Auteure: Chantal Ann Dumas, N.D., 5 Novembre 2009
Vaccination H1N1- 10 Questions cruciales « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout. » Claude Bernard Le débat de l’heure concernant la campagne de vaccination massive contre le virus H1N1 n’est pas sans rappeler la vieille controverse opposant Louis Pasteur et Claude Bernard. Selon Pasteur et autres défenseurs de la vaccination, le virus représente l’ennemi à abattre alors que pour les naturalistes comme Bernard, il faut plutôt renforcer le terrain qui saura alors faire face aux agresseurs en provenance de l’extérieur incluant les fameux virus. En raison de la propagande médiatique qui nous inonde en ce moment, je reçois de nombreuses questions de la part de mes patients concernant ma position face au vaccin H1N1. Cependant, la vaccination constitue un acte médical et en tant que naturopathe-clinicienne, je ne peux pas me prononcer quant à la pertinence d’un acte médical posé par un médecin. Par contre, je peux vous faire part de mes propres réflexions et questionnements suite à mes nombreuses lectures sur le sujet. 1. Qu’est-ce que la nouvelle grippe A(H1N1) ? Il s’agit d’une grippe causée par un nouveau virus A 1 (H1N1) qui n’avait jamais circulé auparavant chez l’homme. Le virus est transmis de personne à personne de la même façon que celui de la grippe saisonnière normale, lorsque des personnes infectées toussent ou éternuent et que les gouttelettes infectées sont inhalées ou contaminent les mains ou des surfaces.
2. Quelle est l’ampleur réelle de la « pandémie » de grippe H1N1 à l’heure actuelle et peut-on vraiment parler de « pandémie » ? Au niveau planétaire, les statistiques obtenues sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) nous indiquent qu’au-delà de 375 000 cas de H1N1 avaient été répertoriés en date du 4 octobre 2009 et que de ce nombre, 4500 personnes en sont 2 décédés. Il est intéressant de noter que la définition du seuil d’atteinte d’une pandémie a été 3 fortement abaissée par l’OMS le 27 avril 2009. Plus près de nous, selon l’Agence de santé publique du Canada, on comptait un total de 1 779 cas hospitalisés ainsi que 92 décès causés par le virus 4 pandémique (H1N1) au pays en date du 24 octobre 2009. Le total de décès pour le Québec se 5 chiffrait, pour sa part, à 27 depuis le début de la « pandémie ». 3. Quelle est la menace réelle posée par la grippe H1N1 ? On attribue donc le nombre de décès causés par le virus H1N1 à 4500 à l’échelle planétaire pour une population mondiale de 6,8 milliards, ce qui représente un risque réel de décès par H1N1 de 0.00007%. Je vous rappelle que la banale 6 grippe saisonnière réclame entre 250 000 et 500 000 vies dans le monde, bon an mal an. En se fiant aux statistiques de l’OMS précédemment citées, nous pouvons établir le taux de décès des personnes infectées par le virus à 1.2 % (4500 décès sur 375 000 cas déclarés). 4. Nos enfants sont-ils plus menacés par le virus? Depuis le début de la pandémie, 4 décès attribuables au virus pandémique (H1N1) 2009 ont été signalés chez des enfants âgés de moins de 7 16 ans au Canada. Bien que dramatiques, ces décès ne représentent que 4 % des cas de mortalité attribuables au H1N1. En comparaison, au Québec seulement, 207 enfants en moyenne sont décédé 8 annuellement de façon accidentelle entre 2000 et 2005.
