Protocole Kaedi

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● Dr ERNEST-EMILE LOPEZ-SANSON de LONGVAL ● DE LA "SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES" AU SIÈGE DU MUSÉE DE L'HOMME, À PARIS ● ● MEMBER OF THE SOCIETY FOR AMERICAN ARCHAEOLOGY ● ● DIRECTEUR DU "CENTRE DE RECHERCHE ET DIFFUSION ARCHÉOLOGIQUE"●

Dra ADRIANA NOEMI SALVINO ● DE LA UNIVERSIDAD NACIONAL DE BUENOS AIRES ● ● DIRECTRICE ADJOINT DU "CENTRE DE RECHERCHE ET DIFFUSION ARCHÉOLOGIQUE ●

AVEC Lic Christine Ochs de l'Universitée de Paris VI, Dra Claudia Mirabelli de l'Université de Palermo, Ing Ivan Medina Hoyos de l'Universidad Nacional Autonoma de Tarija Juan Mijael Saracho, Lic Itziar Feeretxea Fadrique du Conservatoire National de Musique de Mexique.

ET AL ●

VERS UN PROTOCOLE POUR KAEDI

LA RECHERCHE DES AFRO-AMERICAINS PRECOLOMBIENS KAEDI, POINT DE DÉPART DE LA RECHERCHE

KAEDI ET SON PARCOURS HISTORIQUE D'APRÈS LES PRINCIPES DE L'ARCHÉOLOGIE SOCIALE ET SON DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL



© CEREDIAR.ORG 2007

I CE QUI CONCERNE LE MÉTIER DE L'ARCHÉOLOGUE

Il y a des soi-disant 'archéologues' que définissent l'archéologie comme la technique qu'expose l'évolution des peuples disparus et que n'ont pas laissé des traces écrites de son histoire. De la sorte, ils donnent pour fini un travail que leur permet d'illustrer aux classes sociales qu'ont du temps libre pour s'instruire. Mais c'est faux. Car le vrai travail de l'archéologue est de trouver des explications aux processus de développement et changement sociales des groupes humains dans sa perspective historique. La différence n'est pas seulement méthodologique, mais idéologique. Les premiers font une archéologie classiste et élitiste, archéologie de l'exposé que se limite à la vitrine d'un musée, et que ne cherchent des explications parce que considèrent qu'il n'y a rien ni à expliquer ni à changer. Une archéologie de méthodologie aristotélique où le principe d'identité devient sacré. Une archéologie que pourtant, nie l'histoire. Le musée reste donc, comme réservoir de pièces et pas comme moyen de diffusion du parcours de la culture matérielle que nous a mené où nous sommes maintenant. Les autres pensent que l'archéologie en tant que science, ne peut pas être opposée à la réalité du présent et que, pendant qu'on recherche des explications sur le parcours historique des hommes, elle doit se compromettre pour les faire devenir utiles dans la recherche d'un futur meilleur. Par ailleurs, à l'égale de toutes les autres sciences, elle est obligée de faire des propositions dans ce sens. Inutile à nier l'importance de la protection et l'aménagement du Patrimoine, mais cela n'est pas du métier de l'archéologue sinon celui du conservateur des biens historiques. Dans la mesure qu'on ne tombe pas dans les idées de M Jérôme Carcopino (Secrétaire d'État à l'Education Nationale pendant l'administration de M Pétain) et on épargne de faire une "archéologie inversée" au service de la fabrication d'une certaine idée de l'identité nationale, l'archéologie de l'exposé ne sert qu'au tourisme. Quand l'archéologie ne sert qu'a cueillir que de l'information, elle se place au service du statu-quo et de l'immobilisme parce qu'à son avis ce que nous appelons 'histoire' est la réalisation de l'idée humaine et pas à l'inverse. C'est à dire, l'immuable devient loi. Quand l'archéologie est un instrument de recherche du passé, nous les archéologues travaillons sur un devenir historique pour arriver à comprendre notre réalité actuelle. C'est la dialectique au service des hommes.

II L'ARCHÉOLOGIE AUTREMENT

Le CENTRE DE RECHERCHE ET DIFFUSION ARCHÉOLOGIQUE est le rassemblement de ceux qui pratiquent l'archéologie sociale. email: > [email protected] > espace professionnel: http://www.cerediar.info > espace Interactif de diffusion: http://www.groups.myspace.com/cerediar > espace perso du groupe: http://www.myspace.com/cerediar Siège en France mais a ses antennes CEREDIAR TARIJA (en participation avec la « Fundación Gustavo Medina Ortiz » (en Bolivie), CEREDIAR MOHO (en participation avec la publication « Mujumarka » au Pérou). L'archéologie sociale fondée par Vere Gordon Childe aux débuts du XXème siècle dans sa chaire de l'Université de Londres, puis élargie en 1973 par l'ancien Ministre de la Culture du Pérou et Recteur de l'Université Majeur de San Marcos Dr Guillermo Lumbreras, tient son premier congrès au TeótihuacanMexique en 1975: sa chartre de fondation serait donc la déclaration « Reunión de Teótihuacan 1975 Hacia Una Arqueología Social » (Réunion de Teótihuacan 1975 vers une archéologie sociale). L'archéologie, nous l'avons déjà dit, 'est pas l'étude des civilisations disparues, mais celui du parcours historique des peuples à travers leur existence matérielle, avec le but d'interpréter le présent et telle toute activité scientifique de modifier à mieux le futur de notre société. Dès qu'il y a une archéologie du savoir (Foucault), la culture de nos jours le concerne aussi. Le directeur de CEREDIAR après avoir étudié la séquence de construction (410-1800) du gîte municipal de Saint Martin-Laguépie (81), en 1996 décide d'orienter ses recherches vers l'archéologie sudaméricaine. Vers 1998 après appel à l'architecte Javier Escalante Moscoso directeur de INAR (Institut National de l'Archéologie) de Bolivie, un groupe d'archéologues commence à se rassembler autour Lopez-Sanson et son projet d'étude de Tiwanaku (Bolivie). En 1999 est distribuée sur la web son livre «Bibliographie sur les Cultures de l'Altiplano » et le même année le Dr Lopez-Sanson est nommé Membre de la Société des Américanistes au Siège du Musée de l'Homme à Paris (publié par l' Académie Française/CNRS dans le Journal des Américanistes du Musée de l'Homme de Paris T° 85 F° 490). Depuis 200 6 est Member of the Society for Américan Archaeology de Washington-USA. En 2001 la République de la Bolivie octroi le Dr Lopez-Sanson avec le premier permis de fouilles que ce pays donne à un citoyen français après l'expédition dite « de Créqui Montfort – Musée de l'Homme de Paris » de 1903. Permis toute la Province d'Ingavi y compris le site archéologique de Tiwanaku, patrimoine culturel de l'humanité selon l'Unesco. En 2003 avec la collaboration du « Circolo Amerindiano » de l'Université de Perugia (Italie) est distribué sur la web le livre du Dr Lopez-Sanson « El Gran Pachakuti entre Tiwanaku e Inka ». Le texte contemple la chute de l'Empire de Tiwanaku en 1187 avec une théorie opposé à celle de la chaire d'archéologie

précolombienne de l'Université de Chicago: pendant que le Dr Alan Kolata affirmait que Tiwanaku avait tombé par un « collapsus écologique » le Dr LopezSanson disait qu'aucun Empire, et en particulier de la magnitude de Tiwanaku avec différentes côtes écologiques de production, tombe par un dit «collapsus» mais par l'épuisement de son modèle politique, ce qui a été largement prouvé pendant les fouilles menées entre 2001 et 2003. En 2004 CEREDIAR, encore sous la direction Lopez-Sanson est appelé par l'Institut National de la Culture du Pérou (INC) à fin de prouver la théorie Lopez-Sanson qu'entre le site archéologique de Chiripa en Bolivie et le site archéologique de Pukara au Pérou (rive orientale du Lac Titicaca), une ethnie inconnue avait née avant Tiwanaku. On mena la fouille avec des archéologues et anthropologues professionnels et étudiants de l'Université Majeur de San Marcos de Lima. Un projet global sur la Province péruvienne de Moho fut donc, envisagé. Le site de l'horizon tardif de Merkemarka a subi tout un étude de mise en valeur, une grotte de probable occupation chasseur-récolecteur des premiers occupants de l'Altiplano a été visé, et le site de l'horizon formatif de Junipe découvert avec son centre cérémonial et sa pyramide sans doute vieille de 3.500 à 4.000 ans. Quelques pièces de grand valeur comme « La Madonna de Junipe » ont vu surface, sauvées et mises sous protection de l'État péruvien merci une procédé juridique qu'attira l'attention de l'Unesco. On publia les résultats signés Lopez-Sanson/Tantalean (titulaire adjoint de chaire à l'Université de Barcelone en Catalogne), et un texte de diffusion pour « American Antiquity » est en cours de préparation. Mais par premier fois dans l'histoire de l'archéologie sociale, un projet complémentaire suivra les fouilles : la transformation de la structure productive des agriculteurs de Moho. Puis, une antenne CEREDIAR MOHO, son siège en Arequipa, a été crée et elle est dirigé par le Dr Thomas Ramirez Zumaran. En 2005 l'ingénieur bolivien Richard Ivan Medina Hoyos découvre les sites archéologiques de San Blas et Miraflores dans la ville de Tarija. Dû que la loi de décentralisation administrative de la Bolivie relève de sa compétence son INAR, la ONG des droits de l'homme «Fundación Gustavo Medina Ortiz » fait appel à CEREDIAR. Toute de suite, Lopez-Sanson constate que le site représente la superposition culturelle des courants de population de l'Altiplano et de l'Amazonie et le point de départ des cultures dites du NOA (aujourd'hui plus de 10 millions de personnes) et un projet de grande envergure est mise en place pour sauvegarder ce patrimoine unique. Un accord de collaboration a été signé entre CEREDIAR et l'Université National de Tarija J M Saracho: http://coimata.uajms.edu.bo/resoluciones/archivos_res/1_2005/129), Puis élargi a l'Université National et Musée de La Plata UNLP (Argentine) chaire de céramique précolombienne, et à l'Institut d'Anthropologie de l'Université National Autonome de Mexico UNAM. Une trentaine d'archéologues doivent y intervenir. La fouille devrait être dirigé par le Dr Lopez-Sanson et direction adjointe de la Dr América Malbran Porto de l'École National d'Anthropologie et Historie de Mexique.

Un texte technique sous le titre « Diseño de Trabajo para el Rescate de Urgencia de los sitios arqueológicos de San Blas y Miraflores » a été publié avec dossier de présentation en français titré « Campagne de Sauvetage pour les Découvertes Archéologiques de Tarija ». Après l'expérience enrichissante de l'application des principes de l'archéologie sociale en Moho, une idée encore plus élargie a été mise en place. CEREDIAR devrait étudier en plus de la superposition des courants précolombiennes de population qui débouchent dans des populations actuelles de 4 pays (nord-ouest Argentin, sud de Bolivie, est du Paraguay et nord-est du Chili), la possibilité du développement économique et sociale du sujet de recherche. Donc, maintenant CEREDIAR déjà parle de l'étude de l'ancien réseau d'irrigation de l'horizon tardif, voire Inka, et de le remettre en état de fournir à nouveau de l'eau abondante et gratuite aux agriculteurs indiens de la région (accordé avec certaines Mairies). En ce qui concerne l'archéologie sociale à Tarija, CEREDIAR a fait plus: a étudié la production agricole précolombienne et avec la fondation Medina Ortiz a crée une coopérative d'agriculteurs à Bermejo (près de Tarija) pour produire « STEVIA » le sucre archéologique 300 fois plus puissant que la saccharine mais non cancérigène et apte pour les diabétiques. A fait encore plus, a obtenu que l'Université National de Tarija accepte mener des études doctorantes pour l'obtention du stevioside de royaltie indépendant. L'antenne CEREDIAR TARIJA est dirigée par l'ingénieur Richard Ivan Medina Hoyos. CEREDIAR en France. Voilà, de certaine manière on peut dire que CEREDIAR est né et siège en France, donc il fallait diffuser ses idées de l' archéologie sociale bien connues en Amérique Latine, un peu en Catalogne et au Royaume Uni mais totalement inconnus dans notre pays, par ailleurs origine de notre groupe. Dès qu'inconnue l'archéologie sociale, CEREDIAR décide de s'appuyer sur les intellectuels de tous horizons. L'archéologie sociale touche tous les segments de la vie ancienne, actuelle et future, donc pas plus de « l'archéologie du savant » et dorénavant de « l'archéologie autrement ». Aujourd'hui plus de 1.500 intellectuels y font parti, dont 70 de France. Il faut signaler comme membres de CEREDIAR de France, personnes de renom international comme l'archéologue Dr Laurent Gbagbo Président de la République de Côte d'Ivoire, le Prix Nobel de Littérature Gabriel Garcia Marquez, l'écrivain uruguayen Mario Benedetti, la pianiste argentine Martha Argerich, etc. Des forums de discussion se tiennent y compris la recherche dirigée par le Dr Adriana Salvino (Directeur Adjoint de CEREDIAR) de l'Université de Buenos Aires à fin d'aboutir une nomenclature universelle Unesco de classification de manuscrits, recherche né des interchanges entre LopezSanson avec l'Institut d'Archéologie Biblique et la Bibliothèque National de la Fédération Russe à Saint Petersbourg. Aussi des sujets variés de la culture, de l'art et de la réalité comme celui sur la genèse de l'œuvre d'art posé par la pianiste mexicaine d'origine basquais Itziar Feeretxea Fadrique, le problème du Darfour, l'archéologie en France, la datation du manuscrit 7Q5, le thème de l'anthropologie socioculturel, la relation entre archéologie et alimentation, matérialisme et archéologie, ou des très techniques bibliographies.

III LES AFRO-AMERICAINS PRECOLOMBIENS Aujourd'hui ne sont reconnues que 5 courants de population vers l'Amérique, toutes venues de l'ouest du continent par la voie de l'océan Pacifique: a) par le Béring b) par les Aléoutiennes c) par l'Ile de Pâques d) provenant de la Polynésie e) par les mers plus australes (les "canoeros" de la Terre de Feu).

L'existence précolombienne en Amérique des africains néolithiques venus par la voie de l'océan Atlantique, a été détectée par des archéologues de la taille d'Alfonso Caso, Ignacio Bernal, Melgarejo Vivanco (recteur de l'Université National de Veracruz).

