2009 à 19 h 30 au Théâtre MIC de Bucarest seront données quatre représentations de la tragédie ESTHER du classique français Jean Racine avec la musique originale de Jean-Baptiste Moreau avec les élèves de 1ère et terminale du Lycée Français Anna de Noailles, sur une mise en scène de Dominique Depaule et une scénographie de Constantin Ciubotariu dans un spectacle en français surtitré en roumain. Les jeunes comédiens seront relayés, pour les chœurs et intermèdes, par la maîtrise des Copii de Radiodifuziune Romana dirigée par Voicu Popescu, accompagnée de l’ensemble baroque Collegio Stravagante. Les chanteuses Iulia Dan et Valentina Nafornita assureront les parties de solistes. Sophie Boulin, chanteuse, metteuse en scène et professeur de déclamation et gestuelle baroques au Conservatoire Régional National de Paris, intervient en tant que conseillère à la mise en scène et au style vocal. Composée pour les jeunes pensionnaires de la « Maison de Saint-Cyr » et jouée pour la première fois en 1689 devant Louis XIV, Esther présente un exemple de choix du théâtre classique, et pour la musique, du « style français » si en vogue dans l’Europe du XVIIe et XVIIIe siècles. Jouer Esther, c’est donc une occasion unique pour des adolescents de se confronter « de l’intérieur » à la rhétorique et à la morale du « Grand Siècle » à travers la mise en scène d’un mythe aux résonances politiques et religieuses encore actuelles. Cela suppose de s’initier à la déclamation de l’alexandrin ; de travailler gestes, postures, mouvements, mise en espace dans l’esprit très pictural du jeu des tragédiens du XVIIe siècle ; pour enfin parvenir – en alliant dans une même intention parole et gestuelle – à « incarner » des caractères qui s’affronteront dans l’âpreté du huis-clos tragique d’un palais oriental. Tenue, sobriété, passion : tels sont les maîtres-mots d’une telle esthétique au service d’un théâtre intrinsèquement civique. Coproduction inédite du Lycée Français Anna de Noailles, de l’Institut Français de Bucarest et de la Societatea de Radiodifuziune Romana, ce projet éducatif réunit dans un même désir d’exigence et de partage, élèves, professeurs et artistes français et roumains, pour la (re)découverte de l’un des joyaux de notre patrimoine théâtral et musical européen. Les mécènes ne s’y sont pas trompés. Grâce à Nathalie Dufaux, professeur d’anglais au Lycée Français Anna de Noailles, et chargée de communication du projet, ils ont été nombreux à manifester leur intérêt par leur soutien financier et matériel : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, ainsi que le cabinet d’avocats Popovici et associés.
N’hésitez pas à consulter le site officiel du spectacle : http://www.estherbucarest2009.com/ 2
COMUNICAT DE PRESĂ În perioada 11- 14 martie 2009, la orele 19 : 30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de corul de copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea « Maison de Saint-Cyr » şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru « stilul francez » atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţi din ziua de azi de a se confrunta, « din interior », cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri şi gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţi, se numără printre sponsorii proiectului.
Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului : http://www.estherbucarest2009.com/ 3
« UNE PIECE RENDUE EN ACTUALITE » par Camelia Cusnir - Bucarest Hebdo. - http://www.bucarest-hebdo.ro - 14 juillet 2008.
Fin juin, deux professeurs et 18 élèves du Lycée Anna de Noailles ont démarré un ambitieux projet dont le résultat pourra être admiré en mars prochain. Ils vont mettre en scène, en collaboration avec la Maîtrise des Enfants de la Société Roumaine de Radiodiffusion et l’aide de l’Institut français de Bucarest, la pièce “Esther” de Jean Racine avec la musique et les chœurs originaux de Jean-Baptiste Moreau. Cela sera la deuxième fois depuis sa création que cette pièce sera mise en scène.
Une quinzaine d’élèves du Lycée français Anna de Noailles, quarante choristes roumains (jeunes filles de 12 à 20 ans), un ensemble instrumental baroque de sept jeunes musiciens roumains; les professeurs Dominique Depaule et Nathalie Dufaux du Lycée Anna de NoaiNoailleslles, Sophie Boulin, professeur de chant et de gestuelle baroques au C.N.R. de Paris, spécialiste du “style français”, chanteuse baroque et metteuse en scène, Voicu Popescu, chef de cœur de la Maîtrise, Constantin Ciubotariu, scénographe au Théatre Odeon, Mihai Ghiga, directeur musical de l’Ensemble Collegio Stravagante: c’est l’équipe qui s’est mise en route dans ce travail artistique et pédagogique qui s’achèvera par quatre représentations prévues pour mars 2008.
“Les élèves découvriront par la pratique active du théâtre et du chant une pièce de Jean Racine, représentative du “style français” en prolongement avec les programmes de littérature des lycées français et roumains tout en s’initiant à l’art de la scène, guidés par une équipe de professionnels de la littérature, de la musique et des arts de la scène, français et roumains. Ce sera par ailleurs l’occasion pour les jeunes filles de la Maîtrise des Enfants de la Radio de travailler un répertoire nouveau pour elles, en langue française de surcroît”, explique Dominique Depaule, coordonateur du projet. Le contemporain et l’historicisation iront ensemble dans ce projet. “L’historicisation sera présente par l’alexandrin classique, la gestuelle baroque, la mise en espace classique et par les instruments d’époque. Le côté contemporain se fera visible dans le décor minimaliste et par les costumes”, a déclaré M. Depaule. Le spectacle fera appel à la “mise en abîme” et au permanent jeu entre époques.
Esther a été écrite par Racine à l’intention des Demoiselles de la Maison de Saint-Cyr en 1688 et raconte l’histoire de la jeune héroïne biblique confrontée à la politique antisémite du roi perse Assuérus. Selon les coordonateurs du projet, elle constitue un exemple de choix du
4
théâtre classique pour des élèves d’aujourd’hui, appelés par un tel travail à se confronter à la rhétorique et à l’éthique du Grand Siècle. L’universalité du mythe d’Esther lui confère en outre une dimension actuelle par les multiples résonances sociales, politiques, historiques, psychologiques qui la caractérisent.
N’est-il pas difficile de rendre intéressant un texte du XVIIe siècle aux adolescents d’aujourd’hui plutôt accros de l’Internet et des nouvelles technologies? Dominique Depaule assure que non. “Les confronter à quelque chose de très différent, les poussent à se dépasser. Plus on exige, plus on obtient. Quand on confronte ces jeunes à de beaux textes, à des personnages sublimes, il y a une espèce de fascination. Le défi relève de la difficulté de les stimuler à dépasser les premières réticences”, rajoute-t-il. Le projet “Esther” implique un grand nombre de professionnels et des frais relativement importants de mise en scène. Les coordonateurs du projet sont à la recherche de mécènes intéressés à soutenir leur effort. Vous pouvez les contacter à l’adresse suivante :
[email protected]
5
LE PETIT JOURNAL - http://www.lepetitjournal.com/content/view/29066/1231/ - 9 juillet 2008 Dominique Depaule et Nathalie Dufaux, professeurs au lycée français, se sont lancé le défi de faire revivre à Bucarest la pièce de Jean Racine, Esther, qui regroupe théâtre, musique et chant, à Bucarest. Les acteurs seront les élèves du lycée français, les musiciens de jeunes prodiges roumains de la musique baroque, et les chœurs les quarante voix féminines des Enfants de la SRR (Société Roumaine de Radiodiffusion). Pour coordonner ce petit monde, les deux enseignants ont fait appel au service de Sophie Boulin, une metteuse en scène française spécialisée dans la période baroque et directement venue de France. Le pari est ambitieux puisque l’oeuvre, composée en 1788, n’a quasiment jamais été présentée dans sa version intégrale. Elle a été inscrite au répertoire de la Comédie française en 1721, mais elle n’a été jouée qu’une seule fois depuis, en 2003, à Paris. Quatre représentations sont déjà programmées pour le printemps prochain, au Teatrul Mic de Bucarest. Pour l’instant, l’Institut français, le Théâtre Odéon, la Radio Roumaine Internationale et le Club Cortina sont impliqués dans l’aventure. Les premières répétitions débuteront à la rentrée scolaire. A noter que les organisateurs sont notamment à la recherche de sponsors.
6
ESTHER DE JEAN RACINE - Site officiel du Théâtre Mic de Bucarest. - http://www.teatrulmic.ro - février 2009 Muzica originală: Jean-Baptiste Moreau Regia: Dominique Depaule Direcţia muzicală : Voicu Popescu Scenografia: Constantin Ciubotariu Consilier artistic: Sophie Boulin Vioară: Mihail Ghiga Solişti: Iulia Dan, Valentina Naforniţă Asistenţă pedagogică: Cecile Millet Administraţie şi comunicare: Nathalie Dufaux Interpreţi: elevii Liceului Francez Anna de Noailles şi Corul de Copii al Radiodifuziunii Române Spectacol în limba franceză, supratitrat în română
7
« LE PRESENT DU PASSE » Par Didier Montagné, Attaché Culturel, Directeur adjoint de l’Institut français de Bucarest. - Site officiel du spectacle. - http://estherbucarest2009.com/mots-daccueil - le 15 février 2009 En créant il y a deux ans, une Saison de musique ancienne à Bucarest, en facilitant la collaboration de musiciens français et roumains pour faire entendre les plus belles pièces du plus précieux manuscrit de musique baroque roumaine – le Codex Caioni -, en organisant avec le festival de Sablé-sur-Sarthe la première Académie de musique et de danse baroque qui se soit tenue en Roumanie, l’Institut français de Bucarest a certes d’abord voulu enrichir l’offre culturelle à Bucarest, inexplicablement à l’écart d’un immense répertoire à (re)découvrir et d’une créativité musicale dont le succès ne se dément pas en Europe de l’Ouest depuis une trentaine d’années. Au-delà de cette volonté, strictement culturelle, de proposer au public roumain des formes et un univers esthétique nouveaux, il s’agissait aussi, symboliquement, de montrer que la participation de la Roumanie au « concert des nations occidentales » était bel et bien une très ancienne réalité. Savons-nous, par exemple, qu’à peine trois mois après leur création à la cour de Louis XIV, les danses et les airs de cour étaient connus et joués en Transylvanie ? Il s’agissait aussi, et peut-être surtout, de montrer le caractère très contemporain du travail de restitution engagé par les musiciens spécialistes de la musique baroque dans leur tentative de redonner vie à des œuvres depuis longtemps oubliées ou ignorées. En recomposant le contexte de leur création, en réinterprétant des sources très diverses, en réinventant savamment mais aussi très librement une esthétique, ne représentent-ils pas la posture exacte de l’artiste d’aujourd’hui, celui qui conjugue au présent le fonds perpétuel de notre savoir commun et de notre culture ? En tous ces sens, l’Institut français se devait, comme naturellement, de soutenir cette recréation d’Esther à Bucarest dans sa version originale, telle qu’elle fut créée par les Demoiselles de Saint Cyr, par de jeunes Français et Roumains, accompagnés de véritables professionnels, grands connaisseurs de la musique, de la gestuelle et de la rhétorique du XVIIe siècle. Mais ce soutien renvoie surtout à l’ambition et à la portée de ce projet rare dont l’intempestivité soulève de belles questions pour nous tous, éducateurs, parents, programmateurs culturels. Pourquoi des jeunes d’aujourd’hui peuvent-ils s’engager à ce point, si pleinement, dans cet « espèce de poème où le chant fût mêlé avec le récit » comme le demandait Mme de Maintenon à Racine et Jean-Baptiste Moreau ? Que veulent dire pour eux 8
maintenant la piété, le dévouement, voire la « perfection féminine » qu’exalte la pièce ? Surtout, comment résonnent à leurs entendements, nourris des rythmes compacts de l’électronique, cette langue et cette musique, toutes à leur scansion classique ou baroque, peu importe, mais si emplies de suspens, d’affects sublimés, de pudeurs, de stylisations…
9
SITE PERSONNEL DE DAMIEN POUVREAU, THÉORBISTE - http://damienpouvreau.blogspot.com - février 2009 7 au 14 mars: Esther de RACINE (tragédie). Mise en scène : Dominique de Paule et Sophie Boulin Direction musicale : Voicu POPESCU Scénographie : Constantin CIUBOTARIU Théâtre MIC de BUCAREST (Roumanie) Production Institut Francais et Lycée Français de Bucarest. http://www.estherbucarest2009.com/
10
ESTHER PAR LES ELEVES DU LYCEE ANNA DE NOAILLES - Site officiel de l’ambassade de France à Bucarest. - http://www.ambafrance-ro.org/index.php/fr_FR/actualites/actualitesfranco-roumaines/le-spectacle-esther---rendez-vous-avec-la-presse - février 2009
Du 11 au 14 mars 2009 à 19 h 30 au Théâtre MIC de Bucarest seront données quatre représentations de la tragédie ESTHER de Jean Racine avec la musique originale de JeanBaptiste Moreau avec les élèves de 1ère et terminale du Lycée Français Anna de Noailles, sur une mise en scène de Dominique Depaule et une scénographie de Constantin Ciubotariu dans un spectacle en français surtitré en roumain. Les jeunes comédiens seront relayés, pour les chœurs et intermèdes, par la maîtrise des Copii de Radiodifuziune Romana dirigée par Voicu Popescu, accompagnée de l’ensemble baroque Collegio Stravagante. Les chanteuses Iulia Dan et Valentina Nafornita assureront les parties de solistes. Sophie Boulin, chanteuse, metteuse en scène et professeur de déclamation et gestuelle baroques au Conservatoire Régional National de Paris, intervient en tant que conseillère à la mise en scène et au style vocal. Composée pour les jeunes pensionnaires de la « Maison de Saint-Cyr » et jouée pour la première fois en 1689 devant Louis XIV, Esther présente un exemple de choix du théâtre classique, et pour la musique, du « style français » si en vogue dans l’Europe du XVIIe et XVIIIe siècles. Jouer Esther, c’est donc une occasion unique pour des adolescents de se confronter « de l’intérieur » à la rhétorique et à la morale du « Grand Siècle » à travers la mise en scène d’un mythe aux résonances politiques et religieuses encore actuelles. Cela suppose de s’initier à la déclamation de l’alexandrin ; de travailler gestes, postures, mouvements, mise en espace dans l’esprit très pictural du jeu des tragédiens du XVIIe siècle ; pour enfin parvenir – en alliant dans une même intention parole et gestuelle – à « incarner » des caractères qui s’affronteront dans l’âpreté du huis-clos tragique d’un palais oriental. Tenue, sobriété, passion : tels sont les maîtres-mots d’une telle esthétique au service d’un théâtre intrinsèquement civique. Coproduction inédite du Lycée Français Anna de Noailles, de l’Institut Français de Bucarest et de la Societatea de Radiodifuziune Romana, ce projet éducatif réunit dans un même désir d’exigence et de partage, élèves, professeurs et artistes français et roumains, pour la (re)découverte de l’un des joyaux de notre patrimoine théâtral et musical européen. Les mécènes ne s’y sont pas trompés. Grâce à Nathalie Dufaux, professeur d’anglais au Lycée Français Anna de Noailles, et chargée de communication du projet, ils ont été nombreux à manifester leur intérêt par leur soutien financier et matériel : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, ainsi que le cabinet d’avocats Popovici et associés. N’hésitez pas à consulter le site officiel du spectacle : http://www.estherbucarest2009.com/
11
« ESTHER » IN REGIA LUI DOMINIQUE DEPAULE LA TEATRUL MIC - http://www.stilfeminin.ro/timp-liber/Esther-in-regia-lui-DominiqueDepaule-la-Teatrul-Mic.html - 1er mars 2009
Spectacolul "Esther", dupa o piesa a clasicului francez Jean Racine, in regia lui Dominique Depaule, va avea patru reprezentatii la Teatrul Mic, intre 11 si 14 martie, informeaza organizatorii, citati de Mediafax. Muzica originala a spectacolului este semnata de Jean-Baptiste Moreau. Distributia este formata din elevi din clasele a XI-a si a XII-a ai liceului francez "Anna de Noailles", scenografia fiind semnata de Constantin Ciubotariu. Tinerii actori vor fi inlocuiti, pentru partile muzicale si coruri, de corul de copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu, fiind acompaniati de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan si Valentina Nafornita vor asigura partile solo. Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris, intervine in calitate de consilier privind punerea in scena si stilul vocal. Compusa pentru tinerele din pensiunea Maison de Saint-Cyr si jucata pentru prima data in 1689, pentru Ludovic al XIV-lea, "Esther" este o pledoarie pentru "stilul francez", atat de in voga in Europa secolelor al XVII-lea si al XVIII-lea. "Esther" reprezinta retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Spectacolul "Esther" este o coproductie inedita a liceului francez "Anna de Noailles", a Institutului Francez din Bucuresti si a Societatii de Radiodifuziune Romana.
