13/10 Moyen Âge Introduction A. Formation et évolution d’une notion historiographique Media aetas / media tempora « Age Moyen / Temps Moyen » => Période qui sépare de l’empire romain. Tous siècles antérieurs perçus sous couleurs sombres. Dû aux épidémies (peste), guerres, fléaux de toutes sortes toujours bien présents dans la mémoire collective. Image accréditée que depuis la chute de l’empire romain, que des époques marquées par la souffrance, la guerre, la destruction. Humanistes qui sur le plan politique se réclament de la romantique ou de la cité grecque. Du pt de vue culturel, ces humanistes n’ont que désintérêt, mépris pour tout ce qui les sépare de l’antiquité, toutes les formes culturelles héritées du Moyen Age. Connotation négative pas le propre des humanistes : se maintient au cours des siècles suivants. Va se retrouver au 18ème siècle, siècle des Lumières, ou des économistes. Périodes d’anarchie, de stagnation économique. JJ Rousseau dénonce l’arbitraire, la tyrannie au Moyen Age. Epoque à laquelle les philosophes des lumières attribuent des pratiques en totale contradiction avec ce qu’ils préconisent : idéaux de liberté, de raison. Vision négative ! 19ème va réhabiliter le MA : siècle de la restauration en France, du romantisme, de la découverte des identités nationales. On se retourne vers le MA (ré intérêt). Un gout prononcé pour cette période qui se concrétise dans la littérature romantique, des tableaux, des meubles, des châteaux bâtis dans le style (troubadour). Les allemands jouent un rôle particulier. L’Allemagne n’existait pas (petits états) le peuple allemand est à la recherche de ses racines. Ils vont promouvoir des études sur le Moyen Age. Tendances romantiques => image idyllique du MA. >< Positivistes : veulent retrouver MA tel qu’il a vraiment été, restituer les faits. Reconstructions fantaisistes. Prudence : derrière goût allemand pour MA, recherche d’identité et surtout perception du MA comme une période de corruption progressive du génie originaire du peuple allemand au contact des civilisations méditerranéennes, au contact de Rome. Nombreux historiens obsédés par recherche des origines des phénomènes. Origines du capitalisme, bourgeoisie, état moderne, toutes formes d’associations via les corporations. S’efforcent de les trouver à l’époque médiévale. On se tourne vers ce millénaire médiéval, pré moderne, en quête d’identité (nationale pour allemands, régionale/locale parfois). 20ème siècle (seconde moitié) : rendu compte que MA était une époque fascinante parce qu’elle a permis la rencontre latino-germanique => convergence de 2 civilisations qui a conduit à une synthèse n’ayant pas d’équivalent dans l’histoire. B. Limites chronologiques et géographiques Problème de la périodisation (opération intellectuelle qui vise à mettre de l’ordre ; moyen pédagogique dans un effort de compréhension, on distingue, on divise l’histoire en tranches, en périodes + ou – longues qui constituent des blocs relativement homogènes) Période s’étend + ou – du 5ème au 15ème siècle. Pas de date précise pour la fin de l’Antiquité. Pas davantage de dates précises. Vision négative qui a conduit à l’expression Moyen Age. Commence à la chute de l’empire romain au 5ème siècle. Chute n’est pas arrivée d’un seul coup. Il fallait une date pour fixer les choses : 476 : déposition de Romulus Augustule, dernier empereur d’occident.
Limites chronologiques 1453 : chute de Byzance, prise de Constantinople par les Turcs : suite à cette prise, des intellectuels quittent le monde grec pour venir en occident mais bien avant il y avait déjà eu des départs vers Rome (de la Grèce). Constantinople ne représentait plus qu’un symbole. Aspect culturel. 1492 : Découverte de l’Amérique (Colomb) : « Découverte » : il n’était pas conscient qu’il avait découvert un nouveau continent. On associe l’arrivée des métaux précieux à cette découverte. Aspect économique. 1517 : Martin Luther : un moine assez obscur affiche à la porte d’une chapelle une série de propositions de réformes pour l’Eglise mais l’événement n’a pas eu immédiatement retentissement mondial MAIS encore un seul aspect : religieux. Chaque fois qu’un seul point de vue particulier : religieux, économique, culturel. Au 18ème s., révolution FR, Russie, … MA n’en finit pas de mourir, des éléments vivaces en demeurent dans les institutions, les mentalités de l’époque moderne. Situer 5ème-15ème s. Limites géographiques Occident : héritage classique se poursuit, se transforme au contact du monde germanique Byzance : empire romain d’Orient : relations entre Orient et Occident, tensions, Islam : tensions, relations intellectuelles, artistiques entre Occident et Islam. Certains aspects de la civilisations de l’Islam seront évoqués. Antiquité : Méditerranée unifiée de l’empire Romain C. Sources de l’histoire médiévale Se démarque de l’Antiquité grecque, romaine. Au fur et à mesure qu’on progresse dans le temps, les sources deviennent plus nombreuses. Sources : informations écrites ou non léguées aux chercheurs (historiens (d’art), archéologues, …) qui doivent les mettre en œuvre.
