REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union – Discipline - Travail
Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique
Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny
Cycle Ingénieur de Conception
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION THEME :
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE R+8 Période : du 3 Septembre au 31 Octobre 2008
Maître de stage : M. Pierre LAHOUD Ingénieur Conducteur de Travaux au CDE
Encadreur : M. Mohammed N’Doye Ingénieur chargé des études à SAHEL Ingénierie
Stagiaire : M. GUINDO Seydou Elève ingénieur des T.P. ENSI 2009
Année académique 2007-2008
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble
2007-2008
SOMMAIRE REMERCIEMENTS.…………………………………………………………………….…………………3 AVANT-PROPOS……….…..…….…………………………………………….…………………………4 INTRTODUCTION……….……………...………………………………….……………………………5 PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL………………………6 1. 2. 3. 4.
Historique…………………………………………………………………………………………………………7 Situation géographique………………………………………………………………………………………8 Statut juridique…………………………………………………………………………………….…………..8 Organigramme du CONSORTIUM D’ENTREPRISES………………………………………………..8 4.1. Direction de l’Exploitation…………………………………………………………………..9 4.2. Direction des Travaux……………………………………………………………….……….9 5. Moyens du CDE……………………………………………………………………………………………..9 5.1. Les moyens humains………………………………………………………………………….9 5.2. Les moyens matériels…………………………………………………………………………9
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES AU COURS DU STAGE………………………..11 A. PRESENTATION DU PROJET…………………………………………………….…..12 A.1. Les différents intervenants et leurs attributions………………………………………12 A.1.1. Le Maître d’ouvrage……………………………………………………..……….12 A.1.2. Le Maître d’ouvrage délégué………………………………………..…………12 A.1.3. Le Maître d’œuvre………………………………………………………..……….13 A.1.4. Le bureau d’études techniques………………………………………..……..13 A.1.5. Le bureau d’étude de sol…….……………………………………………..….13 A.1.6. L’entreprise…………………………………………………………………..………13 A.1.7. Le bureau de contrôle technique………………………………………..…..14 A.2. Les différents corps d’état……………………………………………………………………14 A.3. Les principaux matériels du chantier…………..………………………………………..14 A.4. Matériaux utilisés……………………………………………………………………………..…15 B. DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS…………………………………………15 B.1. Généralité sur les fondations……………………………………………………………….15 B.1.1. Les fondations superficielles……………………………………………..….15 B.1.2. Les fondations profondes…………..…………………………………………17 B.2. Hypothèses générales de calcul………..………………………….………………………17 B.3. Descente de charges.............................................................................18 B.3.1. Hypothèses de calcul des charges……..………………………………….19
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B.3.2. Modélisation de la structure sous ROBOT DDC…………………….20 B.3.3. Bilan des charges appliquées aux fondations……………………….21 B.4. Rapport géotechnique du site et choix du type de fondation…………………23 B.5. Dimensionnement du radier………………………………………….…………..……...24 B.5.1. Vérification de la stabilité de l’ouvrage……….……………….……..24 B.5.2. Principe du dimensionnement d’un panneau de radier.….…...24 B.5.3. Prédimensionnement………………………………………………..…….25 B.5.4. Ferraillage des panneaux de dalle du radier……………………..25 B.5.5. Ferraillage des longrines………………………………………………...30
C. SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION………………………………….………..31 C.1. Travaux de terrassement……………………………………..…………………………31 C.1.1. Phase préparatoire………………………………………………………...31 C.1.2. Réalisation de la fouille……………………….……………………………31 C.1.3. Rabattement de la nappe phréatique…….………………………….32 C.1.4. Mise en place du remblai……….…………………………………………32 C.2. Mise en place du radier………………………………………………………………….32 C.2.1. Implantation……………..…………………………………………………..32 C.2.2. Béton de propreté…………..……………………………………………..32 C.2.3. Béton banché……………..………………………………………………...33 C.2.4. Coffrage……………….….……………………………………………………33 C.2.5. Ferraillage……….……..……………………………………………………..34 C.2.6. Bétonnage…………..………………………………………………………..34 TROISIEME PARTIE : ANALYSE DU STAGE………………………………………………………35 1. Apports du stage ………….…………………………………………………………………………36 2. Remarques …………….……………………………………………………………………………..36 CONCLUSION………………………………………………………………………………………..….37 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………………..……38 ANNEXES…………………………………………………………………………………………………39
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REMERCIEMENTS
Dans un premier temps nous tenons à exprimer notre reconnaissance à l’ensemble des enseignants de l’ESTP qui continuent d’œuvrer pour la bonne formation des élèves ingénieurs que nous sommes. Ensuite, Monsieur Pierre LAHOUD, notre Maître de stage, ingénieur au CDE et Monsieur Mohammed N’DOYE, notre encadreur, ingénieur à SAHEL INGENIERIE, sans toutefois oublier leurs proches collaborateurs pour notre encadrement mais surtout pour leur entière disponibilité durant ce stage. Que toutes les personnes qui n’ont pu être citées trouvent ici l’expression de notre gratitude à leur égard.
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AVANT-PROPOS
L’Ecole Supérieure des Travaux des Publics (ESTP) est l’une des grandes écoles qui constituent l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP HB) de Yamoussoukro. Elle pour mission de former des techniciens et des ingénieurs compétents dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Une partie de cette formation est assurée par les stages effectués par ceux-ci en entreprises durant les vacances afin de leur permettre de mettre en pratique leurs connaissances théoriques et de mieux les préparer à faire face aux réalités de la vie professionnelle. Nous avons effectué dans ce cadre un stage de production dans la période du 3 septembre au 31 octobre 2008 au sein du CONSORTIUM D’ENTREPRISES (CDE) du Sénégal. Il nous a été demandé durant cette période de contribuer au dimensionnent et au suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble de huit étages situé dans la ville de Dakar. Le présent document est le rapport qui résume l’essentiel des activités que nous avons menées durant ce stage.
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INTRODUCTION
Depuis quelques années, le secteur du génie civil connait un essor considérable au Sénégal. Plusieurs ouvrages d’art ont déj{ été réalisés parmi lesquels des ponts, des routes, un tunnel, et d’autres sont en cours de réalisation. Le bâtiment n’est pas resté en marge de cette évolution. En effet l’Etat a mis en place au sein du Ministère de l’information, un programme spécial chargé de la construction des immeubles administratifs et de la réhabilitation du patrimoine de l’Etat. Il a été ainsi décidé de mettre à la disposition de la presse sénégalaise un immeuble de huit étages. Les travaux d’exécution de cet important chantier ont été confiés au Consortium D’Entreprises (CDE). C’est sur ce chantier que nous avons eu l’honneur d’effectuer notre stage de production d’une durée de huit semaines dont le thème principal est : « Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble ». Dans la première partie de ce rapport, nous présenterons la structure d’accueil. En seconde partie nous exposerons les méthodes utilisées pour le calcul de l’infrastructure, puis l’essentiel des travaux auxquels nous avons assisté. Enfin, la troisième partie traitera de quelques remarques sur le stage.
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Première partie :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
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1. Historique Le CONSORTIUM D’ENTREPRISES, né en 1967 exerçant alors dans le secteur du Bâtiment, devient rapidement une référence au Sénégal dans ce domaine. L’entreprise décide en 1982 de s’ouvrir au marché africain et réalise ainsi d’importants ouvrages entre autres Le Siège du Fonds de la CEDEAO { LOME ; L’université de SCHANG au CAMEROUN ; Le Siège de la BCEAO au Sénégal; L’Agence nationale de la BCEAO du MALI ; Centre de Traumatologie, d’Orthopédie et de Réadaptation de Grand-Yoff { DAKAR ; Le projet d’aquaculture de SAKOBA en Guinée et bien d’autres ouvrages. Elle crée également des filiales au Mali, en Guinée, en Guinée-Bissau. En 1990 elle diversifie ses activités en se lançant ainsi dans le marché des travaux publics qui représente aujourd’hui 20 % de son activité, et commence { connaitre dès lors une forte croissance de son chiffre d’affaire qui va atteindre les 30 milliards de francs CFA en 1999. En 2007 l’Entreprises est certifiée ISO 9001 version 2000 par le BUREAU VERITAS. Chronologie : 1967 J. BAKHAZI crée l’Entreprise CDE, spécialisée dans les travaux de menuiserie métallique et d’électricité bâtiment et rurale.
