Fiche n° 1
Les plantes sauvages du jardin de Galipette
Les plantains : 2 espèces nous intéressent particulièrement : le plantain lancéolé (plantago lancéolata) et le grand plantain (plantago major).
Description de la plante : plante vivace pouvant atteindre 50 cm de haut. Floraison d’avril à novembre.
Intérêt pour l’homme : jeunes feuilles sont comestibles en salade ou cuites comme les épinards, les feuilles de plantain (particulièrement le plantain lancéolé) ont le pouvoir d’arrêter les démangeaisons. Dans le cas de piqûres d’ortie par exemple frotté une feuille de plantain pour stopper l’irritation. Intérêt pour la faune : les graines sont consommées par les moineaux, chardonnerets, accenteurs mouchets, étourneaux, les feuilles nourrissent de nombreuses chenilles dont la mélitée du plantain et l’écaille du plantain. Plante indicatrice : le plantain nous renseigne sur la nature du sol, il indique un sol compacté ou humide et mal drainé.
Plantain majeur Feuille ovale
plantain lancéolé feuille en fer de lance
La préparation du plantain : Infusion : laisser infuser 10 minutes, 1.5 grammes de feuilles dans 1 litre d’eau frémissante. (Pour la toux, les bronchites et la constipation) Cataplasme : feuilles fraîches sur les plaies. Collyre : utiliser la décoction, 10 à 20 grammes de plantes entières dans 1 litre d’eau, laisser bouillir 10 minutes. Possibilité d’ajouter du bleuet.
Légende : En Haute-Bretagne, un tailleur avait vendu son âme au diable. En contrepartie, le Malin devait le combler de richesses et biens de toutes sortes. Mais, au bout de dix ans, il viendrait prendre possession de son bien. Toutefois, il était stipulé dans le contrat que si le tailleur pouvait lui présenter une couture si fine que ses yeux de diable ne pouvaient la distinguer, il serait quitte et conserverait son âme. Au jour de l'échéance, le tailleur qui avait peur de perdre son âme et d'être damné, eut recours aux fées, alors nombreuses dans le pays. L'une d'elles alla cueillir quelques herbes, les cousit ensemble avec des points si fins et si menus que Satan ne parvint pas à les découvrir sous les nervures de la feuille qu'on lui présenta. C'est depuis ce temps-là qu'en Bretagne et ailleurs, on appelle le plantain : l'herbe aux cinq coutures.
Bibliographie : L’almanach des fleures sauvages/Delachaux et Niestlé Le jardin naturel/Delachaux et Niestlé Le jardin médicinal/Edition de Terran www.pixiflore.com
www.science-et-magie.com.