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sources écrites : se répartissent de façon fort inégale au cours de ce millénaire. Au fur et à mesure qu’on se rapproche de nous, les documents deviennent plus nombreux. Plus grand nombre, mieux conservés. Volume des sources écrites croît essentiellement à partir du 13ème s. En rapport avec le développement des états qui vont mettre par écrit une série de textes (diplomatiques, politiques). D’autre part, cet accroissement résulte aussi d’un recours écrit à la vie sociale. Conscient toutefois que ce recours n’est pas le fait de toutes les couches de la société : surtout religieux, moines. Progressivement, d’autres couches de la société, laïques, vont se familiariser à l’écriture. Moines pratique en premier lieu l’écrit, le consacrent à des préoccupations religieuses. Récits de miracles, travaux d’historien, … Souverains souhaitent mettent par écrit l’histoire des ancêtres. Avant l’an mil, dans les pays méditerranéens, l’usage de l’écrit l’emporte sur l’oralité. Quand il y aura litige, l’écrit sera une preuve de droit. L’usage de l’écrit l’emporte plus tard dans nos régions. A partir du 12ème s., le papier (- couteux, contribue à généralisation de l’écrit) > parchemin (couteux ! utilisé avec parcimonie, réutiliser ; on gratte et réutilise). Fait que le latin est peu à peu remplacé par les langues vernaculaires (contrats français, allemand, italien, espagnol). Dans sources écrites héritées du MA, on distingue 2 grandes catégories : sources littéraires (fiction, épique, romans de chevalerie), ouvrages didactiques (enseignement : jeunes nobles qui se forment, traités politiques pour jeunes princes, travaux historiques, chroniques (histoire d’une abbaye, dynastie), annales (événements consignés année par année), écrits hagiographiques, (récits de vie de saints, miracles ou autres faits marquants, qui visent à édifier lecteurs et distraire)) ; Sources de la pratique, textes que l’on rédige comme archive du
pouvoir (diplômes, traités, documents comptables, notariaux, documents à caractère économique).
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sources matérielles : cathédrale, abbaye, œuvres d’arts, objets purement usuels, de la vie courante. (ex : chartes, nécropoles (comment/à quel âge mourait-on, statut social), … Sources importantes spécialement pour les époques pour lesquelles il y a relativement peu d’écrits (plus anciennes, premiers siècles du MA, antérieurs à l’an mil). Importance de l’archéologie : menée dans certains pays dès avant la 2nde guerre mondiale (Allemagne, Angleterre, N-E de l’Europe) : prospection des sol, photographie aérienne (tracés routiers anciens, implantation de l’habitat, objets de la vie matérielle, outils, …). Enceintes urbaines, châteaux, cathédrales, orfèvrerie, fresques, … Multitude de sources qui mises bout à bout apporte une vue précise sur la vie au MA.
Chapitre I : cadres politiques, institutionnels, et sociaux A. La dislocation du monde antique Crise de l’empire romain : crise qui était inévitable parce que sous la république, Rome a étendu son pouvoir à tt le monde méditerranéen et il est arrivé un moment où la conquête coute plus cher que ce qu’elle ne rapporte. Il ne suffit pas de conquérir le territoire : il faut le garder pour transformer l’organisation du pouvoir. Rome a commis des erreurs : Rome n’a pas voulu s’associer les provinces. Pour résister aux ennemis de l’extérieur, mais aussi des ennemis de l’intérieur, elle avait son armée. D’autre part, pour calmer le peuple, Rome a consentit de largesse. Pouvoir de l’armée comme rempart à des oppositions internes ou externes. Puissance de l’Italie, des provinces devient dangereuse. Rome se rend compte qu’il faut élargir le pouvoir aux provinciaux italiens, leur ouvrir les portes du Sénat, de l’administration, et plus tard, du pouvoir impérial. 2ème élément : classes inférieures ont été tenues à l’écart de l’Etat. On leur distribue de l’argent, on crée des thermes, on organise des jeux et cela coûte et prend bientôt une part importante des ressources de Rome. La 3ème erreur était que Rome a pillé les provinces et ne se préoccupe pas de renouveler les richesses drainées en Italie. Rome vit de ses provinces. L’Italie voit son agriculture se dégrader, son industrie est sous-développée. - Des empereurs vont tenter de redresser la situation en enrôlant tous les citoyens dans une vaste machine bureaucratique mais cela conduit à paralyser l’état luimême. D’abord au 3ème s., lutte d’un empire qui ne veut pas mourir. Les sévères font régner un régime de terreur. Les classes privilégiées traditionnelles sont écrasées et l’empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les hommes de l’empire (édit de 212). On pourrait croire de cela est généreux mais il faut constater que ce privilège est limité aux provinciaux vivant des cités organisées et le but est avant tout politique (accentuer l’unification) et fiscale (impôts). Sous les Sévères, le caractère militaire du pouvoir se renforce sous ces empereurs. On recherche un moyen pour que l’armée ne coute pas trop cher, on instaure un système de soldats paysans, en contrepartie d’un service militaire héréditaire (ils reçoivent des terres). Rôle de l’administration étendu notamment dans les provinces. On essaie d’imposer le même droit, la même religion (chrétienne). Etat intervient de plus en plus dans la création de manufactures, etc. mais l’Etat voit accroître ses dépenses. 1. La crise de l’Empire romain -
La grande crise (235-268) : le pouvoir repose essentiellement sur l’armée et est instable car les empereurs se succèdent à un rythme accéléré : c’est l’anarchie, le désordre intérieur, les limes sont souvent franchies, la sécurité entraine un marasme économique. La monnaie ne vaut plus grand-chose, la seule richesse est la terre mais beaucoup de terre sont abandonnées par manque d’esclaves, de main d’œuvre.