1978 CDE renforce son staff d’ingénieurs, Abdoulaye Chimère DIAW rejoint CDE comme PCA.
1987 J. BAKHAZI se retire et trois responsables techniques deviennent de nouveaux actionnaires ; R. CHEMALI est nommé Directeur Général de CDE.
1990 Entrée de CDE dans l’activité Routes et Travaux Publics. 2006 Construction du premier tunnel au Sénégal par CDE (études et construction).
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2007 CDE est certifiée ISO 9001 :2000 par le BUREAU VERITAS. 2008 CDE inaugure le tunnel.
2. Situation géographique Le siège social du CONSURTIUM D’ENTREPRISES est situé dans une zone industrielle dans la capitale sénégalaise précisément sur l’avenue FELIX EBOUE (Boulevard Maritime à Bel Air).
3. Statut juridique Le CONSORTIUM D’ENTREPRISES est une société anonyme en formation au capital social de un milliard six cent millions trois cent soixante huit mille (1.600.368.000) Francs CFA. Cette société est régie par les dispositions de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique de l’OHADA et d’autres dispositions légales et réglementations en vigueur.
4. Organigramme du CONSORTIUM D’ENTREPRISES
A la tête du CONSORTIUM D’ENTREPRISES se trouve un Président du Conseil d’Administration, puis un Directeur Général secondé par deux adjoints. L’un de ces adjoints à sa charge la comptabilité, les ressources humaines et affaires juridiques, la facturation et le recouvrement et l’autre est responsable des chantiers { l’étranger et est secondé par le Directeur d’Exploitation. (Voir l’organigramme { l’annexe 1.a).
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4.1 La Direction de l’Exploitation (Voir l’organigramme { l’annexe 1.b) Elle seconde l’un des Directeurs Généraux Adjoints (celui chargé des chantiers { l’étranger) et supervise les structures suivantes : -
Le bureau de prix et métrés ; Le bureau d’étude d’électricité et plomberie ; Le bureau d’approvisionnements et achats ; Les ateliers (fer, vitrerie, aluminium) ; Le bureau de sécurité et environnement ; Les ateliers de bois et de préfabrication Les Directeurs de Travaux.
Elle a également sous la responsabilité la Direction des Travaux.
4.2 La Direction des Travaux Elle est formée de huit Directeurs de travaux qui supervisent tous les conducteurs de travaux. Ils surveillent toutes les dépenses de ceux-ci et sont chargés de veiller à la bonne gestion des budgets de chantiers.
5. Moyens de la CDE 5.1 Les moyens humains Le CONSORTIUM D’ENTREPRISES dispose d’un effectif de 3814 agents dont 400 permanents au sein des chantiers et une quinzaine d’ingénieurs.
5.2 Les moyens matériels Pour mener à bien sa mission, le CONSORTIUM D’ENTREPRISES dispose de plusieurs d’ateliers de fer, de vitrerie, d’aluminium, de bois et de préfabrication. En outre elle possède un parc d’engins bien fourni de : 9 autogrues ;
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6 Bulldozers ; 22 chargeurs ; 19 compacteurs ; 1 finisseur ; 4 fourchettes ; 7 pelles hydrauliques ; 5 tractopelles.
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Deuxième partie :
TRAVAUX EFFECTUES AU COURS DU STAGE
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A. PRESENTATION DU PROJET
Il s’agit de la construction d’un immeuble de huit étages avec un niveau de sous sol et une terrasse, qui sera la MAISON DE LA PRESSE. Il est implanté à Dakar sur la corniche ouest en face de la PORTE DU MILLEANAIRE et s’étend sur une superficie de 880 m2. Le coût total des travaux s’estime { Cinq Milliard Trois Cent Quatre Vingt Quinze Millions Sept Cent Quatre Vingt et Un Mille Sept Cent Dix Neuf Francs CFA Toutes Taxes Comprises ( 5 395 781 719 FCFA TTC). Le bâtiment comportera principalement en son sein des bureaux, des appartements, un amphithéâtre, des salles de conférence, des locaux d’archives et un restaurant.
A.1. Les différents intervenants et leurs attributions A.1.1. Le Maître d’ouvrage Il s’agit du Ministère de l’information. Il est chargé de : Définir le programme et le financement Choisir les participants { l’opération Définir les conditions administratives de la réalisation Recevoir l’ouvrage Il est assisté dans ses différentes tâches par un délégué.
A.1.2. Le Maître d’ouvrage délégué Il s’agit de l’agence du PCRPE (Programme de Construction des immeubles administratifs et de Réhabilitation du Patrimoine bâti de l’Etat). Il est également chargé d’assurer la bonne collaboration entre les différents acteurs de la construction.
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A.1.3. Le Maître d’œuvre Le Cabinet d’Architecture ARTEC de l’Architecte Ingénieur DAOUDA SENE est le Maître d’œuvre de l’actuel projet. Il est le responsable de la conception et donc des avant-projets sommaires et détaillés. En effet, après approbation de l’esquisse, l’Architecte, au stade de l’avant projet sommaire, précise la conception générale en plan et en volume, et propose des dispositions techniques pour une seconde approbation. Ensuite il dresse de nouveaux plans, coupes et façades de l’ouvrage, établit le CPTP (cahier des prescriptions techniques particulières), les plans des lots techniques. Il veille aussi à la conformité de la réalisation aux documents du marché ayant fait l’objet de l’appel d’offres.
A.1.4. Le bureau d’études techniques Le bureau d’études SAHEL INGENIERIE est chargé d’effectuer les études de dimensionnement du bâtiment puis de fournir les plans d’exécution des travaux que sont les plans de coffrage et de ferraillage relatifs { l’ouvrage.
A.1.5. Le bureau d’étude de sol Il s’agit du CEREEQ (CENTRE EXPERIMENTAL DE RECHERCHES ET D’ETUDES POUR L’EQUIPEMENT). Il est chargé d’effectuer les investigations géotechniques du sol destiné à supporter l’ouvrage et de fournir les caractéristiques mécaniques de celuici afin de permettre au bureau d’études techniques de procéder au dimensionnement.
A.1.6. L’entreprise C’est le CONSORTIUM D’ENTREPRISES (CDE) qui a été choisi pour réaliser les travaux d’exécution du bâtiment.
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A.1.7. Le bureau de contrôle technique Le contrôle a été confié au bureau SCAT INTERNATIONNALE. Il assiste aux essais d’investigation du sol, vérifie tous les plans d’exécutions fournis par le bureau d’études techniques puis après approbation, les remet { l’entreprise pour l’exécution des travaux. Il assure également le contrôle technique des travaux de construction.