12
« ESTHER » DE RACINE, LA TEATRUL MIC - RFI Romania. - http://www.rfi.ro/index.php?id=10539 - 3 mars 2009
Spectacolul a fost pus în scenă de elevi ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule. Dominique Depaule, profesor la liceul francez din Bucureşti, şi-a propus să monteze cu elevii săi piesa Esther. O misiune dificilă - mai ales că actorii sînt amatori - ba chiar provocatoare, de vreme ce profesorul de literatură are de gînd să reproducă pe scenă textul integral al lui Jean Racine. Piesa a fost scrisă pe la jumătatea secolului al 17-lea şi, cel puţin în Franţa, nu a mai fost montată integral de cel puţin o sută de ani. Ultima încercare de a crea un spectacol (prescurtat) după Esther datează din 2002 : Comedia a prezentat spectacolul doar o singură dată. Iniţiativa lui Dominique Depaule este deci cu atît mai curajoasă. "Am ales această piesă din mai multe motive. În primul rînd, pentru că pe vrema cînd am fost eu însumi elev, am activat într-un cor pentru copii, ş i îmi amintesc cu drag de cîteva fragmente din această piesă, în care am jucat. Ca profesor de literatură la liceul francez, căutam un text care să pună în valoare muzica, practicile corale ş i teatrale ale clasei unde predau. Iar „Esther" e una dintre puţinele piese din dramaturgia franceză care se potriveşte cu ce căutam eu. Dincolo de tematica ofertantă, care ne-a prilejuit discuţii literare ş i filozofice interesante, piesa aceasta chiar a fost gîndită pentru eleve de liceu: ea i-a fost comandată lui Racine de Madame de Maintenon, care conducea internatul de fete Saint-Cyr. Teatrul şi muzica erau centrale în sistemul de educaţie de la Saint-Syr, aşa că Madame de Maintenon a cerut un divertisment în slujba moralei, o piesă care să pună în valoare talentele muzicale şi teatrale ale elevelor." La spectacol participă, pe lîngă elevii liceului francez, corul de copii al Radiodifuziunii Române precum ş i cîţiva muzicieni specializaţi în muzica barocă. Sophie Boulin este regizoare ş i profesoară de teatru. Ea a venit special la Bucureşti pentru a-i antrena pe tinerii actori ş i muzicieni pentru spectacol. Pentru a monta Esther, e nevoie de tehnici speciale, de cunoştinţe aprofundate despre cum se juca în secolul al 17-lea. "Am încercat, atît cît am putut, să ne apropiem de parfumul unei epoci. E vorba de un tip special de a juca, de o gestică specifică, de un anume fel de intonaţie... Am lucrat mult în ceea ce priveşte scandarea versurilor. Atunci cînd Racine a scris această piesă, actorii erau învăţaţi să scandeze mai degrabă decît să cînte versurile, şi noi am încercat să facem acelaşi lucru în acest spectacol. După cum ştiţi, în această piesă Racine a folosit versificaţia de tip alexandrin, destul de complicată.", spune Sophie Boulin.
13
„Spectacolul nostru e o aventură", spune regizorul, conştient că s-a lansat într-un proiect poate prea ambiţios. Aşteptăm spectacolul să vedem cum se termină această aventură.
14
« ESTHER » A LUI RACINE, INTR-O MONTARE ROMANO-FRANCEZA, LA BUCURESTI - The Epoch Times. - http://www.epochtimes-romania.com/article.php? article_id=28016&search_token=esther - 3 mars 2009 Tragedia "Esther" a clasicului francez Jean Racine va putea fi urmarita pe scena Teatrului Mic din Capitala, in perioada 11-14 martie, in patru reprezentatii sustinute de elevi din clasele a XI si a XII-a ai Liceului francez Anna Noailles din Bucuresti, in regia lui Dominique Depaule si cu o scenografie realizata de Constantin Ciubotariu. "Epoca baroca este o perioada cel putin interesanta si apoi mai sunt teme care se pot regasi si in realitatea de astazi, precum fanatismul, toleranta religioasa. De altfel, exista in piesa o mare legatura cu problemele sociale si religioase de astazi", a declarat Dominique Depaule, profesor al liceului francez din Bucuresti. El a mentionat ca reactia elevilor la ideea montarii piesei lui Racine a fost una pozitiva, desi este vorba de perioada baroca, destul de dificil de abordat. Tinerii actori vor fi inlocuiti pentru partile muzicale de corul de copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu si acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Colegiul Regional National din Paris, intervine in calitate de consilier privind punerea in scena si stilul vocal al spectacolului. Artista franceza a precizat ca s-a incercat prin acest spectacol, nu doar atingerea unui scop pur pedagogic, ci si obtinerea unei apropieri, prin intermediul unor tineri care nu sunt actori profesionisti, de parfumul epocii lui Racine. Totodata, Ciubotariu a specificat ca montarea tragediei "Esther" reprezinta si o privire contemporana, artistica asupra lui Racine si a modului in care el a fost perceput. Compusa pentru tinerele din pensiunea "Maison de Saint - Cry" si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea, "Esther" reprezinta o alegere de teatru clasic si o pledoarie pentru "stilul francez", in voga in Europa secolelor XVII si XVIII. Montarea de la Teatrul Mic este un proiect educativ, o coproductie intre Liceul francez Anna de Noailles, Institutul Francez din Bucuresti si Societatea de Radiodifuziune Romana.
15
PROIECT EDUCATIV TEATRAL - Radio Romana Cultural. - http://cultural.srr.ro/arhiva/arhiva3.shtml?station=2&year=2009&month=3&day=3
- 3 mars 2009
Tragedia 'Esther' a clasicului francez Jean Racine va putea fi urmărită pe scena Teatrului Mic din Capitală, in perioada 11-14 martie, in patru reprezentaţii susţinute de elevi din clasele a XI şi a XII-a ai Liceului francez Anna Noailles din Bucureşti, in regia lui Dominique Depaule şi cu o scenografie realizată de Constantin Ciubotariu. Tinerii actori vor fi inlocuiţi pentru părţile muzicale de corul de copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu şi acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Compusă pentru tinerele din pensiunea 'Maison de Saint - Cry' şi jucată pentru prima dată in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea, 'Esther' reprezintă o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru 'stilul francez', in vogă in Europa secolelor XVII şi XVIII. Montarea de la Teatrul Mic este un proiect educativ, o coproducţie intre Liceul francez Anna de Noailles, Institutul Francez din Bucureşti ş i Societatea de Radiodifuziune Romană.
16
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE, PE MUZICA ORIGINALA A LUI JEAN-BAPTISTE MOREAU LA TEATRUL MIC - http://www.comunicatedepresa.ro/ Tragedia_ESTHER_de_Jean_Racine,_pe_muzica_original&_259;_a_lui_JeanBaptiste_Moreau_la_Teatrul_MIC~NDg1NzA=
- 3 mars 2009
Bucuresti- 03 Martie 2009 - În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea şi a douăsprezecea ai liceului francez Anna de NoaillesNoailles, în regia lui Dominique Depaule şi pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţi din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri şi gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea
17
financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei. Dominique DEPAULE - Directia Artistica Nathalie DUFAUX - Responsabil Comunicare http://www.estherbucarest2009.com/
18
THEATER : BUCURESTI TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE, PE MUZICA ORIGINALA A LUI JEAN-BAPTISTE MOREAU LA TEATRUL MIC - http://www.omnigraphies.com/modules/news/article.php?storyid=799 - 3 mars 2009 Bucuresti, 03 Martie 2009 - În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea şi a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule şi pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţi din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri şi gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de
19
exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei. http://www.estherbucarest2009.com/
20
SITE PERSONNEL RHUMSROOM - http://rhumsroom.blogspot.com/2009/03/tragedia-esther-de-jean-racine-pe.html
- 3 mars 2009 În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţii din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice şi religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor într-un spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta, versuri ş i gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii Române de Radiodifuziune, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului: http://www.estherbucarest2009.com/
21
« Iată câteva recomandări pentru săptămâna aceasta. ESTHER, LA TEATRUL MIC » - Quotidien Adevarul. - http://www. adevarul.ro - 4 mars 2009 Spectacolul “Esther”, după o piesă a clasicului francez Jean Racine, în regia lui Dominique Depaule, va avea patru reprezentaţii la Teatrul Mic, între 11 şi 14 martie. Muzica originală a spectacolului este semnată de Jean-Baptiste Moreau. Distribuţia este formată din elevi din clasele a XI-a şi a XII-a ai Liceului francez “Anna de Noailles”.
22
SITE INTERNET TAGALLY.COM - http://www.tagally.com/main/article/ufX - 4 mars 2009 În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale şi coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan şi Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă ş i stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic şi o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţi din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri şi gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles ş i responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici şi asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei. Dominique DEPAULE - Directia Artistica Nathalie DUFAUX - Responsabil Comunicare http://www.estherbucarest2009.com/
23
SITE INTERNET OKEY.RO - http://www.okey.ro/index.php/tragedia-esther-de-jean-racine-pe-muzica-originala-alui-jean-baptiste-moreau-la-teatrul-mic/2009/03/04/
- 4 mars 2009 În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română.Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale şi coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan şi Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţi din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri şi gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei. Dominique DEPAULE - Directia Artistica Nathalie DUFAUX - Responsabil Comunicare
24
PATRU REPREZENTATII ALE TRAGEDIEI « ESTHER » LA BUCURESTI - Observator Cultural. - http://www.observatorcultural.ro - 5 mars 2009 În perioada 11- 14 martie 2009, la orele 19 : 30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de corul de copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă ş i stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea « Maison de SaintCyr » şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic şi o pledoarie pentru « stilul francez » atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţii de azi de a se confrunta, « din interior », cu retorica ş i morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atît de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri ş i gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti ş i a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei.
25
« CORUL DE COPII » - Presa online. - http://www.presaonline.com/comunicate/tragedia-esther-de-jean-racinein-premiera-nationala-12577.html - 5 mars 2009 Radio, elevii din anii terminali ai Liceului Francez „Anna de Noailles” si ansamblul baroc Collegio Stravagante va invita in zilele de 11, 12, 13 si 14 martie la Teatrul Mic la premiera nationala a tragediei „Esther” de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean Baptiste Moreau. Piesa, conceputa de Racine ca „o specie de poem in care cantul se imbina cu recitativul” a fost compusa pentru tinerele din pensiunea „Maison de Saint-Cyr” si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea. Aceasta este a doua punere integrala in scena a tragediei „Esther” de la scrierea sa. Pentru posturile specifice genului si stilul vocal, tinerii actori si cantareti au beneficiat de consilierea doamnei Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris. A juca „Esther” reprezinta un prilej unic pentru adolescentii din ziua de azi de a se confrunta, „din interior”, cu retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Exercitiul mai presupune initierea in declamarea versului alexandrin, indeplinirea exigentei gesturilor, posturilor si miscarilor intrun spatiu si un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVII-lea, pentru a reusi intr-un final – conjugand pentru aceasta versuri si gestica – incarnarea unor personaje care se infrunta in duritatea sublimata a unei tragedii cu usile inchise dintr-un palat oriental. Soliste: Iulia Dan si Valentina Nafornita Regia artistica: Dominique Depaule Regia muzicala: Voicu Popescu Scenografia: Constantin Ciubotariu Consilier regie artistica si stil vocal: Sophie Boulin Spectacol in limba franceza, subtitrat in limba romana.
26
ARTICLE TIME OUT (revue d’actualité culturelle) par Cristina Lascu journaliste - Time out. - http://www.timeoutbucuresti.ro - 5 mars 2009
Piesă de teatru de Jean Racine, muzica: Jean-Baptiste Moreau, Teatrul Mic, 11, 12, 13, 14 martie, ora 19 Cele patru reprezentaţii constituie un eveniment, fiind cea de-a doua montare a piesei lui Racine, care, de la premiera sa din 1721 la Comedia Franceză, a mai fost jucată deabia în 2003, la Paris. Dominique Depaule şi Nathalie Dufaux, profesori la liceul “Anna de Noailles” din Bucureşti, au acceptat provocarea de a reînvia piesa lui Racine în spiri-tul epocii în care a fost scrisă. Actorii vor fi elevii liceului, precum şi tinerii muzicieni ai Corului de Copii al Radiodifuziunii Române, dirijat de Voicu Popescu. Pentru a coordona această lume, cei doi profesori au apelat la Sophie Boulin, o specialistă în muzica şi teatrul perioadei baroce, cunoscută deja publicului românesc din recitalurile ş i cursurile de măiestrie pe care le-a susţinut la Bucureşti ş i la Festivalul de Muzică Veche de la Miercurea Ciuc. Foarte tinerilor actori şi muzicieni li se vor asocia sopranele Iulia Vlad şi Valentina Naforniţă, studente la Conservatorul din Bucureşti la clasa doamnei Maria Slătinaru, ş i membrii ansamblului “Collegio Stravagante” conduşi de violonistul Mihai Ghiga.