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Les empereurs illyriens : des réformateurs de génie : Aurélien entreprend une reconquête des provinces et après lui Dioclétien qui réforme complètement l’empire qui est conscient que l’empire est trop étendu et il opère donc un partage du pouvoir (tétrarques) mais à sa mort le système se révèle trop complexe et ne peut se maintenir. IVe s. : Orientalisation de l’Empire : Constantin va appuyer sa politique et *** : liberté de culte. 1313 : édit de **. Va aussi s’établir à Byzance qui va désormais s’appeler la ville de Constantin, Constantinople. Prépondérance écrasante de l’Orient. Il s’affirme de + en + comme un empereur de droit divin, on étend la ** administrative. 1ère étape. C’en est fini de l’empire, il y en a 2 : empire d’orient et orient d’occident. (395) Ve s. : mort silencieuse de l’Empire : siècle de crise économique, dépréciation de la monnaie, insécurité du réseau routier, on ne produit plus pour commercialiser, pour exporter, mais on essaie de vivre, de produire ce dont on a soi-même besoin. Autarcie se développe. A cette époque, la petite propriété foncière, petites exploitations abandonnées et récupérées par les grands propriétaires : se mettent en place de grands domaines. Tenures : terres données en location au bénéfice du grand propriétaire. Organisation du sol annonce ce que sera l’organisation du sol à l’époque médiévale : grands propriétaires qui ne vont pas se confiner dans le rôle de grand propriétaire foncier : perçoivent loyer, vont exercer autorité sur hommes qui habitent dans ces domaines. Propriétaires vont devenir maîtres, annoncent seigneurs du MA. Déclin de la puissance romaine => attrait du moyen orient devient irrésistible. Epoque où Rome diffuse la culture orientale dans le monde grec décadent. L’organisation de l’empire s’inspire de l’orient, c’est le triomphe des religions allistaires **. Constat : le pouvoir effectif n’appartient plus à l’empereur mais à des chefs barbares (patrices, francs, huns, vandales qui se fixent dans l’empire). A 3 reprises, Rome est prise par ces populations. En 476, Odoacre chef des Hérules, dépose le dernier empereur romain d’occident. Ne s’empare pas du pouvoir impérial mais envoie la pourpre à Constantinople/Byzance => symbole.
2. Les invasions germaniques Sous le nom de germains, on entend des peuples vivant dans des régions au-delà du Limes, du Danube. Ce sont des barbares, des étrangers à l’empire et sa civilisation.
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migrations plutôt qu’invasions : déplacements ne sont pas inspirés par une hostilité, une violence qu’implique le terme invasion. Mouvements se situent dans des courants multiséculaires de populations qui affectent toute l’Europe, l’Asie, la Chine, Afrique du nord. Mouvements de déplacement de population qui ne se limitent pas à cette époque chronologique mais qui vont perdurer jusqu’au 15ème s. causes : attirés par l’éclat de l’empire romain : conditions climatiques nettement plus favorables. Ive siècle : Huns (lente migration séculaire va s’accélérer). Ce sont des nomades dispersés dans l’immense steppe constituant le centre de l’Eurasie. Dans un premier « rush » vers 370, ils bousculent les peuples établis au sud de la Russie mais ils arrêtent leurs opérations, connaissent une phase d’unification, constituent un immense empire. Ils vont reprendre ***** sous Attila. Un accord est conclu avec les Byzantins. Attila se tourne vers les empire d’Occident : traverse le Rhin, va vers Paris, défait dans l’actuelle Champagne. Huns lancent une offensive en Italie, conquièrent le nord ??? *******, mais touchés par la peste ; mort d’Attila. La fondation des royaumes barbares : • Wisigoths : envahissent l’Italie, s’emparent de Rome, mais vont s’installer dans le S-O de la France (Aquitaine) qu’ils vont perdre au profit des Francs, puis s’installent en Espagne. Repoussant vers le Sud les Vandales.