D'après Dino Rozenberg (Mundo Plus 1989, photographies de Jorge Contreras Chacel) "en la colección totonaca hay una serie de pequeñas piezas en barro rojo-amarillo, con retoques y adornos pintados con chapopote, es decir petróleo nativo. Esto no tiene nada de raro: Veracruz es una rica zona petrolera, y en muchas partes del estado hubo charcos o afloramientos naturales de aceites y chapopote (es un aceite espeso y oscuro, como para impermeabilizar techos o embarcaciones). Lo verdaderamente curioso es que estas piezas retratan a hombres muy diferentes a los de las culturas mexicanas: narices aguileñas, frentes despejadas, bigotes. Si uno ve al llamado "hombre de la diadema" diría que es un señor español o italiano, serio y hasta un poco cómico, con una especie de diadema o arco sobre su cabeza, una aplicación en la frente y un abundante bigote debajo de la nariz aguileña, fina y triangular. Melgarejo Vivanco nos dijo que estos retratos pertenecen a una forma racial que no existe ni existió nunca en esa zona de México, y que la única explicación que podía dar era que se trataba de sujetos de origen semita o europeo que habrían llegado a América antes que los españoles y luego desaparecieron". Melgarejo Vivanco, Recteur de l'Université National Autonome de Veracruz et spécialiste en culture Totonaca, n'était pas si bien consideré par ses collègues dans la matière des migrations précolombiennes. Disait Melgarejo Vivanco: "Sin querer, la arqueología veracruzana ha venido encontrando elementos extraños, y por verdadera honradez científica, los investigadores lo anotaron aunque chocaba con el conocimiento aceptado que se tiene de las culturas mexicanas. En Acayucan, Catemaco y otros sitios se encontraron los llamados graneros olmecas, que luego resultaron exactamente iguales a otros que se construyeron en Africa Occidental. Otro caso es la danza "del malilo", que tiene su origen en la guerra de Mali y Dahomey, en Africa, y que podría ser el origen del carnaval jarocho Hacia 1,200 BC los huastecas, que eran mayas, parecen haber recibido un impacto semita, quizá del reino de Saba, porque su religión y otros aspectos resultan derivadas de un grupo semita. Esto es lo que puede explicar estos retratos tan especiales". Tous ces scientifiques ont développé ses théories d'après certaines pièces de poterie ou des sculptures en pierre, comme la "Tête de La Venta" appartenant à la culture Olmeca sur le Golfe de Mexique.

TÊTE DE LA VENTA - OLMECA

D'autres références parlent aussi des africains en Amérique. Un texte manuscrit du XVIIème siècle a été trouvé par Cerediar.org en Bolivie, écrit par un chef Uro (moitié en mauvais espagnol, moitié en Pukina). Envoyé traduire chez nos amis de l'Académie des Sciences de Moscou, le document commence avec les mots "Nayax Uruwax" qu'en langue Pukina veut dire "Nous sommes les Uros, nous avons sang noire". Les Uros, anciens habitantes du "Desaguadero" (le fleuve d'écoulement du lac Titicaca), parlaient à l'origine langue Pukina, puis la domination Aymara ils ont changé par celle du dominateur. L'auteur fait les références d'après ses traditions familiales. Montesinos, le chroniquer espagnol, fait des références sur la chute de l'Empire de Tiwanaku par une armée 'des noirs provenant du nord, de l'Amazonie'. Le Vase de Holmes, découvert en Arkansas est assimilé à la culture Ift de Nigeria.

VASE DE HOLMES - ARKANSAS

Pablo Novoa descubre en 30 años de trabajo las similitudes entre las culturas indígenas caribeñas en las 250 fotografías que reflejan su investigación. Autor del libro "Los araguaco-taínos: una cultura precolombina en las Islas Canarias" ha pretendido demostrar en su obra el contacto existente entre las culturas indígenas caribeñas y las canarias. Tal como ha recogido Rafael Palacios en la revista Año Cero en su artículo La insólita conexión entre Canarias y Caribe, Pablo Novoa ha llegado a la conclusión de que las culturas indígenas caribeñas llegaron entre los siglos XVII y X a algunos sitios de las islas de La Gomera, Tenerife y Gran Canaria. De sa part, Ivan Van Sertima 'They came before Colombus" (editée aussi par Flamarion) est le plus important répresentant de la theorie de population afroamericaine precolombiénne.

Clyde Winters 'The Decipherment of the Olmec Writing System 1997' pense que "La primera evidencia del origen africano de los Olmecas la aporta la escritura del pueblo Maya. La mayor parte de los expertos creen que el sistema de escritura Maya deriva de los Olmecas (Soustelle, 1984). La evidencia del estilo de escritura africano entre los Olmecas es la evidencia de la influencia del mundo antiguo en Méjico. Probablemente los Olmecas fundaron la escritura en Mejico. Schele y Freide (1990) han discutido la sobre la influencia de los Olmecas sobre los Mayas. De acuerdo con Brainerd y Sharer's, los antiguos Mayas (1983, p.65) concibieron el tipo de colonia Olmeca en los sitios Mayas. Mas aun, este punto de vista es apoyado por la aparición de mascaras de estuco de jaguar en las pirámides (probablemente construidas por los Olmecas) Mayas, como por ejemplo en la estructura 5-C segunda de los de la piramide de los Cerros, en la pirámide de Uxaxacatum y en estructura 5D-22 en Tikal. Esto estaría de acuerdo con lo esperado por Shele y Freidel, que las estructuras monumentales Mayas se derivan de prototipos Olmecas. Un origen olmeca de muchos yacimientos pre clásicos mayas, podría explicar la relación entre las mascaras de jaguar en estuco de la pirámides olmecas y mayas. Esto también explicaría según Schele y Freidel (1990), que el primer rey de Palenque fue el líder olmeca U-Kix-chan, y que los antiguos mayas adoptaron muchas instituciones sociales e imaginaria simbólica de los olmecas. B.Stross (1973) menciona la tradición Maya acerca del origen extranjero de la escritura maya. Esta idea también la confirma la tradición oral maya (Tozzer, 1941), y C:H: Brown (1991) quien dice que la escritura no existía en los proto mayas. Terence Kaufman ha propuesto que los olmecas hablaban una lengua Mexe-Zoquean y que por lo tanto los autores de los escritos olmecas serian gente de habla MexeZoquean. Este punto de vista falla en la no concordancia con la evidencia epigráfica. El pueblo olmeca hablaba un lenguaje Mande (Mande-Bambara) no Zoquean".

IV CADRE THEORIQUE L'Azawagh commence sa désertisation déjà aux débuts de l'holocène, mais ne se fait Sahara que depuis le Quatrième millénaire. Ses habitants (neolithisés ou en voies de néolithisation, il y a des éléments assez abondants dans les Adrar pour ainsi penser) se sont dirigés les uns vers le Nil, les autres vers le fleuve Niger et un autre groupe possiblement provenant du nord de la région de commandement se sont dirigés vers le fleuve Sénégal.

SCHÉMA DE MIGRATION NEOLITHISANTE À PARTIR HODH ET L'ADRAR D'IFORAS

NÉOLITISATION DU HODH

Là ils se sont neolithisés ou ont fini sa néolithisation avec une culture matérielle de pêcheurs. En arrivant les migrations vers la côte de l'Atlantique vers le Deuxième millénaire on pris la technologie de la pêche océanique, tel les Lebou (encore il y a quelques uns près Dakar, les autres sont dans les Iles de Cap Vert).

CANOES AFRICAINES (A DROITE CIRCA 7.000 BC)

Une fois la culture matérielle spécialisée dans la pêche océanique, il ne faut qu'être surpris par une tempête et le vent et la courant océanique font le reste. Le peuplement sudaméricain par la voie du Pacifique a du de parcourir des distances encore plus longues, à contrevent et avec le même type de canoé.

COMPARAISON DES DISTANCES DES COURANTS OCEANIQUES

Le problème que se pose pour nous les archéologues américanistes est que le climat humide de l'Amazonie n'a pas permis la conservation des restes, et s'il y a on les trouvera dans les terres inaccessibles de l'intérieur dans des sites plus élevés. Donc, la solution à notre avis est de faire une table comparative de morphologie matérielle entre cultures néolithiques africaine et les cultures dites de "l'horizon formatif" sud et méso-américain.

POTERIE DE KAYES - MALI

Donc, la recherche doit se diriger sur les sites où à l'époque néolithique le fleuves Niger et Sénégal étaient des marécages et de travailler sur les sites élevés. On ne le fera pas à la manière traditionnelle de l'archéologie culturaliste (soit dit fouiller pour voir qu'est-ce qu'on trouve), mais par le modèle de l'archéologie dite "post-processuelle". Nous proposons comme centre opérationnel de notre recherche en archéologie sociale la ville de Kaédi et ses environs.

VI LA MAURITANIE

La República Islámica de Mauritania (Yumhuriya Islamiya Mauritaniya), al noroeste de Africa y situada en la región del Sahel, entre los meridianos 4º 48’ y 16º 30’ oeste de Greenwich y los paralelos 14º 45’ y 27º 22’ norte, limita al norte con la República Saharaui y Argelia, al sur con Senegal y Malí, al este con Malí y Argelia, y al oeste con la Republica Saharaui y el Océano. Tiene una extensa costa en el Océano Atlántico, entre Sahara Occidental en el norte y Senegal en el sur.

La mayor parte del territorio mauritano es parte del desierto del Sahara, y la única elevación importante es el macizo de Adrar con 830 mts de máxima altitud. El único río con curso permanente es el Senegal, que sirve de frontera con Senegal. El clima es desértico con escasas lluvias. El interior es muy caluroso, especialmente entre los meses de abril a octubre. La temperatura media anual varía de los 7º C a los 46º C. La costa tiene un clima más suave y algunas precipitaciones durante los meses de agosto y noviembre, teniendo temperaturas normalmente superiores a los 20º C. Las dos terceras partes del país, al norte, integran el desierto del Sahara. Por tanto, se caracterizan por un clima extremadamente seco y un relieve abrupto, con mesetas rocosas y amplias extensiones de dunas móviles, y en general escasa o nula vegetación. Hacia el sur, el desierto va dando paso a la sabana llamada por algunos Sahel, con alguna lluvia y vegetación. La porción sudoccidental, que riega el río Senegal, recibe algo más de lluvia, en los meses de julio a octubre, llegando a superar los 510 mm anuales. Esta región sureña se caracteriza por sus dunas más estables y una vegetación compuesta de monte bajo y hierbas estivales. Allí se concentran la población y las actividades productivas, salvo los pastores nómades, dispersos en todo el territorio. El problema ambiental más grave es el proceso de desertificación, con sus consecuencias de erosión y escasez de agua. Capital

Nuakchott

Superficie

1.030.700 km2

Población

3.069.000

Nombre

República Islámica de Mauritania

Moneda

Ouguiya UM (1 € = 346 UM)

Idiomas

árabe, francés, hassaniya, pula, soninke, wolof

Densidad hah/km2

3 hab./km2

Crecimiento anual (20002005)

3%

Mortalidad infantil (20002005)

96,7 por 1.000

Esperanza de Vida (20002005)

52,5 años

Población Urbana

63 %

Analfabetismo

40,5 % en hombres y 56,6 % en mujeres

Escolarización tercer grado

3,5 %

Internet

4,7 por 1.000 hab.

Libros publicados (títulos) PIB total

7.159 millones de US $

Crecimiento anual (2005)

5,5 %

PIB por hab.

2.402 US $

Índice de inflación

7,1%

Gasto en Educación

3,4 % del PIB

Gasto en Defensa

1 % del PIB

Deuda externa

2.297 millones de US $

Servicio de la deuda/Export.

24,9 %

Importaciones

1.357 millones de US $

Exportaciones

924 millones de US $

Principales clientes

UE(58,4%), Asia(15%), África(19%)

Ejército de Tierra

15.000 personas

Ejército de Mar 600 personas Ejército del Aire

250 personas

Organismos ACP, Liga Árabe, UA, BAD, ASECNA, CILSS, Internacionales UMA Fuente procedente de "El Estado del Mundo 2007", Ediciones Akal

La mayoría de la población de Mauritania todavía depende de la agricultura y la ganadería para su sustento, aunque nómadas y granjeros se ven obligados a menudo a emigrar a las ciudades desde que en la década de los 70 y 80 se acentuaron los procesos de sequía. El país dispone de recursos mineros importantes de hierro que constituyen el grueso de sus exportaciones. La pesca es un sector fundamental al encontrarse sus costas en una zona muy rica que se extiende hasta las islas Canarias. La explotación de los recursos marítimos por parte de la propia flota mauritana es escasa, y la mayor parte de las extracciones se realizan por barcos procedentes de Japón y la Unión Europea (singularmente España) en virtud de convenios internacionales. La ausencia de estudios sobre los recursos pesqueros y la sobreexplotación, han hecho disminuir las capturas desde 2000 y amenaza el futuro del sector.

El 17 de febrero de 2006 se inició la explotación de petróleo de las excavaciones submarinas situadas a setenta kilómetros al oeste de la capital del país con una previsión de 75.000 barriles diarios que pueden llegar a 300.000 mil, yacimientos que fueron descubiertos por una empresa australiana en mayo de 2001. El gobierno ha manifestado su intención de establecer con los ingresos petrolíferos un fondo que permita su distribución y disfrute también para las siguientes generaciones. El FMI ha manifestado presiones en la de gestión de esos genuinos recursos mauritanos. A pesar de ello, el 22 de junio de 2006 el FMI acordó, dentro de los programas de Alivio de Deuda Multilateral y de la Iniciativa sobre Países Pobres Fuertemente Endeudados, condonar el 100 por 100 de la deuda pendiente por importe de 49 millones de dólares, además de 4 millones de ayuda financiera extra.

BAMANA

BEREBER

FULANI

KEWRI

MOROS

SONINKE

TUKULOR

WOLOF

Principales etnias de Mauritania

Los mauritanos propiamente dichos constituyen un 75 por ciento del censo, dividiéndose en dos amplios grupos étnicos que se conocen por sus nombres arábigos: el de los bidani o "blancos" de origen berebere, y el de los sudani o "negros", formados sobre todo por una combinación de elementos sarakolés, bambaras, ulofes, toucouleurs y fulanis. Antiguamente los sudani estaban en general subordinados a los bidani, aunque las divisiones entre ambos no se basaban ni se basan en el color, sino en la clase social. Existen muchos badani de tez oscura -a consecuencia del mestizaje con personas sudani- a quienes se acepta en el seno de la clase superior por sus antepasados aristocráticos. En el siglo XIX algunos bidani tenían consideración al grupo subordinado, por faltarles una genealogía noble. Los mauritanos habitan un país agreste y dificultoso. Más de la mitad de los mauritanos viven en las llanuras de Trarza y Brakma, en el llamado Sahel sudoccidental. Según la tradición, los antepasados de los mauritanos llegaron al país con el caudillo almorávide Abu Bakr ibn Umar. Otros mauritanos se consideran descendientes de invasores llegados de Marruecos o Argelia durante los siglos VII y VIII, mientras que una tercera oleada de hijos de Hassan, de la tribu de los benimaquiles, debió arribar hacia el siglo XV. La lengua Hassanía toma su nombre de este último grupo, que acabó conociéndose por la denominación de hassaníes. Pero sus predecesores debieron hablar un dialecto berebere, el zenaga, que todavía se conserva en algunos lugares de Trarza. A medida que estos inmigrantes fueron desplazándose en dirección sur, hacia regiones más acogedoras del Shinquit, se encontraron con negroides establecidos en la cuenca del Senegal, incorporando estos sudani a la sociedad mauritana en calidad de tributarios de las familias nobles. La dirección de la sociedad tradicional correspondía a dos grupos bidani, las tribus hassaní y zawiya, que comprenden un 20 por ciento del censo, servidos por varias clases tributarias entre las que figuraban esclavos, libertos, músicos y poetas. Afirma la leyenda que el origen de la división entre aristócratas hassaníes y zawiyas fue la llamada guerra de Bubba, que enfrentó a los berberiscos del país con los recién llegados hassaníes. Concluyó (probablemente hacia finales del siglo XVII) con la victoria de los hassaníes, que obligaron a los derrotados zawiyas o "gentes de los centros religiosos" a abandonar las armas, vivir conforme el Corán y prestar determinados servicios. Más tarde algunos pueblas hassaníes renunciaron a su pasado belicoso para convertirse en zawiyas. El poder