A.2. Les différents corps d’état Les travaux { effectuer pour la réalisation du projet s’étendront sur une durée de deux ans et se décomposent comme suit par corps d’état :
N°1 : TERRASSEMENTS – VOIRIE N°2 : GROS – ŒUVRE N°3 : ETANCHEITE N°4 : FAUX PLAFOND N°5 : CARRELAGE – REVETEMENT N°6 : MENUISERIE BOIS N°7 : MENUISERIE ALUMINIUM – VITRERIE ET METALLIQUE – FERONNERIE N°8 : PLOMBERIE – SANITAIRES N°9 : PROTECTION – INCENDIE N°10 : ELECTRICITE COURANTS FORTS – ELCTRICITE COURANTS FAIBLES – TELEPHONE N°11 : CLIMATSATION N°12 : ASCENSEURS N°13 : PEINTURE N°14 : INFORMATIQUE N°15 : ESPACES VERTS
A.3. Principaux matériels du chantier Une autogrue Une pelle hydraulique Un chargeur
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Une benne Un compacteur vibrant Une « bétonneuse » de 500 litres Un dumper Une niveleuse Un camion toupie
A.4. Matériaux utilisés Gravier basaltique 8/16 Gravier basaltique16/25 Sable 0/3 Ciment Aciers HA Fe500
B. DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS
B.1. Généralités sur les fondations Les fondations sont les ouvrages de transmission et de répartition des charges (poids propre et surcharges climatiques et d’exploitation) de la superstructure au sol. Le mode de fondation sera établi selon la capacité portante du sol et souvent selon les ressources financières disponibles. Si le sol en place présente des insuffisances, il peut être renforcé en vue d’acquérir des caractéristiques mécaniques meilleures. Les moyens mis en œuvre pour renforcer le sol destineé à porter notre ouvrage sont exposés au paragraphe C.2 de la deuxième partie de ce rapport. On distingue les fondations superficielles des fondations profondes :
B.1.1. Les fondations superficielles Les fondations superficielles sont soit isolées (ponctuelles) et on parlera de plots de fondations (par exemple sous un poteau) soit filantes (linéaires) et on parlera
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de semelles de fondation (sous un voile ou sous un mur). Elles reposent sur un sol choisi pour ses caractéristiques géomécaniques, appelé niveau d'assise ou fond de coffre. Un autre type de fondation superficielle est le radier général qui est une dalle plane, éventuellement nervurée, s’étendant sur toute la surface du bâtiment. Ce mode de fondation est utilisé dans deux principaux cas : Lorsque la capacité portante du fond de coffre est insuffisante, la dimension des semelles est telle que leur emprise est excessive par rapport à la surface de la construction. Dans ce cas, un radier général peut être mis en œuvre pour les relier entre elles. Ce radier, en béton armé forme une surface d’appui égale ou supérieure { l’emprise du bâtiment, afin d’assurer une meilleure répartition des contraintes sur le sol d’assise. Celui-ci doit être homogène, formé d’une couche d’épaisseur sensiblement constante et dépourvu de points durs. L’ensemble travaille { la flexion comme un plancher renversé et doit être armé en conséquence. Il reçoit du sol des charges surfaciques ascendantes (réaction verticale) et prend appui sur l’ossature porteuse (voiles et poteaux) qui exerce sur lui des charges descendantes. Dans cette famille de radier on trouve : -
Le radier épais ou radier champignon : il est épais et comporte une dalle armée d’une épaisseur de l’ordre de 35 { 70 cm, coulée sur un béton de propreté de 5 à 10 cm, sur laquelle prennent appui les poteaux et les murs. C’est un type de radier relativement lourd.
-
Le radier nervuré comprend une table, des nervures et des poutres principales. La table peut se situer en partie basse des poutres, dans ce cas elle impose un remplissage avec un matériau léger entre les nervures et les poutres. Elle peut également être placée en partie haute des poutres pour former des bêches contre les effets de glissement, dans de cas la surface pourra servir de sol pour le niveau inférieur de la construction. Les dimensions ainsi que le ferraillage sont à déterminer en fonction des charges { reprendre, de l’espacement des nervures et des poutres.
-
Le radier voûté est formé d’un hourdis mince de 15 { 20 cm d’épaisseur, de fibre moyenne circulaire, s’appuyant au droit des éléments porteurs sur des poutres
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horizontales. La composante horizontale des efforts est compensée par des tirants reliant les poutres entre elles. Lorsque les ouvrages d'infrastructure sont inondables ou se trouvent soumis aux composantes horizontales des pressions hydrostatiques, la réalisation d'un radier formant un cuvelage sera parfois nécessaire pour garantir l'étanchéité à l'eau (principe inverse de la piscine).
B.1.2. Les fondations profondes Les fondations profondes (par exemple les pieux) sollicitent le sol par deux types d'action. Le premier est le frottement de la fondation sur le sol qui l'entoure, et qui offre ainsi une résistance à l'enfoncement. Le second est le terme de pointe qui correspond à l'appui vertical de la fondation sur un sol de qualité acceptable.
B.2. Hypothèses générales de calcul Dosage du béton : Béton de propreté : 150 kg de ciment par m3 de béton Béton banché : 250 kg de ciment par m3 de béton Gros béton : 350 kg de ciment par m3 de béton
La résistance caractéristique du béton : A la compression : 25 MPa A la traction : 2,1 MPa. La déformation maximale du béton est de 3,5 o/oo.
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Contraintes limites admissibles pour le béton : A l’ELU : 14,17 MPa en compression et 3,25 MPa en traction ; A l’ELS : 15 MPa en compression et 3,25 MPa en traction.
La résistance caractéristique de l’acier : A la compression : 500 MPa A la traction : 500 MPa A la torsion : 500 MPa Au cisaillement : 500 MPa La déformation maximale de l’acier est de 10 o/oo. Contraintes limites admissibles pour le béton : A l’ELU : 348 MPa ; A l’ELS : 15 MPa si la fissuration est jugée préjudiciable et 164 MPa pour une fissuration jugée très préjudiciable. La contrainte admissible sur le sol de fondation est de 1,2 bar.
B.3. Descente de charges L’objet de cette partie est d’évaluer les actions de pesanteur permanentes et variables qui permettront le calcul des fondations. Il convient donc de d’estimer le cheminement des charges du haut de la structure jusqu'aux éléments considéré c'està-dire les poteaux et les voiles du sous-sol car ce sont ces derniers qui reposent sur les fondations à étudier. Pour chaque étage, les charges se transmettent des dalles vers leurs éléments porteurs qui sont les poutres ou les voiles puis des poutres vers leurs éléments porteurs qui sont les poteaux. Il existe des puissants logiciels permettant de calculer les charges dans une structure en béton armé. Dans le présent projet nous avons utilisé pour effectuer la
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descente de charges, le logiciel ROBOT Descente De Charges (ROBOT DDC). Les différentes étapes de la modélisation sont détaillées dans les paragraphes ci-dessous :
B.3.1. Hypothèses de calcul des charges
Les éléments en béton armé (poutres, voiles, poteaux et dalles pleines) ont un poids volumique de 2,5 T/m3. Les charges surfaciques prises en compte dans les calculs sont données dans le tableau ci-dessous :
CHARGES PERMANENTES Eléments Poids(T/m2) plancher 30+5 0,500 plancher 25+5 0,430 plancher 20+5 0,350 plancher 20+4 0,330 plancher 16+4 0,280 plancher 12+8 0,340 plancher 12+4 0,240 enduit 1,5 cm 0,045 cloison 20 cm + enduit 0,340 cloison 15 cm + enduit 0,270 cloison 10 cm + enduit 0,200 étanchéité + protection 0,100 carrelage + mortier de pose 0,100 cloison de distribution 0,100 faux plafond 0,030
CHARGES D'EXPLOITATION Eléments Poids (T/m2) Appartement 0,150 Bureau 0,250 Escalier 0,250 Balcon; Bureau paysager 0,350 Terrasse accessible au public 0,500 Terrasse accessible privée 0,150 Terrasse non accessible 0,100 Parking 0,250 Hall 0,400 lieu de spectacles 0,600 Restaurant 0,250
Les valeurs des charges surfaciques permanentes sont introduites dans la bibliothèque des dalles du logiciel puis seront attribuées plus tard aux différents planchers du bâtiment.
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B.3.2. Modélisation de la structure sous ROBOT DDC Après analyse des plans architecturaux, une première ébauche du plan de coffrage c'est-à-dire le plan de la structure porteuse, est réalisée. La modélisation commence par le tracé d’une grille (voir annexe 2.a) formée par l’ensemble des axes d’implantation des éléments du plan de coffrage. Nous disposons ensuite pour chaque niveau, dans l’ordre, les poteaux, les voiles, les poutres puis les planchers. Seul le plancher haut du sixième étage sera en dalle pleine car il porte un grand amphithéâtre situé au septième étage. Les épaisseurs des différents panneaux de cette dalle sont déterminées d’après le prédimensionnement suivant : Désignons par Lx, Ly, et Ep respectivement la largeur, la longueur et l’épaisseur du panneau. Si
> 0,4 alors le panneau s’appuie sur 4 côtés et
Si
< 0,4 alors le panneau s’appuie sur 2 côtés et
Pour les autres planchers qui sont en corps creux, les épaisseurs sont données par la formule suivante où L est le sens de portée :
Après cette étape vient celle de l’application des charges surfaciques et linéaires. Notons que le poids propre des éléments porteurs est pris en compte par le logiciel. Par conséquent il ne nous reste plus qu’{ introduire la part de charge permanente apportée par les revêtements (les carreaux par exemple), les escaliers, puis les charges d’exploitation. Après lancement du calcul le logiciel nous fournit les charges reprises par chaque élément porteur de la structure. Ici nous nous ne nous intéresserons qu’aux poteaux et aux voiles du sous-sol car ce sont ces derniers qui transmettent les charges du bâtiment aux fondations.