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Vandales : s’établissent dans le Sud de l’Espagne (Andalousie). Franchissent méditerranée et se rendent maître de l’Afrique du Nord et certaines îles de méditerranée. Burgondes : vallée du Rhône (Bourgogne) Francs : bordent régions rives du Rhin, se répartissent en 2 groupes : Francs Saliens ***, Mérovingiens ; Francs du Rhin (ripuaires **) Hérules : Odoacre Ostrogoths Saxons, Angles, … Alamans
3. La survie de l’Empire en Orient / Destins urbains du Bas-Empire à l’an mil Les villes ont déjà perdu une part substantielle de leur population dans les derniers siècles de l’empire romain. Usure qui se manifeste par des restrictions d’enceintes. *** -
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La crise du Bas-Empire et « l’usure de la cité antique » Les conséquences des invasions : destruction de certaines villes, certaines populations se sont sauvées (refuge dans endroits facilement défendables, sommets des collines etc.). Certaines villes peuplées que par certains ecclésiastiques et personnages de leur entourage. Evêques se sont établis dans vieilles villes, cités romaines. La ville au temps des Barbares : ils avaient une certaines méfiance à l’égard des villes antiques : danger d’être confronté à une population d’ancien régime, hostile aux nouveaux venus. Ils ont préféré créer des villes nouvelles, implantant des hommes. Question de mentalité : habitude de vivre à la campagne dans des grands domaines, préféraient cela à des résidences urbaines. Villes qui se créent à des endroits qui acquièrent une valeur défensive. Centres de peuplements qui se créent peu à peu autour des lieux de culte, des abbayes, des sanctuaires comme lieux de pèlerinage. Infrastructures se créent pour accueillir pèlerins, artisans s’établissent à proximité des lieux de culte. Abbayes = centres de vastes domaines. Reçoivent d’importantes recettes (céréales, bétail, vin) qui dépassent leurs besoins : centralisent ces recettes dans des greniers qui deviennent les centres d’approvisionnement pour des marchés, des réunions marchandes régulières. Les pèlerinages sont les moments idéaux pour mettre en vente des marchandises.
4. La survie de l’Empire en Orient
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survie mais transformation de l’Empire : ** repoussés par l’armée ou par la diplomatie. Empire survit mais se transforme : Influences orientales deviennent prépondérantes, transformation dans l’image, la conception de l’empereur (despote oriental). Influences accentuent leur emprise avec Constantin, le partage définitif de l’empire en 395, déposition par Odoacre en 476. *************** Grand moment dans la 1ère moitié du 6ème s. : restauration avec personnalité de Justinien (impératrice Théodora). Justinien : paysan de macédoine qui devient empereur et est dominé par 2 grandes idées : impériale d’abord, chrétienne ensuite. Impériale : il veut restaurer l’empire tel qu’il était au début du 4ème s. à l’époque de Constantin. Il veut s’appuyer sur de bons généraux et reconquérir des territoires. Importance de son épouse Théodora (parvenue mais grande énergie et esprit politique très clair ce qui manque à son mari). Idée chrétienne : veut mettre fin à des schismes qui partagent l’Eglise (partie de chrétienté ne reconnaît pas l’autorité du pape de
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Rome) : restaurer unité de l’Eglise, combat l’hérésie (croyants rejettent certaines vérités en Syrie, Egypte). Restauration culturelle, civilisation brillante, réussites militaires et politiques favorisent restauration de la civilisation. Grand partisan de l’idée romaine, Justinien s’efforce de restaurer les cadres administratifs romains. Attaché à l’héritage juridique romain. Ils avaient un esprit juridique développé mais quand il y a multitude de lois, il y en a qui se contredisent. Afin de palier cette déficience, Justinien ordonne de faire un code : code justinien : réalisation qui va se maintenir durant tout le MA, base sur laquelle va reposer le droit médiéval mais également le droit de l’époque moderne. La civilisation brillante se concrétise par la construction de nombreuses églises à plan central couverts de coupoles (techniques perses), murs ornés de mosaïques et fresques (basilique Sainte Sophie à Constantinople : église de taille considérable). Justinien a reconquis l’Italie, et s’y est doté d’une capitale : Ravenne (Saint-Vital : intérêt historique : plan retrouvé dans le plain circulaire de l’église palatine d’Aix-la-Chapelle, réalisation de l’époque de Charlemagne => œuvre de Justinien a inspiré les architectes de l’époque de Charlemagne, fait venir marbres antiques d’Italie pour Aix.).