temporal quedaba en manos de ciertas tribus hassaníes, que lo alcanzaban demostrando su capacidad para proteger a los aliados y castigar a los enemigos, pero cuya potencia estaba ligada a la lealtad y pericia bélica de sus dependientes. Los hassaníes obedecían a sus respectivos emires regionales, nombrados por un consejo de ancianos. El emir disponía de escaso poder individual y se limitaba a ejecutar las órdenes del consejo. Los hassaníes cobraban impuestos y se hacían pagar la protección dispensada a las caravanas. Las tribus zawiyas eran guardianes espirituales de la sociedad, pero también controlaban los recursos económicos del país. Existía una firme tradición de perfeccionamiento cultural entre los zawiyas, en general más cultos que el grupo aristocrático, dándose el caso frecuente de que sus eruditos mediaban en disputas de los hassaníes y les asesoraban en cuestiones religiosas. Aún siendo más numerosos que los hassaníes, al estar divididos en pequeños grupos de pastores que debían dispersarse para aprovechar los escasos pastos disponibles, los zawiyas quedaban en una situación muy vulnerable y precisaban de la protección de las unidades sociales hassaníes, más nutridas y sobre todo más móviles. No obstante, sus jeques ejercían un poder considerable y gozaban de libertad para tomar iniciativas. Los zawiyas poseían un sistema tributario propio, basado principalmente en ofrendas de carácter religioso. En la antigüedad ocupaba el territorio del noroeste de África. La historia ha sido conocida por textos de autores griegos y latinos y por restos arqueológicos. Se pueden distinguir varias etapas en su evolución: En la prehistoria la influencia es fenicia, púnico-mauritana y romana. La colonización fenicia fue importante, pues con ellos se introduce el uso del hierro, la moneda, el cultivo de la vid y el olivo. Mauritania presenta ocupación humana desde las primeras fases de la prehistoria. Se han encontrado restos del Paleolítico Inferior y Medio. Del Neolítico se han encontrado cuevas con cerámica de tipo impreso. El Neolítico del Sáhara ha sido presentado por los especialistas (Balot, Hugot, Camps, Almagro) con autonomía respecto al contexto norteafricano. La industria (puntas de flecha, utensilios) y el arte (grabados rupestres, arquitectura funeraria), aunque conectados con las demás culturas del desierto, no se pueden explicar si no es en su propia identidad. Por esta razón se ha acuñado el término de Neolítico Sahariano. Las especiales circunstancias geográficas del territorio exigieron un determinado comportamiento humano en relación con el medio. El proceso de desertización de amplias áreas del territorio intervenía en la dialéctica de esta transformación cultural. Aquellos pobladores saharianos que empujados por las circunstancias geológicas o climáticas -harto demostradadas- iniciaron lenta pero continua emigración hacia otros lugares como la costa Atlántica, Mediterránea, hacia lagos, montañas, en la búsqueda de mejores lugares de asentamientos para poder subsistir. Movimientos poblacionales que tuvieron lugar en el hoy desierto desde épocas muy adentradas del Cuaternario africano, motivados por causas jamás suficientemente probadas, pero si demostrables en el orden geológico o arqueológico, y sobre todo las climáticas consecuencia de la transformación y paulatina desecación del antiguo vergel, con abundante flora y fauna, que fue el desierto, obligando a la contínua movilización de sus habitantes desde los últimos milenios del período glaciar hasta la frontera del Neolítico hace l2-10 mil años ane, tiempo no excesivamente largo en cronologías histórico-geográficas. Para mayor dificultad investigadora ocurre lo contrario que en Europa, Oriente Medio e incluso América, ya que la arqueología africana se encuentra en sus inicios y sin apenas estudios profundos en la misma estratigrafía sahariana. Si a ello unimos el pésimo suelo africano para la

conservación de vestigios -huesos, utensilios etc- por la falta de "humus" como condición necesaria o "conservante", la dificultad en la investigación precisa para la objetiva determinación de tales hechos, se hace aún mayor. Sin embargo ha sido en África donde más restos fósiles han aparecido para la demostración evolutiva de los primates, en una serie especial hasta el hombre sapiens, canteras de Olduwai entre otros, con restos homínido de hasta dos millones de años, que dan a nuestro continente africano la paternidad científica como origen de la Humanidad. El Sahara, no ha sido siempre el desierto que hoy vemos, sino que además fue solar para grupos numerosos de hombres vivieran con desarrollo de formas de civilización que se encuentran entre las más antiguas. Los razonamientos apuntados por L. Balut, capítulo XXII de la Prehistoria del Sahara -Historia General de la UNESCO-, por cuanto los condicionantes creados por el viento monzón del Golfo de Guinea, en combinación con el frente frío polar dejaron de aportar la humedad necesaria para crear un vergel en el desierto, y ser por muchos años "un país poblado y risueño". No olvidemos que las grandes glaciaciones de Eurasia y Norteamérica, finalizadas en el llamado Würms, se corresponden con períodos interpluviales de fuertes lluvias en el África sahariana, consecuencia, en sana lógica geográfico-climática, para predeterminar una exuberante vegetación, hasta hace unos 12-8 mil años, con grandes superficies cubiertas con abundantes bosques y variados géneros faunísticos entre ellos serpientes, leones, caballos, -los camélidos vinieron después-, avestruces y otros, que hoy se sitúan en zonas más tropicales del continente. Según Verteaux -Africa, Ed. Siglo XXI-, lo que parece cierto es que en el Sahara fluían ríos hoy secos (oued), con aguas vivas, no necesitando suponer un cambio importante en la pluviometría para comprender que en lo que hoy es un desierto vivieron desde milenios, cocodrilos, elefantes, jirafas, fieras depredadoras que han desaparecido hoy... y el hombre, añadiéndose como elemento geográfico suficientemente probatorio que "en Ualata quince pozos artesianos del siglo pasado, sólo dos dan agua. Las lagunas de Tombuctú, relativamente próximas a nuestras islas, han descendido varios metros en su nivel, al igual que el lago Chad antiguo y enorme mar interior africano". Uno de los desiertos más áridos de hoy, el Teneré, sito en Mauritania apenas a 300 Km de Jandía, es el fondo de un antiguo lago de gran tamaño que fue muy rico en pesca. Sus orillas estaban habitadas por pueblos de pescadores cuyos instrumentos de piedra y hueso se hallan fácilmente en la superficie arenosa tales como arpones, puntas, raederas, ganchos etc. Hace unos 7000 años se vivía y se pescaba en el Teneré. Por tanto es necesario admitir que el desierto del Sahara fue habitado, en mayor proporción que las hoy zonas templadas, hasta periodos del paleolítico y comienzos del neolítico. Las pinturas rupestres de Tassili reflejan la existencia de pueblos cazadores y pastores que han vivido y prosperado en el Sahara. El sorgo y el arroz africano son más antiguos que el trigo duro de Mesopotamia -6000 añosy Próximo Oriente. En el Hagaar se hallan utensilios para moler cereales. Aquellas variadas civilizaciones debieron iniciar la larga diáspora ante la sequedad progresiva del medio, pero ¿hacia dónde? Los situados al oriente, Sudan, Abisinia lo harían hacia el Nilo o África subsahariana. Los situados a occidente, sur de Argelia, Marruecos, Mauritania o Republica Saharahui, lo harían hacia el litoral Atlántico más próximo o hacia los macizos del Senegal o del Atlas marroquí.

Otros de estos pueblos, agrupados por tribus, lanzados en aquel desplazamiento forzado y sin tregua junto a sus familias y rebaños trashumantes se instalaban en nuevas zonas aptas para la vida junto a los ríos del litoral que dan frente a estas islas, llamadas aún Verdes por los marroquíes, que son Las Islas Canarias, y desde tales asentamientos fijos -por tener los medios de vida que da el mar- intentarían desde fechas remotas, pasar hasta las islas de Fuerteventura y Lanzarote, con mayor existencia de pastizales y palmeras que en la cada vez más seca y hostil costa africana, no descartándose la presión demográfica por otras tribus procedentes del desierto. Igualmente, es más que probable el atractivo mitológico, religioso o real que el Teide nevado o en ignición, fácilmente visible desde África en algunas épocas del año desde las estribaciones del Atlas, ejerciera la suficiente atracción en aquellos pueblos milenarios, para la arribada de isla en isla, siguiendo la referencia de la misma nieve de su cúpula asociada a la misma vida, y que llevarían a cabo por los medios que fuera, con sus familias y ganados, seguramente en grandes balsas construidas con enormes troncos de palmeras semisecas y velamen de piel de cabra, que tanto abundarían en aquella época hoy muy lejana. Un párrafo especial merecen los Peul (o Peulh) porque si bien su entrada masiva en territorio mauritano es relativamente reciente, hay indicios que permiten aventurar una presencia hacia el segundo milenario. Los Fulani o Peul son conocidos por muy distintos nombres sin que estás diferencias supongan diferencias lingüísticas. Asi generalmente, Fulani (usado por los ingleses), Toucouleur (usado por los franceses), Fulbe o Fulfulbe (nombre de la lengua), Peul, Fula. El nombre que "Tukulor" se deriva de la palabra Takrur que es un término árabe con el que se designaba en el siglo 11 el reino existente en la zona media del río Senegal. Hoy, los Tukulor son conocidos por varios nombres, Pulaar, Haal Pulaar y Torobe. Son un pueblo de origen desconocido que vive en África occidental probablemente originario de Hodh o del Adrar proximo. Su primer ola migratoria podria haber ocurrido en el segundo milenario invadiendo regiones de los rios Senegal y nor-oeste del rio Niger. Mas conocidos son sus movientos posteriores. La mayoría habita en el norte de Nigeria donde, junto con los hausa, suman alrededor de 30 millones. También se encuentran en Mali (1,6 millones), Guinea (1,4 millones), Camerún (1,1 millones), Senegal (1 millón), Níger (950.000), Burkina Faso (550.000), Guinea-Bissau (210.000) y en número menor en Ghana, Mauritania, Sierra Leona, Togo y Chad. Hay dos tipos de fulani: los ganaderos nómadas y los urbanos, que son comerciantes. Hablan fulfulde y estuvieron entre los primeros grupos africanos que abrazaron el Islam.

Países Benin

Población 283.500

%

Idioma

5,5 FULFULDE, BENIN-TOGO % (PEULH, PEUL)

Religión Islam y Religión

Burkina Fasso

1.110.000 10 %

Camerún

1.200.000

Chad

90.000

Gambia

160.000

Ghana

11.000

Guinea Bissau

240.000

FULFULDE, GOURMANTCHE

9 % FULFULDE, ADAMAWA 1,5 %

FULFULDE, BAGIRMI, KANO - KATSINA BORORRO

18 % FULFULDE, PULAAR Ídem 22 %

Guinea Conakri

2.600.000 40 %

Malí

1.680.000 16 %

FULFULDE, PULAAR, FUUTA JALON Ídem

Islam Religión Tradicional e Islam Islam Islam Islam Islam Islam

FULFULDE, MAASINA, PULAAR´FUUTA JALON

Islam

FULFULDE, PULAAR (PEUL)

Islam

Níger

FULFULDE, KANO1.335.000 15 % KATSINA-BORORRO FULFULDE, SOKOTO

Islam

Nigeria

10.400.000 8,5% FULFULDE, ADAMAWA

Islam

Mauritania

180.000

8%

FULFULDE, KANOKATSINA-BORORO

Rep.Centroafricana

214.000

6%

Senegal

120.000

1,5 FUUTA JALON %

Islam

Sierra Leona

217.000

5%

Islam

Sudan

121.500

0,5 FULFULDE, ADAMAWA %

Islam

Togo

56.300

1 % FULFULDE, BENIN-TOGO

Islam

17 Países

Ídem

Islam

19.604.800 Localización:

Benín : En algunas aldeas de las provincias de Atakora y Borgou Burkina: Al rededor de Barani. Territorio comprendido entre Matialoali, Sebba, Bogandé, Koupela y Ourgaye. En al frontera con Níger. En el noreste, bordeando el Sahara, en la zona de Jelgooji. Camerún: En el norte y provincias Adamawa. Su lengua es utilizada como segunda lengua por más de 7 millones de personas en Camerún. Chad: En la zona de Massenya y cerca de Niellim, al oeste del país. Ghana: Pequeños agrupamientos en el norte del país. Guinea Bissau: En el centro del país. Guinea Conakri: En el noroeste. areal de Fouta Djallon Malí: En el centro de Malí. En el oeste, alrededor de Ségou y Macina. En el este, desde el norte de Mopti hasta Timbuctou.Y alrededor de Bandiagara Mauritania: En el sureste del país. Níger: En la región de Torodi y Wuro Gueladjo. Nigeria: En el este central de Nigeria, estados de Taraba y Adamawa, con Yola como centro. En el de Kano, Katsina, Zaria, Jos Plateau y al sureste de Bauchi; en el Estado de Bornu; en el Estado de Sokoto con centro en Maiduguri.

Sudán : En las regiones de Maiurno y Kordofan Togo : En el norte del país. .

Hay más de 27 millones de personas que utilizan el fulfulde como primera o segunda lengua, es decir un 3,7 % de la población de todo el continente, siendo muchos los dialectos hablados en los 17 países en los que viven fulani. Bajo el emirato de Adamawa (1806-1901) la literatura en fulani era principalmente en árabe. Desde mediados del siglo XVIII en adelante un centro principal de poesía fulani ajami estaba en lo que ahora es Guinea. La lengua fulani (fula, fulbe, fulfulde), pertenece a la rama atlántica de la familia congokordofán. El número total de hablantes es de unos 10 millones de personas, la gran mayoría de los cuales viven en Nigeria septentrional y oriental, hay otros esparcidos por varios Estados africanos, desde el Chad hasta la costa. El origen caucásico de los fulani se manifiesta en sus rasgos físicos: pelo liso, nariz recta y sus labios delgados, aunque cientos de años de mestizaje con pueblos bantú ha diluido en algunos lugares estos rasgos. Sus orígenes han sido por ello fuente de muchas especulaciones, ninguna concluyente. Entre los años 900 hasta nuestros días los Fulani, tradicionalmente nómadas, viajaron buscando agua y mejores pastos para sus manadas de ganado, desde el norte y este del continente hacia los territorios extensos que hoy ocupan, desde Senegal y Guinea Conakri hasta Sudan. Aún hoy en día, una cuarta parte de los fulani continua llevando la vida nómada tradicional. A lo largo de los siglos influyeron por donde pasaron: levantaron y destruyeron imperios como el imperio Mossi en Burkina, forzaron movimientos migratorios de pueblos en Níger, Nigeria o Camerún. Son quienes introdujeron y extendieron el Islam por extensas zonas de África central y occidental. A comienzos del siglo XVIII emigraron a Futa-Yalón en el norte de Ghana, combatieron con sus vecinos y establecieron emiratos. Éste se ha conocido como su primer movimiento de yijad (guerra santa islámica). Durante el siglo XVI, los fulani se asentaron en los estados ocupados por los hausa, en los que sirvieron como consejeros religiosos. Dado que los reyes hausa eran musulmanes sólo nominalmente y los fulani eran ortodoxos, a fines de siglo XVIII estos últimos demandaron una reforma islámica. Como los hausa no se sintieron obligados a ello, los fulani, dirigidos por Utmán dan Fodio, declararon una yijad y se rebelaron contra ellos. A la revuelta se unieron otros súbditos de los hausa que odiaban a los despóticos reyes, y fulani nómadas no musulmanes. Hacia 1810, los fulani dominaron a los hausa y el movimiento de yijad se extendió hacia el este, hasta el norte de Camerún, y hacia el sur, hasta los estados yoruba. La yijad produjo una alta conciencia islámica en el norte de Camerún y sirvió de factor unificador para los hausa y los fulani. En la historia moderna de Nigeria se los menciona como pueblo único. Los Fulani durante siglos fueron y, algunos, como los Bororo, siguen siendo fundamentalmente pastores nómadas y comerciantes. Las rutas que ellos establecieron en África occidental proporcionaron relaciones extensas

que crearon lazos económicos y políticos entre los grupos étnicos desde Sudán a Senegal. Comerciaron en un principio con productos lácteos producidos por su ganado con los pueblos sedentarios que encontraron en sus rutas para más tarde servirse de esas rutas para intercambiar todo tipo de productos. Miembros individuales de algunos clanes fulani se establecieron a menudo entre sus vecinos sedentarios, se mezclaron con alianzas matrimoniales y crearon establecimientos estables para el desarrollo de las transacciones comerciales futuras. Lo más importante para la sociedad Fulani es el ganado, y hay muchos nombres, tradiciones y tabúes concerniente a él.