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B.3.3. Bilan des charges appliquées sur les fondations Pour le repérage des poteaux et des voiles voir le plan de coffrage { l’annexe 2.c. Chaque poteau du sous-sol applique sur le système de fondation une charge concentrée verticale. Le bilan de ces charges est donné par le tableau ci-dessous: N° poteau
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
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Charges Charges Combinaison Combinaison Permanentes d’exploitation (en ELU (en T) ELS (en T) (en T) T) 36,601 7,238 60,26835 43,839 207,038 71,018 386,0283 278,056 212,84 71,328 394,326 284,168 154,197 31,39 255,25095 185,587 144,023 28,986 237,91005 173,009 204,869 44,542 343,38615 249,411 180,858 39,331 303,1548 220,189 186,49 40,639 312,72 227,129 203,686 43,879 340,7946 247,565 304,279 92,168 549,02865 396,447 381,027 126,857 704,67195 507,884 348,74 113,46 640,989 462,2 357,44 116,584 657,42 474,024 381,955 126,646 705,60825 508,601 307,44 90,442 550,707 397,882 162,688 62,954 314,0598 225,642 230,562 89,32 445,2387 319,882 236,234 91,499 456,1644 327,733 164,372 62,898 316,2492 227,27 252,923 16,066 365,54505 268,989 191,207 24,592 295,01745 215,799 191,952 24,561 295,9767 216,513 252,609 16,21 365,33715 268,819 245,049 80,789 451,99965 325,838 128,688 32,905 223,0863 161,593 48,247 12,773 84,29295 61,02 248,296 93,019 474,7281 341,315 250,389 92,289 476,45865 342,678 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble
29 30 31 32 TOTAUX
159,609 123,652 87,018 115,55 6700,528
48,692 31,872 22,117 57,455 1904,519
288,51015 214,7382 150,6498 242,175 11902,4913
2007-2008
208,301 155,524 109,135 173,005 8605,047
Aussi, chaque voile du sous-sol envoie sur le système de fondation une charge linéaire verticale. Le bilan de ces charges est donné par le tableau ci-dessous :
N° voile 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 TOTAUX
22
Charges Charges Combinaison Combinaison Permanentes d’exploitation ELU (en T) ELS (en T) (en T) (en T) 156,4 9,2 224,94 165,6 70,8 7,08 106,2 77,88 57,5 25,3 115,575 82,8 14,7 6,5 29,595 21,2 82,5 25,3 149,325 107,8 161 4,6 224,25 165,6 14,75 6,49 29,6475 21,24 76,7 7,1 114,195 83,8 429,2 2 582,42 431,2 149,1 19,1 229,935 168,2 44,8 7,5 71,73 52,3 37,15 11,1 66,8025 48,25 35,2 10,5 63,27 45,7 37,5 11,25 67,5 48,75 30,1 10,2 55,935 40,3 38,5 11,5 69,225 50 44,8 7,47 71,685 52,27 154,1 19,9 237,885 174 429,2 71,5 686,67 500,7 2064 273,59 3196,785 2337,59
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Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble
2007-2008
On obtient en somme :
TOTAUX
Charges Charges Combinaison Combinaison Permanentes d’exploitation ELU (en T) ELS (en T) (en T) (en T) 8764,53 2178,11 15099,28 10942,64
B.4. Rapport géotechnique du site et choix du type de fondation La réaction du sol sous une structure peut être le plus souvent caractérisée par une valeur ultime qu. La capacité portante d'un sol se caractérise par sa résistance au tassement en fonction de la cohésion et des frictions internes. La mesure de la contrainte admissible
est une performance technique spécifique qu'il est
indispensable de connaître pour établir le système de fondation d'un ouvrage. La mesure de cette performance s'acquiert par des essais de sol superficiels (essais à la table) ou par des sondages. Le rapport de sol, établi par le bureau d’étude de sol en vue d’une construction, a pour objet notamment de préciser la valeur de la contrainte de calcul q. La contrainte de calcul peut être déduite de l’expérience acquise sur des réalisations existantes voisines pour un sol et un ouvrage donnés. Compte tenu de la nature du sol, ainsi que les résultats des essais de laboratoire du CENTRE EXPERIMENTAL DE RECHERCHES ET D’ETUDES POUR L’EQUIPEMENT (CEREEQ), un type de fondations pour ce projet peut être constitué par des constructions sur radier général ancré vers 3,00 m de profondeur à partir du niveau actuel du sol. Des détails sur le type de radier seront donnés plus loin dans ce rapport. La contrainte admissible du sol
à prendre en considération sera :
. Selon le CEREEQ, les tassements correspondants seront de l’ordre de 15,7 cm. Cette valeur est admissible pour des constructions sur radier général.
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B.5. Dimensionnement du radier B.5.1. Vérification de la stabilité de l’ouvrage Avant de commencer les calculs de dimensionnement, il serait judicieux de s’assurer que le sol en place supporte effectivement le bâtiment qui sera construit. Pour cela nous allons comparer la contrainte admissible du sol à la charge totale de l’ouvrage : La contrainte du sol est
soit
Notons que cette valeur n’est valable qu’{ l’ELS. Pour l’ELU elle est multipliée par 1,5 ce qui donne :
L’aire totale occupée par le radier étant de A=920 m2. A l’état limite ultime (ELU) : La charge repartie appliquée au sol est soit
donc
, : la stabilité est vérifiée.
A l’état limite de service (ELS): La charge surfacique appliquée au sol est soit
donc
, : la stabilité est vérifiée.
B.5.2. Principe du dimensionnement d’un panneau de radier Nous avons opté pour un radier nervuré dont la dalle se situe en partie supérieure des nervures. L’ensemble se calcule comme un plancher renversé. Nous appliquerons donc les méthodes de calcul des planchers en dalle pleine. Contrairement aux planchers, les armatures principales seront disposées en partie haute de la table du radier en travée et en partie basse au niveau des appuis.
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B.5.3. Prédimensionnement D’une manière générale d’après les règles BAEL on peut fixer en première approximation : -
Hauteur des nervures :
-
Epaisseur des dalles :
, ,
étant l’entre axes des poteaux. étant l’entre axes des nervures.
La largeur de chaque nervure sera choisie en fonction des dimensions des sections des poteaux qui s’y appuient.
B.5.4. Ferraillage des panneaux de dalle du radier Nous avons choisi pour l’exemple un panneau de la table du radier que nous assimilons à un panneau rectangulaire de 5,20 m de long, 4,70 m de large et 0,50 m d’épaisseur et dont on se propose de déterminer le ferraillage.
Charge au m2 de dalle : Charges permanentes : 95,26 KN.m-2 Charges d’exploitation : 23,67 KN.m-2 Les calculs se feront { l’ELS suivis d’une vérification { l’ELU. A l’ELS on a : A l’ELU on a :
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Donc la dalle porte dans les deux sens et : 0,0511 0,831 Considérons dans chaque sens une bande de dalle de 1.00 mètre de largeur assimilable à une poutre. On obtient les moments isostatiques suivants : Suivant x :
Suivant y :
Moments en travée : Pour la bande de 1.00 m parallèle à au coté x on a :
Pour la bande de 1.00 m parallèle à au coté y on a :
Moments en appui : Sens x :
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Sens y :
Utilisons l’organigramme de calcul { l’ELS des sections fléchies rectangulaires (annexe 1.c). On obtient les sections d’acier suivantes (exprimées en cm2) :
En travée
En appui
Sens x
15,25
8,97
Sens y
14,91
7,46
Vérification ELU :
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Utilisons l’organigramme de calcul { l’ELU des sections fléchies rectangulaires (annexe 1.d). En travée
En appui
Sens x
8,29
4,82
Sens y
6,03
4,83 (CNF)
Nous retiendrons les sections d’acier obtenues { l’ELS.