27
« TRAGEDIA « ESTHER » SE JOACA LA TEATRUL MIC » par Cristina Mitrea - 4 arte. - http://www.4arte.ro - 5 mars 2009 Teatrul MIC din Bucuresti gazduieste patru reprezentatii ale tragediei “Esther” de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean-Baptiste Moreau, in perioada 11-14 martie 2009, la ora 19.30, cu elevii din clasele a XI-a si a XII-a ai liceului francez Anna de Noailles. Spectacolul regizat de Dominique Depaule, pe o scenografie de Constantin Ciubotariu, se joaca in limba franceza, subtitrat in limba romana. Tinerii actori vor fi inlocuiti, pentru partile muzicale si coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu si acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan si Valentina Nafornita vor asigura partile solo. Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris, intervine in calitate de consilier privind punerea in scena si stilul vocal. Compusa pentru tinerele din pensiunea Maison de Saint-Cyr si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea, “Esther” este o alegere de teatru clasic si o pledoarie pentru stilul francez atat de in voga in Europa secolelor al XVII-lea si XVIII-lea. A juca “Esther” reprezinta un prilej unic pentru adolescentii din ziua de azi de a se confrunta, din interior, cu retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Exercitiul mai presupune initierea la declamarea versului alexandrin, indeplinirea exigentei gesturilor, posturilor si miscarilor intrun spatiu si un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVII-lea, pentru a reusi, intr-un final, conjugand pentru aceasta versuri si gestica, incarnarea unor personaje care se infrunta in duritatea sublimata a unei tragedii cu usile inchise dintr-un palat oriental. Coproductia inedita a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucuresti si a Societatii Romane de Radiodifuziune reuneste, cu aceeasi vointa de exigenta si de reciprocitate, elevi, profesori si artisti francezi si romani, care (re)descopera impreuna una dintre bijuteriile patrimoniului teatral si muzical al Europei. Pentru alte detalii, nu ezitati sa consultati site-ul oficial al spectacolului.
28
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau la Teatrul MIC par Lavinia Marin - Fundatia Culturala SOUND. - http://choralsound.ro - 5 mars 2009 În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţii din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta, versuri ş i gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii Române de Radiodifuziune, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei.
29
Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Dominique DEPAULE - Directia Artistica Nathalie DUFAUX - Responsabil Comunicare
30
TRAGEDIA « ESTHER » - http://www.hotnews.ro/stiri-cultura-5468258-tragedia-esther-jean-racinemuzica-originala-lui-jean-baptiste-moreau-teatrul-mic.htm - 5 mars 2009 Teatrul MIC din Bucuresti gazduieste patru reprezentatii cu tragedia ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean-Baptiste Moreau, in interpretarea elevilor din clasele a unsprezecea si a douasprezecea ai liceului francez Anna de Noailles. Regia spectacolului este semnata de Dominique Depaule, pe o scenografie de Constantin Ciubotariu. Spectacolele au loc in perioada 11-14 martie 2009, de la orele 19:30, in limba franceza, cu subtitrare in limba romana. Potrivit comunicatului, tinerii actori vor fi inlocuiti, pentru partile muzicale si coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu si acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan si Valentina Nafornita vor asigura partile solo.
Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris, intervine in calitate de consilier privind punerea in scena si stilul vocal. Compusa pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic si o pledoarie pentru «stilul francez» atat de in voga in Europa secolelor XVII si XVIII. A juca Esther reprezinta un prilej unic pentru adolescenti din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Exercitiul mai presupune initierea la declamarea versului alexandrin, indeplinirea exigentei gesturilor, posturilor si miscarilor intrun spatiu si un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reusi intr-un final – conjugand pentru aceasta versuri si gestica – incarnarea unor personaje care se infrunta in duritatea sublimata a unei tragedii cu usile inchise dintr-un palat oriental. Tinuta, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse in slujba unui teatru care ramane, in primul rand, civic. Coproductie inedita a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucuresti si a Societatii de Radiodifuziune Romana, acest proiect educativ reuneste, cu aceeasi vointa de exigenta si de reciprocitate, elevi, profesori si artisti francezi si romani, care (re)descopera impreuna una dintre bijuteriile patrimoniului teatral si muzical al Europei.
31
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE LA TEATRUL MIC - Romania Libera. - www.romanialibera.ro - 6 mars 2009 În perioada 11-14 martie 2009, la orele 19:30, Teatrul MIC din Bucureşti găzduieşte patru reprezentaţii ale tragediei ESTHER a clasicului francez Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a unsprezecea ş i a douăsprezecea ai liceului francez Anna de Noailles, în regia lui Dominique Depaule ş i pe scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu ş i acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Solistele vocale Iulia Dan ş i Valentina Năforniţă vor asigura părţile solo. Sophie Boulin, solistă vocală, regizoare ş i profesor de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea «Maison de Saint-Cyr» şi jucată pentru prima dată în 1689 pentru Ludovic al XIVlea, Esther este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru «stilul francez» atât de în vogă în Europa secolelor XVII şi XVIII. A juca Esther reprezintă un prilej unic pentru adolescenţi din ziua de azi de a se confrunta, «din interior», cu retorica şi morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu şi un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVIIlea siècle, pentru a reuşi într-un final – conjugând pentru aceasta versuri şi gestică – incarnarea unor personaje care se înfruntă în duritatea sublimată a unei tragedii cu uşile închise dintr-un palat oriental. Ţinută, sobrietate, pasiune: cuvintele cheie ale unei estetici puse în slujba unui teatru care rămâne, în primul rând, civic. Mecenii nu s-au înşelat. Cu ajutorul lui Nathalie Dufaux, profesoară de engleză la liceul francez Anna de Noailles şi responsabilă cu partea de comunicare a proiectului, susţinerea financiară şi materială nu a întârziat să apară : Lafarge, BRD, Club Cortina, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, cât şi cabinetul de avocaţi Popovici ş i asociaţii, se numără printre sponsorii proiectului. Nu ezitaţi să consultaţi site-ul oficial al spectacolului.
32
Coproducţie inedită a liceului francez Anna de Noailles, a Institutului Francez din Bucureşti şi a Societăţii de Radiodifuziune Română, acest proiect educativ reuneşte, cu aceeaşi voinţă de exigenţă ş i de reciprocitate, elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei.
33
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE IN PREMIERA NATIONALA - http://www.presaonline.com/comunicate/tragedia-esther-de-jean-racinein-premiera-nationala-12577.html - 6 mars 2009 Corul de Copii Radio, elevii din anii terminali ai Liceului Francez „Anna de Noailles” si ansamblul baroc Collegio Stravagante va invita in zilele de 11, 12, 13 si 14 martie la Teatrul Mic la premiera nationala a tragediei „Esther” de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean Baptiste Moreau. Piesa, conceputa de Racine ca „o specie de poem in care cantul se imbina cu recitativul” a fost compusa pentru tinerele din pensiunea „Maison de Saint-Cyr” si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea. Aceasta este a doua punere integrala in scena a tragediei „Esther” de la scrierea sa. Pentru posturile specifice genului si stilul vocal, tinerii actori si cantareti au beneficiat de consilierea doamnei Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris. A juca „Esther” reprezinta un prilej unic pentru adolescentii din ziua de azi de a se confrunta, „din interior”, cu retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Exercitiul mai presupune initierea in declamarea versului alexandrin, indeplinirea exigentei gesturilor, posturilor si miscarilor intrun spatiu si un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVII-lea, pentru a reusi intr-un final – conjugand pentru aceasta versuri si gestica – incarnarea unor personaje care se infrunta in duritatea sublimata a unei tragedii cu usile inchise dintr-un palat oriental. Soliste: Iulia Dan si Valentina Nafornita Regia artistica: Dominique Depaule Regia muzicala: Voicu Popescu Scenografia: Constantin Ciubotariu Consilier regie artistica si stil vocal: Sophie Boulin Spectacol in limba franceza, subtitrat in limba romana. Biletele se gasesc la casa de bilete a Teatrului Mic din str. Constantin Mille nr. 16, Bucuresti, de marti pana duminica, între orele 11.00 si 19.00. www.estherbucharest2009.com
34
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE IN PREMIERA NATIONALA LA RADIO ROMANIA - http://www.amosnews.ro/index.php? name=News&file=article&sid=270111&theme=Printer - 6 mars 2009 Corul de Copii Radio, elevii din anii terminali Liceului Francez „Anna de Noailles” si ansamblul baroc Collegio Stravagante organizează in zilele de 11, 12, 13 si 14 martie la Teatrul Mic premiera nationala a tragediei „Esther” de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean Baptiste Moreau, informează un comunicat de presă al Radio România, remis (Informatia.ro) AMOS News. Piesa, conceputa de Racine ca „o specie de poem in care cantul se imbina cu recitativul” a fost compusa pentru tinerele din pensiunea „Maison de Saint-Cyr” si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea. Aceasta este a doua punere integrala in scena a tragediei „Esther” de la scrierea sa. Pentru posturile specifice genului si stilul vocal, tinerii actori si cantareti au beneficiat de consilierea doamnei Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris. A juca „Esther” reprezinta un prilej unic pentru adolescentii din ziua de azi de a se confrunta, „din interior”, cu retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Exercitiul mai presupune initierea in declamarea versului alexandrin, indeplinirea exigentei gesturilor, posturilor si miscarilor intrun spatiu si un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVII-lea, pentru a reusi intr-un final conjugand pentru aceasta versuri si gestica - incarnarea unor personaje care se infrunta in duritatea sublimata a unei tragedii cu usile inchise dintr-un palat oriental. Spectacol in limba franceza, subtitrat in limba romana.Biletele se gasesc la casa de bilete a Teatrului Mic din str. Constantin Mille nr. 16, Bucuresti, de marti pana duminica, intre orele 11.00 si 19.00.
35
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE IN PREMIERA NATIONALA - Societatea Romana de Radiodifuziune. - www.srr.ro - 6 mars 2009 Corul de Copii Radio, elevii din anii terminali Liceului Francez "Anna de Noailles" si ansamblul baroc Collegio Stravagante va invita in zilele de 11, 12, 13 si 14 martie la Teatrul Mic la premiera nationala a tragediei "Esther" de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean Baptiste Moreau. Piesa, conceputa de Racine ca "o specie de poem in care cantul se imbina cu recitativul" a fost compusa pentru tinerele din pensiunea "Maison de Saint-Cyr" si jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea.
Aceasta este a doua punere integrala in scena a tragediei "Esther" de la scrierea sa. Pentru posturile specifice genului si stilul vocal, tinerii actori si cantareti au beneficiat de consilierea doamnei Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Conservatorul Regional National din Paris.
A juca "Esther" reprezinta un prilej unic pentru adolescentii din ziua de azi de a se confrunta, "din interior", cu retorica si morala Marelui Secol, prin prisma punerii in scena a unui mit cu rezonante politice si religioase atat de actuale. Exercitiul mai presupune initierea in declamarea versului alexandrin, indeplinirea exigentei gesturilor, posturilor si miscarilor intrun spatiu si un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVII-lea, pentru a reusi intr-un final conjugand pentru aceasta versuri si gestica - incarnarea unor personaje care se infrunta in duritatea sublimata a unei tragedii cu usile inchise dintr-un palat oriental.
36
TRAGEDIA « ESTHER » DE JEAN RACINE IN PREMIERA NATIONALA LA RADIO ROMANIA - http://www.panoramamedia.ro/index.php? module=pagesetter&func=printlist&tid=10&orderby=TipRevistaPresei,co re.pid:asc&filter=core.publishDate:like:2009-03-07 - 7 mars 2009 Corul de Copii Radio, elevii din anii terminali Liceului Francez „Anna de Noailles” si ansamblul baroc Collegio Stravagante organizează in zilele de 11, 12, 13 si 14 martie la Teatrul Mic premiera nationala a tragediei „Esther” de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean Baptiste Moreau, informează un comunicat de presă al Radio România.
37
TEATRU Recomandarea săptămînii http://www.observatorcultural.ro/TEATRU*articleID_21400articles_details.html - 9 mars 2009 Esther de Jean Racine, în interpretarea elevilor din clasele a XI-a ş i a XII-a ale Liceului „Anna de Noailles“, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, în regia lui Dominique Depaule şi scenografia lui Constantin Ciubotariu. Joi, 12 martie, vineri 13 martie, sîmbătă, 14 martie, ora 19.30, la Teatrul Mic din Bucureşti (Iulia Popovici)
38
11-14 MARTIE 2009, BUCURESTI EVENIMENT - http://www.cartedesucces.ro/stiri.php?page=2 Tragedia 'Esther' a clasicului francez Jean Racine va putea fi urmărită pe scena Teatrului Mic din Capitală, in perioada 11-14 martie, in patru reprezentaţii susţinute de elevi din clasele a XI şi a XII-a ai Liceului francez Anna Noailles din Bucureşti, in regia lui Dominique Depaule şi cu o scenografie realizată de Constantin Ciubotariu. Tinerii actori vor fi inlocuiţi pentru părţile muzicale de corul de copii al Radiodifuziunii, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu şi acompaniat de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Compusă pentru tinerele din pensiunea 'Maison de Saint - Cry' şi jucată pentru prima dată in 1689 pentru Ludovic al XIV-lea, 'Esther' reprezintă o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru 'stilul francez', in vogă in Europa secolelor XVII şi XVIII. Montarea de la Teatrul Mic este un proiect educativ, o coproducţie intre Liceul francez Anna de Noailles, Institutul Francez din Bucureşti ş i Societatea de Radiodifuziune Romană.
39
TRAGEDIA « ESTHER » DE RACINE, PE MUZICA ORIGINALA A LUI JEAN-BAPTISTE MOREAU, LA TEATRUL MIC DIN BUCURESTI par Tudor Cristian, critique de théâtre - http://www.amosnews.ro/ Tragedia_Esther_de_Racine_pe_muzica_originala_a_lui_Jean_Baptiste_Moreau_la_T eatrul_Mic_din_Bucuresti-270296
- 9 mars 2009 În zilele de 11, 12, 13, 14 martie 2009, la ora 19,30, Teatrul Mic din Bucureşti găzduieşte, în premieră pe ţară , patru reprezentaţii ale tragediei „Esther” de Jean Racine, pe muzica originală a lui Jean-Baptiste Moreau, cu elevii din clasele a XI-a şi a XII-a ai Liceului francez „Anna de Noailles”, în regia lui Dominique Depaule şi scenografia lui Constantin Ciubotariu, într-un spectacol în limba franceză, subtitrat în limba română. Biletele se găsesc la casa de bilete a Teatrului Mic din str. Constantin Mille nr. 16, Bucureşti, de marţi până duminică, între orele 11,00 – 19,00. Tinerii actori vor fi înlocuiţi, pentru părţile muzicale ş i coruri, de Corul de Copii al Radiodifuziunii Române, sub bagheta dirijorului Voicu Popescu, acompaniat de ansamblul baroc „Collegio Stravagante”. Soliste vocale: Iulia Dan şi Valentina Năforniţă. Sophie Boulin, cîntăreaţă, regizoare ş i profesoară de declamaţie ş i gestică barocă la Conservatorul Regional Naţional din Paris, intervine în calitate de consilier privind punerea în scenă şi stilul vocal. Compusă pentru tinerele din pensiunea Maison de Saint-Cyr şi jucată pentru prima dată în 26 ianuarie 1689 pentru Ludovic al XIV-lea, „Esther” este o alegere de teatru clasic ş i o pledoarie pentru „stilul francez” atât de în vogă în Europa secolelor al XVII-lea ş i al XVIIIlea. A juca „Esther” reprezintă un prilej unic pentru adolescenţii din ziua de azi de a se confrunta, din interior, cu retorica ş i morala Marelui Secol, prin prisma punerii în scenă a unui mit cu rezonanţe politice ş i religioase atât de actuale. Exerciţiul mai presupune iniţierea la declamarea versului alexandrin, îndeplinirea exigenţei gesturilor, posturilor şi mişcărilor întrun spaţiu ş i un spirit apropiat tragediilor din secolul al XVII-lea, pentru a reuşi în final – conjugând pentru aceasta, versuri şi gestică – încarnarea unor personaje care se înfruntă într-o tragedie desfăşurată cu uşile închise într-un palat oriental.