El número de vacas es un signo de riqueza. Esto ha causado importantes conflictos entre los Fulani y otros grupos étnicos. La razón de esto es que la vaca muchas veces entra en los campos y come el grano de las granjas locales. Con el aumento del costo del transporte, los fulani están en riesgo de perder su identidad como nómade y están siendo forzados a asentarse en granjas y villas. Esto crea otro problema porque los fulani son gente muy orgullosa de su singular cultura y acostumbran a reglamentar sobre otros pueblos. Hay dos factores, tal vez tomados de su saber comercial, que marcan la actividad política de los fulani: el clientelaje y la competencia. Un fulani alcanzará el poder político en función de los apoyos importantes o clientela que pueda aportar a la competición con otros individuos. Él tendrá que demostrar que cuenta con un número mayor de apoyos de individuos y familias. El clima caliente, tropical de África norte-central y occidental proporciona sólo dos estaciones: una húmeda y otra seca. Los Fulani seminómadas revuelven sus vidas alrededor de estas estaciones, y alrededor de una división del trabajo basada estrictamente en la división de géneros. Durante la estación húmeda, las vacas, ovejas y cabras permanecen a un lugar fijo donde los hombres y niños se ocupan del agrupamiento del ganado y las mujeres y muchachas se ocupan del ordeñe y trabajos con la leche. Los hombres plantan y cuidan de los sembrados, principalmente mijo, arroz, y cacahuetes; construyen los cercados para guardar el ganado. Entretanto, las mujeres se pasan cuatro a cinco horas cada tarde preparando la comida de la tarde, pero sólo después de haber acarreado el agua, la leña y el mijo. Además, las mujeres deben mantener las viviendas, tejer las esterillas, fabricar el jabón y atender a los niños más pequeños. Durante la estación seca, los Fulani practicaban la parte nómada de su existencia. Para no poner en peligro las escasas reservas de agua los hombres jóvenes dejan a los más viejos, las mujeres, y los niños en el pueblo y toman el ganado en búsqueda de nuevos suministros de agua para cuando llegue la próxima estación de lluvias. Tradicionalmente, daban mucha importancia a la narración y los proverbios a través de los cuales intentan transmitir valiosas lecciones sobre la vida. Les Peul sont soit des éleveurs nomades qui se livrent exclusivement à l'élevage, soit des semi-nomades et des sédentaires, le plus souvent agro pasteurs. On peut se demander quels critères il faut retenir pour définir une population de plus de 8 millions d’individus, répartis dans plus d'une quinzaine d'États : Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée, Sierra Leone, Mali, Burkina, Bénin, Togo, Ghana, Niger, Nigeria, Cameroun, Tchad, République centrafricaine, et aujourd'hui Côte d'Ivoire et Soudan. Les groupes sont toujours

dispersés et vivent au contact de populations qui leur sont étrangères par la langue, par les traditions, par l'histoire et par l'économie. Ils occupent un immense espace est-ouest, au sud du Sahara, s'aventurant depuis quelques années en zone tropicale humide (Côte d'Ivoire, République centrafricaine). Cette dispersion a favorisé l'éclosion de sous cultures, dépendantes des histoires locales et souvent isolées les unes des autres. L'ethnologue Marguerite Dupire distingue quatre grands blocs culturels : le bloc occidental (Sénégambie), foula (Guinée), central (Mali, Burkina), oriental (Nigeria, Niger, Nord-Cameroun, Tchad). La langue (fulfulde) est souvent évoquée comme critère commun pour définir les Peul. Il existe des dictionnaires élaborés à la demande de l'Unesco, en vue de l'alphabétisation, comme le Dictionnaire élémentaire fulfulde français english (A. I. Sow, 1971). Dans ce dictionnaire, des lettres clés donnent l'origine du vocabulaire appartenant à treize dialectes : on s'aperçoit que les dialectes du fulfulde, influencés par les langues voisines, diffèrent les uns des autres à tel point qu'un apprentissage est nécessaire pour se faire comprendre. La langue est donc un critère important, mais insuffisant. L'islam constitue un autre critère, car les Peul passent pour ses propagateurs, et dans les pays où ils dominent, les musulmans sont majoritaires. On ne peut qu'évoquer les guerres saintes (djihad) menées par les e e Peul au Macina au XVII siècle, au Fouta-Djalon au XVIII siècle. Il faut aussi signaler les grands réformateurs peul, tels Ousman dan Fodio qui, au début du e XIX siècle, a fondé par le djihad l'empire du Sokoto. À la même époque, la vague peul a propagé l'islam dans le Nord-Cameroun. Si l’on est tenté d'associer l'islam conquérant aux Peul, il ne faut pas oublier qu'à côté de ces convertis, les nomades peul, WoDaaBe et Mbororo, restent païens, vivant en petits groupes autonomes conduits par un guide (ardo) : ils préservent leur liberté, en marge des empires et des sociétés centralisées. Ainsi, l'islam ne constitue pas non plus le critère attendu. L'élevage du zébu peut apparaître comme le critère commun majeur. Souvent, les traditions rapportent l'apparition d'un premier animal sortant d'une étendue d'eau. Le zébu possède une histoire, une généalogie parallèle à celle de l'homme : on lui a donné une robe unie, des cornes développées, souvent en lyre, grâce à des croisements attentifs et répétés. C'est un animal tant aimé qu'il donne lieu à d'innombrables poèmes lyriques dans lesquels le berger chante la beauté de son troupeau et son bonheur de le conduire. Le jeune berger reçoit une éducation très stricte : il doit être vigilant à l’égard des animaux dont il est responsable ; il doit aussi être attentif aux autres et permettre aux étrangers d'abreuver leurs troupeaux à son puits ; il doit, enfin, prêter des génisses — c’est la « vache d’attache » —, selon un contrat oral, et les veaux nés au cours de cette période appartiennent à l'emprunteur. Les descendants de ces veaux sont plus aimés que les autres, car ils sont le vivant témoignage d'une amitié partagée. Ce dernier critère — l’élevage du zébu — est capital, mais insuffisant, car si le zébu reste l'animal peul par excellence, certains groupes sont des spécialistes du mouton, tels les Uda au Niger et au Nigeria. Enfin, de nombreux Peul se sont sédentarisés et ont abandonné l'élevage. La langue (fulfulde), la religion (l'islam), l'élevage du zébu, font partie de l'héritage des Peul, mais chacun de ces critères — ou même les trois réunis — ne permet pas de définir leur identité. Par contre, les Peul se reconnaissent par un code accepté par tous et qui constitue le lien qui les unit lorsqu'ils sont dispersés et qu'ils se trouvent

aux côtés de sociétés différentes, paysans bambara ou haoussa, éleveurs maures, touareg ou toubou. Ce code, le pulaaku, décrit le comportement attendu du Peul, et il lui est enseigné par sa famille dès son enfance. C'est une coutume qui exige, avant tout, la réserve, la retenue et la maîtrise de soi. Ce comportement codifié permet aux Peul de se distinguer de leurs voisins non peul. Cette réserve s'accompagne de qualités de sobriété, de courage et d'intelligence. C'est tout à la fois un ensemble de qualités héritées et un rôle que le Peul joue devant les autres. Mais cette absence de spontanéité, cette retenue, disparaît entre « parents à plaisanterie », « cousins croisés » de nombreuses sociétés africaines, ou entre parents utérins. En se contrôlant, le Peul a l'impression d'être libre et cette liberté lui est nécessaire pour participer à la vie sociopolitique. L'éducation initie les jeunes au pulaaku, à la Voie peul qui est un véritable code pastoral qui s'incarne dans l'élevage des vaches, aussi bien que des moutons. Mais cette éducation, elle aussi, obéit à une réglementation : ne peut la dispenser que le berger qui a, d'ancêtre en ancêtre, hérité de la Voie des moutons (ou des vaches), devant et derrière (autrement dit de père et de mère), c'est-à-dire que les grands-parents de ses grands-parents sont enfants de berger éduqué, la mère de sa mère une fille de berger éduqué, ainsi de suite jusqu'à ce qu'on en arrive à son père et à sa mère, jusqu'à lui : tel est le berger habilité à dispenser l'éducation. L'histoire montre que les Peul ont conquis des régions, soumis des populations, introduit l'islam. Au Fouta-Djalon, ils ont créé un État e théocratique au XVIII siècle et sont devenus les maîtres du pays en s'installant dans le haut plateau, le plus propice à l'élevage. Sédentarisés, ils sont restés des Peul. Mais la conquête du Sokoto par Ousman dan Fodio et la réforme e religieuse qu’il y a menée, au début du XIX siècle, ont abouti à ce paradoxe: la perte de l’identité des Peul — et de leur langue en particulier — et le triomphe de la culture des populations haoussa conquises. En somme, l'absorption des vainqueurs par la masse des vaincus. L'image attachée au Peul est celui d'un pasteur. On distingue souvent les WoDaaBe (Niger) et les Mbororo (Cameroun), pasteurs nomades dont l'élevage constitue l'activité essentielle, des Foulbé, également éleveurs, mais surtout agropastoral, dont l'économie plus souple évolue au gré de phases sèches ou humides : ces Foulbé ont la capacité de s'investir dans l'élevage, dans l'agriculture ou dans le commerce et de favoriser l'une ou l'autre de ces activités en fonction des circonstances (crises climatiques, politiques ou économiques). Malgré la diversité des situations, les Peul sont toujours identifiés et reconnus comme faisant partie d'une même communauté. Cette diversité rend très difficile leur analyse, tant il faudrait multiplier les exemples pour approcher la réalité. Il faut cependant réaliser que cette société est en perpétuelle évolution, que des migrations sont en cours, telles celles du Tchad en République centrafricaine ou du Mali en Côte d'Ivoire. Quitter une zone aride pour gagner une région humide n'est pas sans risques pour les troupeaux et s'accompagne de changements dans l'économie et dans le mode de vie. Ces exemples de mobilité dans l'espace et dans la gestion des troupeaux et dans la stratégie prouvent une capacité d'adaptation remarquable. Los Fulani fueron uno de los primeros pueblos en adoptar el Islam como religión y estilo de vida y hoy casi el 100 % es musulmán. Aunque hay variados grados de ortodoxia exhibida a través de la sociedad fulani, la mayoría adhiere al menos a algunos de los requerimientos básicos de la religión. Es común que

la riqueza y el poder estén entre lo más religiosos, mientras que quienes tienen menos recursos son menos idóneos para observar su religión tan estrictamente. El Islam has sido utilizado para justificar la jihads (guerras) santas que produjeron que los territorios del norte de la actual Nigeria cayeran bajo el liderazgo Fulani. No es impensado que tales ganancias políticas y económicas hubieran sido hechas en nombre del Islam por el Imperio Fulani Los fulani se extienden por gran número de países de África Occidental: solamente en Benin y en Camerún quedan restos de gentes de esta etnia no islamizadas. Pueblo de naturaleza nómada y trashumante —esto implica firmes vinculaciones con el comercio—, su religión tradicional tenía que hacerse eco de esta realidad. Así, su deidad suprema recibe el nombre de Gueno, el Señor Eterno que también se llama Dundari (Todopoderoso). Gueno estaba desde el principio en el «Ombligo de las Cosas», que es tanto como decir en el centro del Universo. Se comunica a través de las 28 vías del ciclo lunar con subdeidades emanadas de él, que a su vez están vinculadas a los cuatro elementos tradicionales, a los cuatro colores (amarillo, rojo, blanco y negro), y las cuatro ramas de la familia peul (o fulani, da lo mismo decirlo de un modo u otro), que son, como es bien sabido, Dyal, Ba, So, y Bari. El mundo, es creación de Gueno, que lo extrajo de una gota de leche que contenía los cuatro elementos, con lo que a su vez, se formó una vaca hermafrodita, la vaca también es el mundo. Gueno, que crea y destruye a su arbitrio, no contesta a las plegarias ni a las voces de los hombres, sino que permanece inmutable en su labor; tampoco, en teoría, pueden hacerlo los espíritus emanados del cuerpo de Gueno, a fin de no introducir el desorden o la contradicción o el Caos, para los dioses en el Universo. Ya que Gueno no hace mucho caso de los mortales, encargó a la Serpiente Tyanaba que lo hiciese por él. Este curiosísimo ejemplo de sierpe pastoril tiene dos ayudantes: Foronforondu (ahí es nada), diosa de los lácteos y los animales herbívoros, por quienes vela, y su esposo Kumen, que viene a ser una especie de juez y parte de un texto de ese mismo nombre: compila dicho texto enseñanzas de carácter iniciático, extremadamente complejo y plagado de metáforas y giros de una riqueza desconcertante para sus lectores, sobre todo si estos son occidentales. Relata la iniciación del primer silatigi, que es el máximo grado de conocimiento (es al tiempo un rango jerárquico) acerca de la naturaleza de la floresta o del pastoreo al que puede aspirar un hechicero fulani.