Choix des aciers : Les calculs ci-dessus nous donnent les aciers de la nappe supérieure (moments en travée) et du chapeau. Ceux de la nappe inférieure ont été choisis de façon forfaitaire et sont constitués de barres HA 10 qui procurent une meilleure répartition des charges dans le radier. En appui (chapeau)
Sens x
En travée Nappe supérieure Nappe inférieure 8 HA 16 par m 5 HA 10 par m
Sens y
8 HA 16 par m
8 HA 20 par m
28
5 HA 10 par m
8 HA 20 par m
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Disposition des armatures : Les aciers les plus proches de la face supérieure et de la face inférieure sont ceux parallèles au petit coté.
Ferraillage du panneau : chapeau
Ferraillage du panneau : nappe supérieure
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Ferraillage du panneau : nappe inférieure
Nous avons procédé ainsi pour les autres panneaux afin d’obtenir les plans de ferraillages présentés en annexe 2.
B.5.5. Ferraillage des longrines Nous détaillerons dans cette partie la méthode utilisée pour le ferraillage des longrines. Avec le logiciel ROBOT DDC, nous avons modélisé une dalle pleine nervurée de 50 cm d’épaisseur, s’appuyant sur les poteaux et les voiles du sous-sol. Les nervures sont les longrines à ferrailler. Nous avons appliqué à cette dalle les charges permanentes et d’exploitation obtenues précédemment c'est-à-dire : . Ces charges sont verticales ascendantes, donc après exportation de chaque longrine vers ROBOT MILLENNIUM, il convenait de changer le sens du chargement en changeant son signe. Les aciers tendus seront alors en partie supérieure des longrines et les chapeaux en partie basse. Nous obtenons ainsi le ferraillage de toutes les longrines. Comme exemple illustratif, nous avons choisi les longrines L 31 et L 32 (voir les annexe 2.g et 2.h).
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C. SUIVI DES TRAVAUX Parallèlement aux différentes études menées sur le radier, nous suivions les travaux de mise en œuvre de celui-ci qui comportait plusieurs phases.
C.1. Travaux de terrassement L’exécution des travaux commence par des terrassements qui représentent l’ensemble des travaux visant { modifier le relief du terrain. Sur ce chantier, il s’est principalement agit d’effectuer une fouille en pleine masse réalisée sur l’emprise du bâtiment avec une surlargeur de 1 m pour faciliter la mise en place des coffrages, puis de mettre en place un remblai .
C.1.1. Phase préparatoire Préalablement, une phase préparatoire est réalisée sur le site. L’engin utilisé pour cette opération est le bulldozer. Elle comprend : La démolition des constructions existantes Le débroussaillage, l’abattage et le dessouchage des arbres L’implantation du bâtiment
C.1.2 Réalisation de la fouille Après la phase préparatoire vient celle de la réalisation de la fouille { l’aide d’une pelle hydraulique. La terre extraite était évacuée vers une décharge située à environ 3 Km du chantier { l’aide d’une benne. La fondation devait être ancrée à une profondeur de 3 m, cependant, la fouille fut faite avec une profondeur de 4,5 m car le CEREEQ a exigé une substitution du sol de fond de fouille par de la latérite compactée et ce sur 1m d’épaisseur. Cela a permis d’augmenter la portance du sol qui passa ainsi de 1 bar à 1,2 bar.
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C.1.3. Rabattement de la nappe phréatique La mesure du niveau de la nappe le 28 février 2008 donna une valeur de 4,35 m de profondeur à partir du terrain naturel. La fouille étant plus profonde, il fallait prendre certaines dispositions avant l’exécution des travaux de terrassement. La technique retenue fut le rabattement provisoire de la nappe par des puits de pompages. Les cuvettes d’ascenseurs ont été utilisées comme puits.
C.1.4. Mise en place du remblai Le remblai a été mis en place par couches successives de 25 cm de latérite compactée { l’aide des rouleaux compacteurs. L’épaisseur est contrôlée { l’aide d’un niveau { lunette. Pour s’assurer de la bonne mise en œuvre du remblai, des essais de compacité sont effectués sur chaque couche sous la supervision du bureau de contrôle.
C.2. Mise en place du radier C.2.1. Implantation L’implantation du radier consiste { reporter sur le terrain des indications provenant des plans, en vue d’y réaliser la construction. La méthode utilisée ici est l’implantation par alignement et prolongement. Sur un canevas connu (ici les angles de la clôture), sont déterminés des points d’intersection des prolongements des côtés du radier. Par mesure des longueurs, ces points sont reportés sur le terrain, ensuite le radier est implanté par alignement.
C.2.2. Béton de propreté C’est un béton maigre dosé { 150 kg de ciment par m3 de béton. Il a été posé en présence d’un géomètre sur toute l’emprise du radier avec une épaisseur de 5 cm,
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avant la mise en œuvre de celui-ci pour obtenir une meilleure planéité du terrain et empêcher l’infiltration de déchets dans le béton.
C.2.3. Béton banché Dosé à 250 kg par m3 de béton, il ne comporte pas d’armature et { été employé sur le chantier pour uniformiser la hauteur des longrines. (Voir figure ci-après)
Coupe verticale d’une partie du radier
C.2.4. Coffrage Les coffrages utilisés dans cette partie de la construction sont en bois. Leur mise en place s’effectue { l’aide d’instruments de précision pour assurer une meilleure rectitude et un bon nivellement.
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C.2.5. Ferraillage (voir photos { l’annexe 3) Les armatures des longrines sont montées sur le chantier dans l’atelier de ferraillage, puis transportés et posés leur emplacement final. Pour certaines longrines, notamment les plus grandes, les aciers sont façonnés sur place. Les barres d’acier constituant la nappe supérieure de la table sont séparées de ceux de la nappe inférieure par des cavaliers disposés à intervalles réguliers formant ainsi un quadrillage. Des cales { béton d’épaisseurs égales aux différents enrobages, sont disposées entre les armatures et le coffrage.
C.2.6. Bétonnage Les longrines et la table du radier ont été construits avec un béton dosé à 350 kg/m qui provenait d’une centrale { béton et était transporté par un camion toupie. Le coulage est accompagné d’une vibration qui permet d’améliorer la compacité. 3
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Troisième partie :
ANALYSE DU STAGE
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1. APPORTS DU STAGE Ce stage de production que nous avons effectué au CONSORTIUM D’ENTREPRISES, nous a permis de vivre une expérience très enrichissante du chantier et parallèlement du bureau d’études techniques. Il nous a permis d’acquérir plusieurs connaissances pratiques dans le dimensionnement et la construction du bâtiment. En effet, nous avons pu dans un premier temps, mettre en pratique certaines connaissances théoriques de base acquises { l’école { travers les calculs de radier et la mise en œuvre des plans d’exécution (coffrage et ferraillage). Aussi à travers le suivi des travaux sur le chantier, nous avons appris les différentes étapes de la construction d’un radier général.
2. REMARQUES
Nous n’avions aucune difficulté majeure quant aux activités, tant que le chantier qu’au bureau, et ce grâce à notre maître de stage et notre encadreur qui ont incessamment su prêter une oreille attentive à nos préoccupations pour mieux nous orienter. Notons cependant que nous avons rencontré quelques problèmes de communication avec certains ouvriers du chantier car nous ne parlions pas les langues locales sénégalaises.