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5. Pourquoi le message d’un virus « meurtrier » est-il véhiculé alors que : a. Selon l’OMS : « La majorité des personnes qui contractent le virus sont atteintes de la forme bénigne de la maladie et guérissent sans traitement antiviral ni soins médicaux. Parmi les cas plus graves, plus de la moitié des personnes hospitalisées souffraient de pathologies sous9 jacentes ou avaient un système immunitaire affaibli. » r
b. Dans un communiqué émis par l’Hôpital Ste-Justine le 27 octobre 2009, le D Harley Eisman, directeur médical du département d’urgence à L’Hôpital de Montréal pour enfants rappelle aux parents que : «la grippe H1N1 est une forme relativement bénigne de la grippe et que du point de vue de la gravité elle est très similaire à la grippe saisonnière. La seule différence, c’est que la saison de la grippe a commencé plus tôt et que plus de gens en sont 10 atteints ». 6. Ou sont les preuves concernant l’efficacité de la vaccination contre la grippe en général ? Même après 40 années de vaccination antigrippale, nous ne disposons d’aucune preuve satisfaisante 11 d’efficacité ni d’aucune donnée convaincante sur la tolérance. En révisant le site de la très crédible Cochrane Database, à ce sujet, on peut trouver une série d’évaluations concernant les vaccins antigrippaux effectuée par T. Jefferson, épidémiologiste. Les conclusions de ces évaluations par groupes d’âges sont les suivantes : a. Chez le sujet âgé (65 ans et plus) : « Sur la base des données fiables, l’utilité des vaccins 12 hors institution est modeste ». b. Chez le jeune adulte : « Il n’y a pas assez de preuves permettant de déterminer si la 13 vaccination antigrippale est efficace pour prévenir la grippe chez l’adulte en bonne santé ». c. Chez l’enfant : « S’il s’agit de recommander la vaccination des enfants comme mesure de santé publique, il est urgent d’entreprendre des études à grande échelle pour en évaluer les principaux impacts et opérer des comparaisons directes entre les différents types de 14 vaccins. » On note en effet qu’une seule étude a été effectuée sur la vaccination antigrippale chez les enfants de moins de 2 ans alors qu’on la recommandée d’office au Canada.
7. Relativement à une pathologie pour l’instant assez bénigne (voir point 5) les effets indésirables du vaccin ne risquent-ils pas, par leur fréquence ou leur gravité, de surpasser les risques de la maladie que les vaccins sont censés prévenir ? Personne ne peut évidemment répondre à cette question pourtant cruciale car il faut parfois plusieurs années de pharmacovigilance après un développement vaccinal « normal » afin d’identifier une complication et que dans le cas du vaccin antigrippal H1N1, les essais vont être conduits en quelques jours dans un climat de précipitation. Pourtant, plusieurs experts reconnaissent que de quelque façon qu’on s’y prenne, la durée normale d’une seule étude clinique de sa conception à la finalisation du rapport se chiffre en années. Lorsqu’un médicament n’est pas totalement nouveau, mais qu’il appartient à une classe thérapeutique déjà en usage, on se fonde habituellement sur les effets indésirables de la classe en général pour anticiper 15 sur les effets du nouveau produit en particulier. Mais au fait, quels sont les effets indésirables connus dans la classe largement utilisée des vaccins antigrippaux ? Le potentiel des vaccins à 16 déclencher des maladies auto-immunes est parfaitement répertorié et ce risque se multiplie
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statistiquement à mesure que l’on augmente le nombre de vaccinations administrées. Pourtant, les études consacrées aux risques potentiels des immunisations associées sont quasi inexistantes… 8. Quels seront les effets à plus ou moins long terme des adjuvants contenus dans ce nouveau type de vaccin ? (Voir annexe en page 8) En diminuant les doses d’antigènes dans les vaccins, les fabricants se voient forcés d’augmenter la quantité d’adjuvants (dont le squalène et le thimérosal et le formaldéhyde !) et d’additifs, sans disposer d’aucun recul sur les conséquences de ce changement en termes de santé et sécurité publique. Une étude publiée en octobre dernier nous rappelle que le mercure, le cadmium, l’arsenic et le plomb ont été associés à l’autisme, aux troubles déficitaires de l’attention (TDA) et même à la mort d’enfants et que le mercure contenu dans le thimérosal des 18 Cette étude recommande donc aux vaccins contribue à ce problème de manière significative. femmes enceintes et aux enfants de minimiser leur exposition aux vaccins contenant du mercure. Pourtant, il s’agît des populations qu’on vaccine contre le H1N1 en priorité Le thimérosal est composé à 49.55 % de mercure et sa décomposition peut produire des substances toxiques telles que le méthyléthylmercure ou le diéthylmercure dans l’organisme. Ces substances ont un taux de toxicité similaire au diméthylmercure. Selon une autre étude, l’utilisation prépondérante et largement non supervisée du thimérosal dans l’industrie pharmaceutique - alors que son inefficacité et sa toxicité ont même été reconnus par l’hyper-conservatrice Food and Drug Administration américaine 19 dans les années 1980 - constitue une crise médicale. Quant au squalène, une étude Danoise publiée en octobre dernier reconnaît sa dangerosité en tant qu’adjuvant entrant dans la composition 20 du vaccin contre la grippe porcine.