La historia de Mauritania se remonta al siglo III. Mauritania debe su nombre al antiguo reino bereber de Mauritania. El término mauritano, procedente del latín maurus (también mauro y moro) se aplica desde hace siglos a los pueblos musulmanes establecidos entre el estrecho de Gibraltar y el interior del África occidental. Sin embargo, desde que los franceses conquistaron el Sahara a finales del siglo XIX y principios del actual, este gentilicio se ha reservado para los habitantes de un sector del desierto occidental, conocido en el mundo árabe como Shinquit. Hoy esta inmensa área geográfica queda comprendida en los límites de la República Islámica de Mauritania, que con una superficie que dobla la de la península Ibérica contiene una población entre 500.000 y 1.500.000 personas según las fuentes. Desde los siglos III y IV, la migración de tribus bereberes desde el norte de África desplazó a los Bafours, los habitantes originarios de la actual

Mauritania y los ancestros de los Soninké. Los Bafours eran gente principalmente agrícola, entre los primeros pueblos saharianos en abandonar su estilo de vida históricamente nómada. Con la desecación gradual del Sahara, se dirigieron hacia el sur. Siguiéndolos vino una migración, no sólo de saharianos en el oeste de África, sino también de bereberes y árabes. Ya en el siglo XI adC, el una vez pequeño pueblo Bafour había crecido en un gran imperio Soninké, rico y poderoso. Igualmente, en el norte, la población árabeberebere había logrado un impresionante imperio propio, cuyo territorio se extendía cruzando el Mediterráneo hacia España y Portugal. Por otro lado, las tribus bereberes locales, aunque influyentes, permanecieron lejos del poder, habiendo sido conquistados por los Soninké. En el año 1076, monjes guerreros Almorávides (o Al Murabitun) atacaron y conquistaron el antiguo imperio de Ghana. Durante casi 500 años, los árabes opusieron fiera resistencia a la población local (bereberes y no bereberes), llegando a dominar Mauritania. La Guerra de los Treinta Años Mauritana (164474) fue el infructuoso esfuerzo final por repeler a los invasores yemenitas árabes Maqil liderados por la tribu de Beni Hassan. Los descendientes de los guerreros yemenitas de Beni Hassan llegaron a ser el estrato superior de la sociedad morisca. Los bereberes retuvieron la influencia ya que de entre ellos procedían la mayoría de los Marabout de la región, aquellos que preservan y enseñan la tradición del Islam. Muchas de las tribus bereberes proclamaron el origen de Yemen; hay pocas evidencias sobre que esto sea cierto, aunque algunos estudios sí vinculan una conexión entre los dos. El hassania, un dialecto árabe principalmente oral, influenciado por el berebere, cuyo nombre deriva del de la tribu yemenita de Beni Hassan, se convirtió en la lengua dominante entre la población mayoritariamente nómada. Se desarrollaron castas de aristócratas y sirvientes: los moros "blancos" (la aristocracia), kewri (los pueblos indígenas que nunca fueron esclavizados), y los moros "negros" o haratin (la clase esclavizada). Los intereses comerciales europeos, en particular franceses, entraron en contacto con la sociedad mauritana a finales del siglo XVIII, y desde comienzos del siglo XX Francia se hizo del control colonial de todo el país. Mauritania se convirtió primero en "Territorio Civil" y después en colonia administrada desde Saint Louis (Senegal) hasta la independencia, conseguida en 1960. La "pacificación" francesa aumentó la seguridad personal de los mauritanos no hassaníes, gracias a la supresión de las correrías. Liberadas las gentes tributarias de su servidumbre, los hassaníes perdieron sus tradicionales fuentes de ingresos y tuvieron que dedicarse a la ganadería o al comercio. La educación de corte europeo se introdujo por medio de varias escuelas que enseñaban el árabe y el francés, aunque esta novedad afectó a pocos mauritanos, salvo a los sudani emancipados y a las antiguas clases tributarias, y no bastó para desplazar la instrucción tradicional zawiya. Mauritania fue el último país del África Occidental Francesa que obtuvo la independencia. El nuevo estado era muy pobre. En 1957, cuando aún se encontraba bajo los efectos de la colonizacion francesa, Marruecos reivindica Mauritania en la ONU. En 1960 Marruecos reconoce la independencia del país y el 28 de noviembre de ese año se proclama definitivamente la misma, fundándose la capital Nuakchott en el sitio donde estaba emplazada una pequeña villa colonial, el Ksar, cuando todavía el 90% de la población era nómada. Con la independencia, grandes números de pueblos (Haalpulaar, Soninké, y Wolof) entraron a Mauritania, trasladándose al área norte del río Senegal.

La Constitución de Mauritania denomina al país como República islámica bajo un sistema presidencialista y fue aprobada en referéndum el 12 de julio de 1991. El Presidente de la República es elegido por sufragio universal para un periodo de seis años y ostenta la Jefatura del Estado, así como parte del poder ejecutivo, compartido con el Primer Ministro a quien elige. El poder legislativo está basado en un sistema bicameral, residiendo en una Asamblea Nacional y un Senado. La Asamblea Nacional está integrada por 95 diputados, elegidos por sufragio universal y directo por un periodo de cinco años. Tiene poder sobre el ejecutivo a través de la moción de censura y la cuestión de confianza. El Senado está formado por 56 miembros, elegidos entre un grupo de posibles candidatos y se renueva por tercios cada dos años. El Presidente del Senado sustituye en la Jefatura del Estado al Presidente de la República. El 3 de agosto de 2005, un grupo numeroso de militares, incluyendo miembros de la Guardia Presidencial, han obtenido el control de diferentes puntos estratégicos de la capital del país contra el gobierno del Presidente Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya quien asistía a los funerales de Estado en Arabia Saudita por la muerte del Rey Fahd. Hoy en dia Mauritania vive un proceso democratico y constitucional. El 26 de junio de 2006 se celebró un referéndum donde se reformó la Constitución y se limitó el mandato de los gobiernos.. Las elecciones parlamentarias tuvieron lugar el 19 de noviembre y el 3 de diciembre de 2006 y las presidenciales en marzo de 2007. Mauritania está dividida a efectos político-administrativos en 12 regiones y el distrito de la capital. Hodh el Charqui, capital Nema Hodh el Gharbi, capital Aiun El Atruss Assaba, capital Kiffa Dakhlet Nouadhibou, capital Nouadhibou Gorgol, capital Kaedi Brakna, capital Aleg Trarza, capital Rosso Adrar, capital Atar Tagant, capital Tidjikja. Guidimaka, capital Selibaby. Tiris Zemmur, capital F’Dérik. Inchiri, capital Akjujt. Distrito de la capital Nuakchott

Los Nemadi de Aouker. El Aouker es una inmensa depresión de ochocientos kilómetros de extensión, desde Tagant hasta el Ouálata. Aquí se han encontrado los restos de quinientos poblados fortificados de entre 2.500 y 3.000 habitantes- en pleno neolítico sahariano, entre el 3.800 y el 2.300 B.C. De estos pobladores descienden los nemadi, los últimos cazadores neolíticos que sobreviven desde la prehistoria. Se trata de una población nómada, que rehuye el contacto prolongado con las otras tribus moras y con los escasísimos europeos que han pasado por esta región. Su origen permanece envuelto en el misterio. Según el antropólogo Fierre Laforgue, los nemadi "apenas sobresalen de la prehistoria y son, entre los grupos étnicos de raza blanca, los más primitivos". Es posible que sus antepasados sean los bereberes de la cordillera del Atlas. "Solo una cosa es segura: este reducido grupo humano es un resto sobreviviente de los antiguos cazadores que poblaron el Sahara durante el mesolítico y el neolítico." Tesis que viene confirmada por el arte rupestre parietal, que todavía practican en las paredes de las cuevas donde aún hoy se refugian. Los nemadi satisfacen sus necesidades vitales con la caza de los grandes antílopes saharianos, el adax y el onix; a los que persiguen a pie a través de grandes distancias, hasta acorralarlos con sus perros de caza. Estos expertos cazadores manifiestan una resistencia excepcional a la sed y al cansancio físico y un agudísimo sentido de la orientación. Los nemadi son extremadamente agradecidos por el mínimo favor recibido. Si alguno les regala comida o ropa, se consideran en deuda para toda la vida. Y si en pleno desierto encuentran un benefactor, le indican los pozos ocultos a los otros nómadas o pastores, ofreciéndose como guías hasta llegar a su destino.

VII KAEDI

‫ﻛﻴﻬﻴﺪي‬

Si bien les recherches sur la préhistoire de l'Azawagh, du Hodh et du Sahara et ses Adrar sont presque inexistants, il est certain que pour chercher les débuts d'une néolithisation il faudra travailler dans le cas de la Mauritanie, sur la région de Nema. Mais nous essayons de prouver une courant de migration afroaméricaine précolombienne et nous cherchons des comparaisons entre peuples déjà neolithisés (ou avec une néolithisation avancée) et les cultures sudaméricains. Donc, nous allons travailler directement sur le fleuve Sénégal, à moitié chemin entre sa naissance et son embouchure, soit dit dans la région de Kaédi en Mauritanie. Kaédi es una ciudad mauritana de aproximadamente 60.000 habitantes situada en la región de Gorgol de la que es capital. Se encuentra a una distancia aproximada de 435 kilómetros de la capital del país, Nouakchott. Se asienta en la zona geográfica conocida como Chemama al norte del río Senegal. Es una de las pocas zonas de Mauritania donde existe una agricultura estable gracias a la presencia de agua. La ciudad es un centro

comercial y económico de la región. Su cultura refleja más los caracteres subsaharianos propios de Senegal debido a su proximidad geográfica.

Kaedi est la capitale de la Région du Gorgol ‫وﻻﻳﺔ ﻛﺮﻛﻮل‬

Dans cette région sahélienne du Sud de la Mauritanie, les précipitations sont rares et le climat est chaud. Une maigre végétation tente de survivre avec quelques forêts qui subsistent (acacias, quelques baobabs). Pendant la saison des pluies, de juillet à octobre, les terres sableuses se couvrent d’un tapis vert de graminées. Le relief est dominé par un réseau de vallées et par des collines et plateaux ne dépassant pas 200 mètres d'altitude. Le Gorgol compte 250 000 habitants soit 10% de la population de la Mauritanie. Depuis ces 25 dernières années, l'attraction de la vallée du fleuve est notable et la population s’est accrue de 60 %. Issu du brassage de peuples de différentes origines, le Gorgol rassemble divers groupes ethniques (Halpoulars, Arabes, Soninkés). Le Gorgol a le triste privilège d'avoir plus de 75% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté c'est à dire vivant avec moins de un euro par jour et plus de 55% vivant sous le seuil d'extrême pauvreté. Les femmes jouent un rôle primordial dans le développement socioéconomique de la région puisqu'elles assurent souvent seule la charge de la famille quand les hommes sont partis à l'immigration ou en transhumance. Cette population d'agriculteurs (près de 80% des ménages sont des ménages agricoles) ne vit pas, sinon mal, de son travail. Le Gorgol est la deuxième région agricole du pays par ses surfaces cultivées et la mise en valeur des rizicultures. Le type de cultures existantes : Cultures sous pluie ou Dieri : culture aléatoire de maïs, de mil, de sorgho et de pastèques. Culture de décrue ou Walo : emblavés en céréales traditionnelles après le retrait des eaux du fleuve Sénégal ou derrière de petits barrages.

Culture irriguée : le riz est cultivé sur environ 5 000 hectares de terres aplanies et aménagées.

L'élevage est la deuxième activité économique du Gorgol. Il est de type extensif et les troupeaux effectuent des mouvements saisonniers à la recherche des pâturages et des points d'eau. On y trouve 130 000 bovins, 1 400 000 ovin et caprins et 11 000 camelins. Malgré cela, aucune industrie agroalimentaire ne s’est installée dans le Gorgol.

Les poissons d’eau douce sont pêchés dans le fleuve Sénégal, derrière le barrage de Foum Gleita et dans les mares. Aujourd’hui, un tiers des poissons consommés dans le Gorgol viennent de la région. La seule route goudronnée de la région s'arrête à la capitale régionale, Kaédi. Les autres axes routiers sont des pistes fréquemment coupées pendant la saison des pluies. Seule les villes de Mbout, Maghama (en cours) et de Kaédi disposent d'un réseau électrique et téléphonique.

Pour l'éducation, la région offre quatre lycées, neuf collèges et 290 écoles pour 35 000 élèves. Malgré cela, 20% des enfants ne sont pas scolarisés. L'hôpital régional de Kaédi, quatre centres de santé et une centaine de poste de santé de base assurent les soins des populations. Mais, l'état sanitaire de la wilaya est marqué par un taux de mortalité infantinojuvénile élevé (182 pour 1000), un taux de malnutrition élevé, une forte recrudescence du paludisme, un personnel des infrastructures et des équipements sanitaires insuffisants. Plus de 50% de la population se trouve à plus de 5 km du premier poste de santé.

Le Gorgol partage ses frontières au sud-est, à l'est et au nord respectivement avec celles des régions du Guidimagha, de l'Assaba et du Brakna. Le fleuve Sénégal fait la frontière avec le Sénégal au sud-ouest. Cette région, ou wilaya, est constituée de quatre départements, ou moughataas (Kaédi, Maghama, M'bout, Monguel). Ses 29 communes se répartissent comme suit : Kaédi Djéol, Ganki, Kaédi, Lexeiba, Nere Walo, Tokomadji, Toufoundé Civé, Maghama Beylougue Litama, Dao, Dolol, Maghama, Sagné, Touleul, Vraé Litama, Wali, M'Bout Chelkhet Tiyab, Diadjibine Gandega, Edebaye Ehel Guelaye, Foum Gleita, Lehrach, M'Bout, Souffa, Tarenga, Tikoubra, Monguel Azgueilem, Bokol, Melzem Teychitt, Moït et Monguel. La région est administrée par un gouverneur (wali) et deux adjoints (wali mougaïd). Chaque département est administré par un préfet (hakem). Il y a deux chefs d'arrondissements dans le département de Kaédi (à Toufoundé Civé et à Lexeiba). Il existe de nombreuses associations, coopératives ou organisations qui tentent de lutter contre la pauvreté dans le Gorgol. Voici une liste indicative des ONGs nationales : A.F.P.D tous domaines développement, El khalifa o Nagi A.M.P.F santé et lutte contre la Pauvreté Lô Souleymane A.P.N environnement Bâ Soulé Boka A.R.D.M microcrédit, éducation, environnement, artisanat, hydraulique Diop Alassane ABE / Agir pour le Bien-Etresanté - assistance médicale Dr Abdel Chaïtou ActionsNutrition -santé, Education, microfinance, environnement Chouaibou Ali Maréga ADEN Environnement et éducation Ould Baba o Med M eissa ADESU Environnement et assainissement en milieu urbain Bedy o

Ahmed Said ADM Développement local et appui au social et l'économique Mohamadou Lmakiwou AFAD/CR Alphabétisation, santé, éducation, environnement, femme et enfant et appui aux OBKébé Mamadou SambaMaghama AFVD/ Gorgol Education, santé, environnement Mt Cheikh Ahmedna AGPI Appui aux organisationsMahamed Diaby Bakary Amara Koita AMALFemmes et Enfants Mariam mt Med Sidy APEELCP Alphabétisation, santé, environnement, lutte contre la pauvreté Sidi Ali o Mohamed APR Santé, environnement, éducation, agriculture Mohameden o Mohamedou ARG: Association des Ressortissants de Gory Développement local Bamanthia TANDIA (NKC) Ousmane Tandia (kaédi) Association Woina Environnement, Lutte contre la pauvreté Galédou Mamadou ( NKC) Sanoun Gallédou ASTRAD Lutte contre l'analphabétisme Chérif o Maalainine Mbout ATMAR (coopérative)Travaux (bâtiments, puits, Innovation technologique Abdoul Kérim Sarr Bata Yakharé Santé, femme et enfant, LCP, appui aux OB, asainissement Mariam Diagana BDM/ M Microcrédit, éducation, santé, appui organisations Niang Ibrahima DAR El IMAN (coopérative) Agriculture et élevage Aliou Fadé Futures Mamans Santé, Femmes et enfants Aminata Diallo Hell ENTHIOUMANE Alphabétisation, artisanat, assainissement Diagana Med Binné MAHSAB santé Mme Bâ Coumba Bâ POPDEV Développement rural, environnement, santé, appui aux org de baseTouré Balla PRAD Femme et Enfant en milieu rural, environnement, IEC Ngaidé Alassane RONG / Réseau des ONG du Gorgol Tous domaines du développement Mohamed Abdallahi Ould Guelaye (NKC) Seybane Diagana SALAM Scolarisation, éducation pour la santé Seybané Diagana SEEPT Santé, éducation et environnement Bakkar o Diah SOS Enfance Cheikh o Ahmed - Caritas, - La Fédération Luthérienne Mondial, - Les Nations Unies (Programme alimentaire mondial), - L’Association Française des Volontaires du Progrès, - Des institutions de Micro-finances, - GRDR (Groupement de Recherches et de Réalisations pour le Développement Rural), L’association des maires et parlementaires du Gorgol (AMPG) est une organisation apolitique destinée à promouvoir le développement intégré et durable de la wilaya du Gorgol, à assurer la complémentarité entre les moughataas et à impulser un élan soutenu de solidarité intercommunale. Elle vise à impulser et à coordonner les actions de liaison avec les autorités administratives et communales qu’avec les ONG. De même, elle s’emploie à rechercher ressources de financement tant internes qu’externes, à multiformes visant à améliorer les conditions de vie des wilaya.

développement en compétentes ainsi et à mobiliser les drainer les aides populations de la

L’AMPG est une organisation d’utilité publique et n’a aucun caractère syndical et s’interdit toute forme de revendication ou de corporatisme. Elle est ouverte à tous maires et parlementaires de la wilaya du Gorgol. Depuis sa création le 15 janvier 2001, L’AMPG est passé de 24 membres à 36 membres actuellement sur les 40 maires et parlementaires de la Région. Elle a signé le 30 avril 2001, un accord de coopération décentralisée avec la Région Centre en France, l'unique de ce genre en Mauritanie. Ce partenariat vise à : - améliorer les conditions d’accès à l’eau potable des populations, - appuyer les initiatives économiques: par le financement de coopératives féminines - aider les équipes communales à assurer le développement de leur territoire par l’établissement d’un centre de formation, d’information et d’appuiconseil pour les communes (le CRACLG Centre Régional d’Appui aux Collectivités Locales du Gorgol) - favoriser les partenariats entre structures du Gorgol et du Centre. L'AMPG est le correspondant de toute intervention dans le Gorgol Le Gorgol, à travers L’AMPG, est membre fondateur du bureau de l’Association Internationale des Régions Francophones (AIRF) depuis 2003.