B. Le projet Carolingien 1. Vers l’unité politique - Après dislocation de l’empire, reconstruction : royaume des Mérovingiens, branche des Frans Saliens établie à Tournai avec comme personnage mythique, d’envergure, Mérovée. Clovis, successeurs de Clovis ne se révèlent pas à la hauteur de leur devancier, le pouvoir est aux mains de hauts fonctionnaires (membres de l’aristocratie régionale) : maires du palais. Fonction héréditaire dans une famille : Pippinides ou Carolingiens, grands propriétaires fonciers, possèdent d’énormes domaines. But n’est pas de posséder bcp de terres mais d’avoir des possession éparpillées sur plusieurs régions. Abbayes de famille, fondées par des épouses, pour leurs filles, qui servent de nécropole. Maires du palais (assument le pouvoir en lieu et place des rois qui sont qualifiés par les historiens de rois fainéants ; gestion des finances, …) Quand ils remportent des victoires sur d’autres fractions des mérovingiens, ou lorsque ils remportent une victoire sur les Arabes (732), ils deviennent les détenteurs du pouvoir et ils ont en plus l’appui de l’aristocratie qui voudrait se débarrasser de rois inutiles, inefficaces, fainéants, et finalement, ces Carolingiens/Pippinides sont des rois de fait : ils exercent réellement le pouvoir. - Pépin le Bref et l’accession à la royauté : il peut s’appuis sur les autres grands de l’aristocratie totalement opposés aux rois inefficaces, mais souhaite que son pouvoir ait un caractère sacré, se fait couronner roi par saint Boniface. Carolingiens deviennent souverains de droit*****. Pouvoir s’accroit encore par =/= opérations, conquêtes territoriales. Nord (Frise, le long de la mer du Nord, actuels Pays Bas), Saxe, Bavière (centre de l’Europe), Italie (ils s’assurent la faveur du pape ; Pépin le Bref est à l’origine des territoires pontificaux, il donne des terres au Pape), Espagne (nord, zone à cheval sur frontière franco-espagnole, aujourd’hui marche d’Espagne). - l’ascension 2. Charlemagne et la restauration de l’Empire Fin du 8ème s., Charlemagne est à la tête de territoires importants, « empire » territorial/concentration importante de territoires. Titre impérial = aboutissement, couronnement de cette progression continue de la puissance. Un individu, un proche conseiller de Charlemagne joue un rôle fondamental : Alcuin *** est un ecclésiastique formé à York en Angleterre, appelé par Charlemagne à Aix-la-Chapelle pour diriger l’école Palatin créée par Charlemagne pour former les fils de la haute aristocratie. Imprégné d’une idée : Charlemagne doit être couronné empereur. Idée déjà formulée dans une lettre en 795 Charlemagne adresse à celui qui vient d’être désigné comme pape, Léon III.
Il fallait une conjoncture politique double pour couronne Charlemagne : côté de Rome et de Byzance. Rome : pape a des sérieuses difficultés. Il est issu des bureaux de l’administration de la papauté, pas des grandes familles romaines, et dès lors, une hostilité se manifeste à son égard, on l’accuse de tous les maux, on lui fait des reproches. On l’enlève et on l’emprisonne (simonie, trafic des choses sacrées, parjure, adultère). Il parvient à s’échapper et se réfugie auprès de Charlemagne qui à ce moment là réside en Saxe. Il l’accueille et le fait reconduire à Rome avec tous les honneurs dus à son rang et remet en place son trône pontifical. Le pape a une dette de reconnaissance vis-à-vis de Charlemagne. Byzance : depuis 395, l’empire a été partagé et en 476 il n’y a plus d’empereur en occident, mais il y en a encore un à Byzance (Constantinople). Trône occupé par Constantin VI. Sa mère Irène dépose son fils et prend place sur le trône impérial. Nouveauté, inimaginable pour les populations de l’époque qu’une femme occupe le trône impérial après avoir chassé son fils. Pour les Francs, un tel pouvoir est inacceptable. Usurpation ok, mais puisque c’est une femme, les occidentaux considèrent cela comme vacance du trône oriental => trône impérial prétendu vacant Fin de l’année 800 (novembre) : Charlemagne arrive à Rome, accueilli dans la ville éternelle par le pape avec tous les honneurs, tous les signes extérieurs de respect que l’on doit normalement à un empereur. Il entre à cheval au milieu d’une procession, accueilli par le pape à St