9. Quelles conséquences cette vaccination risquent-elles d’entraîne sur l’efficacité du système immunitaire en général face aux infections futures ? Une étude qui vient à peine d’être publiée dans le prestigieux (et très conservateur) journal médical Lancet nous informe que la vaccination systématique contre la grippe saisonnière de type Influenza A pourrait nous priver de notre immunité naturelle nous permettant de faire face à d’autres types de virus Influenza A comme le virus H1N1 ou 21 le H5N5 (grippe aviaire). La vaccination contre le H1N1 ne risque-t-elle pas, elle aussi de nous priver d’une forme d’immunité qui nous permettrait de faire face à des virus potentiellement encore plus virulents ? Cette question mérite qu’on s’y attarde sérieusement.
10. Pourquoi une telle propagande en faveur d’une vaccination préventive de masse alors qu’on dispose de médicaments antiviraux approuvés dans le traitement d’infection de type influenza ? Selon l’OMS, les médicaments antiviraux oseltamivir (Tamiflu) et zanamivir (Relenza) 22 sont approuvés pour le traitement de l’infection H1N1. Le Canada dispose de 55.7 millions de doses de ces antiviraux, soit de quoi traiter 5.6 millions de personnes. Le Tamiflu (vendu par Hoffman-La Roche) compte pour 90 % de ce nombre et le Relenza (GlaxoSmithKline) pour les 10 % 23 restants. Pourquoi alors risquer de vacciner des populations entières avec un vaccin dont on ne connaît pas encore les risques potentiels ? Lorsqu’on pense que le Tamiflu qui est présentement utilisé pour la vaccination contre le H1N1 a initialement été fabriqué il y a trois ans dans le cadre d’une autre hystérie collective face aux pseudo-danger encourus en raison de la grippe aviaire (H5N1) et que la durée de vie du Tamiflu est également de trois ans, on peut effectivement se demander si cette politique de vaccination massive ne serait pas motivée par des intérêts économiques plutôt qu’humanitaires ? Les États-Unis à eux seuls avaient fait provision de 20 millions de doses du vaccin…
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La décision de se faire vacciner ou non est une question individuelle à laquelle chacun doit répondre en fonction de ses propres valeurs. Cependant, afin de pouvoir poser un choix éclairé, nous devons disposer d’information objective qui, selon moi, fait cruellement défaut dans le cas du l’H1N1.
Vaccination H1N1- Les alternatives En raison de la récente émergence du virus influenza de type H1N1, nous ne disposons pas encore d’études cliniques nous permettant de valider spécifiquement l’efficacité de suppléments ou de substances d’origine naturelle contre le virus. De plus, puisque l’industrie pharmaceutique ne peut breveter ces substances naturelles, il est peu probable que ces études voient le jour. Par contre, comme cela est pratique courante avec les médicaments et les vaccins existants contre le H1N1, nous allons présumer de l’efficacité de notre intervention en extrapolant les résultats obtenus dans le cadre d’autres infections de type influenza. 1. Agir sur les facteurs prédisposants La sévérité d’une infection de type influenza et la durée de la maladie dépendent de plusieurs facteurs dont :
Le statut nutritionnel global et l’état général de santé. La nutrition a été identifiée comme 24 étant le principal facteur dans la résistance aux infections de type influenza ; 25 26 27 L’état général du système immunitaire de la personne ; 28 Le statut antioxydant ; La résistance des voies respiratoires face au stress oxydatif associé aux infections de type influenza ainsi que sa capacité à générer une réponse immunitaire locale / inflammatoire et sa 29 30 31 32 capacité à fabriquer et à sécréter des anticorps ; 33 Le taux d’immunité contre cette souche particulière d’influenza.