40
Coproducţie inedită a Liceului francez „Anna de Noailles”, a Institutului Francez din Bucureşti ş i a Societăţii Române de Radiodifuziune, acest proiect educativ reuneşte elevi, profesori ş i artişti francezi ş i români, care (re)descoperă împreună una dintre bijuteriile patrimoniului teatral şi muzical al Europei.
Cu „Esther”, tragedie în trei acte cu cor, Racine se afla în faţa unei experienţe noi, care îl făcea să reînnoiască într-un fel formele tragediei greceşti, încă în vogă, împletind cântul coral cu acţiunea. Legătura este realizată de personajul Eliza, confidentă şi corifeu. Subiectul biblic („Cartea Esterei” din „Vechiul Testament”) este tratat cu multă emoţie, dramaturgul dovedind multă abilitate în crearea atmosferei, chiar mai apropiată de particularităţile urmărite decât în alte piese. Racine are o îndemânare aparte de a trece de la o civilizaţie la alta. Dacă există asemănări, ele sunt totuşi aparente, ţ inând de retorica discursului. Estera, nepoata lui Mardoheu, este căsătorită cu regele perşilor. Sfătuit de necredinciosul Aman, suveranul vrea să extermine toţi evreii din regat. Salvarea vine din partea Esterei care îi dezvăluie regelui originea sa ş i faptul că Aman urmăreşte o răzbunare personală. Aman este condamnat la moarte de popor. Povestea biblică, rezumată, cu unele detalii modificate, are însă suficient dramatism şi e de mirare că după cele 15 reprezentaţii de la Saint-Cyr, în 1689 – 1690 şi una incertă în 1697, nu a mai prezentat interes, fiind montată pe scenă abia în 8 mai 1721, la Théâtre de la Rue des Fossés Saint-Germain din Paris şi apoi la Bruxelles, în 1755.
41
« LES LYCEENS REDECOUVRENT ESTHER » Par Maria Braileanu - Bucarest Hebdo. - http://www.bucarest-hebdo.ro + recherche + « esther » - 9 mars 2009
Une vingtaine d’élèves de première et terminale du Lycée français de Bucarest Anna de Noailles, répartis en deux distributions, donneront cette semaine au Théâtre Mic quatre représentations de la tragédie “Esther” de Jean Racine. Les spectacles en français, soustitrés en roumain, auront lieu du 11 au 14 mars, à partir de 19h30.
Les spectacles en français, sous-titrés en roumain, auront lieu du 11 au 14 mars, à partir de 19h30. La mise en scène est signée par Sophie Boulin et la scénographie appartient à Constantin Ciubotariu. Les élèves seront accompagnés, pour les chœurs et les intermèdes musicaux écrits par Jean-Baptiste Moreau, par le chœur d’enfants de la Radiodiffusion Roumaine, dirigée par Voicu Popescu, et l’ensemble instrumental de jeunes musiciens baroques Collegio Stravagante, dirigé par Mihail Ghiga. Les solos appartiendront aux chanteuses Iulia Dan et Valentina Nafornita.
Cette mise en scène d’Esther est l’aboutissement d’un projet de longue haleine, initié par deux professeurs du lycée bucarestois, Nathalie Dufaux et Dominique Depaule, rejoints par Cécile Millet comme assistante pédagogique lors des répétitions hebdomadaires. Sophie Boulin, soliste vocale, metteur en scène et professeur de déclamation et de gestuelle baroque au Conservatoire National de Paris, est intervenue dans le projet comme conseillère sur la mise en scène et le style vocal.
Le théâtre du Grand Siècle
Composée pour les jeunes filles de la “Maison de Saint-Cyr” et jouée pour la première fois en 1689 pour Louis XIV, la tragédie de Racine est un exemple de choix du théâtre classique scolaire et une plaidoirie pour le “style français” qui était en vogue en Europe dans les XVIIe et XVIII siècles.
Jouer Esther est en effet une occasion unique pour des lycéens de se confronter à la rhétorique et à l’éthique du “Grand Siècle”. Cela suppose s’initier à la déclamation de l’alexandrin et travailler gestes, postures et mouvements dans un espace et dans l’esprit du jeu des tragédiens
42
du XVIIe siècle pour parvenir à “incarner” des personnages qui s’affronteront dans un palais oriental à huis clos. Pour les jeunes choristes, il s’agit de découvrir, à travers l’interprétation de la musique de Moreau, une esthétique toute nouvelle. “Tenue, sobriété, et passion”, affirme Sophie Boulin, tels sont les maîtres mots de ce type de théâtre, à des lustres du “naturalisme” de ces dernières décennies. Les jeunes comédiens, pour la plupart dépourvus de toute expérience théâtrale, ont été sélectionnés, après des entretiens individuels et une période d’essai de plusieurs semaines, pour leur motivation, leur disponibilité, leur sens de l’engagement, leur combativité et leur capacité à travailler en équipe.
Spectacle inédit
Les répétitions ont débuté au mois de juin dernier par un séminaire de découverte de la pièce, qui a duré trois jours, animé par Nathalie Dufaux et Dominique Depaule. Les jeunes comédiens ont été initiés aux premières techniques de scène (mise en voix, souffle, corps, timbre), à la diction de l’alexandrin classique (accentuations toniques et mélodiques, rythmique, articulation) et ont étudié sous forme de lecture suivie la totalité de la pièce. Cet événement leur a par ailleurs donné l’occasion de rencontrer le scénographe Constantin Ciubotariu, qui leur a présenté son rôle au sein des équipes pédagogiques et artistiques. Depuis la rentrée du mois de septembre 2008, les comédiens ont commencé à faire deux répétitions par semaine, animés par Cécile Millet et Dominique Depaule. La metteuse en scène Sophie Boulin est venue plusieurs fois à Bucarest et elle a enseigné aux élèves certaines règles de déclamation propres au “style français”, leur a montré des postures baroques, les a sensibilisés à l’expressionnisme spécifiques des visages, et, surtout, les a invités à réfléchir sur l’interprétation des caractères.
Le spectacle Esther est une coproduction inédite du Lycée Anna de Noailles, de l’Institut Français de Bucarest et de la Société Roumaine de Radiodiffusion, soutenue par l’Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger et par des mécènes privés, particuliers ou entreprises. Le projet a réuni élèves, professeurs et artistes français et roumains qui ont découvert ensemble un des joyaux du patrimoine.
43
« COPIII INTERPRETEAZA RACINE LA TEATRUL MIC » - Cronica Romana. - http://www.cronicaromana.ro/index.php?editie=1830&art=93557 - 11 mars 2009 Tragedia “Esther”, a clasicului francez Jean Racine, va putea fi urmarita pe scena Teatrului Mic din Capitala, incepand de miercuri pana sambata, in patru reprezentatii sustinute de elevi din clasele a XI-a si a XII-a ale Liceului francez “Anna de Noailles” din Bucuresti, in regia lui Dominique Depaule, profesor al Liceului, si cu o scenografie realizata de Constantin Ciubotariu. Elevii-actori vor fi inlocuiti, pentru partea cantata a spectacolului (cu muzica originala a lui Jean-Baptiste Moreau), de cei aproximativ 60 de copii si tineri din Corul de copii Radio, dirijat de Voicu Popescu, si de ansamblul baroc Collegio Stravagante. Tinerii coristi vor interpreta in doua distributii interludiile vocal-instrumentale despre domnisoarele nobile de la pensionul Maison de Saint-Cyr, unde sunt reeducate pentru a-si recastiga nobletea si statutul social. Piesa lui Racine, jucata pentru prima data in 1689 pentru Ludovic al XIVlea, reprezinta o alegere de teatru clasic si o pledoarie pentru “stilul francez”, in voga in Europa secolelor XVII si XVIII, dar dificila pentru secolul XXI. Spectacolele din aceasta saptamana sunt rezultatul a peste 40 de ore de repetitii, care au inceput in ianuarie la Sala Radio, cu dirijorul Voicu Popescu si pianista Camelia Chitibea. Montarea a beneficiat si de consilierea unei artiste de la Paris, Sophie Boulin, solista vocala, regizoare si profesor de declamatie si gestica baroca la Colegiul Regional National din Paris. Printre proiectele viitoare ale Corului de copii Radio se numara lansarea in premiera a unei inregistrari audiovideo a tragediei “Esther” si punerea in scena a spectacolului la Iasi si Cluj.
44
COPIII INTERPRETEAZA RACINE LA TEATRUL MIC - http://www.allpress.ro/stire/11-03-09/1983753.htm - 11 mars 2009
Tragedia "Esther", a clasicului francez Jean Racine, va putea fi urmarita pe scena Teatrului Mic din Capitala, incepand de miercuri pana sambata, in patru reprezentatii sustinute de elevi din clasele a XI-a si a XII-a ale Liceului francez "Anna de Noailles" din Bucuresti, in regia lui Dominique Depaule, profesor al Liceului, si cu o scenografie realizata de Constantin Ciubotariu. Elevii-actori vor fi inlocuiti, pentru partea cantata a spectacolului (cu muzica originala a lui Jean-Baptiste...
45
ESTHER BUCAREST 2009 par Philippe Platon - Blog personnel. - http://zatoichi.typepad.com/zestes_de_bucarest/2009/03/estherbucarest-2009.html - 11 mars 2009
A partir de demain, le Lycée Français de Bucarest, avec le concours de l'Institut Français et de divers sponsors (dont un leader mondial du secteur des matériaux de construction), propose quatre représentations d'Esther, de Jean Racine, dans sa version d'époque mise en musique par Jean-Baptiste Moreau. C'est le Chœur des Enfants de la Radio Roumaine qui accompagnera les élèves de terminale du Lycée, remarquablement dirigés (j'ai vu des répétitions) par Sophie Boulin, et par leur professeur Dominique Depaule. Esther, c'est d'abord un texte remarquable, qui rappelle l'un des nombreux moments de persécution collective gratuite dont les Juifs furent l'objet (il n'est pas inutile de lire, avant d'aborder la pièce, le livre d'Esther dans la bible ou d'en consulter l'histoire), en l'occurrence la menace de leur massacre par les Perses du Roi Assuerus manipulé par son vil conseiller Haman. Les Juifs sont sauvés par l'honneur de Mardochée et par l'intercession de la belle Esther, épouse d'Assuerus qui decouvre à cette occasion ses origines juives. Et dans notre cas, c'est un très beau projet de coopération franco-roumaine, puisque les chœurs, les acteurs et les musiciens, français et roumains à parts pratiquement égales, travaillent depuis des mois à ce spectacle pas franchement facile, mais dont je suis convaincu qu'il sera réussi. J'avoue avoir contribué à convaincre mon cher employeur de soutenir ce projet qui a bien failli capoter à l'automne dernier pour de basses raisons financières. Il aurait été tellement dommage qu'un tel projet ne voie pas le jour après avoir été si bien porté par deux professeurs plein d'énergie, Dominique Depaule, déjà cité et Nathalie Dufaux, qui en a assuré la gestion. Si vous me lisez de Bucarest, ne soyez pas intimidés par la perspective d'aller voir une tragédie classique, et n'hésitez pas à réserver vos places au Teatrul Mic à 19h30 les 11, 12, 13 et 14 mars !
46
O NOUA REPREZENTATIE A SPECTACOLULUI « ESTHER » LA TEATRUL MIC - Radio Romania Muzical - http://muzical.srr.ro/arhiva/arhiva3.shtml?station=3&year=2009&month=3&day=13
- 13 mars 2009 La Teatrul Mic din Capitală, Corul de Copii Radio participă la prezentarea celui de-al treilea spectacol din seria de 4 cu tragedia "Esther" de Jean Racine, pe muzica lui Jean-Baptiste Moreau. Soliste: sopranele Valentina Naforniţă ş i Iulia Dan. Işi dau concursul ansamblul baroc "Collegio Stravagante" şi elevi de la Liceul Francez "Anna de Noailles" din Capitală. Spectacolul - in limba franceză ş i subtitrat in romană, este regizat de Dominique Depaule. Conducerea muzicală: Voicu Popescu, dirijorul Corului de Copii Radio. Ora de incepere este 19.30.
47
ESTHER A L’INSTITUT FRANÇAIS DE BUCAREST - http://lectoratase.wordpress.com/2009/02/15/esther-a-linstitut-francais-de-bucarest/
- 15 mars 2009 Esther à l’Institut français de Bucarest 15 février 2009 à 12:44 (Agenda culturel - Bucarest)
[affiche du spectacle + lien site http://www.estherbucarest2009.com/]
48
ESTHER, JEAN RACINE par Cecilia Pospescu, Coordinatrice de l’enseignement du français, Ecole centrale de Bucarest. - Site des classes bilingues de l’Ecole centrale de Bucarest. - http://sacrefrancais.wordpress.com/2009/02/16/esther-jean-racine/ - 16 mars 2009 Du 11 au 14 mars prochain, des élèves du Lycée Français Anna de Noailles interpréteront, au Teatrul Mic, la tragédie de Jean Racine Esther. Mis en scène par Sophie Boulin et Dominique Depaule, les adolescents revisitent ainsi un grand classique du théâtre français. Une collaboration s’est d’ailleurs mise en place à cet effet avec l’Ecole Centrale. Si vous êtes intéressés pour participer aux répétitions ou au projet, vous pouvez vous adresser à Mme Cecilia Popescu, professeur de français et coordinatrice du projet Esther pour l’Ecole Centrale. Pour en savoir plus : http://estherbucarest2009.com/
49
PORTRAIT par Adina Ştefan - Adevărul de Seara - Lundi 16 mars 2009 Ioana Popovici, comédienne à seulement 16 ans. L'adolescente détient le rôle principal dans la pièce Esther de Jean Racine, un projet du lycée français « Anna de Noailles » et du Choeur des Enfants de la Radio de Bucarest. Qui est Ioana ? Naissance : le 26 octobre 1991 à Bucarest ; Etudes : élève en classe de Première au lycée français « Anna de Noailles » de Bucarest ; Famille : a encore 4 frères et soeurs. Au cours des quatre représentations du spectacle Esther qui se sont tenues les 11, 12, 13 et 14 mars sur la scène du « Teatrul Mic « [le Petit Théâtre], les participants ont réussi la performance de remettre au goût du jour un chef-d'oeuvre du classicisme français. La mise en scène fut en tout point fidèle à la Première donnée en 1689, Première qui se tint en présence du roi Louis XIV.