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CONCLUSION Nous avons découvert durant ce stage, de nombreux aspects pratiques du métier d’ingénieur des Travaux Publics. En effet, l’opportunité nous a été donné de participer aux calculs en bureau d’étude puis à leur réalisation sur le chantier. Cela nous a permis d’appliquer les connaissances théoriques acquises { l’école, puis d’appréhender des notions complémentaires concernant le dimensionnement et la mise en œuvre des fondations. A ce titre, nous pouvons affirmer sans fausse modestie, que nous avons beaucoup appris concernant les techniques de construction des radiers généraux et que nous avons satisfait en grande partie les objectifs pédagogiques visés par le stage de production. Enfin nous sommes convaincus que le savoir acquis durant ces huit semaines nous sera d’une immense utilité dans la suite de notre formation ainsi que dans la vie professionnelle.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
J. PERCHAT et J. ROUX, Pratique du BAEL 91, Eyrolles, 2002. J. PERCHAT et J. ROUX, Maîtrise du BAEL 91 et des DTU associés, Eyrolles, 1998. M. BELAZOUGUI, Calcul des ouvrages en béton armé, Office des publications universitaires, Alger, 1996. Gérard KARSENTY, La fabrication du bâtiment 1 : Le gros-œuvre, Eyrolles, 2006. Site web: www.cde.sn , 2006
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ANNEXES
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Annexe 1 : Organigrammes Annexe 1.a : Organigramme général de l’entreprise CDE
Annexe 1.b : Organigramme de la Direction de l’exploitation
Annexe 1.c : Organigramme de calcul à l’ELS d’une section fléchie rectangulaire Annexe 1.d : Organigramme de calcul à l’ELU d’une section fléchie rectangulaire
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Annexe 2 : plans Annexe 2.a : vue en plan de la grille sous ROBOT DDC
Annexe 2.b : vue 3D sous ROBOT DDC
Annexe 2.c : Plan de coffrage
Annexe 2.d : Plan de ferraillage : nappe supérieure
Annexe 2.e : Plan de ferraillage : nappe inférieure
Annexe 2.f : Plan de ferraillage : chapeau
Annexe 2.g : Plan de ferraillage : longrine 31
Annexe 2.h : Plan de ferraillage : longrine 32
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Annexe 2.a : vue en plan de la grille sous ROBOT DDC
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Annexe 2.b : vue 3D sous ROBOT DDC
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Annexe 2.c 1
34
2
7
6
5
8
9
10
11
13
12
35.770 31.004
4.230
4.359
1.970
2.760
3.985
4.77
L48 (50x70) à -2.5m
2.10 .30 2.37
7.425
L 7 (70x
Radier 50c m Niv. sup à -2.50m
90) à -2 .50m
5.829
70
17
x9 0 ) (7 0
9 7.0 3
0
0 /5 0
6
a N die iv r 5 .s 0 up cm à -2 .5 0m
P3 7
0) à
0x 9 L5
(7
2 L3
P3 7 0
8 5.5 4
L6
4.4 3
0/7
P1 7 -2 .50 m
4 91 5.
2 à-
/5 0
P1 7 0/ à -2 .50 m
R ad ie Niv r 50c . su m pà -2.5 0m
(50 x70 )à
0 0/5 à x7 0) L1 1( 50 m .50 0) x8 (70
0m à -2.5
R
80) (70 x L29
Ra di Niv er 5 0c . su m pà -2.5 0m
-2 .5 0m
5 3.9 2
P3 7
4.
-2. 50 m
18
4
99°
3 50
m 50 -2 . )à 0 x8 70 1( L3
98°
.70
50 0/
7 P3
0) à 0x8
0m -2 .5
7.
3 L3
.30
.20 .70
0 (5 9 L3
3.1 1
.80
L12
0 (8
Radier 50 cm Niv. sup à -2.50m
50m
P3 70/5 L13 (50x70) à -2. 0
4.091
0
0m .5 -2 à .5
0) x7
Ra Niv d ier . s 50c up m à2.5 0m
à 0)
-2
2.9
8
m .50 5 x1
m 0c m -2 .50 r5 die p à R a iv. su N
09 6.8
(7 L2 8
L24 (70x100) à -2.5m
4.57
.70 43°
4 2°
93°
L27 (70x100) à -2.5m L26 (70x100) à -2.5m L25 (70x100) à -2.5m
4.83 .60 2.91
L47 (60x70) à -2.5m
4.57
4.77
L46 (60x70) à -2.5m
.70
.70
0.115
à2. 50 m 60 ) (5 0x
L1 7
.50 1.35 .50 3.80 .60 4.03 .60 3.66 1.77 2.31
4.42
.50 .91 2.72 .50 4.17
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m 4.77
1.00
14
.30
4.26
4.766
4.466
15
7.672
P5 50/50
P5 50/50 .30
33.398
L23 (70x50) à -2.5m
6.545 3.985
B
0 P3 70/5
L1 (50x70) à -2.50m
0.500
31.004
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
P6 30/30
1.00
P6 30/30
PLAN DE COFFRAGE DU RADIER 3.203 4.970
1.767
1.00
1.00 .30
L45 (50x70) à -2.5m
L44 (60x70) à -2.5m
4.87
4.47
-2.5 0m
0x7 0) à
2.9 7
0m 2.5 )àx 70 ( 40 0 4 L 64°
4.077
2.055 0.500 3.800
4.550
0.600 4.030
4.230
.20
1.00
2 (4 L4
8°
2.125 0.3971.370 0.500
13
3.203
4.123
3.203 7.095 4.970 4.573 9.150 13.700
0.600 4.359
3.759
0m
2.170
-2 . 5
à2. 50 m
4.77
4.27
P3 50/70
0° 10
5 4.5 R2
1.970
3.9
5 3.4 R2
2.760
.70
)à
L3 0
(5 0x 70 )
17.930
L22 (70x50) à -2.50m
5
m .50 à -2
1.00
L
4.4
0/7 P1 7
0) x9 (70
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
.50
7 P1
6
99°
4.27
3.96
9 9°
1
3.9
P3 70/50
2.70
98°
3.96
50cm m Radier à -2.50 Niv. sup
.70
L 3 (7
4.43
L2 (50x70) à -2.50m
P2 70/60
8 8.4 R1
L4 0
-2.50m 0x90) à
.92
0 0 /7
67 5.3
2 4.4
40cm
.70
4.8 6
5
cm 0m 50 à -2.5 ie r R ad . sup Niv
.70
.30
4.87
4.91
m .50
6.024
-3.20m
L21 (70x100) à -2.50m
P2 60/70
4.8
Radier 50cm-2.50m à Niv. sup
2.37
2.10
0 P3 7
.50m
m .5 0c -2 r5 à i e up ad v. s i N
0m
1
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
/50
70) à -2
.50
M
P6 30/30
.50
P5 50/50
.50
4.9
4.9
P2 70/60
L9 (50x
à -2
7 4.8
P4 40/60
.50
4.90
22.289
0
L8 (60x80) à -2.50m
L10
0 /5 70
R
) x70 (50
.70
24.259
.5
8
4.229
.70
P3
97 3.7
4.86
27.020
8 3.0
.50
35.770
0 .8
.50
4.57
0 .5
3.63 Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
9 9°
3.0 R1
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
P2 60/70
m m .50 0c -2 r5 à ie p a d v. su R i N
P4 40/60 4 4°
2.91
L20 (70x100) à -2.50m
x8 0
° 1 36
P2 70/60
L14 (60x70) à -2.50m
0m c m .5 50 à -2 ier p a d su R iv. N
.60
L3 5
.70
.50
98°
4.57
4.83
L3
10 .60
.63 10
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
.60
4( 70
2. 50 m
P5 50/50
42°
D
A
94°
9 2.4
L15 (50x80) à -2.50m
.20
C
60/70 P2 °
2.31
1.77