Pierre. Jours suivants : régulariser, régler définitivement la question qui avait éloigné un certain temps le pape du trône pontifical. Léon III est toujours sous le coup d’accusations diverses. Lors d’une réunion des évêques, Charlemagne obtient finalement que le pape se disculpe par un serment purgatoire, un serment qui lui permet de s’innocenter de tous les crimes dont on l’accuse. Le concile examine la situation internationale, le cas du trône d’orient vacant, il ne peut être occupé par Irène, donc sans titulaire et il apparaît au concile qu’un homme est susceptible d’occuper ce trône => Charlemagne. On n’élit pas Charlemagne empereur : il y a consensus qui se fait autour de sa personne, et on propose le trône impérial à Charlemagne qui accepte. Il est donc désigné empereur. Il faut à présent l’investir de ses fonctions, le couronner. Date symbolique du couronnement : Noël. Il faut concevoir la cérémonie : compliqué parce qu’on ne se rappelle plus très bien comment on couronnait. Depuis 476 (324 ans), il n’y a plus d’empereur à Rome. On s’inspire du cérémonial utilisé à Byzance. Comment s’opère la cérémonie ? D’abord l’élection par les grands, puis la personne choisie est couronnée par le pape. Suivent le cérémonial byzantin. Le pape doit le fait d’avoir récupéré son poste à Charlemagne. Avant le début de la cérémonie, il s’agenouille devant le tombeau de St Pierre, acte de piété. Mais le pape profite que Charlemagne est agenouillé pour lui imposer d’office la couronne impériale. Il n’a pas été acclamé, l’ordre n’a pas été respecté. PAS un détail, parce qu’en agissant de la sorte, le pape a affirmé que c’est lui qui désigne l’empereur. Un tel agissement est lourd de conséquences. Quand mourra Charlemagne, c’est le pape qui devra choisir l’empereur, et les grands n’auront plus qu’à l’acclamer. Biographie de Charlemagne rédigée par Eginhard : affirmation de Charlemagne : si j’avais su ce qu’il allait se passer, je ne me serait pas rendu à St Pierre. Le danger est que son successeur dépendra de la bonne volonté du pape. Quelques années plus tard, il couronne son fils, de son vivant. Le fils s’appelle Louis le Pieux, c’est un personnage très religieux, très attaché au pape et se fait couronné une 2ème fois par le pape car il reconnaît son pouvoir exceptionnel. De quel empire s’agit-il ? Selon les textes, un empire universel, sans limites. Dignité impériale que revêt Charlemagne présente un caractère et un but essentiellement religieux. Empereur est le « summus ecclesiae defensor », défenseur suprême de l’église, le chef de la chrétienté. Qui doit commander à l’autre ?
3. Le démantèlement de l’Empire à la mort de Louis le Pieux -
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faiblesse de Louis le Pieux : influençable, scrupuleux, indécis. Lui-même a plusieurs enfants. Dès lors, il va être tourmenté dans son âme mais aussi sous la pression des enfants pour voir comment il va assurer le partage. Il modifie plusieurs fois ses dispositions testamentaires, ce qui mécontente certains de ses enfants. Il en arrive finalement à mécontenter tout le monde. Ses fils se révoltent contre lui. Manque d’unité de l’empire : regroupe d’énormes régions, obstacles naturels, peuples divers, pas d’unité économique, commerce n’est pas assez développé pour créer un lien solide entre =/= partis. Fils se disputent du vivant de Louis le Pieux et continuent après sa mort. serments de Strasbourg (841) : Charles le Chauve et Louis le Germanique s’unissent contre Lothaire par les serments de Strasbourg. Les négociations de poursuivent. traité de Verdun (843) : les 3 frères concluent un traité qui partage le territoire : partie centrale (mer du nord => Italie, adriatique) à Lothaire, l’aîné (reçoit également le titre impérial) ; partie occidentale (France) à Charles le chauve ; partie orientale (Allemagne) à Louis le Germanique. éclatement de la « Francia media » : peu durable, fragile, se scinde rapidement. Lotharingie/Bourgogne/Italie vont se fragmenter (sous Lothaire, fils de Lothaire I, petit-fils de Charlemagne). Absorbés par la Francie orientale, sous autorité d’une seule personne => devient l’empire. Ancien héritage de Charles le Chauve => France. Œuvre de Charlemagne ne se maintient pas, le territoire éclate.