La première rencontre avec la scène fut un « boom » ! Le soir de la Première, Ioana Popovici a donné vie, avec succès et face à un public avisé, au célèbre personnage qu'est la reine antique « Esther », femme du roi perse Artaxerxes (dans la pièce, Assuérus). « L'expérience de jouer sur une véritable scène est extraordinaire, comme un véritable « boom » avoue Ioana, fascinée par l'incroyable émotion qu'elle et ses collègues ont rencontrée pour la première fois dans leur carrière d'élèves amoureux du théâtre.
« Les émotions nous submergeaient bien une vingtaine de minutes avant le lever de rideau. A ce moment-là, chacun faisait quelque chose pour calmer son trac, les uns écoutaient de la musique, d'autres priaient, d'autres encore se regardaient dans le miroir ou faisaient les cent 50
pas. Moi je préférais lire des poèmes de Blaga [Lucian Blaga, philosophe – théologien et poète roumain, 1895 – 1961] ou bien répéter le rôle. En revanche, lorsque commençait le spectacle, se produisait un fait mystérieux qui nous transformait », ajoute Ioana.
« Une pièce sur la croyance et la morale »
« La passion mise pour donner vie aux personnages nous a tous conquis et nous a aidés à dépasser au mieux les difficultés liées tant à la diction qu'au style classique français d'interprétation, dans lequel se joue ce spectacle, déclamé en langue française et en alexandrins », rappelle Ioana.
La tragédie écrite par Racine retrace l'histoire de la belle « Esther » (personnage de l'Ancien Testament). Il est question d'une jeune juive, âgée d'à peine seize ans, qui, protégée par la volonté divine, a le courage de prendre la défense des juifs soumis à son inquiétant mari [Assuérus] et de les sauver de l'extermination programmée par Aman, l'homme de confiance du roi. « Il s'agit d'une pièce sur la croyance et la dévotion, deux valeurs morales qui, pendant toute notre préparation au spectacle nous ont conduits à des débats intéressants. Je crois que la chance de faire du théâtre au cours de notre parcours scolaire est extraordinaire », conclut notre talentueuse élève.
Questions – Réponses.
Q. Qui s'est occupé de votre préparation ? R. Une équipe extraordinaire de professionnels venus de France et de Roumanie. Le Choeur des Enfants de la Radio, sous la baguette du chef Voicu Popescu a réussi une belle performance en dirigeant les intermèdes musicaux écrits par Jean-Baptiste Moreau.
Q. Le spectacle dispose d'une double distribution. Tu joues aux côtés de ton camarade de lycée Maxime Morariu. Mais qui interprètent aussi les autres rôles principaux de la pièce ? R. Ileana Mitu et Léo Treguer, ainsi que les solistes Iulia Dan et Valentina Năforniţă qui, avec l'ensemble « Collegio Stravagante » apportent une superbe contribution à la partie musicale du spectacle.
Traduction : Thomas STANESCOU.
51
PORTRET de Adina Ştefan - Adevărul de Seara - Lundi 16 mars 2009 Ioana Popovici, actrița la doar 16 ani.
52
ESTHER DE JEAN RACINE, UN PROJET FRANCO-ROUMAIN ANIME PAR DES ELEVES DE BUCAREST par Natalia Stancu - RRI (Radio Roumanie International) - article également publié dans La Revue juive - http://www.rri.ro/art.shtml?lang=6&sec=340&art=20009 - 20 mars 2009 Le théâtre de Jean Racine – absent de notre répertoire et, de fait, rarement abordé en Roumanie même – a récemment fait l’objet, chez nous, d’une séduisante mise en scène. Je parlerais même d’une véritable surprise, d’autant plus impressionnante qu’elle est le fait d’un groupe de jeunes tout droit venus des bancs du lycée. Il s’agit de la première du spectacle Esther, réalisé par le Lycée Français « Anna de Noailles » de Bucarest ; d’un retour sur ce texte trois siècles après son écriture et sa mise en scène à la commande et l’initiative de Madame de Maintenon ; d’une relecture théâtrale produite dans un vif élan d’interculturalité francophone – marquée par le « ravissant » tressage de la poésie dramatique de Jean Racine et de la musique de Jean Baptiste Moreau, par l’omniprésence de rituels, d’ambiances et d’images scéniques évocatoires et inspirées. La mise en scène a marqué la réussite d’un projet qui s’est étendu sur huit mois de travail et d’émotions, projet soutenu par l’Ambassade de France et l’Institut Culturel Français et achevé grâce à la compétence, au don de soi et, bien sûr, à la détermination d’un certain nombre de professeurs français. Car la mise en scène (qui a préparé et guidé non pas une, mais deux distributions distinctes) a été assurée par Sophie Boulin, maître de chant, de déclamation et de l’art de la gestuelle baroque, et par Dominique Depaule, spécialiste en études classiques. Ils ont su intégrer à leur ambitieux pari le merveilleux groupe de choristes du Corul de copii Radio, avec la collaboration de solistes particulièrement douées – Iulia Dan et Valentina Naforniţa – ainsi que d’un certain nombre d’instrumentistes virtuoses du violon (Mihai Ghiga), du violoncelle, du clavecin et du théorbe, sous la direction musicale de Voicu Popescu. J’ai assisté à la tragédie que Racine avait destinée à la « récitation et au chant » seuls, sous la forme d’un bel et sensible spectacle-concert, émaillé de maints moments de « grâce » ou de surprenantes révélations thématiques et esthétiques. L’histoire de la protagoniste qui donne son nom à la tragédie nous vient du Livre d’Esther. Et de nombreux lecteurs se seront certainement souvenus du tableau de Rembrandt montrant l’héroïne, l’air impitoyable. Racine relit le récit de la Bible sous l’angle des souffrances endurées par les Hébreux – chassés, déportés, dissipés aux quatre coins du monde, persécutés– et surtout, à travers le prisme de la Piété et de leur croyance inébranlable dans le salut. C’est au nom de cette croyance qu’Esther, devenue épouse du roi persan, le tout53
puissant Assuérus (Artaxerxés), obéit à l’ordre de son oncle Mardochée qui l’enjoint d’empêcher l’extermination des Juifs de Babylone (décision prise par l’influent souverain à la suggestion de son ministre, Aman). Pour sauver son peuple, Esther assume le risque de l’aveu de sa propre origine juive, qu’elle avait jusqu’alors cachée. Mais sa sincérité et sa douleur, sa beauté et sa sensibilité, sa force persuasive triomphent. Et aujourd’hui, le jour du Pourim, les Juifs fêtent encore le « jour des sorts » qui, voué par les ennemis à la disparition, s’est changé en une grande victoire de la survivance. Nous retrouvons dans l’œuvre de Racine, celui qui fut attiré par le jansénisme, sa grande sensibilité au thème de la persécution religieuse, idéologique, politique, raciale - motif qu’il déploie avec lyrisme et pathétique dans les récits d’Esther ou les réflexions et les lamentations des filles du Sion formant le chœur. Particulièrement actuel par son message de tolérance, le spectacle n’est pas moins provocateur d’un point de vue esthétique – par son style, certes inactuel, mais combien exaltant ! par son style, qui fait revivre classicisme et baroque comme aptes à faire naître sublimité des aspirations, beauté, enthousiasme spirituel. Car c’est un tel effet que produisent la poésie, la parole, le mélos mais aussi le « décor-illusion » de style italien (inspiré de Poussin, Véronèse, Tintoret) ou les costumes à la manière antique - admirables créations de Constantin Ciubotariu. En ce qui concerne la distribution – chanteurs aux voix d’une pureté séraphique ou acteurs qui déclament : nommons Ileana Popovici et Ileana Mitu (dans le rôle d’Esther), ou Michael Gentric et Alexandre Perrier (dans le rôle d’Aman) – ils nous plongent dans la charge émotive des passions par le biais d’un rituel élégant, attentif à l’art statuaire des postures et au majestueux symbolisme du geste, dans un jeu scénique littéralement irradié des vibrations du coeur. Bien plus, les interprètes du texte sont parvenus à la performance (difficilement atteignable même pour ceux qui ont suivi des études universitaires de théâtre) de réussir à faire entendre une bonne diction ; de donner sens, fluence et sincérité aux grands déploiements rhétoriques ; de conférer à leurs tirades et au long vers alexandrin la musicalité et la cadence idéales. Une réussite inattendue ! J’en suis même à imaginer Madame de Maintenon en compagnie des demoiselles de Saint Cyr, suivre, stupéfaites, la performance en langue française de ces jeunes du Bucarest de l’an 2009, élèves de classes de sciences, d’économie etc., demeurant comme béate – bouche bée ¹– au risque, hélas, d’une grave transgression de l’étiquette aulique ! Traduction : Andrei Ciubotariu, ancien élève du Lycée Français Anna de Noailles, actuellement étudiant de Lettres modernes en khâgne au Lycée Sainte-Marie de Lyon, dit « Les Maristes ». [¹ En français dans le texte, ndt.]
54
« PAROLES JEUNES ESTHER DE JEAN RACINE, PREMIERE A BUCAREST» Par Valentina Beleavski, Alex Diaconescu, Andrei Popov - Radio Romania International - http://www.rri.ro/art.shtml?lang=6&sec=340&art=20009 - 20 mars 2009 Elle s’appelle Esther. Elle est née en 1689. Elle est une tragédie en trois actes de Jean Racine. Elle n’a pas été jouée en entier depuis au moins un siècle. La dernière mise en scène d’Esther remonte à 2002 ; c’était un spectacle raccourci, présenté une seule fois par la Comédie Française. Eh bien, 420 ans après sa naissance, cette pièce tombe dans les mains des élèves du Lycée Français « Anna de Noailles » de Bucarest. Il s’agit en fait d’une production franco – roumaine, car les jeunes sont guidés dans leur toute première expérience théâtrale par des professeurs français et accompagnés sur scène par la chorale d’enfants de la Radiodiffusion roumaine. Le rideau s’est levé à nouveau le 11 mars 2009, à Bucarest.
La première représentation de la tragédie Esther a eu lieu le 26 janvier 1689. C’était une pièce que Jean Racine avait écrite à la demande de la marquise de Maintenon, l'épouse morganatique de Louis XIV, une femme qui a eu une très forte influence sur le roi et sa Cour. Mme de Maintenon fut également la fondatrice de l’Ecole de Saint-Cyr pour des jeunes filles nobles mais sans fortune. Madame de Maintenon croyait au pouvoir pédagogique et formateur du théâtre. Elle demanda donc à Jean Racine de lui écrire une pièce, sur «quelque sujet de piété et de morale, une espèce de poème où le chant fut mêlé avec le récit». Ainsi est née Esther - un mélange harmonieux de vers et de musique, inspiré des tragédies grecques. C’est une histoire qui parle de l’amour, de la haine et de la persécution des Juifs au royaume perse.
Texte en langue française, déclamation du vers alexandrin classique, musique baroque, décors italien – un défi pas du tout facile à relever pour des adolescents qui ne sont jamais montés sur scène. Certains Roumains, d’autres Français – ils sont tous élèves du Lycée Français «Anna de Noailles» de Bucarest. Pour préparer ce spectacle ils ont fait deux répétitions par semaine, après les classes, depuis le mois de juin 2008. Un temps nécessaire pour assimiler les règles d’une esthétique qui leur était complètement inconnue, pour apprendre à exprimer le mieux possible les émotions et les caractères de leurs personnages. Ils ont dû vaincre leur pudeur, élargir leurs horizons de compréhension, apprendre à maîtriser tous leurs gestes et à discipliner leurs voix encore en train de changer. Tout cela sous le regard attentif de Monsieur Dominique Depaule, professeur de lettres classiques et responsable de la direction artistique du projet «Esther Bucarest 2009», et de Mme Sophie Boulin, professeur de chant, de 55
déclamation et gestuelle baroque. Pour elle, travailler ESTHER avec des lycéens et avec la chorale d’enfants de la Radio publique roumaine a été une mission tout à fait spéciale. Esther ne se remarque pas uniquement par le jeune âge de ses acteurs, mais aussi par sa musique, plus précisément par les jeunes voix qui interprètent les airs composés au 17e siècle par Jean-Baptiste Moreau, le maître de musique de Louis 14. Les élèves du Lycée Français de Bucarest sont donc accompagnés sur scène par la Chorale d’Enfants de la Radiodiffusion roumaine, dirigée par le chef d’orchestre Voicu Popescu.
Le choeur d’enfants de la Radio a été créé en 1945, par Ion Vanica, à l’initiative d’un autre chef de chorale très réputé, Dumitru Botez. Cette année, le chœur d’enfants de la Radio fête donc son 64e anniversaire. Constitué, à ses débuts, de 12 enfants, il gagne très vite l’appréciation du public et des spécialistes. La chorale compte actuellement 70 enfants et jeunes âgés de 9 à 20 ans provenant de différentes écoles bucarestoises - pas nécessairement de musique. Son activité est impressionnante, marquée par des tournées un peu partout dans le monde - en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et au Japon.
Les deux solistes de la pièce sont les sopranos Iulia Maria Dan de Roumanie et Valentina Nafornita de la République de Moldova. Toutes les deux ont 22 ans et étudient à l’Université Nationale de Musique de Bucarest.
Selon Voicu Popescu, le chef de la chorale d’enfants de la Radio, Esther a été une expérience unique pour son groupe musical, une véritable clé pour approcher les éléments et l’expressivité spécifiques au baroque français ». En même temps les jeunes chanteurs ont été guidés dans cette aventure à l’intérieur d’un univers presque inconnu pour eux par Mme Sophie Boulin – professeur de gestuelle baroque au Conservatoire National de Paris et spécialiste du «style français ». Elle les a aidés à comprendre les éléments de ce que l’on appelle «le vocabulaire gestuel », demandés par l’esthétique du 17e siècle, explique encore Voicu Popescu.
Cette même esthétique a imposé une approche spéciale de la mise en scène, déterminant le scénographe Constantin Ciubotariu à trouver son inspiration pour la création des décors dans la peinture française classique, notamment celle de Nicolas Poussin.
« Tenue, sobriété, passion » : ce sont les mots – clé que les adolescents du 21e siècle ont appris lors de leur première rencontre avec la dramaturgie et la musique du 17e. Une aventure qui leur a éveillé le goût pour le parfum du passé et pour d’autres futures démarches du même genre.
56
« A LA REDECOUVERTE DE RACINE ET D’ESTHER » par Maria Braileanu - Bucarest Hebdo - http://www.bucarest-hebdo.ro + recherche + « esther » - 22 mars 2009 Les élèves du lycée français Anna de Noailles de Bucarest ont réalisé un véritable tour de force dans le spectacle “Esther”. Ils ont réussi à s’immerger dans l’atmosphère du XVIIème siècle et ils se sont soumis à toutes les rigueurs du théâtre classique. Après des mois de répétitions intenses, deux distributions de lycéens, sous la direction artistique de Dominique Depaule, professeur de Lettres Classiques, ont donné vie aux personnages écrits par Racine, Esther et Assuérus, reine et roi de Perse, et leur cour, dans un spectacle qui a duré plus de deux heures. À leurs cotés, les jeunes filles du chœur d’enfants de la Radiodiffusion Roumaine, dirigée par Voicu Popescu, et l’ensemble instrumental baroque Collegio Stravagante ont interprété les chœurs et les intermèdes musicaux originaux, écrits par Jean-Baptiste Moreau. Les quatre représentations de la tragédie de Racine, qui ont été programmées au Théâtre Mic, ont été applaudies de longues minutes par les spectateurs. Problèmes actuels Une des raisons pour choisir la tragédie de Racine a été le fait qu’elle a été écrite pour les jeunes filles de la “Maison de Saint-Cyr”. “Racine a travaillé avec Jean-Baptiste Moreau pour écrire un texte et une musique qui soient à la porté des adolescentes”, explique M. Depaule. Esther a représenté pour les élèves, roumains et français, la plupart en première ou terminale, l’occasion de découvrir “un patrimoine qu’ils ignoraient totalement”. C’est-à-dire initiation au vers français, à l’esthétique théâtrale de la fin du XVIIème siècle, initiation à la tragédie et à la musique de style français. En plus, le sujet même d’”Esther” – persécution des Juifs par Aman, le méchant Amalécite qui réussit à convaincre le roi des Perses Assuérus d’exterminer tous les fils de Sion – pose des questions de citoyenneté, de liberté, de tolérance importantes de nos jours tout comme au XVIIème siècle. Racine, Moreau et la cour de Versailles se mettaient d’emblée du coté des Juifs, contre le méchant Aman et les païens, dit M. Depaule. “Mais quand on écoute les vers que chante le chœur, quand on écoute attentivement ce que disent Esther et Mardochée (son père adoptif - ndlr), on s’aperçoit que les Juifs font aussi preuve d’une grande intolérance. En 1689 (date de la première représentation de la pièce), le vrai Dieu était celui des catholiques et derrière Aman se cachait les protestants qu’on devrait éliminer du royaume de France.” Le projet “Esther”, une coproduction du Lycée Anna de Noailles, l’Institut Français de Bucarest et la Société Roumaine de Radiodiffusion, soutenue par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger et par des mécènes privés, particuliers ou entreprises, a
57
bénéficié de l’expérience dans le théâtre classique de Sophie Boulin, professeur de chant, de déclamation et de gestuelle baroque, qui a travaillé pour la première fois avec des jeunes interprètes amateurs. “Ça a été beaucoup de travail, mais servi par un enthousiasme formidable”, dit Sophie Boulin. “Dans cette forme très particulière qui est le vers alexandrin, le plus difficile est de donner la pureté de la forme, c’est-à-dire le vers composé de deux hémistiches, tout en étant dans le sens et dans la passion. Cela est vraiment difficile, surtout pour des jeunes gens dont l’aspiration n’est pas de faire du théâtre, en tout cas pas avant d’avoir fait cette expérience. J’imagine que pour quelques uns d’entre eux, l’idée de faire du théâtre plus tard peut tout de même les chatouiller un petit peu.” Adoucir la langue française En effet, Ioana Popovici, une adolescente de 17 ans qui a joué le rôle d’Esther, dit qu’elle veut faire une carrière au théâtre. «Je me suis impliquée dans ce projet parce que j’avais déjà joué dans quelques petites pièces scolaires. Quand M. Depaule a proposé “Esther”, cela n’a fait que répondre à mes désirs de faire quelque chose de plus à l’école”. Pour Ioana, qui s’est trouvée pour la deuxième fois sur une vraie scène, après le rôle titulaire de “My Fair Lady”, le plus difficile aspect du travail pour un spectacle classique a été d’adapter sa prononciation à la langue française. “J’ai dû adoucir la langue et donner du respect à l’auteur qui a pu créer quelque chose de si beau.” “Pour la première j’ai eu de grandes émotions, mais ce soir on a joué vraiment par plaisir. On s’était déjà habitués à la sensation d’être observés par le public et on a pu montrer nos véritables valences d’acteurs”, dit-elle. Pour Maxim Morariu Patrichi, 17 ans, qui a joué le roi du Perse Assuérus, la partie la plus difficile du projet était de comprendre le rôle, à sa propre manière. “D’après moi, c’est un rôle très intériorisé et il faut trouver une façon d’exprimer et de communiquer au public cette intériorité.” Le lycéen a choisi de jouer dans “Esther” parce qu’il voulait avoir “le plus d’expériences possibles”. “J’ai accepté de tout cœur ce projet. J’ai en général une attraction pour l’art et spécialement pour le théâtre. La pièce m’intéressait aussi, le sujet et tout le symbolisme qui se cache derrière”, affirme-t-il. La première distribution a été complétée par Frédéric Daniel (Mardochée), Michael Gentric (Aman), Marion Buros (Zares, femme d’Aman), Romain Miranda-Capet (officier du palais), Thibault Gosselin (autre officier), Mara Grigorescu (Elise, sœur d’Esther), Ioana Negulescu (la Piété). L’autre distribution du spectacle été composée de : Léo Treguer (Assuérus), Ileana Mitu (Esther), Georges Hieronymus (Mardochée), Alexandre Parrier (Aman), Adela Boitos (Zares), Victor Istrate (officier), Tulin Naji (Elise) et Charlotte Ardito (la Piété).
58
ESTHER : REPORTAGE PHOTOS -http://www.ambafrance-ro.org/index.php/fr_FR/actualites/actualitesfranco-roumaines/esther-reportage-photos Du 11 au 14 mars au Théâtre MIC de Bucarest ont été données quatre représentations de la tragédie ESTHER de Jean Racine avec la musique originale de Jean-Baptiste Moreau avec les élèves de 1ère et terminale du Lycée Français Anna de Noailles, sur une mise en scène de Dominique Depaule et une scénographie de Constantin Ciubotariu dans un spectacle en français surtitré en roumain. Le spectacle a rencontré un très vif succès. [+ nombreuses photos du spectacle.]
59
PROFESSIONNALISME AU « TEATRUL MIC » DE BUCAREST par Irina Cristina Vasilescu - altmariusclassic - http://www.blogcatalog.com/blog/altmariusclassic/ b88db7b7ab673cb1faf73ba8a9a35c2e - 27 mars 2009 En compagnie de ma collègue Petra Gherasim, nous avons suivi avec grand plaisir au cours de la soirée du 11 mars 2009, le spectacle « Esther » de Jean Racine, sur une musique originale de Jean-Baptiste Moreau présentée en première au « Teatrul Mic ». Bien que le sujet de la pièce soit des plus graves, le fait que ceux qui ont donné vie aux rôles fussent les jeunes élèves du lycée français « Anna de Noailles » de Bucarest a donné une note de fraicheur à tout le spectacle.
Et non, il n'a pas été question d'une production d'amateurs, pensée comme une fête de fin d'année, telle que la première impression aurait pu le laisser croire. Tout a été réalisé avec le plus grand professionnalisme ; de plus, la présence sur scène du Choeur des enfants de la Radio, de l'ensemble baroque « Collegio Stravagante » ainsi que des sopranos Valentina Nafornita et Iulia Dan furent autant de preuves en ce sens. Le souci du détail est allé jusqu'à étudier les plus petits gestes que les acteurs ont dû apprendre aux côtés de Sophie Boulin, professeure de déclamation et de gestuelle baroques au Conservatoire National de Paris, avec qui Petra est restée parler après la représentation.
Petra Gherasim : Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour cette mise en scène? Sophie Boulin : La difficulté a tenu au choix de jeunes comédiens lycéens, aux talents et aux motivations différents, à leur faire obtenir le plus de confiance en eux. Nous avons essayé de nous rapprocher du théâtre baroque y compris par certains gestes. Petra Gherasim : Combien de temps avez-vous travaillé pour cette mise en scène ? Sophie Boulin : Les enfants ont commencé à travailler dès le mois de juin 2008 avec monsieur Depaule, parcourant petit à petit le texte. En ce qui me concerne, je suis venue faire des cours environ une semaine par mois à partir de septembre. Je n'ai pas travaillé qu'avec les acteurs mais aussi avec les musiciens, parce que je suis moi-même chanteuse. J'ai donc aussi travaillé avec Voicu Popescu et les deux jeunes solistes afin d’ « entrer » dans le style vocal français. Ce fut passionnant. Nous avons 60
énormément travaillé. Le chef du choeur des enfants de la Radio – Voicu Popescu – fut celui qui a conduit les intermèdes musicaux dans le cadre du spectacle, excellemment exécutés par l'ensemble « Coleggio Stravagante » ainsi que par la discrète présence des deux jeunes sopranos. Les costumes, y compris ceux des musiciens – ont respecté le strict style vestimentaire du 17ème siècle et les décors minimalistes furent dès lors du meilleur goût.
Voici maintenant une opinion venue du public : Milene Marconi : Ce fut absolument merveilleux, autant les musiciens que les jeunes acteurs ont été superbes. Ce fut très émouvant. Je n'ai observé aucune erreur de mise en scène. Tout a été très bien travaillé jusque dans les moindres détails, aboutissant ainsi à un résultat extraordinaire. Bravo !
Voici ce que dit l'un des jeunes acteurs du spectacle : Maxime Morariu, interprète du rôle d'Assuérus : « Tu dois comprendre le rôle selon ton propre ressenti, car un rôle peut être compris de mille façons différentes. Après quoi, tu essaies de trouver l'interface par laquelle communiquer avec le public, en lui faisant comprendre ce que tu veux dire. » Petra Gherasim : Cela vous a-t-il été plus difficile de transmettre vos intentions en raison du fait que vous parliez en français? Maxime Morariu, interprète du rôle d'Assuérus : Pour moi, la langue ne m'a posé aucun problème, car je suis français et je parle mieux le français que le roumain.
Je vous recommande donc d'aller voir le spectacle Esther Mic » (de Bucarest).
de Jean Racine au « Teatrul
Parce que vous n'aurez plus l'occasion de suivre la distribution que nous avons vue ce soir sur scène, je suis convaincue que ces jeunes talents vous surprendront, au sens du terme.
61
PROFESIONALISM : ESTHER DE JEAN RACINE LA TEATRUL MIC de Irina Cristina Vasilescu - altmariusclassic - http://www.blogcatalog.com/blog/altmariusclassic/ b88db7b7ab673cb1faf73ba8a9a35c2e - 27 mars 2009
Împreuna cu colega mea Petra Gherasim am urmarit cu mare placere în seara zilei de 11 martie 2009 spectacolul Esther de Jean Racine, pe muzica originala a lui Jean Baptiste Moreau, prezentat în premiera la Teatrul Mic. Cu toate ca subiectul piesei este cât se poate de grav, faptul ca cei care au dat viata rolurilor au fost tineri de la Liceul Francez "Anna de Noailles" din Bucuresti a dat o nota de prospetime întregului spectacol. Si nu, nu a fost vorba despre un act amatoresc, gândit ca o serbare de scoala, asa cum ar putea parea la o prima impresie. Totul a fost realizat cu maxim profesionalism, iar prezenta pe scena a Corului de Copii Radio, a ansamblului baroc "Coleggio Stravagante" si a sopranelor Valentina Nafornita si Iulia Dan este o dovada în plus acestui lucru. Grija pentru detalii a mers pâna la studierea celor mai mici gesturi - pe care actorii si le-au însusit datorita studiului alaturi de Sophie Boulin, profesoara de declamatie si gestica baroca la Conservatorul National din Paris, care a stat putin de vorba cu Petra dupa spectacol. Petra Gherasim: Cu ce dificultati v-ati confruntat pentru aceasta punere în scena? Sophie Boulin: Dificultatea a fost cea de a avea ca actori tineri liceeni, care au talente diferite si de a-i stimula sa lucreze, de a-i face sa aiba cât mai multa încredere în ei. Am încercat sa ne apropiem de teatrul baroc si prin anumite gesturi. Petra Gherasim : Cât a durat lucrul la aceasta montare ? Sophie Boulin: Copiii au început sa lucreze în luna iunie a anului 2008 cu dnul Depaule, parcurgând încet-încet textul. În ceea ce ma priveste, am venit si am tinut cursuri de maiestrie - în jur de o saptamâna pe luna, începând din septembrie. N-am lucrat doar cu actorii, ci si cu muzicienii, pentru ca eu însami sunt cântareata. Am lucrat, deci, si cu Voicu Popescu si cu tinerele soliste pentru a reda stilul vocal francez. A fost foarte pasionant. Am lucrat foarte mult. Dirijorul Corului de Copii Radio - Voicu Popescu - a fost cel care a asigurat si conducerea momentelor muzicale în cadrul spectacoluli, excelent redate de membrii ansamblului "Coleggio Stravagante" si de prezentele discrete ale celor doua tinere soprane. Costumele inclusiv cele ale muzicienilor - au respectat întru totul stilul vestimentar al secolului al XVIIlea, iar decorurile au fost minimaliste si, de asemenea, de bun gust. Iata si o parere din public:
62
Milene Marconi: A fost absolut minunat, atât muzicienii cât si tinerii actorii au fost minunati. A fost foarte emotionant. Nu am observat nici un fel de greseli în privinta punerii în scena. A fost totul foarte bine lucrat, pâna în cele mai mici detalii, iar rezultatul a fost unul extraordinar. Bravo ! Iata si ce crede unul dintre tinerii actori despre spectacol : Petra Gherasim: Care a fost cea mai dificila parte a acestui rol? Maxim Moroianu, interpretul roluluiu Assuerus: Sa întelegi rolul în felul tau, pentru ca un rol poate fi înteles în o mie de moduri. Dupa aceea, sa încerci sa încerci sa gasesti interfata prin care sa comunici cu publicul, sa-l faci si pe el sa înteleaga ce vrei sa spui. Petra Gherasim: A fost mai greu sa va transmiteti intentiile dat fiind faptul ca ati vorbit în franceza ? Maxim Moroianu: Pentru mine limba n-a fost o problema, pentru ca sunt francez de nationalitate si vorbesc mai bine franceza decât româna. Va recomand, deci, sa mergeti sa vedeti spectacolul "Esther" de Jean Racine la Teatrul Mic. Desi nu veti mai avea ocazia sa urmariti distributia pe care vazut-o noi pe scena aseara, sunt convinsa ca tinerii talentati va vor surprinde placut.