Nous pouvons donc raisonnablement présumer que l’optimisation du statut nutritionnel, de l’état du système immunitaire, du statut antioxydant, de la résistance des voies respiratoires par l’alimentation ou les suppléments appropriés constitue une mesure de prévention efficace. Quant au taux d’immunité contre cette souche particulière d’influenza, nous savons désormais que la vaccination systématique contre la grippe saisonnière de type Influenza A pourrait nous priver de notre immunité naturelle nous permettant de faire face à d’autres types de virus Influenza A 34 comme le virus H1N1 ou le H5N5 (grippe aviaire). Selon cette information, le fait d’éviter les vaccinations saisonnières contre la grippe pourrait favoriser l’immunité contre le H1N1. 2. Les substances susceptibles de nous prémunir contre l’influenza et/ou d’en atténuer les symptômes. Ces recommandations sont à titre indicatif seulement. Ils ne constituent pas un traitement médical et ne devraient aucunement se substituer à l’avis de votre professionnel de la santé. La prise de suppléments nutritionnels devrait toujours se faire de façon personnalisée sous la supervision d’un(e) naturopathe qualifié(e).
La vitamine C administrée en méga-dosage (1000 mg par heure durant les 6 premières heures et 3 fois par jour par la suite) durant ou après une infection de type influenza à permis d’en 35 diminuer les symptômes chez un groupe d’étudiants.
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Dosage adulte suggéré : 2000 mg par jour en prévention. En cas d’infection, 6000 mg en doses fractionnées durant le premier jour puis 3000 mg par jour en doses fractionnées par la suite. Je suggère la vitamine C sous forme d’ascorbate de calcium (pH neutre) plutôt que d’acide ascorbique (forme acidifiante). Dosage enfant suggéré : 500 mg par jour en prévention. La vitamine D sous forme active (1,25-OH D2) possède un effet modulateur du système immunitaire. Elle stimule de façon marquée l’expression de puissants peptides antimicrobiens qui se trouvent dans les neutrophiles, les monocytes, les cellules tueuses naturelles NK et dans les cellules épithéliales qui tapissent les voies respiratoires ou ils participent à la protection des poumons faces aux infections. Les rayons ultra-violets (du soleil ou de sources artificielles) et l’huile de foie de morue (naturellement riche en vitamine D) réduisent l’incidence d’infections 36 respiratoires d’origine virale. Dosage adulte suggéré : 1000 UI par jour en prévention, sous forme émulsionnée si possible. Dosage enfant suggéré : 400 UI par jour en prévention. La vitamine E. Il a été démontré que ce puissant antioxydant peut combattre les infections de type influenza en stimulant le système immunitaire lors d’études effectuées chez les humains et 37 38 Les études effectuées sur les animaux ont révélé que la vitamine E chez les animaux. conjuguée à d’autres antioxydants peut offrir une protection contre la grippe en réduisant le stress oxydatif associé au virus. Dosage adulte suggéré : 400 UI par jour de tocophérols complets (alpha et gammatocophérols) en prévention. Dosage enfant suggéré : 200 UI par jour en prévention. Mise en garde : la vitamine E possède des propriétés fluidifiantes sanguines et anticoagulantes. Interactions possibles avec la warfarine (coumadin), etc. Cesser les suppléments une semaine avant une intervention chirurgicale. Le sélénium. Les souris carencées en sélénium sont plus sujettes aux infections de type 39 influenza. Leurs réactions inflammatoires face au virus sont plus fortes et leur réponse 40 immunitaire est plus faible que celles des souris dont le niveau de sélénium est suffisant. Dosage adulte suggéré : 55 mcg par jour en prévention. Si infection : 220 mcg par jour durant une semaine. Préférer le sélénium sous forme de Se-Méthylsélénocystéine. Dosage enfant suggéré : 25 mcg par jour en prévention. Si infection : 110 mcg par jour durant une semaine. Mise en garde : il est recommandé de ne pas excéder des dosages de 400 mcg de sélénium par jour.