DEBUT DE NEOLITHISATION A HODH

VIII QUE FAIRE EN KAEDI

Nous avons dit que l'archéologie est un instrument de recherche du passé, et que nous les archéologues travaillons sur un devenir historique pour arriver à comprendre notre réalité actuelle. C'est la dialectique au service des hommes et de certaine manière l'application de la XI Thèse sur Feuerbach "Jusqu'à présent les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde. Ce que vaut est de le transformer". Nous avons choisi la région de Kaédi pour étudier sa néolithisation et la comparer avec l'horizon formatif de la région qui va dès le golf de Maracaibo jusqu'à le s cultures du golf de Mexique. Pourtant il s'impose notre obligation scientifique de proposer à la mesure de nos connaissances, des idées pour le développement économique et sociale de la région en étude.

a) L'EAU La première question que se pose dans la région est le problème de l'eau. Le Sahel a été peuplé quand la désertisation est commencée plus au nord. Là les hommes se sont convertis en sédentaires et producteurs de sa propre alimentation, soit dit se sont néolithisés. Donc, la question de l'eau n'est pas une nouveauté, elle persiste depuis 4 millénaires. Le Sahel est un mot issu de l'arabe Sahil qui signifie rivage. Est un vaste aire semi-aride traversant l'Afrique dès l'Est à l'Ouest en bordant le Sahara au Sud. Cette zone de transition entre les zones désertiques et celles tropicales plus humides se caractérise par des arbres et arbustes clairsemés et une forte irrégularité des pluies entre les 100 et 500 mm par an et une température atteignant les 40° pendant les 6 à 8 mo is de la saison sèche. L'une des membres de notre groupe nous apporte la suivente information qu'elle vient de publier dans notre forum: "Alors que les pluies saisonnières commencent à tomber aux quatre coins du Sahel, la région s'engage dans un cycle de pluies fortes et imprévisibles qui pourraient détruire les cultures et faire des milliers de sansabri, préviennent les climatologues. 'Il pleut plus maintenant au Sahel qu'au cours des 30 dernières années', a expliqué Sylwia Trzaska, climatologue de l'Institut international pour la recherche sur le climat et la société de l'Université Columbia. Entre le début des années 1970 et les années 1990, à l'époque où la région était très sèche, les populations ont commencé à s'installer dans des zones inondables jusque-là inhabitées. Aujourd'hui, ces zones recommencent à subir des inondations. Déjà en juin, un mois avant que les pluies commencent normalement à tomber dans la région, de fortes averses ont inondé les habitations de près de 6 000 personnes dans le nord du Burkina Faso. Selon la Croix-Rouge, la province du Kouritenga, située 100 kilomètres à l'est de Ouagadougou, la capitale, a été la plus touchée, puisqu'elle a reçu 155 millimètres de précipitations en 24 heures. Plus de 680 foyers ont été touchés. L'année dernière, plus de 129 000 personnes ont été victimes des inondations au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Une des inondations les plus dévastatrices a eu lieu au Niger, où 17.000 personnes ont dû abandonner leurs maisons noyées sous les eaux, à Bilma, une ville désertique et reculée du nord du pays, après que 63 millimètres de précipitations furent tombés en à peine quelques jours, soit à peu près l'équivalent des précipitations totales enregistrées dans la ville au cours des 10 dernières années. Et dans la vieille oasis de Gorom-Gorom, dans le nord du Burkina Faso, ce sont 6.000 personnes qui ont vu leurs habitations emportées par les inondations causées par les pluies diluviennes d'août 2006. Se tenir prêt. Aucun pays de la région ne peut dire qu'il est à l'abri des inondations, selon Jerry Niati, responsable régional de la gestion des catastrophes à la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR) à Dakar. Les régions qui, dans le passé, ne subissaient jamais d'inondations sont aujourd'hui prises au dépourvu". "Selon plusieurs chercheurs, certaines zones de la région, normalement humides, pourraient en fait être en train de s'assécher. Dans le bassin de la Volta, dans le centre du Ghana, où d'énormes barrages hydroélectriques génèrent une grande partie de l'électricité utilisée au Ghana, au Togo et au Bénin, les chercheurs ont enregistré des températures en hausse ainsi qu'une baisse des précipitations. Cette sécheresse croissante a déjà perturbé la production d'électricité dans l'ensemble de la région" "Malgré tout, les climatologues disent qu'ils ne disposent pas d'assez de données pour déterminer si l'évolution du schéma des précipitations est directement liée au réchauffement climatique ou bien si elle est la conséquence

d'un schéma naturel d'emballement-effondrement se traduisant par une sécheresse suivie de fortes précipitations". "En Afrique de l'Ouest, une majorité des populations dépendent encore de l'agriculture de subsistance et profitent de la saison des pluies pour faire pousser autant de fruits et légumes qu'elles le peuvent pour subvenir à leurs besoins tout le reste de l'année". La Mauritanie tente par tous les moyes que le sont propres de fournir de l'eau potable à sa population. D'après "Afro News" "La Fundación biodiversidad del Ministerio de Medio Ambiente y la Agencia Española de Cooperación Internacional (AECI), han suscrito un convenio de colaboración para apoyar la puesta en marcha de actividades de conservación de la naturaleza y desarrollo sostenible en Mauritania. Según informó hoy la Agencia Española de Cooperación Internacional AECI), el objeto de este acuerdo, firmado el pasado 15 de junio en Madrid, es la realización, en el marco del programa Azahar, de actividades encaminadas a mejorar las condiciones de vida de la población, a través de la restauración y conservación del funcionamiento de los ecosistemas del Parque Nacional de Djawling, núcleo central de la Reserva de la Biosfera Transfronteriza del Delta del Senegal, para proveer recursos en beneficio de la población y la biodiversidad. De este modo, se espera que este proyecto contribuya a la restauración de los ecosistemas y de toda la biodiversidad asociada a ellos, dado el incremento de la presión sobre los ecosistemas y las deficiencias en la gestión hidráulica. La iniciativa, además, posibilitará resolver las dificultades para el aprovisionamiento de agua potable, las enfermedades ligadas al estancamiento del agua, la baja escolarización, la falta de asistencia médica o la ausencia de energía eléctrica. Asimismo, permitirá mejorar el nivel de vida de las poblaciones y la reducción del índice de pobreza, pues no existen mecanismos financieros de apoyo a las actividades generadoras de ingresos. El acuerdo suscrito entre la Fundación Biodiversidad y la AECI se enmarca dentro del Programa Azahar, una iniciativa de la AECI que consiste en un esfuerzo de coordinación de todos los actores públicos y privados de la cooperación española al desarrollo, en el ámbito del Mediterráneo, en materia de desarrollo sostenible, protección del medio ambiente y conservación de los recursos naturales. La Fundación Biodiversidad se adhirió al Programa Azahar en el año 2006 y se firmó un primer convenio de colaboración. Las actuaciones contempladas entonces que se siguen desarrollando actualmente, incluían el abastecimiento de agua potable a través de energía solar fotovoltaica a la población que habita el entorno de la Reserva de la Biosfera Transfronteriza del Delta del Senegal, que son unas 15.000 personas, así como la elaboración de una guía naturalista sobre esta área protegida". Mais il faut tenir en compte qu'un programme globale d'élimination du sel de mer pour la convertir en eau potable pour la population et l'agriculture dans le vaste territoire de notre pays ami la Mauritanie, comporte des très importants investissements. En tant que programme complémentaire en archéologie sociale, CEREDIAR.org pendant ses fouilles sur le site archéologique de San Blas et Miraflores (Tarija, Bolivie) a mis en place un modèle différent que ne comporte autre chose que le travail des bénévoles du village ou des employés de la Mairie. Après avoir récolté des toits les 500 mm/an, il s'agit de recycler l'eau domestique servie.

Cet performant modèle pour les petits villages isolés, a été aussi mis en place par la Mairie de la localité de Saint Matré à satisfaction de toute ses habitants. L'eau coule par trois bassins remplis de certains plantes aquatiques qu'on la caractéristique de se nourrir de la pourriture et après le processus l'eau est à nouveau potable. Avec un panneau solaire de bas prix on peut faire remonter l'eau vers le réservoir supérieur. L'eau que n'est pas remonté sert à l'irrigation des terrains agricoles. Le système marche, et très bien.

CEREDIAR.org suivant son expérience en Bolivie offre de manière bénévole la possibilité de faire les études mathématiques nécessaires à la mise en oeuvre.

b) ETUDES EN ETHNOMUSICOLOGIE L'étude comparative entre les structures musicales du Sahel néolithique et le formatif américain. Mais aussi la mise en partition de la musique ancienne de la Mauritanie. L'ethnomusicologie – du grec "ethnos" (race) et "musicologie" – est l’étude des activités et des formes musicales de toutes les cultures, à l'exception de la musique savante occidentale. En fait elle n’est pas autre que de la musicologie comparée. Lorsque les groupes humains parviennent à un certain niveau d’évolution dans leur technologie, et se mélangent à d’autres groupes humains, ces derniers imposent aux premiers groupes certaines caractéristiques propres de leur culture, y compris leur conception de l'art dont la musique fait partie. Les conceptions métaphysiques du monde archaïque n'ont pas toujours été formulées dans un langage théorique. Cependant, le symbole et le rite expriment, sur des plans différents et avec les moyens qui leur sont propres, un système complet d'affirmations cohérentes se rapportant à la réalité ultime des choses. Système qu'on peut considérer comme constituant une métaphysique. Il est essentiel, pourtant, de comprendre le sens profond de tous ces symboles, mythes et rites pour réussir à les traduire dans notre langage usuel. Si l’on pénétre la signification authentique d'un mythe ou d'un symbole archaïque, on est obligé de constater que cette signification révéle la prise de conscience, par un groupe d’hommes, d'une certaine position dans le Cosmos et qu'elle implique, par conséquent, une position métaphysique. D'après le théoricien de l’art Frank Popper, il nous est possible de distinguer deux genres de critique : une critique d'orientation esthétiquelittéraire et une critique d'orientation rationnelle. La première mène le mythe à la poésie, la seconde du mythe à la science. La première interroge la beauté de la langue, la puissance du rythme, la luminosité et la qualité plastique des images, des métaphores, l'intensité dramatique et la force de conviction. A l'opposé, la critique rationnelle recherche dans le mythe la véracité du récit pour la pensée de son auteur et son public, et tout autant si le monde est effectivement apparu ainsi à leurs yeux. Le psychiatre et psychanalyste Carl Gustav Jung nous dit que les images sacrées expriment d'importants facteurs inconscients, alors que le rituel, depuis les temps immémoriaux, était le moyen sûr de traiter avec les forces imprévisibles de l'inconscient et le danger qu’elles représentent pour l’esprit humain. Le psychanalyste Jacques Lacan ira beaucoup plus loin, puisqu'il fera de l'art des sujets (objets ?) une simple conséquence structurale de l’insertion du vivant dans le langage. Pour être encore plus précis, c’est là, la double impossibilité du symbolique et du langage à fonctionner indépendamment. Cete caractéristique est définie par Lacan par le terme de Réel ; l'art y est inclu. Marcuse (Commentaires concernants une nouvelle définition de la culture, dans son Ethique de la Révolution), et en partant de la définition de culture de Webster, dit que la culture est un ensemble de finalités (ou de

valeurs) morales, intellectuelles et esthétiques qu'une société se pose comme but de son organisation, division et direction de travail. Et donc le 'bien' auquel le groupe se doit d’arriver par le mode de vie ainsi institué. On peut, en effet, soit reconnaître un caractère de beauté aux choses de la nature aussi bien qu'à celles produites par l'homme, soit réserver le concept de beau exclusivement à celles-ci. De part et d'autre, on peut s'accorder pour admettre que l’esthétique du beau correspond à ce qui suscite chez l'homme une satisfaction propre, mais dans le deuxième cas, il faut se demander si tous les objets artistiques produits par l'ensemble des cultures humaines à travers leur histoire, peuvent répondre à des normes universelles. Dans cette optique, les quatre formules avancées par Kant dans la Critique de la faculté de juger, gardent une certaine portée, même s’il est nécessaire de les assouplir en fonction du caractère de certaines catégories d'objets d'art. On peut admettre que le beau est l'objet d'une satisfaction nécessaire et universelle, à condition de préciser que cette universalité s’institue de droit plus que de fait et dépend du niveau culturel des individus. On peut également affirmer qu'est beau ce qui plait 'sans concept' pour souligner que l'œuvre concerne davantage la sensibilité que l'intellect (bien qu'existe dans l'art moderne un art dit conceptuel) ou rappeler que "le beau est la forme de la finalité d'un objet en tant qu'elle y est perçue sans représentation d'une fin" (or, il y a dans l'art du XXème siècle des nombreuses oeuvres dont le principe est d'ignorer toute cohésion interne). De plus, il est plus difficile de maintenir que la satisfaction procurée par le beau soit 'désintéressée' depuis que Freud a, pour sa part, montré que l'oeuvre d'art, de par sa nature même, est dirigiée par l’énergie de la libido poussant l’homme à créer par sublimation de cette pulsion. Il en va de même avec la musique. Comme toute forme d'art elle est l'extériorisation d'une pensée issue d'un mode de penser particulier. Ce dernier dépend de l’homme et de son développement technologique. Observons alors les conditions géographiques de l'Amazonie, où selon notre thèse, peut être définie comme la porte d'entrée des pêcheurs néolithiques du Sahel. Il est impossible mener une recherche plus profonde sur le terrain. Cependant on est en mesure de disposer des partitions de musique précolombienne. Une étude comparative des structures musicales des peuples établis au néolithique dans les environs du fleuve Sénégal et ceux établis en Amarique du Sud, pourrait aider à comprendre une influence dans le sens SahelAfrique/Mésoamérique. Les peuples du Sahel ont pour grande qualité d’avoir préservé leurs traditions au fil des siècles au sein desquelles la musique garde une place préponderante. Abordons maintenant les techniques de recherche en ethnomusicologie qui permettront de comparer les sources des deux cultures musicales observées.