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
L19(70x100) à -2.50m
1 37
.70
4.77
E
L18 (70x100) à -2.50m
P3 70/50
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m 4.47
4.03
à2. 50 m
L16 (50x80) à -2.50m
40cm 3.66
(70 x8 0)
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
1.00
F
P2 70/60
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
.60
4.466
-3.20m
0m
0.115
3.80
(8 0
4.87
.50
L3 6
.9 7
1.25
P4 60/40
-2.5
°
.20
G
L4 4.0 3(4 0 0x 7 0) à -2. 50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
4.766 0.500
6.545
0x8 0) à
.50 m à -2 P5 50/50 92
P5 50/50 2
.30
2.170
98°
H
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
à-
7 0) ° (4 0x L4 1 66
3.759
P5 50/50
P4 60/40
P5 50/50 Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
0 4.0
I
0.600
4.030
L37 (7
P5 50/50
92°
K J
0.600
3.800
-2 .5 0m
P6 30/30
°
L
0.500
4.077
P6 30/30 1.00
0.500
4.123
35.770
4.970
27.020
4.550
3.203
24.259
2.055
1.767
22.289
1.370 0.397 2.125
4.77
17.930
66
0.300
13.700
x1 50 )
M
9.150
L38 (70 x 80 ) à
0.300
7.095
4.17
3.203
4.970
.30
4.573
L49 (50x70) à -2.5m
3.203
J
Annexe 2.d 1
34
2
6
5
1.370 0.397 2.125
3.203
8
7
2.055
4.550
10
9
4.230
4.359
1.970
P4 60/40
50/50
3.203
50
P4 60/40
45
50
34 36 35
46 47
L
41 37
P2
M
30/30
40
50/50
51
P6 50/50
37
37
48
P5
P5
renfort ouverture voile, 1er lit inf sup 3HA10x0.93
44
45
45 51
2.125 0.3971.370
4.766
3.203
P5
49
K J
3.985
30/30
P5 50/50
L
2.760
43
70/60
34
P6 30/30
P5 50/50
P5
50
P2
52
P2
60/70
51
51
P2 60/70
60/70
P3
1.767
P6
13
12
42
39
M
11
J
50/50
38
50/70
52 52
I 45
54 70/50
51
48
H
52
P5
53
51
45
Armature
34
1er lit sup HA16x7.87 e=14cm
35
2ème lit sup HA16x6.46 e=14cm
36
2ème lit sup HA16x6.46 e=14cm
37
1er lit sup HA16x7.14 e=14cm
38
2ème lit sup HA14x9.18 e=20cm
39
2ème lit sup HA14xVar e=20cm
40
2ème lit sup HA14x3.31 e=20cm
41
1er lit sup HA14x3.57 e=20cm
20
42
1er lit sup HA14x1.77 e=20cm
20
43
2ème lit sup HA14x9.55 e=20cm
44
2ème lit sup HA14x4.77 e=20cm
20
45
2ème lit sup HA14x7.14 e=20cm
40
46
1er lit sup HA14x5.33 e=20cm
533
47
1er lit sup HA14x5.00 e=20cm
500
48
1er lit sup HA14x2.45 e=20cm
245
49
1er lit sup HA14xVar e=20cm
50
2ème lit sup HA14xVar e=20cm
51
1er lit sup HA16xVar e=12cm
52
2ème lit sup HA16xVar e=12cm
53
1er lit sup HA16xVar e=14cm
54
2ème lit sup HA16xVar e=14cm
707 40
40
P1
P4
51
/50
51
P3 7 0
70/60
P3 7
52
52 54
40/60
17
G
0/ 5 0
47
P2
46
596 40
596
674 40
51 7 P3
52
0 0/ 5
0/ 7 0
45
P1 7
4.230
52
52 51
F
0 70/5 0/5
0
P3
52
70/60
P3 7
P2
P4 40/60 4.359
43
51
52
44 37
53
P1
54
/ 70 70
51 renfort ouverture voile, 1er lit inf sup 3HA10x0.93
E 1.970
Forme
Pos. 7 0/ 7 0
50/50
4.550
51
P3 70/5 0
2.055
P3
42
D
P1
0 7 0/7
70/60
54
2.760
37
P3
/ 50 70
54
40
P3
var 40 recouv rem ent 70cm
331
337
117 40
70/50
C
955
53
53
39
40
39
41
P2
838 40
50 P3 7 0/
15
457
674
3.985
37 36 34
B
4.766
P5 50/50
P5
14
50/50
35
38
34
A
P6
30/30
3.203
P6
30/30
1.767
PLAN DE FERRAILLAGE DU RADIER : Nappe supérieure
var 40
var 40
var
var
var 40
var
Annexe 2.e 1
34
2
6
5
1.370 0.397 2.125
3.203
8
7
2.055
4.550
10
9
4.230
4.359
1.970
P4
50/50
3.203
30
P4 60/40
60/40
26
30
15
19
19
18 16
28
L
22 19
32
P2
M
30/30
20
27
29
P5 50/50
P6
P5 50/50
renfort ouverture voile, 1er lit inf sup 3HA10x0.93
25
26
26 32
2.125 0.3971.370
4.766
3.203
P5
31
K J
3.985
30/30
P5 50/50
L
2.760
24
70/60
15
P6 30/30
P5 50/50
P5
30
P2
33
P2
60/70
32
32
P2
60/70
J
50/50
P3 50/70
60/70
1.767
M
13
12
23
21
P6
11
17
33 33
I 26
33 70/50
32 32
H
P3 70/5
0
29
33
P1 7 0/7
4.550
Pos.
32
26
31
0
P5 50/50
P4
70/60
32
/50
32
P3 7 0
33
P3 7
P2
G
0/5 0
28 33 33
40/60
27
16
2ème lit inf HA10x6.46 e=20cm
17
2ème lit inf HA10x9.18 e=20cm
18
2ème lit inf HA10x4.74 e=20cm
0/5
0
0/7 0
7 P3
33
19
1er lit inf HA10x7.14 e=20cm
20
2ème lit inf HA10x3.31 e=20cm
21
2ème lit inf HA10xVar e=20cm
22
1er lit inf HA10x3.57 e=20cm
23
1er lit inf HA10x1.77 e=20cm
24
2ème lit inf HA10x9.55 e=20cm
25
2ème lit inf HA10x4.77 e=20cm
26
2ème lit inf HA10x7.14 e=20cm
27
1er lit inf HA10x5.33 e=20cm
533
28
1er lit inf HA10x5.00 e=20cm
500
29
1er lit inf HA10x2.45 e=20cm
245
30
2ème lit inf HA10xVar e=20cm
40
31
1er lit inf HA10xVar e=20cm
40
32
1er lit inf HA10xVar e=20cm
v ar
33
2ème lit inf HA10xVar e=20cm
v ar
40
40 707
40 596
40
40 838
474
40 674
P1 7
4.230
32
Forme
1er lit inf HA10x7.87 e=20cm
33 26
Armature
15
17
2.055
P3
33 32
20 311
/50
F
33
70/60
P3 7
P2
P4 40/60
0/ 5
0
0 P3 7
4.359
24
32
33
25 19
31
P1
7
renfort ouverture voile, 1er lit inf sup 3HA10x0.93
1.970
23
D
21
22
P1
P2
7 0/70
33
7 P3
0 0/5
2.760
31 33
20
21
P3 70/50
C
0 P3 70/5
15
3.985
19 18 15
B P5
50/50
4.766
P5
14
50/50
16
P6
30/30
30/30
PLAN DE FERRAILLAGE DU RADIER : Nappe inférieure 3.203
1
1.767
2
337
40
117
955
20 457
40 6.74
v ar
v ar
17
15
P6
A
20
31
70/60
19
var recou vrement 50cm
33
0 0/ 7
32
E
40
4
20
Annexe 2.f 1
6
5
1.370 0.397 2.125
3.203
2
34
2
7
2.055
8
4.550
10
9
4.230
4.359
1.970
240
6
CHP HA20x4.15 e=12cm
3
4.15
3
CHP HA20x2.60 e=12cm 260
20
260
117
3.985
CHP HA20x2.50 e=12cm
5
14 CHP HA14x1.77 e=15cm
CHP HA20x2.60 e=12cm
1 CHP HA14x2.50 e=15cm 230
260
20
40
CHP HA14x2.60 e=15cm
P4
20
M
P6 30/30 60/40
3.203
3.203
P4 60/40
P5 50/50
11 .80 .80
.80
1.00
1.00
1.00
1.00
1.00 1.00
1.00
1.00
1.10
L
1.10
1.10
1.10
P2 70/60
CHP HA20x2.90 e=12cm 275
P5 1.10
1.10
P2 60/70
1.20
1.10
P2 60/70
1.00
P3
P6 30/30
J CHP HA14x2.60 e=15cm
2
240
50/70
20
.80
1.10
.60
P2 60/70
4
50/50
1.767
0 .6
.80
12
50/50
1.10
2.125 0.3971.370
.80
P5 50/50 P5
2
240
P5 50/50
P6 30/30 P5 50/50
K J
3
250
4.766
CHP HA20x2.60 e=12cm
CHP HA14x2.60 e=15cm
2 M
L
13
12
2.760
CHP HA14x2.60 e=15cm 20
11
I 5
CHP HA20x4.15 e=12cm
1.20
1.0 0
CHP HA20 x2.50 250
e=12cm
415
8
0
7 0/7 0
P1
1.10
250
Pos.