C. Le morcellement de l’empire à la mort de Louis le Pieux 1. Les nouvelles invasions Normands, Hongrois. Scandinaves/Normands : Suédois ou Varègues, Norvégiens, Danois. Tribus scandinaves se sont groupés en 3 royaumes : Suède, Norvège, Danemark. Peuples ont en commun d’être d’excellents marins, ils ont des navires (drakkars). Ils vont envahir les territoires issus de l’empire de Charlemagne. - Suédois se dirigent vers l’est. Les côtes donnent sur la baltique et de la ils arrivent à la Russie, descendent jusqu’à la mer noire. Les suédois vont créer des comptoirs commerciaux protégés par des points d’appui militaires (ex : à Kiev, noyau de la future Russie) - Norvégiens : se dirigent vers l’ouest (océan atlantique). Ils vont rencontrer des îles (Irlande) : anéantissent la civilisation celtique et chrétienne en place ; Islande ; Groenland ; ~1000 ; territoire américain (Massachussetts, …). - Danois : s’attaquent à l’empire carolingien et à l’Angleterre. Ils arrivent jusqu’à l’embouchure des fleuves et puis remontent le cours des fleuves, pillant tout sur leur passage. Ils s’attaquent à l’empire carolingien mais se heurtent à certaines oppositions : certains, châteaux, villes (à Paris par Eudes, à Louvain). Afin de mettre fin à leurs incursions, les autorités leur donnent des territoires où ils peuvent s’établir dans la vallée inférieure de la Seine : Normandie. (1066 : Guillaume le Conquérant en partira pour la conquête de l’Angleterre). Les Danois s’attaquent à l’Angleterre, arrêtés par le roi du Wessex (Alfred le Grand), mais reviennent en force et Knut le Grand (début du 11ème) arrive à fédérer =/= forces et réunit toute la Grande Bretagne, Danemark, Norvège, Irlande, en un énorme empire maritime, mais empire qui ne survivra pas à son fondateur. L’Angleterre retrouve sa liberté (1035) mais peu de temps car en 1066, d’autres Danois établis en Normandie revendiquent le territoire et s’imposent militairement (Guillaume le Conquérant).
Magyars/Hongrois : nomades, pénètrent dans l’Europe centrale, ravagent cruellement. En 955, Otton 1er le Grand est couronné empereur et va les arrêter par une bataille décisive au Lichfield. Ce succès va mettre fin à leur raid. Conséquences : agrandissement de l’occident (territoires qui avaient échappés aux Romains et désormais ils sont christianisés) ; agrandissement du côté des hongrois qui, une fois vaincus, se sédentarisent. Un état, la Hongrie va se créer en Europe (politiquement indépendant de la Germanie, bouclier de l’occident contre les turcs) ; incapacité de la plupart des souverains héritiers du démembrement de l’empire de Charlemagne à arrêter ces invasions => populations se tournent vers des grands qui assument les fonctions qu’auraient du assurer le souverain (protection, château), les « ducs », les « princes » vont se substituer au roi et ces invasions ont donc contribué à la formation du monde féodal. Se constituent autour de ces grands personnages des « duchés nationaux » (la Saxe, Bavière, Franconie, …) Territoires sous l’autorité de ducs qui assument les fonctions du souverain. 918 : Conrad 1er meurt et pour lui succéder, on ne va pas chercher un membre de sa famille, les plus puissants décident de confier l’autorité à l’un d’entre eu, Henri de Saxe. Il devient roi et contribue à la grandeur de sa maison, il annexe plusieurs territoires, vainc les Hongrois, œuvre que va constituer son fils Otton 1er le Grand qui inflige une défaite aux Hongrois en 955 ; crée une marche (marche de l’est/Autriche) et conquiert le royaume d’Italie. Il a une politique extérieure heureuse donc et à l’intérieur de son territoire, il souhaite que les territoires soient placés dans des mains sûres (ex : évêques) : il crée les principautés ecclésiastiques (ex : Liège) crée le système de l’église impériale. Associe son fils à son pouvoir, rend son pouvoir royal héréditaire. 962 : couronné empereur Faillite de l’empire
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« querelle des investitures » : mouvement qui couvre + ou – ½ siècle mais qui s’étend de 1075 à 1122. Le pape Grégoire VII ne veut pas que ce soit un prince qui indique les évêques. *** Met à mal le système ; Empereur Henri IV va contester la décision du pape, empereur va faire déposer le pape suite à la querelle des investitures. Le pape excommunie l’empereur Henri IV, il est hors de la chrétienté. S’il venait à mourir, il n’aurait pas droit à des funérailles et une sépulture religieuse. Problème de conscience pour ses évêques, ses ecclésiastiques. Henri IV est conscient du problème, et va essayer d’être relevé de l’excommunication, demande pardon au pape, il est dans les Apennins (Canossa) => la démarche réussit et le pape relève l’empereur de l’excommunication. Querelle commence en 1075, Canossa en 1077. Compromis en 1122 à Worms : le clergé et le peuple vont élire librement les évêques. Evêque choisi, investi par l’archevêque, puis JE SAIS PAS. ***** Frédéric II et la crise du XIIIe sc. : l’empereur Frédéric II a comme ambition de dominer la Sicile et l’Italie qui font partie de l’empire. La papauté est persuadée que si elle veut rester libre, il faut qu’elle conserve le pouvoir politique en Italie. La Papauté revendique alors une souveraineté complète, temporelle : théocratie => heurts violents entre la papauté et l’empereur, mais l’empereur n’a pas qu’à mener une politique impériale, il doit également mener une politique en Allemagne, il doit gagner la faveur des princes allemands, et l’empereur doit faire des concessions en Allemagne pour que les princes n’entravent pas l’action en Italie. Il va amplifier le démembrement de l’Allemagne. Il échoue dans son opération, meurt en 1250, il est alors excommunié, déposé, vaincu. Bulle d’Or de 1356 et l’élection impériale : manière dont est scellé le document, par une « bulle » d’Or qui règle l’élection impériale, qui donne le choix à un collège composé de 3 ecclésiastiques, des archevêques de Cologne, Mayence et Trèves + compte de Palatin (chef du palatinat), duc de Saxe, roi de Bohème et QUELQU’UN D’AUTRE SAIS PAS *** : on achète la voix de l’électeur (Charles Quint =/= roi de France). Empereur a un titre
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honorifique plus qu’autre chose, empire qui a perdu toute portée universelle (plus que des territoires allemands). Le Saint Empire romain de la nation germanique : Allemagne est une mosaïque de petits états, baronnies, … Italie est un territoire divisé également. Au N/centre, villes deviennent indépendants (républiques dont l’autorité ne va pas se circonscrire mais s’exerce sur un « inter land », un arrière-pays). Politiquement, la papauté est victorieuse, mais elle s’est affaiblie et a perdu de son crédit suite aux luttes avec l’empire.