L’esthétique et évolution de l’ethnomusicologie. Comme toute œuvre artistique la musique traditionnelle s’analyse. Dans le cas de l’ethnomusicologie la démarche ne diffère pas de celle employée dans la musique occidentale dite « classique ». En effet, Il faut pour celà se référer aux travaux des premiers ème collecteurs de musique traditionnelle. L’ethnomusicologie, qui nait au 19 siècle, se veut scientifique – et elle le devient même si la première chaire d’ethnomusicologie en Sorbonne n’a été créée qu’en 1998 (François Picard, maître de conférence en sinno-musicologie) – en cherchant à saisir la musique dans sa globalité et non dans sa représentation. Les techniques. Pour chaque œuvre musicale, il nous faudra nous attacher à en définir l’architecture et la composition interne. Quoi de plus normal que de se référer aux techniques d’analyse déjà connues en les adaptant aux musiques traditionnelles en les y adaptant. En premier lieu, il s’agit d’observer l’instrumentarium employé : s’agit-il d’idiophones (percussions), cordophones, aérophones, membraphones ? Quelle est leur facture (de quoi sont-ils composés : bois, métal, carapace de tortues, noix de coco, cordes, boyau…) ? Dans un second temps, on se doit d’observer leur importance dans l’œuvre. A savoir si elle est uniquement instrumentale. Les instruments sont-ils employés en accompagnement ? S’il s’agit de pièce a cappella ? quelle est l’organisation de cette pièce : une voix soliste et les autres l’accompagnent ? un chœur monobloque ? A ce stade il faut entrer un peu plus avant dans l’analyse de l’œuvre, et s’attacher à sa composition même et de sa forme. S’agit-il d’une forme de chanson (couplet/refrain), d’un chant par accumulation, d’un chœur,… ? Nous nous attacherons à définir le langage musical employé. Il faut alors repérer si celui-ci est monodique, monocorde, polyphonique, harmonique ? Qui chante : des femmes, des hommes, des adolescents, mixte ? La gamme – l’échelle des sons – utilisée est-elle diatonique, chromatique, défective, (pentaphonique, pentatonique),… ? Contient-elle des inervalles entiers ou altérés ? Quels est l’ambitus vocal et/ou instrumental utilisé ? y a-t-il changement de mode (modulation) ou de tonalité (tonulation) – changement d’échelle – au cours de la pièce ? L’analyse comparative des pièces. Un autre point à étudier est de rechercher si les pièces considérées sont issues de la transmission orale. Si oui, peut-on en trouver d’autres versions ? En quoi différent-elles ? Dans le cas contraire, comment ont-elles été notées (quelle est la symbolique employée pour sa notation ?) Si des similitudes notables sont retrouvées entre les œuvres originaires du Sahel et celles mésoaméricaines, la destination – le message passé – de l’œuvre est-elle la même. Il est alors nécessaire d’analyser ces similitudes et transformations qui ne seraient de loin pas inconcevables. Bien entendu, le résultat de la recherche sera traduit grâce à l’appui partitions modernes. Une fois écrites, elles seront mises à dispositon des chercheurs et des peuples concernés.

c) L'AGRICULTURE L'agriculture de la Mauritanie se concentre dans la région de Kaédi, comme partout en Afrique près des fleuves, dans le cas, le Sénégal.

La base de la production sont 5.000 ha de riz dans les zones inondables, puis les autres cultures traditionnelles comme le millet, le sorgue et le coton. Commençons pour le coton seulement pour dire que la variation du prix international retient en otage le Mali. Il s'agit d'une culture non rentable. Le millet n'est pas comestible par les humains, il faudrait le décortiquer à un prix que le rend hors du marché. Des études sur la panification du millet avec son tégument extérieur ont été menés par la Dr Clara Rombola de l'Institut Argentin du Blé mais depuis son décès, personne s'a intéressé à suivre ses recherches. Cerediar est seul légataire de la totalité de sa recherche mais n'est pas question dans cette approche au Protocole de parler de la matière. Nous proposons de mener une expérience de changement de la culture du riz par le Stevia. Projet expérimental sur quelques hectares, à fin d'établir la possibilité d'une production généralisée dans le futur. Le stévia appelé aussi chanvre d'eau fait partie de la famille des Asteraceae. Il représente 150 à 200 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux dont quelques unes d'entre elles contiennent des édulcorants naturels. Originaire des régions tropicales d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale (nord du Mexique), cette plante pousse à l'état sauvage dans des prairies ou des massifs montagneux, sous un climat semi-aride. En tant qu'édulcorant, le stévia laisse une sensation sucrée qui dure plus longtemps que celle du saccharose. Certaines variétés peuvent laisser un léger goût amer ressemblant à la réglisse surtout à forte concentration. Son fort pouvoir sucrant (jusqu'à 300 fois celui du saccharose) suscite l'intérêt comme alternative au sucre. Il aurait aussi des effets positifs contre l'obésité et l'hypertension. Le stévia modifie très peu le taux de glucose dans le sang, il est donc très intéressant pour les diabétiques ou les régimes faibles en glucides. Les indiens Guarani ont utilisé pendant des siècles l'espèce stevia rebaudiana comme édulcorant et comme plante médicinale. Ils l'appelaient caáêhê, ce qui signifie herbe sucrée, et l'utilisaient pour adoucir l'amertume du maté. En 1931, des chimistes français ont isolé les hétérosides qui donnent son goût sucré à cette plante : les steviosides et les rebaudiosides. Ces molécules ont un pouvoir sucrant compris entre 250 et 300 par rapport au sucre. Au début des années 1970, les japonais ont commencé à cultiver le stévia pour remplacer les édulcorants artificiels, tels que le cyclamate ou la saccharine, suspectés d'être cancérigènes. Le liquide extrait de ses feuilles et les stéviosides purifiés sont utilisés comme édulcorants et commercialisés au Japon depuis 1977. Ils représentent 40 % du marché des édulcorants en 2005 dans ce pays, qui est le plus grand consommateur de stévia au monde. Le stévia est maintenant cultivé et consommé dans de nombreux pays d'Asie : Chine (depuis 1984), Corée, Taiwan, Thaïlande et Malaisie. On le trouve aussi en Amérique du Sud (Brésil, Paraguay et Uruguay) et en Israël. La Chine est le plus grand exportateur de stévioside. Le stévia atteint 40 à 60 cm, parfois jusqu'à 1 m de hauteur et fleurit en août-septembre, il est aujourd'hui cultivé en Argentine, au Brésil, en Uruguay, en Amérique Centrale, aux États-Unis et au Canada dans le sud de l'Ontario, en

Chine, en Corée, au Japon, en Thaïlande, en Israël, en Angleterre. Ses tiges faibles semi-ligneuses portent des feuilles alternées, les petites fleurs blanches apparaissent sur des têtes indéfinies. Le stevia est autostérile et son pollen peut être allergène, les graines sont petites et sont dispersées par le vent grâce à leur pappe duveteux. Le stévia prospère en plein soleil, dans des sols relativement pauvres, mais craint la sécheresse, les racines poussant près de la surface. Pratiquer un arrosage léger tous les 2 ou 3 jours et un paillis autour des plants. Le stévia se bouture facilement en toute saison et se transplante en même temps que les tomates, étant sensible aux températures inférieures à 10° Celsius. Il pousse aussi bien en terre qu'en pot. Les feuilles sont plutôt à récolter en automne car la concentration en stéviosides (agents sucrants) est plus forte. On fait sécher ses feuilles puis on les réduit en poudre (en prenant soin de retirer avec un tamis les nervures, qui ont un goût un peu amer). On peut ainsi sucrer ses boissons en faisant infuser des feuilles fraîches ou séchées. Poudre de feuilles de stévia, vendue comme complément alimentaireLe stévia remplace le sucre sans en avoir les inconvénients et contenant peu de calories, convient à divers régimes (diabétiques, etc). Il est cultivé à grande échelle, on produit un extrait ressemblant au sucre traditionnel et qui s'exporte très bien en Amérique du Nord. La culture ne demandant pour l'instant ni insecticides ni herbicides, on se rapproche d’une qualité bio mais les enjeux économiques sont tels que les grands groupes sucriers font obstacle. Cependant, rien ne s'oppose à la culture à titre privé qui permet à la fois d'être autonome en sucre et de soigner sa santé puisque le stévia n'est pas du sucre raffiné.

PLANTE DE STEVIA ET STEVIA POUDRE AVANT ETRE RAFFINEE

Une culture agricole donc, apte pour l'exportation, qu'on peut produire dans des terres occupées par le millet.

L'autre produit que nous proposons étudier sa viabilité et le chanvre sur des terrains occupés par le sorgho. Le sorgho est un produit alimentaire, mais

aussi le chanvre (huile) en plus de son avantage d'avoir plus d' un millier de dérivées qui vont dès les fibres textiles pour des vêtements jusqu'aux matériaux de construction.

Le chanvre est une plante rudérale, qui s'épanouit à proximité espaces anthropisés; elle profite à l'homme qui en tire de nombreux produits ; ainsi, le chanvre accompagna l'homme dans ses migrations, au moins depuis le néolithique. Originaire d'Asie, le Chanvre colonisa petit à petit la planète entière.Elle provient des régions équatoriales. Elle atteint en quelques mois une hauteur de plusieurs mètres (jusqu'à plus de 6 mètres). Les pales de ses feuilles sont fines. Cette espèce est réputée pour ses fibres et elle a largement été utilisée dans la création des hybrides qui constituent le chanvre cultivé légalement en France. Ces hybrides font l'objet d'un programme d'élevage et de sélection génétique intensif afin de minimiser leur teneur en THC et de favoriser leur adaptation au climat français. Son cycle de vie est plus long que celui des autres sous-espèces, sans doute à cause de la photopériode des régions équatoriales. Originaire de la région Hindou Kouch, en Inde, elle est réputée pour ses propriétés non psychotropes, qui sont à l'origine de sa distinction de la sousespèce que nous présentons comme alternative. Sa concentration en principes actifs est à rattacher au climat et à l'environnement dans lesquels elle a évolué. Elle se caractérise physiquement par des pales larges, une stature moyenne (en général de 1 à 2 mètres de hauteur) et elle arrive à maturité rapidement On tire du chanvre un nombre important et toujours croissant de produit : fil, ficelle, tissu, papier, mais aussi matériaux de construction, carburant, plastiques, produits alimentaires, médicaments. Les différentes variétés de chanvre peuvent contenir plus de 60 principes actifs. Certains de ces principes actifs ont des vertus médicales reconnues. Le dronabinol, est notamment prescrit contre les vomissements et les nausées des patients sous chimiothérapie et afin d'augmenter l'appétit des malades du SIDA. Le chanvre pourrait trouver des applications dans le traitement des crises d'asthme, du glaucome, des tumeurs, des nausées, de l'épilepsie, des scléroses, de l'arthrite, de l'herpès, de l'insomnie, du stress, etc. L'huile issue des graines de chanvre contient 8% de graisses saturées, 55% d'acide linoléique et 25% d'acide α-linolénique. Seule l'huile de lin contient une plus grosse proportion d'acide α-linolénique, mais l'huile de graines de chanvre contient plus d'acide gras essentiels (80% du volume total de l'huile). De plus, ces proportions sont idéales pour l'alimentation humaine et animale. Avec le chanvre on fait aussi du matériel de construction, tel des briques (écologiques, isolantes de la temperature et du bruit) à des coûts de production bien au-dessous que ceux fabriqués avec les matériels traditionnels.

PLANTE DE CHANVRE - FIBRE - BRIQUES - ISOLANTS

IX LA MAURITANIE NEOLITIQUE I VILLAGGI NEOLITICI DELLA MAURITANIA

Le caratteristiche territoriali della Mauritania, e di conseguenza il suo aspetto geomorfologico nel corso del milleni, redono quest'area territoriale molto interessante. Malgrado oggi si tratti di un'area desertica, nella quale prevalgono ampie disztese di ciottoli e di sabbia e nella quale solo il fiume Senegal rappresenta un corso d'acqua perenne, in pasato la situazione doneva essere profondamente diversa: gli alvei fluviali (oueds) del fiume, molti dei quali subfossili testimoniano infatti l'esistenza di grandi distese di acqua (laghi, fiumi) e di una vegetazione foltissima e rigogliosa, ambiente ideale allo aviluppo di insediamenti sin dall'epoca preistorica. Malgrado non esistamo tracce dei più antichi abitatori del paese, la presenza di oggetti litici nei paleosuoli ci permette di seguire, seppur per somi capi, l'evoluzione dell'uomo in Mauritania. Traslasciando la fase nettamente paleolitica del popolamento mauritano, per la quale existono ancora intensissime diatribe cronologiche legate alla pesenza di numerosi ciottoli ma di scarsissime, quasi nulle, tracce di resti umani fossili o di altro materiale organico, tantoppiù che la fase paleolitica non rientra nell'ambito della nostra ricerca, rivolgeremo la nostra attenzione al neolitico. Ovviamente, il termine neolitico, come tutte la definizioni che interessano le "culture", è un termine assolutamente convenzionale e piuttosto generico che ntende distinguere la fase degli strumenti di pietra levigata ed elaborata tecnicamente della precedente fase caracterizzata dall'uso di strumenti di pietra molto più fudimentali, cui si affianca la sedentarizzazione del

gruppi umani, lo sviluppo dell'agicoltora, la nascita delle prime città (la rivoluzione neolitica tanto cara a Gordon Childe). Da un punto di vista cronologico, il neolitico mauritano si sviluppa fra 12.000 e 7.000 anni fa. In questo periodo la regione è attraversata da numerosi fiumi (oueds) che reppresentano vere e proprie vie umidi di penetrazione del territorio, e si caratterizza per l'existenza di numerosi insediamenti che seguono l'andamento climatico, organizzandosi in base alle fasi umide o secche che si susseguono, sviluppandosi quindi in momento diversi. La generale, si tratta perlopiù di siti di tipo capsiano tardo, caratterizzati dalla presenza di grandi depositi di conchiglie e di ceneri scume, presenti sia sul litorale che nelle zone dell'interno. I gruppi etnici sono prevalentemente di tipo mediterraneo, non diversamente de quelli che abitano Algeria e Marocco nello stesso periodo.

MAURITANIE MERIDIONALE - DEPRESSIONE DELL'AOUKERT SITES NEOLITIQUES

I siti neolitici, numerosissimi, non hanno, tranne rari casi, legami di continuità con i siti paleolitici e sorgonosulle vie umide, prediligendo la Mauritania centro-occidentale e meridionale. Nella zona centro-meridionale, tra la depressione dell'Aoukert, ampio lago residuale del IV millennio e il massiccio delDhar tichitt? imponente altiplano di arenaria? su una falesia? si concentrano alcuni villaggi neolitici, non tutti documentati, ma abbastanza ben conservati. In base alla cronologia relativa proposta da Munson nel 1979, i villaggineolitici dell'area vanno da 9.260+/-150 (strati senza reperti archeologici) a 2.170+/-105 anni da oggi: da un punto di vista "architettonico" si trata di sistemi regolari di interessanti costruzioni di pietra e fortificazione; tra i repertii più diffusici sono macine (spesso riutiilzzate fino alla completa rottura), punti di freccia,oggetti di osso (perline, ami) e soptrattutto ceramica dalle caratteristiche preculiari. I villaggio più interesante, Akerijit, si trova in cima ad un sistema de dislivelli naturali nella roccia, quasi una scana d'accesso naturale, si svilupa circa 12 ettari ad è composto da 4 quartieri principali conun totale di oltre 200 insediamenti di forma generalmente ovoidale con numerose strutture abitative all'interno. Numerosi slarghi e strade separano i gruppi insediativi, i cui muri perimetrali a seco si innalzano mediamente per 1,5 m e sono larghi quasi la stessa isura. La ceramica è di due tipo fondamentali: di tipo familiare, rotonda e senza collo con orlo rinforzato, prodotta quasi certamente all'interno dell'insediamento abitativo, la seconda realizata invece in appositi spazi societari, di dimensioneragguardevoli(oltre 1 m di altezza per 30 cm di diametro) all'orlo e 80 cm de diametro della pancia del vaso. Ad essa si affiance una serie di stattuette fittili zoomorfe soprattutto bovidi. La pietra più usata è la dolerite, materiale vulcanico particolarmente levigabile, e con essa si realizzarono macine, frecce, asce. Nella zona meridionale, la maggioranza dei sitio sorge in asse ai paleoalvei del fiume Senegal, soprattutto nela regione dell'Hodh Chargui e nella regione del Gorgol. In quest'ultimo caso, peraltro, le indagini di scavo hanno iniziato a mettere in evidenza siti neolitici simili a quelli della regione del Dhar Tichitt con una discreta continuità di vita, ma che sembrano interrompersi improvvisamente. Le legende locali sembrano fare riferimento a un esodo di massa: che i popoli della zona meridianali siano emigrato verso un'altra regione o abbiano addirittura preso la via dell'Oceano.

X NEOLITISATON ET METHODES DE RECHERCHE

El término Neolítico fue acuñado por John Lubbock en 1865 para denominar la fase prehistórica caracterizada por el pulimento de la piedra,

frente a la talla característica del Paleolítico. Esta característica sólo era una manifestación más de un cambio cultural mucho más profundo, que generaría nuevas formas de relación del ser humano con el medio. Las comunidades humanas dejarán de depender de la recolección, la caza y la pesca, para sobrevivir. Las culturas del Neolítico aprenderán a producir sus alimentos por medio de la agricultura y de la ganadería y los conservarán en recipientes de cerámica. Esto llevó aparejados cambios radicales. Las comunidades humanas se harán sedentarias, primero las aldeas y luego las ciudades permitirán que la población aumente, aparece la propiedad privada, y con ella las primeras leyes, la economía se especializa y la división el trabajo, con lo que se hace necesario el comercio; y por último se modifican las creencias. Este cambio tan radical ha sido descripto por Vere Gordonchilde de la Universidad de Londres como "revolución neolítica" Tradicionalmente se establecen dos etapas en el proceso neolitización: el Neolítico precerámico, o antiguo y el Neolítico pleno.

de

Existen tres teorías fundamentales que explican el proceso de neolitización: la de los cambios climáticos, la del aumento de la población y la de la evolución cultural. Según Gordon Childe, el fin de la última glaciación provocó una progresiva desertización, que afectó sensiblemente al Próximo Oriente. La desecación trajo consigo la escasez de plantas y animales, lo que incitó a que en las zonas favorables, oasis, se comenzasen a cuidar las plantas y los animales, descubriendose poco a poco las técnicas de la agricultura y la ganadería. Los neoculturalistas como Lewis Binford y Kent Flannery, afirman que el aumento natural de la población fue el que provocó la escasez y la necesidad de recurrir al cultivo de plantas y a domesticar animales para poder alimentar a la población. Pero no aclara porqué se produjo ese repentino aumento de la población, ni si fue debido a una mayor disponibilidad de recursos. Evolucionistas como Robert J. Braidwood, sostienen que las transformaciones de los procesos económicos son consecuencia de la evolución de los modos de alimentación de los pueblos paleolíticos, que al conocer perfectamente el territorio en el que vivían se dieron cuenta de dónde crecían las plantas que les servían como alimento. Además, observaron que si cuidaban esos lugares había más; así aprenderían con el tiempo a cultivar la tierra. El cultivo de la tierra les hace sedentarios y tendrán la necesidad de domesticar animales para no tener que cazarlos. Esta teoría no excluye a las otras dos. Son muchos los cambios climáticos, culturales y movimientos de población que ha sufrido el Magreb y el Sahara a lo largo de la prehistoria y de la historia. El Sahara ha pasado por etapas lluviosas y etapas más secas que la actualidad llamadas interpluviales Sin embargo la base poblacional ya existe desde el final del paleolítico y principios del neolítico, en el Magreb y norte del Sahara, con los capsienses, gentes de rasgos esqueléticos iguales a los mediterráneos que se observan en el África blanca. Su cultura apareció en amplias zonas del Norte de África: Libia, Túnez, Argelia, parte de Marruecos, parte de Mauritania, sin llegar al Sahara Meridional, hacia en 9000 BP y desapareció hacia el 6500 BP. Algunos de elementos culturales de esa época persistieron en la edad antigua, como la

utilización y decoración de los huevos de avestruz, que conservarán los Garamantes. Los macizos centrales del Sahara estaban ocupados por gentes de rasgos negroides y pastores trashumantes que pintaban en el estilo sahariano, una cultura de quienes son herederos los Peuls actuales que en el todavia en el XVI siglo entendían el significado simbólico de las pinturas rupestres de sus antepasados. Los pastores trashumantes del arte sahariano descendían posiblemente de los portadores de la cultura del Wavy Line, En la costa de Marruecos y en la zona de Orán se documenta una civilización neolítica de origen europeo, ya en el VI milenio a.C., que empezó hace 8000 años, una de las vías de neolitización del magreb fue la propia Europa. El neolítico de cerámica cardial es conocido en el norte de África, igual que en las penínsulas ibérica e itálica, desde donde habría llegado. Desde el V milenio a.C., que empezó en el 7000 años BP, se atestiguan contactos con Europa por la cerámica e importaciones de obsidiana de Italia. Hace unos 4000 años se acaba la fase húmeda, y el desierto recobra progresivamente su extensión. Hubo dos pequeñas pulsaciones climáticas húmedas. La etapa seca que empezó hace unos 4000 años, causó la ruptura de relaciones entre El norte de África y el África negra, separados por un extenso desierto, y supuso un acercamiento cultural del norte de África y Europa y el que el flujo genético con el sur de Europa se hiciera más importante que el flujo genético con el África negra. En los oasis y partes más húmedas de los macizos quedaron poblaciones negras que serían mencionadas por griegos y romanos, a veces como etíopes. Desde el final del III milenio antes de la era cristiana, los cascotes pintados de Gar Cahal, en la región de Ceuta, tienen algún parecido con la cerámica calcolíticas de los Millares; por lo tanto, hay que suponer relaciones por vía marítima que remontan quizá al IV milenio. A partir del año -2000, marfil y huevos de avestruz son importados en España, a pesar de que las vasijas campaniformes de origen ibérico aparecen en las regiones de Ceuta y Tetuán. Hacia -1500 se constata en el oeste del África menor la presencia de puntas de flechas de cobre o de bronce importadas en su origen, sin duda, por cazadores de Iberia. Parece que no se extendieron hacia el oeste más allá de la región de Argel. El uso del bronce apenas se desarrolló en África del Norte, debido a la falta de estaño. Los bereberes penetran en el Sahara en una época de desertización gracias a pequeñas dos pulsaciones climáticas húmedas, (una entre los 3500 y 3000 años BP, que dio extensiones lacustres importantes en la cuenca del Chad y Teneré y otra entre los 2500 y 2000 años BP), que permitían el asentamiento de nuevas poblaciones y la persistencia de poblaciones residuales de pastores neolíticos anteriores. En la segunda pulsación los berebere ya habían llegado al Sahara, llevando a la zona nuevos elementos entre los que destacan el caballo y el carro. Ambos aparecen en la siguiente etapa del arte rupestre del Sahara, el periodo de los carros, datada tradicionalmente a partir del 3500 BP. Este periodo se caracteriza por la presencia de los carros, el caballo, y una serie de símbolos que enlazarán con el tifinagh, la escritura tuareg, continuadora del alfabeto líbico, copiado a los fenicios, (Ti-FiNaGh, quiere decir fenicio en líbicobereber), unos símbolos parecidos a los que se encuentran grabados en roca en Gran Canaria. Los portadores de carros seguramente encontraron poblaciones diseminadas que sobrevivían con dificultad con algunas vacas, corderos y cabras cerca de los charcos perennes, en sectores donde subsistía aún el pastoreo más o menos permanente,(en Tassili en el Acacus y en el Ayr hay

representaciones de Bóvidos del periodo de los carros). Esas poblaciones de rasgos negroides todavía existían en la época clásica. La penetración del carro se hizo a partir del NE, (desde Libia e incluso Tripolitania). En Iwelwen,(ayr del NE), es efectiva la penetración del carro en el 2680 " 40 años BP. En Iwelen había una antigua ciudad y armamento de cobre. Los carros se utilizaban entre otras cosas para cazar. En el Ayr hay grabados y pintaban animales como leones, elefantes, jirafas, (que sobrevivieron algún tiempo en los valles de los macizos y cerca de los puntos de agua), y avestruces, oryx, addax, perseguidos a caballo y musmones perseguidos por perros. Las rutas de carros pudieron introducir el uso del hierro en el Sudán es decir entre el del Sahara y Sahel, entre el Atlántico y el estado actual del mismo nombre). En Taruga, (C de Nigeria), hay yacimientos arqueológicos que indican la fundición de hierro local entre con datación entre el quinto y tercer siglos BC y en el Níger en el segundo siglo. La introducción del hierro no llegó de Nubia, lo que indica la ausencia de contactos entre los libio-bereberes y los etíopes negros. La poblacion del Sahel concentrada en los Adrar, comienza a emigrar hacia las zonas mas humedas entre el tercer y segundo milenario BC. Probablemente un sector de la poblacion se haya dirigido hacia el Nilo dando origen a los Faraones Negros. Otro grupo (Adrar de Iforas, etc) hacia el Niger para establecerse en los pananales que hoy configuran el delta superior de dicho rio. Un tercer grupo habitante del Hodh debio haberse dirigido hacia las nacientes del rio Senegal donde luego de convertirse en pescadores se desplazan hacia el Atlantico para finalmente convertirse en pescadores oceanicos. Grupos Lebur subsisten actualmente en las cercanias de Dakkar si bien en el siglo XIV el grueso de la etnia se desplazo hacia las Islas del Cabo Verde. Los primeros asentamientos permanentes de la llamada "Revolucion Neolitica" eran grupos de caserios que posiblemente eran ocupados por la misma familia. Con el inicio de los intercambios comerciales esos sitios comienzan a fortificarse con empalizadas y en posiciones mas altas pero siempre cercanas a los cursos de agua y las tierras fertiles. Es asi que en una primera etapa de prospeccion lo que corresponde es establecer una proto-carta arqueologica y preferentemente en lo que hace a la linea Kaedi-Aoudaghost y bordeando el rio Senegal entre Bogué y Kayes (ya en Mali) con centro de accion en Kaedi. Debera entonces determinarse la ubicacion de pequeñas lomas de una superficie entre 1 y 5 hectareas en las cercanias de un oued o antigua corriente de agua. Un estudio polinico para establecer pastizales y campos de cultivo donde lo que hoy es desertizacion, podria ser previsto para una etapa posterior. Esta busqueda puede hacerse por el método tradicional de la aqueologa: recorriendo a pie. La otra opcion sera servirse de la fotografia aerea arqueologica.

Nos Techniques: C'est à dire que notre proposition est de nous servir de la plus performant technologie au présent.

CEREDIAR est propriétaire d'un mini-dirigeable: le Marie France I. Il s'agit d'un ballon de trois mètre d'envergure, se gonfle avec gaz Hélium (inerte, non inflammable et sans risque pour l'environnement), est dirigé par télécommande dès un ordinateur spécialement adapté et on peu l'envoyer jusqu'à 8 km du poste de commandement. Une fois dans l'air, par radio commandement et merci ses moteurs, on peut le faire monter, tourner, avancer, retourner vers la position antérieur, etc. Il est équipé de trois mini-caméras de télévision, deux pal-N couleur et l'autre infrarouge, où l'information est envoyée par un émetteur TV miniature de signal vidéo VHF channel 22. Le signal est enregistré en image DVD. L'équipe électronique du Marie France I a un poids total de 33 gms. Les cameras peuvent enregistre en n'importe quel angle dans toutes les hauteurs, et la camera infrarouge peut voir par différence de températur certaines structures sous terre. L'analyse postérieur du DVD cadre par cadre, permet détermine même les structures du jour mais sous le niveau de terre par les principes de la photo archéologique aérienne (voir le graphique). Peux faire topographies et cadastres.

CALIBRATUION DU MARIE-FRANCE I DANS LE SIEGE DE CEREDIAR EN FRANCE ET SA MISE A L'AIR DANS LE LAC TITICACA

En las prospecciones realizadas en el sector oriental del lago Titicaca que desembocaron en el descubrimiento de la Piramide formativa de Junipe, se infló el dirigible a los efectos de determinar su fiabilidad en una altura superior a los 4.200 metros sobre el nivel del mar. La ventaja del dirigible sobre el avión es su costo operativo, y sobre el helicóptero la ausencia total de vibraciones con la consiguiente calidad de las fotos que se obtienen. El arqueologo operador tiene imagen en tiempo real lo que le permite dirigirse hacia un sitio determinado.

ESQUEMA DE PRINCIPIOS DE FOTOGRAFIA AEREA Y EJEMPLO DEL RESULTADO

XI CONCLUSION Le présent n'est qu'un approche à un Protocole de Recherche. Rédigé dans les principes de l'Archéologie sociale, son but peut se résumer de la suivante manière: 1. Nous recherchons d'étudier la néolithisation du fleuve Sénégal dans la juridiction de Kaédi. 2. Le résultat de cet étude sera comparé avec les données qu'on a du même processus dit 'formatif' dans la région qui va dès le Golfe de Maracaibo au Golfe de Mexique, région de naissance des cultures Maya. 3. Dès que l'archéologie sociale est la recherche des explications d'un processus historique, nous faisons des propositions concernant le développement économique et social de la région en étude. Comme par exemple la création des systèmes de récupération et purification d'eau, des programmes expérimentales pour une alternative agricole, etc. 4. Le moment venu, on va élargir le présent Protocole, même avec des autres propositions comme l'aide que nous recherchons pour le dispensaire périphérique de Toulde, etc.


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