63
« ESTHER DE RACINE UN EVENEMENT MERVEILLEUX » Par Anca Florea - onlinegallery.ro - 7 avril 2009
J’ai récemment assisté à un événement tout à fait spécial, attrayant autant pour les amoureux du théâtre que pour ceux de la musique des XVIIème et XVIIIème siècles, porté par de très jeunes interprètes sur la scène du Théâtre Mic de Bucarest, en co-production avec l’Institut Culturel Français. La présentation de la pièce Esther de Racine était inédite, tout comme l’est l’approche de l’oeuvre faite par les élèves du Lycée français «Anna de Noailles» en collaboration avec le Choeur des enfants de la Radio conduit par Voicu Popescu et avec Sophie Boulin, professeur de déclamation et de gestuelle baroque au Conservatoire Régional National de Paris, à la direction de la production entière. Une artiste bien connue de notre public ces dernières années, en tant que soliste vocale d’une part, lorsqu’elle a soutenu des récitals dans le cadre du Festival de musique ancienne de Miercurea Ciuc, et d’autre part, dans les spectacles de genre présentés à Bucarest, soutenus en grande partie aux côtés du «Collegio Stravagante», l’ensemble instrumental de musique ancienne, conduit par le violoniste Mihai Ghiga, lui aussi impliqué dans l’interprétation de la partition de Moreau. Dans la mise en scène conçue par le professeur Dominique Depaule de l’Université de Lyon, sur une scénographie signée par Constantin Ciubotariu qui a réalisé, en quelques éléments, l’ambiance suggestive de l’époque, mais aussi et surtout de superbes costumes d’une élégance rare, les très jeunes acteurs ont ébahi le public venu nombreux le soir de la première, par leur talent, leur assurance, le sérieux et la passion avec lesquelles ils ont donné vie aux caractéristiques fondamentales des personnages, leur conférant crédibilité et force, sans pour autant tomber dans la désuétude guettant toute tentative de ce genre. Leur performance est d’autant plus remarquable qu’il semble difficile de croire qu’un adolescent du troisième millénaire puisse comprendre une telle pièce datant d’une époque si éloignée de la sienne, imposant des attitudes et un mode de déclamation très attentif à la censure, loin de la spontanéité et de la désinvolture propres à la jeune génération. Et pourtant, avec une prononciation impeccable, une diction que beaucoup d’acteurs professionnels pourraient envier, une prestance et une expression scénique incroyable, les élèves ont réussi à captiver la salle, durant plus de deux heures, s’impliquant et transmettant aux spectateurs des états et des émois très divers, avec très peu de mouvements, puisque comme nous le savons, Racine, mettait avant tout l’accent sur les émotions intérieures des héros, leur attitude restant assez statique; une difficulté supplémentaire dans l’esquisse des relations et des conflits entre les personnages, mais que l’ensemble des interprètes a, contre toute attente, dépassée admirablement bien. Ioana Popovici a ainsi été une superbe Esther, d’une plasticité et d’une expressivité tout à fait spéciales, cultivant en permanence un jeu distinctif, de la même
64
manière, Maxim Moraru, avantagé par son allure de conquérant, est véritablement «rentré» dans la peau du roi Assuerus, Mara Grigorescu a été sensible, discrète et expressive dans son interprétation d’Elise, Frédéric Daniel s’est plongé dans le rôle du vieux Mardochee, tandis que Michale Gentric a incarné un intrigant Amann, et cette distribution se complétait au même niveau de Marion Buros (Zares), Romain Miranda-Capet (Hydaspe), Thibault Gosselin (Asaph), Ioana Negulescu (dans le Prologue). Une équipe homogène du point de vue de l’interprétation, méritant toutes les éloges pour ce qu’elle a réalisé. Autre fait inédit, l’apparition sur scène d’un groupe du Choeur d’enfants comme un choeur antique duquel se sont détachés quelques personnages séraphiques, avec de courtes interventions solistes que la musicalité et le lyrisme mettaient en lumière, tout comme l’évolution entière de l’ensemble choral, habillé en robes couleur ivoire, générant soit des séquences de commentaires sur les moments de la pièce, soit des «rideaux» inspirés de tableaux. Une expérience tout à fait spéciale pour les enfants-adolescents plus habitués par les scènes des salles de concert, sollicités cette fois-ci pour jouer sans partition et appliquer un certain type de mouvement s’intégrant parfaitement à l’atmosphère générale du spectacle. Les partitions solistes, pourtant plus consistantes, ont été assurées avec justesse et style par les sopranos Iulia Maria Dan et Valentina Nafornita, étudiantes à l’Université nationale de Musique de Bucarest dans la classe dirigée par la soprano Maria Slatinaru-Nistor.
En coulisse, l’ensemble instrumental a assuré l’accompagnement et les sections réservées à l’orchestre dans la manière que nous connaissons déjà bien, dans un équilibre sonore et stylistique qui est venu complété l’exception artistique présente sous nos yeux, d’un impact puissant, d’une réalisation impeccable, selon une démarche à la fois ambitieuse et risquée; des applaudissements enthousiastes s’imposaient autant pour les élèves, que pour leurs professeurs qui les ont dirigées. Les trois représentations de la pièce Esther ont enchanté le public, démontrant en même temps la capacité (de) jeunes à «goûter» à ce genre de textes issus de temps passés - un signe qu’il existe malgré tout, dans la nouvelle génération, des esprits «prédisposés» à la lecture, à l’introspection, au désir de connaître le raffinement d’un monde très spécial et de langues étrangères, et ayant ainsi en possession les clefs d’un futur intellectuel d’élite. J’espère sincèrement que l’Institut Culturel français «récidivera» ce genre d’expérimentationévénement à offrir au public, en collaboration avec des élèves ou des étudiants talentueux.
65
« ESTHER DE RACINE UN EVENIMENT MINUNAT » de Anca Florea - onlinegallery.ro - 7 avril 2009
Am asistat recent la un eveniment cu totul special, atractiv deopotriva pentru iubitorii teatrului si pentru cei ai muzicii de secol XVII-XVIII, realizat de foarte tineri interpreti pe scena Teatrului Mic din Bucuresti in co-productie cu Institutul cultural francez. Inedita a fost si prezentarea piesei Esther de Racine, dar si abordarea lucrarii de catre elevi ai Liceului francez "Anna de Noailles" in colaborare cu Corul de copii Radio condus de Voicu Popescu, indrumator al intregii productii fiind Sophie Boulin, profesor de declamatie si miscare baroc la Conservatorul Regional National din Paris. O artista binecunoscuta de publicul nostru prin implicarea sa din ultimii ani fie in calitate de solista vocala, sustinând recitaluri in cadrul Festivalului de muzica veche de la Miercurea Ciuc, fie in spectacolele de gen prezentate si la Bucuresti, in mare parte sustinute alaturi de "Collegio stravagante", ansamblul de instrumente vechi care, de altfel, condus de violonistul Mihai Ghiga, s-a implicat si in talmacirea partiturii de Moreau. In regia gândita de profesorul Dominique Depaule de la Lyon si scenografia semnata de Constantin Ciubotaru care a conceput, din câteva elemente, o ambianta sugestiva a epocii, dar mai ales superbe costume de o eleganta aparte, foarte tinerii actori au uimit publicul numeros din seara premierei prin talentul lor, prin siguranta, seriozitatea si pasiunea cu care au conturat personajele in datele lor fundamentale, conferindu-le credibilitate si forta, fara a cadea totusi in desuetudinea care pândeste un asemenea demers. Performanta lor este cu atât mai remarcabila cu cât pare greu de crezut ca un adolescent din mileniul III poate intelege astfel o piesa ce dateaza dintr-o epoca atât de straina lor, impunând atitudini si un mod de recitare extrem de atent cenzurat, departe de spontaneitatea si dezinvoltura tinerei generatii. Si totusi, cu o pronuntie impecabila, cu o dictie pentru care i-ar fi invidiat multi actori profesionisti, cu o prestanta si o pregnanta scenica incredibila, elevii au reusit sa capteze sala, mai bine de doua ore, implicându-se si transmitând spectatorilor stari si framântari foarte diverse, in conditiile unei minime miscari, pentru ca, dupa cum se stie, Racine punea accent in primul rând pe trairile interioare ale eroilor, atitudinea lor fiind destul de statica; o dificultate in plus in creionarea relatiilor si conflictelor intre personaje, rezolvata insa neasteptat de bine de mai toti interpretii. Astfel, Ioana Popovici a fost o superba Esther, de o plasticitate si o expresivitate cu totul speciala, pastrându-si permanent distinctia, asemenea lui Maxim Moraru care a "intrat" in pielea regelui Assuerus, avantajat si de alura sa cuceritoare, Mara Grigorescu a fost sensibila, discreta si expresiva in Elise, Frederic Daniel s-a straduit sa intrupeze un batrân Mardochee, iar Michael Gentric un intrigant Amann, distributia fiind intregita pe aceleasi coordonate de Marion Buros (Zares), Romain Miranda-Capet (Hydaspe), Thibault
66
Gosselin (Asaph), Ioana Negulescu (in Prologul). O echipa omogena sub aspect interpretativ, meritând toate elogiile pentru ceea ce au realizat. Inedit a fost si faptul ca un grup din Corul de copii a aparut pe scena ca un cor antic din care s-au desprins câteva personaje serafice, cu scurte interventii solistice marcate de muzicalitate si lirism, ca de altfel intreaga evolutie a ansamblului coral, imbracat in robe ivoire, secvente ce au constituit fie comentarii asupra momentelor desfasurate in piesa, fie "cortine" inspirate intre tablouri. O experienta cu totul noua pentru copiii-adolescenti obisnuiti cu podiumul din sala de concert, solicitati de aceasta data sa cânte fara partitura si sa marcheze o anume miscare integrata perfect in atmosfera generala a spectacolului. Partiturile solistice mai consistente au fost rezolvate cu acuratete si in stil de catre sopranele Iulia Maria Dan si Valentina Nafornita, studente la Universitatea Nationala de Muzica din Bucuresti, la clasa condusa de soprana Maria Slatinaru-Nistor.
Plasat in culise, ansamblul instrumental a asigurat acompaniamentul si sectiunile rezervate orchestrei in maniera deja binecunoscuta, intr-un echilibru sonor si stilistic ce a completat un intreg artistic aparte, cu impact puternic, impecabil realizat intr-un demers ambitios si riscant deopotriva, aplauze entuziaste cuvenindu-se atât elevilor, cât si profesorilor care i-au indrumat.
Cele 3 reprezentatii cu piesa Esther au fost o incântare pentru public, demostrând totodata capacitatea (unor) tineri de a "gusta" asemenea texte din vremuri apuse - un semn ca totusi exista si in noua generatie spirite "predispuse" la lectura, la introspectie, la dorinta de a cunoaste rafinamentul unor lumi atât de speciale si a unor limbi straine, având astfel toate datele unor viitori intelectuali de elita. Sincer, sper ca Institutul cultural francez sa "recidiveze" in asemenea experimente-eveniment oferite publicului in colaborare cu elevi sau studenti de talent.
67
ACTUALITES : ESTHER 2009 : UN MAGNIFIQUE PROJET ARTISTIQUE AU LYCEE FRANÇAIS ANNA DE Noailles DE BUCAREST - Lettre d’information des établissements d’enseignement français à l’étranger, avec le soutien de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (A.E.F.E.). - Rubrique : « Les échos du réseau ». - http://www.scolafrance.info/index.php? option=com_content&view=article&id=73:actualitesuneactionpedagogiqu epiloteaulyceefrancaisdeNoaillesroumanie&catid=7:toutescategories&Itemid=8 - juin 2009 [Nombreuses photos du spectacle + Vidéo : reportage de EuroNewsTV]
Dans le cadre d’un projet de coopération culturelle et éducative qui associe le lycée français de Bucarest et la Maîtrise de la Radio roumaine de Bucarest, 17 élèves des classes de 1ère et de terminale, 50 jeunes choristes roumains et 5 musiciens baroques roumains et français ont présenté la tragédie Esther de Jean Racine. Témoignages et genèse du projet. Henri LEBRETON (Conseiller de coopération et d’action culturelle, Directeur de l’Institut français de Bucarest) : "Une coproduction franco-roumaine autour d'une même exigence de qualité artistique" « La mise en scène d’ESTHER de Jean Racine qui nous est proposée, est un projet comme il y en a peu dans un lycée français à l’étranger. L’œuvre est rarement donnée. Pièce édifiante, elle raconte une histoire disparue de nos références contemporaines, elle mêle enfin l’action dramatique et le chant, exigeant pour être montée dans sa version originale non seulement des comédiens mais un chœur. Et pourtant le projet a vu le jour. Il est né de la tranquille certitude que des élèves de première et de terminale, aujourd’hui, peuvent accéder au répertoire du théâtre classique et endosser des rôles écrits pour les pensionnaires de la Maison de Saint-Cyr, il y a plus de trois siècles, pour peu qu’ils soient guidés, soutenus et éclairés. Il s’est construit autour d’une série de rencontres qui ont permis d’imaginer les collaborations théâtrales et musicales qui pouvaient rendre possible l’entreprise et faire de cette mise en scène une coproduction franco-roumaine originale rassemblant élèves, professeurs, choristes et professionnels autour d’une même exigence de qualité artistique. Il a pris forme dans un travail sur le texte, le souffle, la voix, la déclamation et la gestuelle
68
classique animé par des professeurs, des parents et des spécialistes mobilisant les apprentis comédiens pendant les vacances et durant les fins de semaines. Il a trouvé sa dimension franco-roumaine dans les échanges qu’ont nécessité les répétitions partagées entre comédiens et choristes, metteur en scène et chef de chœur autour de textes en français et d’instructions données en deux langues. Il s’est affirmé au fil des informations et explications apportées par ses promoteurs pour convaincre de sa faisabilité et obtenir les concours bénévoles et les financements indispensables pour le mener à bien. L’Ambassade de France en Roumanie et l’Institut français de Bucarest - aux côtés du Lycée Anna-de-Noailles, de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et d’autres mécènes - ont soutenu cette initiative en lui apportant un appui technique et artistique parce qu’elle était ambitieuse et à même de promouvoir l’image de l’enseignement français en Roumanie. Le public, comme toujours, sera juge de la pièce. Sa production à travers le partenariat noué entre les jeunes comédiens du lycée et le chœur d’enfants de la Radio Roumaine est déjà, en soi, un bel aboutissement. » Didier MONTAGNE, (Attaché culturel, Directeur adjoint de l’Institut français de Bucarest) : "Enrichir l'offre culturelle à Bucarest" "En créant il y a deux ans, une Saison de musique ancienne à Bucarest, en facilitant la collaboration de musiciens français et roumains pour faire entendre les plus belles pièces du plus précieux manuscrit de musique baroque roumaine – le Codex Caioni -, en organisant avec le festival de Sablé-sur-Sarthe la première Académie de musique et de danse baroque qui se soit tenue en Roumanie, l’Institut français de Bucarest a certes d’abord voulu enrichir l’offre culturelle à Bucarest, inexplicablement à l’écart d’un immense répertoire à (re)découvrir et d’une créativité musicale dont le succès ne se dément pas en Europe de l’Ouest depuis une trentaine d’années. Au-delà de cette volonté, strictement culturelle, de proposer au public roumain des formes et un univers esthétique nouveaux, il s’agissait aussi, symboliquement, de montrer que la participation de la Roumanie au «concert des nations occidentales» était bel et bien une très ancienne réalité. Savons-nous, par exemple, qu’à peine trois mois après leur création à la cour de Louis XIV, les danses et les airs de cour étaient connus et joués en Transylvanie? Il s’agissait aussi, et peut-être surtout, de montrer le caractère très contemporain du travail de restitution engagé par les musiciens spécialistes de la musique baroque dans leur tentative de redonner vie à des œuvres depuis longtemps oubliées ou ignorées. En recomposant le contexte de leur création, en réinterprétant des sources très diverses, en réinventant savamment mais aussi très librement une esthétique, ne représentent-ils pas la posture exacte de l’artiste d’aujourd’hui, celui qui conjugue au présent le fonds perpétuel de notre savoir commun et de notre culture? En tous ces sens, l’Institut français se devait, comme naturellement, de soutenir cette re-
69
création d’Esther à Bucarest dans sa version originale, telle qu’elle fut créée par les Demoiselles de Saint Cyr, par de jeunes Français et Roumains, accompagnés de véritables professionnels, grands connaisseurs de la musique, de la gestuelle et de la rhétorique du XVIIe siècle. Mais ce soutien renvoie surtout à l’ambition et à la portée de ce projet rare dont l’intempestivité soulève de belles questions pour nous tous, éducateurs, parents, programmateurs culturels. Pourquoi des jeunes d’aujourd’hui peuvent-ils s’engager à ce point, si pleinement, dans cet «espèce de poème où le chant fût mêlé avec le récit» comme le demandait Mme de Maintenon à Racine et Jean-Baptiste Moreau? Que veulent dire pour eux maintenant la piété, le dévouement, voire la «perfection féminine» qu’exalte la pièce? Surtout, comment résonnent à leurs entendements, nourris des rythmes compacts de l’électronique, cette langue et cette musique, toutes à leur scansion classique ou baroque, peu importe, mais si emplies de suspens, d’affects sublimés, de pudeurs, de stylisations." Michel LOSTANLEN, (Proviseur du lycée Anna-de-Noailles) : "Une aventure partagée" "Esther Bucarest 2009, fruit de la collaboration de l’Institut Français et du Lycée Anna-deNoailles, est avant tout une aventure partagée par deux professeurs et une vingtaine de lycéens, autour du théâtre classique et de la musique baroque. Ce projet de grande envergure a pour mérite de permettre à des jeunes et à des professionnels français et roumains de partager la même passion, de se côtoyer tout au long des répétitions et de vibrer ensemble au moment de l’entrée sur scène. Cette pièce, jouée en français et surtitrée en roumain, s’inscrit parfaitement dans notre volonté de diffuser la culture française, d’encourager le brassage et la collaboration entre Français et Roumains, d’initier des partenariats avec des entreprises françaises et roumaines, qui nous ont fait confiance en apportant le soutien financier sans lequel un tel niveau de qualité aurait été impossible. La barre est haute pour nos jeunes, mais, à une époque où il est tant reproché aux élèves de manquer d’ambition, où on a l’air d’avoir oublié le sens de la beauté et le plaisir du travail bien fait, je ne peux que me réjouir de voir évoluer ces adolescents dans un monde où rien n’est laissé au hasard, où la recherche de la perfection est omniprésente. Le sujet, dans lequel on trouve posée la question de la tolérance religieuse, n’est pas anodin en termes d’acte éducatif envers nos élèves. Un grand bravo à nos jeunes, un hommage particulier à leurs professeurs."
70
« ESTHER », DE JEAN RACINE UN PROJET FRANCO-ROUMAIN ANIMÉ PAR DES ÉLÈVES DE BUCAREST -
Revue Juive de Bucarest Juin 2009
Le théâtre de Jean Racine – absent de notre répertoire et, de fait, rarement abordé en Roumanie même – a récemment fait l’objet, chez nous, d’une séduisante mise en scène. Je parlerais même d’une véritable surprise, d’autant plus impressionnante qu’elle est le fait d’un groupe de jeunes tout droit venus des bancs du lycée. Il s’agit de la première du spectacle Esther, réalisé par le Lycée Français « Anna de Noailles » de Bucarest ; d’un retour sur ce texte trois siècles après son écriture et sa mise en scène à la commande et l’initiative de Madame de Maintenon ; d’une relecture théâtrale produite dans un vif élan d’ interculturalité francophone – marquée par le « ravissant » tressage de la poésie dramatique de Jean Racine et de la musique de Jean Baptiste Moreau, par l’omniprésence de rituels, d’ambiances et d’images scéniques évocatoires et inspirées. La mise en scène a marqué la réussite d’un projet qui s’est étendu sur huit mois de travail et d’émotions, projet soutenu par l’Ambassade de France et l’Institut Culturel Français et achevé grâce à la compétence, au don de soi et, bien sûr, à la détermination d’un certain nombre de professeurs français. Car la mise en scène (qui a préparé et guidé non pas une, mais deux distributions distinctes) a été assurée par Sophie Boulin, maître de chant, de déclamation et de l’art de la gestuelle baroque, et par Dominique Depaule, spécialiste en études classiques. Ils ont su intégrer à leur ambitieux pari le merveilleux groupe de choristes du Corul de copii Radio, avec la collaboration de solistes particulièrement douées – Iulia Dan et Valentina Naforniţa – ainsi que d’un certain nombre d’instrumentistes virtuoses du violon (Mihai Ghiga), du violoncelle, du clavecin et du théorbe, sous la direction musicale de Voicu Popescu. J’ai assisté à la tragédie que Racine avait destinée à la « récitation et au chant » seuls, sous la forme d’un bel et sensible spectacle-concert, émaillé de maints moments de « grâce » ou de surprenantes révélations thématiques et esthétiques. L’histoire de la protagoniste qui donne son nom à la tragédie nous vient du Livre d’Esther. Et de nombreux lecteurs se seront certainement souvenus du tableau de Rembrandt montrant l’héroïne, l’air impitoyable. Racine relit le récit de la Bible sous l’angle des souffrances endurées par les Hébreux – chassés, déportés, dissipés aux quatre coins du monde, persécutés – et surtout, à travers le prisme de la Piété et de leur croyance inébranlable dans le salut. C’est au nom de cette croyance qu’Esther, devenue épouse du roi persan, le tout-puissant Assuérus (Artaxerxés), obéit à l’ordre de son oncle Mardochée qui l’enjoint d’empêcher l’extermination des Juifs de Babylone (décision prise par l’influent souverain à la suggestion de son ministre, Aman).
71
Pour sauver son peuple, Esther assume le risque de l’aveu de sa propre origine juive, qu’elle avait jusqu’alors cachée. Mais sa sincérité et sa douleur, sa beauté et sa sensibilité, sa force persuasive triomphent. Et aujourd’hui, le jour du Pourim, les Juifs fêtent encore le « jour des sorts » qui, voué par les ennemis à la disparition, s’est changé en une grande victoire de la survivance. Nous retrouvons dans l’œuvre de Racine, celui qui fut attiré par le jansénisme, sa grande sensibilité au thème de la persécution religieuse, idéologique, politique, raciale - motif qu’il déploie avec lyrisme et pathétique dans les récits d’Esther ou les réflexions et les lamentations des filles du Sion formant le chœur. Particulièrement actuel par son message de tolérance, le spectacle n’est pas moins provocateur d’un point de vue esthétique – par son style, certes inactuel, mais combien exaltante ! par son style, qui fait revivre classicisme et baroque comme aptes à faire naître sublimité des aspirations, beauté, enthousiasme spirituel. Car c’est un tel effet que produisent la poésie, la parole, le mélos mais aussi le « décor-illusion » de style italien (inspiré de Poussin, Véronèse, Tintoret) ou les costumes à la manière antique - admirables créations de Constantin Ciubotariu. En ce qui concerne la distribution – chanteurs aux voix d’une pureté séraphique ou acteurs qui déclament : nommons Ileana Popovici et Ileana Mitu (dans le rôle d’Esther), ou Michael Gentric et Alexandre Perrier (dans le rôle d’Aman) – ils nous plongent dans la charge émotive des passions par le biais d’un rituel élégant, attentif à l’art statuaire des postures et au majestueux symbolisme du geste, dans un jeu scénique littéralement irradié des vibrations du coeur. Bien plus, les interprètes du texte sont parvenus à la performance (difficilement atteignable même pour ceux qui ont suivi des études universitaires de théâtre) de réussir à faire entendre une bonne diction ; de donner sens, fluence et sincérité aux grands déploiements rhétoriques ; de conférer à leurs tirades et au long vers alexandrin la musicalité et la cadence idéales. Une réussite inattendue ! J’en suis même à imaginer Madame de Maintenon en compagnie des demoiselles de Saint Cyr, suivre, stupéfaites, la performance en langue française de ces jeunes du Bucarest de l’an 2009, élèves de classes de science, d’économie etc., demeurant comme béate – bouche bée ¹ – au risque, hélas, d’une grave transgression de l’étiquette aulique ! Natalia Stancu Traduction : Andrei Ciubotariu, ancien élève du Lycée Français Anna de Noailles, actuellement étudiant de Lettres modernes en khâgne au Lycée Sainte-Marie de Lyon, dit « Les Maristes ».
¹ en français dans le texte
72
« ESTHER », DE JEAN RACINE UN PROIECT ROMÂNO-FRANCEZ INSUFLEȚIT DE ELEVI BUCUREȘTENI -
Revue Juive de Bucarest Juin 2009
73
Le projet ESTHER BUCAREST en bref :
Du 11 au 14 mars 2009 au Théâtre MIC de Bucarest ont été données quatre représentaBons de la tragédie ESTHER du classique français Jean Racine. ‐ Musique originale de Jean‐BapBste Moreau ‐ ParBcipaBon des élèves de 1ère et terminale du Lycée Français Anna‐de‐Noailles. ‐ Mise en scène assurée par Dominique Depaule. ‐ Scénographie par ConstanBn Ciubotariu dans un spectacle en français surBtré en roumain. Les jeunes comédiens étaient relayés, pour les chœurs et intermèdes, par la maîtrise des Copii de Radiodifuziune Romana dirigée par Voicu Popescu, accompagnée de l’ensemble baroque Collegio Stravagante. Les chanteuses Lulia Dan et ValenBna Nafornita ont assuré les parBes de solistes. Sophie Boulin, chanteuse, me_euse en scène et professeur de déclamaBon et gestuelle baroques au Conservatoire régional naBonal de Paris, intervient en tant que conseillère à la mise en scène et au style vocal. Composée pour les jeunes pensionnaires de la « Maison de Saint‐Cyr » et jouée pour la première fois en 1689 devant Louis XIV, Esther présente un exemple de choix du théâtre classique, et pour la musique, du « style français » si en vogue dans l’Europe du XVIIe et XVIIIe siècles. Jouer Esther, c’est donc une occasion unique pour des adolescents de se confronter « de l’intérieur » à la rhétorique et à la morale du « Grand Siècle » à travers la mise en scène d’un mythe aux résonances poliBques et religieuses encore actuelles. Cela suppose de s’iniBer à la déclamaBon de l’alexandrin ; de travailler gestes, postures, mouvements, mise en espace dans l’esprit très pictural du jeu des tragédiens du XVIIe siècle; pour enfin parvenir – en alliant dans une même intenBon parole et gestuelle – à «incarner» des caractères qui s’affronteront dans l’âpreté du huis‐clos tragique d’un palais oriental. Tenue, sobriété, passion : tels sont les maîtres‐mots d’une telle esthéBque au service d’un théâtre intrinsèquement civique. CoproducBon inédite du Lycée Français Anna‐de‐Noailles, de l’InsBtut Français de Bucarest et de la Societatea de Radiodifuziune Romana, ce projet éducaBf réunit dans un même désir d’exigence et de partage, élèves, professeurs et arBstes français et roumains, pour la (re)découverte de l’un des joyaux de notre patrimoine théâtral et musical européen. Les mécènes ne s’y sont pas trompés. Grâce à Nathalie Dufaux, professeur d’anglais au Lycée Français Anna‐de‐Noailles, et chargée de communicaBon du projet, ils ont été nombreux à manifester leur intérêt par leur souBen financier et matériel : Lafarge, BRD, Club CorBna, Ipso, RCI leasing, Matricia, L’Oréal, Bricostore, Carrefour, ainsi que le cabinet d’avocats Popovici et associés. Le site officiel du spectacle : h_p://www.estherbucarest2009.com/ Dominique Depaule Nathalie Dufaux Professeurs au lycée Anna‐de‐Noailles 74
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------La distribution Avec les élèves du Lycée Français Anna de Noailles de Bucarest: ASSUERUS, roi de Perse : - Maxime MORARIU, terminale scientifique ; - Léo TREGUER, première scientifique. ESTHER, reine de Perse : - Ioana POPOVICI, première scientifique ; - Ileana MITU, première économique et sociale. MARDOCHEE, oncle d'Esther : - Frédéric DANIEL, première économique et sociale ; - Georges HIERONYMUS, première scientifique. AMAN, favori d'Assuërus : - Michaël GENTRIC, première économique et sociale ; - Alexandre PERRIER, terminale scientifique. ZARES, femme d'Aman : - Marion BUROS, terminale économique et sociale ; - Adela BOITOS, terminale économique et sociale. HYDASPE, officier du palais d'Assuërus : - Romain MIRANDA-CAPET, seconde d'indétermination ; - Victor ISTRATE, première économique et sociale. ASAPH, autre officier d'Assuërus : - Thibault GOSSELIN, première scientifique. ELISE, confidente d'Esther : - Mara GRIGORESCU, terminale scientifique ; - Tulin NAJI, première littéraire. LA PIETE (prologue) : - Ioana NEGULESCU, terminale scientifique ; - Charlotte ARDITO, première littéraire. la participation de la maîtrise des Copii al Radiodiuziunii Române: de Iulia Maria DAN, soprano 1 Valentina NAFORNITA, soprano 2 et de l’ensemble instrumental Collegio Stravagante: Mihail GIGA, premier violon
75
Mircea IONESCU, second violon Florin Mihai MITREA, violoncelle Damien POUVREAU, théorbe Irina NASTASE, clavecin SPECTACLE REALISE PAR Dominique DEPAULE, direction artistique Voicu POPESCU, direction musicale Constantin CIUBOTARIU, scénographie Sophie BOULIN, conseil à la mise en scène et au style vocal Cécile MILLET, assistance pédagogique Nathalie DUFAUX, gestion et communication
76
77
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Informations Pratiques : Caractéristiques de l’établissement : Dénomination exacte de l’établissement : Lycée français Anna-de-Noailles Statut : Conventionné AEFE Effectifs élèves : 770 Niveaux d’enseignement : Petite section à terminale Langues enseignées :anglais, allemand, espagnol, roumain, latin, grec Adresse courriel « contact » :
[email protected] Adresse du site Internet de l’établissement : www.lyfrabuc.ro Prénom et nom du Proviseur : Michel Lostalen Caractéristiques de la ville et du pays : Ville de résidence : Bucarest Nombre d’habitants : 2 000 000 Position administrative : capitale Pays : Roumanie Superficie en kms² 238 000 Nombre d’habitants : 22 000 000 Capitale : Bucarest Principales ressources : Industrie lourde, services,tourisme Crédits photos : Lycée Anna-de-Noailles de Bucarest
78