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Le zinc a fait l’objet de plusieurs études en raison de sa capacité à inhiber les virus tels que le 41 42 43 44 rhinovirus qui cause la grippe commune. Dosage adulte suggéré : 2 pastilles de 24 mg à chaque 2 heures durant le jour pour quelques jours. Dosage enfant suggéré : 1 pastille de 24 mg à chaque 2 heures durant le jour pour quelques jours. Mise en garde : des doses de zinc supérieures à 30 mg par jour durant de longues périodes (quelques mois) peuvent causer des effets secondaires. Le Lactobacillus acidophilus, appertenant à la grande famille des probiotiques a démontré ses propriétés immunostimulantes et sa cpacité à favoriser la résistance aux infections dans le cadre 45 46 47 de nombreuses études cliniques. Dosage adulte suggéré : Un supplément de probiotiques d’origine humaine (pas de souche L.b. car le b = origine bovine) ne contenant pas moins de 6 milliards de bactéries de type Lactobacillus acidophilus par capsule deux fois par jour après les repas en prévention et jusqu’à 6 fois par jour durant une infection. Choisir de préférence un produit dont les souches de probiotiques ont été étudiées chez les humains. Dosage enfant suggéré : Un supplément ne contenant pas moins de 6 milliards de bactéries de type Lactobacillus acidophilus par capsule une fois par jour après le repas en prévention et jusqu’à 4 fois par jour durant une infection. Enfant de moins de 2 ans : probiotique de type Bifidobacterium lactis ne contenant pas moins de 15 milliards de bactéries par cuillère à thé (1.5 gr) mélangé dans de l’eau ou du jus 1 fois par jour en prévention et 2 fois par jour en présence d’infection. L’ail (Allium sativa) est apprécié en raison de ses propriétés médicinales depuis des milliers d’années. L’un de ses principes actifs, l’allicine, possède un large éventail de propriétés antivirales, antibactériennes et antifongiques. L’ail est bénéfique pour le système immunitaire car 48 49 il accroît le nombre de cellules tueuses naturelles et l’action mortelle des cellules de la rate Dans le cadre d’une étude impliquant 146 volontaires, on a testé un supplément d’ail contenant de l’allicine entre les mois de novembre et février. La moitié du groupe a pris une capsule d’ail par jour et l’autre moitié a reçu un placebo. Le groupe ayant reçu le placebo a présenté 63 % plus d’infections que le groupe qui prenait des suppléments d’ail. De plus, parmi ceux ayant reçu le supplément d’ail et ayant tout de même attrapé la grippe, les symptômes n’ont duré en moyenne 50 que 1.52 jours comparativement à 5.01 jours pour le groupe placebo. Dosage adulte suggéré : 1 comprimé d’ail à enrobage gastro-résistant ne contenant pas moins de 6000 mcg d’allicine par jour, soit l’équivalent de 2 à 3 gousses d’ail frais par jour à l’extérieur des repas en prévention. Dosage enfant suggéré : Idem, si l’enfant peut avaler un comprimé sans le croquer. Sinon, on peut avoir recours à la teinture-mère d’ail frais. Mise en garde : l’ail possède des propriétés fluidifiantes sanguines et anticoagulantes. Interactions possibles avec la warfarine (coumadin), etc. Cesser les suppléments une semaine avant une intervention chirurgicale.
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Auteure: Chantal Ann Dumas, N.D., 5 Novembre 2009
Le champignon Shitake (Lentinus edodes) est utilisé depuis des millénaires en Chine en raison de ses propriétés médicinales. Il fait aujourd’hui partie de l’arsenal thérapeutique des praticiens occidentaux autant sous forme nutritionnelle que de suppléments. Dans le cadre d’une étude clinique, le shitaké s’est avéré efficace contre le virus de l’influenza A2 (H2N2).51 Dosage suggéré : 4 à 5 champignons frais par jour ou selon les recommandations du fabricant si pris sous forme de supplément. L’huile d’origan (Origanum compactum) est utilisée traditionnellement pour ses propriétés antivirales, antibiotiques et antifongiques. Dans le cadre d’une étude in vitro effectuée sur des cellules infectées par le virus de la grippe aviaire (H5N1), il a été a été démontré qu’un produit spécifique contenant une concentration de 25 % d’huile essentielle d’origan pouvait inactiver le 52 virus proportionnellement à la durée de contact. Dosage adulte suggéré : 1-2 gouttes sous la langue matin et soir d’un mélange de 25 % d’huile essentielle d’origan sauvage pressée à froid, extraite par distillation à vapeur sans alcool et renfermant 64 % ou plus de carvacrol et 5 % ou moins de thymol en suspension dans de l’huile d’olive extra-vierge. En prévention ou dans le cas d’infection. Dosage enfant suggéré : on peut diluer la goutte d’huile essentielle dans une cuillère à thé d’huile végétale et on peut même lappliquer en massage sous les pieds plusieurs fois par jour si l’enfant ne peut consommer le produit directement sous la langue. Mise en garde : toujours manipuler les huiles essentielles avec précaution en évitant tout contact avec les yeux. La lactoferrine est une sous-fraction du petit-lait qui possède des propriétés antivirales, antimicrobiennes, anticancéreuses et immunostimulantes. La lactoferrine pourrait stimuler les 53 macrophages qui pourraient, à leur tour, induire l’immunité à médiation cellulaire. Une étude démontre que la lactoferrine bloque les infections virales en interférant avec la capacité de 54 certains virus de se fixer aux sites récepteurs. Dosage adulte suggéré : Un supplément de petit-lait de haute qualité renfermant un minimum de 400 mg de lactoferrine par portion pour un dosage minimal total de 1200 mg de lactoferrine par jour en prévention ou durant l’infection. Dosage enfant suggéré : viser l’obtention de 600 mg de lactoferrine ou plus par jour. 3.
En résumé
Le recours quotidien à une multivitamines de bonne qualité incluant les vitamines C, D, E, le zinc et le sélénium en quantité suffisante assortie de la prise d’un bon probiotique et d’un antiviral naturel (ail, origan, shitaké ou lactoferrine) devrait constituer une pratique suffisante pour nous prémunir contre l’infection de type H1N1. Si une infection devait toutefois survenir optimiser les dosages en attendant de consultez votre professionnel de la santé. Rappelez-vous que l’infection est relativement bénigne dans plus de 99 % des cas (voir question 3). 4.
On se lave les mains !
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Auteure: Chantal Ann Dumas, N.D., 5 Novembre 2009
La simple pratique du lavage de main à l’eau et au savon vivement recommandée par les instances publiques s’est en effet avérée encore plus efficace contre le virus H1N1 que le lavage des mains avec 55 des savons à base d’alcool dans le cadre d’une étude clinique effectuée sur des volontaires. ANNEXE Composition du vaccin (selon le site de Santé Canada) Référence : http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/legislation/interimordersarretesurgence/prodinfo-vaccin-fra.php#a2
2.0 Composition qualitative et quantitative Une fois que le vaccin a été reconstitué à partir de ses 2 composants et mélangé, on retire 0,5 mL de l'émulsion obtenue dans une seringue destinée à l'injection intramusculaire. La composition finale de chaque composant du vaccin par dose de 0,5 mL est la suivante : Antigène Virus grippal fragmenté, inactivé, contenant un antigène* équivalant à 3,75 g d'hémagglutinine d'une souche analogue à la variante A/California/7/2009 (H1N1) (X-179A) par dose de 0,5 mL. * isolé à partir de virus cultivés dans des œufs (NDLR = risque d’allergie !) Comme agent de conservation, le vaccin contient 5 g de thimérosal USP par dose de 0,5 mL ou 2,5 g de mercure (Hg) organique par dose de 0,5 mL. Adjuvant DL--tocophérol : 11,86 mg par dose de 0,5 mL Squalène : 10,69 mg par dose de 0,5 mL Polysorbate 80 : 4,86 mg par dose de 0,5 mL Une fois les contenus des flacons de suspension et d'émulsion mélangés, on obtient un flacon multidose. Voir la rubrique Conditionnement pour connaître le nombre de doses par flacon. Pour connaître la liste complète des excipients, voir la rubrique Liste des excipients de la section 5.0.
Liste des excipients Flacon de suspension (antigène) : thimérosal, chlorure de sodium, hydrogénophosphate de disodium, dihydrogénophosphate de potassium, chlorure de potassium, eau pour préparations injectables. La substance médicamenteuse contient des quantités infimes de protéines d'oeufs, de formaldéhyde,(!!!) de désoxycholate de sodium et de sucrose. Flacon d'émulsion (adjuvant) : chlorure de sodium, hydrogénophosphate de disodium, dihydrogénophosphate de potassium, chlorure de potassium, eau pour préparations injectables.
Durée de conservation La suspension d'antigène est stable durant 18 mois. L'émulsion d'adjuvant est stable durant 3 ans.
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Auteure: Chantal Ann Dumas, N.D., 5 Novembre 2009
RÉFÉRENCES 1
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Auteure: Chantal Ann Dumas, N.D., 5 Novembre 2009
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