2. Situation dans l’empire D. Le monde féodal 1. le mot « féodalité » : deux acceptions - type de société : caractérisé par un développement poussé des liens de dépendance d’homme à homme avec une classe de guerriers, … émiettement du droit de propriété (suzerain, vassal), morcellement du pouvoir public. Société qu’a connu l’Europe au 11ème et 12ème s. dans les territoires issus du démembrement de l’empire de Charlemagne, ou ayant subi l’influence de ces régions. - ensemble d’institutions créant et régissant des obligations d’obéissance et de service, et des obligations de protection et d’entretien : l’homme libre en situation de******* ; le seigneur/suzerain doit protéger celui qui lui a prêté un serment de vassalité. *** tututu pas suivi 2. La seigneurie Plus tôt en France, plus tard en Germanie, l’autorité sur les personnes appartient à des fonctionnaires, des évêques, des abbés de monastères, autres propriétaires fonciers : ils profitent de la faiblesse du pouvoir royal pour exercer sur ces hommes VA TROP VIIIITE un pouvoir qui outrepasse les prérogatives qui sont les leurs. Ils se muent de propriétaires en maitres des personnes occupant des zeughqmugbovsouhnjgbr FUCK RALENTIS Seigneurs offrent à ceux qui résident dans leurs terres (ou à proximité), soucieux de bénéficier d’une protection viennent se placer sous leur autorité => protection du château, rendent la justice. Grands propriétaires perçoivent des taxes (transits, marchandise, payages terrestres, pluviaux, sur les transactions, le mariage hors de la seigneurie, les banalités => obligation d’utiliser des infrastructures construites, entretenues par le seigneur : moulin, four, pressoir) 3. Suzerains et vassaux Origines lointaines dans l’antiquité germanique où on voit les chefs militaires s’entourer de jeunes qui les assistent dans les opérations militaires, puis nourris etc. par le chef. Pratique se développe à la fin de l’époque franque. L’initiative vient des souverains qui, voyant le pouvoir parfois vaciller, essayent par différents moyen de s’entourer de personnes libres qui vont les servir, les défendre. A l’aube du 11ème s., les institutions féodaux-vassaliques sont en place : contrat entre 2 hommes libres fait au cours d’un cérémonie. 1ère phase : futur vassal entre sous la protection du suzerain (qui est assis sur un trône et a la tête couverte). 2ème phase : Vassal place ses mains dans celles de son suzerain et celui-ci referme ses mains autour de celles du vassal en signe de protection. Conseil et aide Conseil : assurer service de cours : participer aux grandes assemblées organisées par le seigneur ; service de plaid : assister son suzerain en lui donnant des avis, participer à des assemblées de justice siégées dans un tribunal ou dans une cour d’arbitrage. Aide : subvenir aux besoins financiers exceptionnels du suzerain : 4 cas exceptionnels : suzerain prisonnier (rançon) ; fils ainé du suzerain doit être reçu à
quoiii ???*** adoubé ? (chevalier) ; premier mariage de la fille ainée ; suzerain part en croisade****************** Obligations du suzerain : doit assurer bonne justice à son vassal, le protéger s’il est attaqué dans ses biens, dans ses droits, il doit lui donner des moyens d’entretien, d’existence (remise d’un fief le plus souvent). 4. Le fief Le fief peut revêtir différentes formes et avoir une ampleur variable. On peut aussi recevoir en fief une fonction (+ rémunérations) (civile, ecclésiastique) ; une somme d’argent (une seule fois, ou une rente annuelle) ; les revenus d’un payage (route, fleuve, transaction commerciale) => moyen d’existence pour le vassal. 5. La féodalité et la royauté