Armature
1
CHP HA14x2.50 e=15cm
2
CHP HA14x2.60 e=15cm
3
CHP HA20x2.60 e=12cm
Forme 230 20
0
0
1.0 0
0/7 0
0/5
8 1.2
0
1.00
0
1.2
0 P3 7
0 1.2
260
7
1.2
4.230
0 1.0
7 P3
1.2
/50
1.00
CHP HA20x2.60 e=12cm
8
390
0 1.0
1.10
1.10
3
1.2 0
P1 7
40/60
1.0 0
P4
1.00
G
5
CHP HA20x3.90 e=12cm
17
CHP HA20x2.50 e=12cm
0
P2 70/60
1.2
0 1.0
260
1.2 0
P3 7
CHP HA20x2.60 e=12cm
1.00
3
/50
0/5 0
1.10
1.60
4.550
1.20
1.00
50/50
10
P3 7 0
P5
280
1.60
CHP HA20x2.80 e=12cm
1.20
H
P3 70/5
6
70/50
1.0 0
2.055
1.20
P3
0
1.2
F
240 20
260
4
CHP HA20x2.90 e=12cm
290
5
CHP HA20x2.50 e=12cm
250
6
CHP HA20x4.15 e=12cm
4.55
7
CHP HA20x3.90 e=12cm
390
8
CHP HA20x3.10 e=12cm
9
CHP HA20x2.70 e=12cm
10
CHP HA20x2.80 e=12cm
11
CHP HA20x2.00 e=12cm
12
CHP HA20xVar e=12cm
1.20
0/ 5
P3 7
1.00
70/60
0
0
P2
1.20
P4 40/60
1.20
8
4.359
CHP HA20x3.10 e=12cm 310
0 1.2
7 P1
1.970
20
117
1.6
P2 70/60
CHP HA14x1.77 e=15cm
0/ P1 7
40
D
0
70
CHP HA14x2.40 e=15cm 220 20
7 P3
1.60
250
0 P3 70/5
1.00
3.985
390
P3 70/50
C
15 CHP HA20x3.90 e=12cm
CHP HA20x2.90 e=12cm
390
290
1.00
4
CHP HA20x2.60 e=12cm 260
1.10
B P5 50/50
0 0/5
CHP HA20x3.90 e=12cm
1.60
1.10
1.10
5 CHP HA20x2.50 e=12cm
1.00
2.760
0
1.20
14
P5
8
0 1.2
1.20
E
390
0 0/ 7 1.6
1.10
1.10
CHP HA20x3.90 e=12cm
3
7
7
7
CHP HA14x2.60 e=15cm 240
14
CHP HA14x1.77 e=15cm
2
P6
A
P6 30/30
30/30
CHP HA14x2.50 e=15cm 230 20
2
3.203
CHP HA14x2.60 e=15cm 20
1.767
240
1
2
4
1
PLAN DE FERRAILLAGE DU RADIER : CHAPEAU
280
Var
CHP Rayonnant HA14x2.40 e=15cm
4.766
20
270
200
13
14
50/50
310
13
20 220
20
117
40
0.0 4
-2.50 1
3
5
2
B
4
6
L31
7
11
8
V2
Code
Forme
1
6HA12
l=3.15
1.02
2.96
2
6HA8
l=4.71
0.00
4.71
3
6HA12
l=2.90
0.00
2.90
4
6HA12
l=2.57
0.00
2.57
5
6HA16
l=5.04
0.00
5.04
6
6HA16
l=5.04
0.00
5.04
7
6HA16
l=5.04
0.00
5.04
8
6HA16
l=5.04
0.00
5.04
9
19HA8
l=3.21
5.20
92
10
38HA8
l=2.30
5.20
92
11
4HA12
l=4.46
0.00
4.46
12
20HA6
l=75
2.01
60
16
50
2x40 3x30
25 2x16 22
3.96
20
7 8x13
70
A-A
B-B
10
1.00
9 1.00
9
10
12
12 70
70
Tél. Tenue au feu 0h
Fissuration préjudiciable
LONGRINES Maison de la Presse
L31...L32 : L31 Section 70x100
Fax
Béton = 3.37 m3
Reprise de bétonnage : Oui Nombre 1
Acier HA = 326 kg
HA500
Fc28 = 25MPa Surface du coffrage = 13.1 m2 Enrobage inférieur 5 cm Enrobage supérieur 3 cm Enrobage latéral 5 cm Densité = 96.74 kg/ m3
Echelle pour la vue 1/75
Diamètre moyen = 11.2mm
Echelle pour la section 1/33
60
0.0
V1 -44
A
Armature
15
-39
-45
Pos.
14 17 19 13 15 18 16 29
4.06 4.15
24 21 V3
26
0.0
-64
V2 25 22 20 23 L32 6
70
3x13 9x11
2x20
2x16
40 2x33
25 30
4.91
4x16
2x20
10
50
C-C
D-D
28
1.00
27 1.00
27
28
30
30 70
70
Tél. Tenue au feu 0h
Fissuration préjudiciable
LONGRINES Maison de la Presse
L31...L32 : L32 Section 70x100
Fax
Béton = 4.03 m3
Reprise de bétonnage : Oui Nombre 1
Code
Forme
13
6HA16
l=3.88
1.02
3.61
14
6HA16
l=6.55
0.00
6.55
15
6HA8
l=5.66
0.00
5.66
16
6HA16
l=3.53
0.00
3.53
17
6HA16
l=6.04
0.00
6.04
18
6HA16
l=3.05
0.00
3.05
19
6HA16
l=2.11
0.00
2.11
20
6HA16
l=3.10
0.00
3.10
21
6HA14
l=1.29
0.00
1.29
22
6HA8
l=5.99
0.00
5.99
23
6HA16
l=2.51
0.00
2.51
24
6HA14
l=1.20
0.00
1.20
25
6HA16
l=2.04
0.00
2.04
26
6HA16
l=1.90
0.00
1.90
27
28HA8
l=3.21
5.20
92
28
56HA8
l=2.30
5.20
92
29
4HA12
l=5.41
0.00
Acier HA = 485 kg
5.41
HA500
Fc28 = 25MPa Surface du coffrage = 15.7 m2 Enrobage inférieur 5 cm Enrobage supérieur 3 cm Enrobage latéral 5 cm Densité = 120.3 kg/ m3
Echelle pour la vue 1/75
Diamètre moyen = 11.2mm
Echelle pour la section 1/33
60
-2.50
Armature
15
D
1.75
C
3.16
1.65
-30 0.0
1.15
Pos.
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE
2007-2008
Annexe 3 : Photos du chantier
Annexe 3.a : Ferraillage des longrines
Annexe 3.b : Ferraillage de la table du radier
Annexe 3.c : Béton banché
Annexe 3.d : Coulage du béton
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE
2007-2008
Annexe 3.a : Ferraillage longrines
Annexe 3.b : Ferraillage de la table RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE
2007-2008
Annexe 3.c : Béton banché
Annexe 3.d : coulage du béton
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP