Le Nouveau Jardin

  • Uploaded by: Todor Szimeonov
  • 0
  • 0
  • May 2020
  • PDF

This document was uploaded by user and they confirmed that they have the permission to share it. If you are author or own the copyright of this book, please report to us by using this DMCA report form. Report DMCA


Overview

Download & View Le Nouveau Jardin as PDF for free.

More details

  • Words: 10,424
  • Pages: 78
Todor Simeonov

Le Nouveau Jardin

Paris-Budapest

Le fait, c'est peu, l'opinion, c'est trop.* Todor Simeonov

Todor Simeonov

Le Nouveau Jardin

http://nouveaujardin.blogs.nouvelobs.com/ Todor Simeonov sur Wikiquote * Citation du jour (3 avril 2010) sur Wikiquote

Europe, c’est jousqu’où ? Dis-moi, où tu es, et je te dirai qui tu es ! Les limites d’un monde en disent beaucoup. Ses limites signent son expansion, son défait, les ambitions, les compromis, les appétits, les goûts et les dégoûts. Les grandes questions du monde d’Europe : d’où jusqu’où s’étend-il ? Jadis on aimait parler : jousque Vladivostok. L’Oural, « l’hourra » de le sérénité ? Oubien un non-sens géopolitique ? La frontière orientale de l’Ukraine ? La belle option fratricide ? A l’ouest une petit différence cruciale : l’Atlantique oubien La Manche soit le bout de l‘Europe ? Brexit or not Brexit ? Et puis ces « troues » de l’integralité : La Suise et le Norvège. Obstinations politiquement incorrectes. Ethiqualement pas moins. Enfin un nœud... gordien ? de vipères ? A résoudre ! Cette petite-Asie de Constantinople à Gaza qui est un patrimoine culturel de l’Antiquité europeenne, et de jure de l’Empire Romaine, le grand précurseur de l’Union Européenne. On y trouve

l’Arménie, (un future) Kurdistan, la Turquie, (Grand) Liban, l’Israël, la Palestine... On connait les limites actuelles de l’Union Européenne. Ce qui est à savoir, c’est ce qu’en pense l’esprit européen. Le 28 mai 2016

Pacte de la Liberté Aujourd'hui, la majorité des Etats roule devant soi un énorme rocher, une vraie montagne de dettes, pratiquement sans aucun espoir de sa liquidation. Pour cette raison, la situation peut à juste titre être appelé un piège de la dette. Hélas, ce n’est pas une embuscade d'affaires simple, mais la condamnation à l’esclavage financier d’une multitude de peuples. Dans cette situation tragique un extrême cataclysme social, tel une révolution traditionnelle, ou bien une révolution a caractere tout à fait nouveau pourrait faire sortir le monde de l’impasse. A nous de choisir, mais peu le temps... Cette révolution « tout à fait nouvelle » serait le triomphe de la raison, le triomphe du rationalisme, dont la justesse, la solidarité, le sens de responsabilité sont les constituants naturels. Pour rendre ceci réalité les meilleures forces de l'humanité devraient sans plus tarder se mettre à travail sur les détails de la solution efficace et définitive du piège de la dette, et à œuvrer le programme necessaire.

Selon le Mouvement du Monde Changeant (MMC) le cadre d’une telle sulution serait un Pacte Souveraineté des Peuples Libres ou brièvement Pacte de la Liberté (PL), dont les États parties s’engageraient tout d’abord d'entreprendre des réformes rendant leur vie, leur fonctionnement soutenable sans aucun crédit, leurs budgets incoditionnellement et strictement excédents. Parallelement avec le lancement des réformes la dette publique de l’État partie concerné sera pris en charge et géré par un nouveau Fond Mondial de la Liberté (FML). Dans ce but le Pacte devrait assurer pour le FML des moyens convenables avec le poids du droit international. Ainsi premièrement, tout État partie serait obligé à rembourser au FML une certaine partie de son excédent budgetaire. D'autre part, des taxes imposée uniformément dans touts les États parties aux établissements et services financiers concernaient – entièrement ou presque – le FML. En plus les États parties devraient assurer au profit du FML un certain fond de patrimoine valorisable. Dans le Pacte on devrait encore régler des mécanismes pour calculer les changements des dettes, mais surtout les principes et les mécanismes de la réduction de certaines dettes. À cet égard, au nom de la justesse historique il parait inévitable de former une commission avec la participation de personnes impartiales pour analyser l'histoire des différantes dettes. C’est évident qu’une dette formée

sous la contrainte de la misère sociale ne peut pas être evaluée et gérée comme cette due à des investissements de prestige, à une consommation de luxe ou injustifiée, à la course aux armements, etc. Il serait juste d’évaluer le profit des créanciers, qui incorpore directement l'exploitation du peuple. Sans doute, il serait important que tout allégement de la dette soit en rapport avec les efforts du bénéficiaire dans l'accomplissement de ses obligations en vertu du Pacte. Il est tout à fait possible que 20 ou même 50 ans seraient nécessaires pour faire disparaître les montagnes de la dette souveraine. Ceci, cependant, n'aura plus aucune importance particulière si pareille solution révolutionnaire rendrait libre – et souverain – le développement des peuples. (Publié le 19 juillet 2015 dans le blog hongrois du MMC)

Le 26 juillet 2015

L'Europe, laboratoire du monde changeant Le future de l’Europe exige une nouvelle approche dans l’organisation de l’espace politique du continent. Tout d’abord il est necessaire une rerégionalisation dans les deux directions opposées d’integration et de désintegration – autonomisation – territoriale. Dans une certaine période pas mal de politiciens discutaient d’une « Europe à deux vitesses », ce qui équivaudrait d’integrer d’un part les pays « Formule 1 » et d’autre part les autres. A cette néfaste logique de « centre » et « périphérie » on devrait opposer la logique des tendences organiques. Le meilleur exemple d’une telle intégration serait l’unification de l’Allemagne et de l’Autriche, tragiquement compromise par l’agression hitlerienne, mais absolument méritée ét bien-fondée de point de vue historique, économique et culturelle. L’integration de la Scandinavie ou des trois pays baltiques post-soviétiques ne pourrait pas être d’une profondeur et komplexité pareille, mais même ainsi promet une grande récolte. Bien délicate, en tout cas inévitable parait l’integration des États slaves du Nord et de ceux du Sud, et enfin des États latins.

Dans le cadre d’une telle integration « supranationale » moins douleureuse serait toute autonomie jusqu’ à présent refusée. Outre ces deux directions de l’integration interne de l’Union Européenne, il est d’une grande importance – pratique et politique – d’en tracer les frontières et surtout combler les écart dans les remparts. Oui, il faut parler de nouveau et de nouveau de l’integration de la Suisse et du Norvège (mentions encore – par respect envers le peuple islandais – l’Islande). Sans l’integration de la Suisse et du Norvège l’Europe ne sera pas capable de garantir son indépendance financière et militaire (donc économique et géopolitique). Et c’est exactement ce qui sera décisif pour son future : une réelle indépendance des autres superpuissances. Mais l'Europe ne resterait pas fidèle à ses traditions, à son sort de pionnier de la civilisation, si elle ne sera pas capable en même temps de se soumettre – première – à une integration et coopération globale. Le 27 juillet 2014

Sur la réforme du législatif de l’Union Européenne À l’horizon des évènements voici les élections du nouveau parlement européen, sans aucune lumière à l’horizon des idées constructives. À demi-an des élections il est bien tard de réformer les institutions du cycle suivant, mais peut-être il est encore opportun de susciter un débat sur leur future. Enfin, un thème adéquat pour temps d’elections... Rien de plus simple et de plus claire qu’un législatif à une seule « chambre ». Mais l’Europe n’est pas le symbole de la simplicité, au contraire ! Et cette complexité qu’est la société unionale exige, mieux, mérite trois « chambres » ! L’Assemblée des États devrait se constituer par les représentants des États-membre, deux par État, élus par un tous les deux années pour une durée de quatre ans. L’Assemblée des Régions se constituerait par des représentants élus dans des régions électorales. Ces régions devraient être formées de façon adaptée à l’administration existante de l’État concerné et

devraient compter en moyen une population d’un million d’habitants. L’Assemblée des peuples se constituerait des représentants des peuples qui habitent l’Union. À l’heure actuelle on pourrait prévoir 56 sièges à l’Assemblée des États, 360 sièges à l’Assemblée des Régions et 200 sièges à l’Assemblée des peuples, soit quelques 616 sièges au total (contre 736 sièges actuellement). Les avantages des réformes proposées paraissent éloquents. Ici il est nécessaire d’ajouter deux remarques. La première : Il est évident que dans le cadre des élections ainsi réformées, le rôle des partis dégrade. On ne pourrait pas appliquer un scrutin proportionnel basée sur des listes de parti. Mais la démocratie n’a qu’à gagner de cela. La deusième : Les élections de l’Asseblée des peuples présupposent un règlement nouveau et délicat des status des peuples et de leur autogouvernement. Une vraie révolution dans la vie d’une société supranationale. Le 10 novembre 2013

Devenir souveraine superpuissance La structure actuelle de l’OTAN est un des plus grands obstacles à l’unification de l’Europe en tant qu’une souveraine superpuissance. Mais faut-il s’engager pour le rôle de superpuissance dans ce complexe monde nouveau du 21-ième siècle? Oui, c’est inévitable, si Europe ne veut pas dégrader en colonie des hiperpuissances. Celles-ci ne veulent pas la défaite de l’Europe, elles veulent une colonie profitable. Et si Europe ne veut pas céder une partie bien importante du profit que ses peuples créent, elle doit se transformer en une superpuissance souveraine et efficace. Comment se rend obstacle la structure actuelle de l’OTAN ? L’adhésion autonome et directe des Etats européennes à l’OTAN rend l’adhesion à l’OTAN et à l’Union équivalentes, axe leurs loyautés sur Washington. En plus, la liberté du chois d’adhésion aux deux formations lui donne un charactère aléatoire et opportuniste. 24 des 27 États de l’Union sont membres de l’OTAN, les trois qui ne le sont pas : l’Autriche, la Finlande et la Suède. La Norvège est

membre de l’OTAN, mais pas de l’Union, la Suisse et l’Islande ne sont membres ni de l’OTAN, ni de l’Union. Le problème major est le manque de bilatéralisme, donc d’un éqilibre entre les intérêts américains et européens. Bien sûr, la solidarité est une belle valeur. Et l’équilibre ? L’égalité ? Ne le sont-ils aussi ? Un européen responsable ne rejetterait aucunement la solidarité atlantique, mais doit revendiquer fermement le refondement de l’OTAN sur la base d’une symétrie nouvelle. Dans le cadre de ce refondement il serait urgent de compléter l’édifice européenne avec l’intégration sans conditions de la Norvège et de la Suisse. Il serait urgent encore de repenser la neutralité des quelques enclaves neutres. Et surtout il serait urgent d’institutionnaliser la défense et la sécurité unionnales. Le 10 mai 2013

Message aux Chrétiens Le lendemain de la démission du pape, un message parut : Frères et sœurs chrétiens ! Que pour évêque de Rome un à l'âge du Christ soit choisi ! Que son service soit de 7 ans ! Que chacun de vos 12 tribus désigne un apôtre, et qu’ils s’assoient à nouveau ensemble pour la Cène ! Difficile sera votre chemin vers l’empire de la vérité, mais la foi, l'amour et la vie de Jésus vous aideront ! Le 24 février 2013

Repères organiques Qui pourrait trancher justement la mesure des obligations citoyennes ? Oui, vraiment, une tâche difficile, mais impérative. Surtout la définition des obligations des riches. Deux bonnes causes pour s’y apprêter : la soif inapaisable du budget et l’apaisement des antagonismes sociaux. Heureux les temps quand une seule des deux causes menace d’exploser. Aujord’hui ce n’est pas le cas. Les sondages savants nous renseignent qu’une grande majorité (des Français) soit « favorable à la mise en place d'un taux d'imposition exceptionnel pour les contribuables les plus riches mais la placeraient plutôt à moins de 75%... ». Mais une importante minorité (La cour constitutionnelle, une étoile de la cinéma et autrui, en du silence) en pense autrement. Alors, comment trancher ? Pourquoi une taxe exceptionnelle pour les revenus de plus d’un million d’Euro ? Dans le même but le gouvernement américain cible le plafond de 400 milles dollars... Sans repères organiques cela ne marchera ni sur le plan national, ni sur le plan international. Un modèle approprié élaboré par le Mouvement du Monde Changeant propose une taxe à trois couches :

la première est payé par tous, la deusième (« taxe de solidarité ») par ceux qui ont un revenu plus haut que le moyen du pays, et la troisième (« taxe d’excellenece ») par ceux qui ont un revenu plus haut que la rémunération du président de la République. De manière pareille on peut et on doit chercher des pourcentages organiques pour ces tranches, dans un discours publique et responsable. D’une facon plus générale on doit réfuter la pratique traditionnelle que tout gouvernement nouveau-élu sort un lapin du chapeau à son aise, sans respecter passé, futur, raison commun. Tout nouveau gouvernement de tel côté démolit avec zèle les constructions de son précédent de l’autre côté. Il serait urgent d’instaurer de nouvelles institutions pour garantir l’intérêt publique, et dans ce mouvement le mot clé est : contrat social. Et n’oublions pas le plan international. Les contribuables étoiles courent a Moscou ! Mais voyons ! Elles ont le choix ! Les plus riches en Hongrie paient une taxe de 18%. Illusoire restera tout effort pour une plus grande justesse sociale et économique sans l’internationalisation des valeurs et des principes de justesse. Le 5 janvier 2013

Cette trahison qu'est l'anticommunisme L’Europe est le berceau des plus importantes idées du progrès humain, telles liberté, égalité, fraternité, solidarité, démocratie, paix, bien-être, lumières. Et il y a eu encore une. L’idée d’une vraie communauté des êtres humaines où regnent liberté, égalité, fraternité, solidarité, démocratie, paix, bien-être, lumières. Une idée portée par les esprits depuis des millinaires, mais basée dans le 19-ième siècle sur des vigoureuses garanties économiques. Dans toute l’histoire de l’humanité les interêts écrasants des oligarches exploitent même les idées du progrès. Qui ne prône pas liberté, égalité, fraternité etc., et bien-sur, en premier lieu passion et amour ? Seule une idée fut – et reste – inprônable, intolérable : le communisme. Et c’est bien là la suprême trahison, le crime de la nomenklatura borgeoise européenne : l’idéologie occulte et la pratique autoritaire de l’anticommunisme. Les fautes et les crimes des pays profondément

pauvres engagés dans la première aventure communiste ne valident rien de l’anticommunisme. Pour repenser la vérité de toutes nos idées et retrouver le chemin du progrès, il sera indispensable – et urgent – de dénoncer l’anticommunisme. On peut observer avec horreur les résultats néfastes de l’anticommunisme en oeuvre dans les pays de L’Europe de l’Est. Mais c’est toujours une lamentable tragi-comédie par comparaison avec ce que nous attend dans un future accueillant l’anticommunisme. Les théories marxistes sont une remarquable contribution pour la compréhension du capitalisme, mais insuffisantes pour la compréhension du communisme réelle. C’est notre problème. Ou bien de la génération suivante. Mais l’idée d’une vraie communauté des êtres humaines où regnent liberté, égalité, fraternité, solidarité, démocratie, paix, bien-être, lumières, reste intacte. Reste idéale et libératrice. Le 13 novembre 2012

Les dimensions de l’integration Les propositions récentes de van Rompuy, Barroso, Draghi et Juncker ne comportent aucune nouveauté, a part les détail des istitutions de controle bidjétaire et bancaire. Et pourtant c’est un fordulat, puisque on récoute de la bouches des faiseurs de décisions. Donc urgence est de revenir sur la recherche de bonnes solutions pour l’intégration européenne. Ce pénible processus d‘unification de la scène des deux guerres mondiales, issue en tant que communauté du charbon et de l'acier se déroule en une dizaine de dimensions différentes : - une espace économique avec une parfaite et excelente liberté pour le capital (espace débordant l’UE, avec la gentille réception de la Suisse et la Norvège), - une espace valutaire restrainte (Euro), - une espace restrainte « sans frontières internes » (Schengen), - une espace floue avec des machanismes encore plus floux de sécurité collective (NATO, OSCE),

- une espace de partenariat (Etats-partenaires et Etats-candidats). On peut parler encore de dimension législative (fameux Acquis communautaire), social, culturel, sanitaire, etc., sans manquer le spéctaculaire cadre politique. Un vrai jungle intégrationnal, sans toute lumière d’un rêve commun. On doit dument reconnaitre les efforts des eurocrates d’infiltrer une constitution ouvrant la voie pour la fédéralisation de l’Union. D’autre coté, tenant compte des reflexes des dirigents des États touchés on ne doit pas s‘étonner de l’echec de ces essais. On y voit le role des peuples – aisément – manipulés par les étranges coallitions de leur dirigents et des extrémités politiques de toute sorte. On y voit encore, on y doit voir le role des forces exoeuropéennes, évidemment désintéressées de la submergence d’une nouvelle superpuissance. Alors, comment se reprendre aux efforts de la construction européenne, dans un tel jungle, avec tant de cotrepartis ? En pleine crise les nouvelles propositions des dirigents européens peuvent compter sur la grâce du moment, mais semblent manquer l’orientation vers les forces constructives d’Europe. Ce serait une faute historique. Pas à cause de ses conséquances immédiates, mais à cause de manquer la grâce du moment.

Et bien, quelles sont ces forces constructives ? C’est tout d’abord l’intelligence, l’intelligence européenne, qui prouve depuis des millénaires sa capacité de comprendre l’histoire, et puis la créativité, la créativité européenne, qui en prouve depuis des millénaires sa capacité de donner des formes au future. Comment trouver ces forces ? Comment les engager ? Tout simplement il faut partir à leur recherche, il faut les acclamer, leur donner la chance et la possibilité de se présenter et de se mettre en oeuvre. Les propositions actuelles de van Rompuy, Barroso, Draghi et Juncker s’appuisent sur les gourous financiers et visent l’élite de l’Union. Mais comment orchestrer ce fondement constitutionnel en divisant Europe d ‘une malheureuse manière ? La bonne voie serait de réunir les pionniers de l’unification selon leur libre volonté. En proposant une bonne costitution à tous les membres de l’Union, on pourrait créer le noyau de la future féderation avec la partitipation de ceux pays, ou la majorité de la population l’approuve. Ne renonçant aucunnement à l’unité du continent, il faudrait dresser deux principes intelligents pour le processus : 1. prévoir des techniques spéciales pour une flexibilité de la constitution, 2. garantir la possibilité périodique

d’approuver la constitution, et donc d’adhérer à la fédération pour tous ceux qui l’ont rejeté auparavant. Le 18 séptembre 2012

L’Europe – c’est quoi ? 2 L’Europe est aussi la patrie des sans-patrie, la patrie des gitanes. Vous, chers frères norvegiens*, vous pensez que l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à la zone Schengen permettra à des gitanes de là de troubler votre vie heureuse et tranquille, de causer des problèmes fâcheux à votre police ? Mais savez, les gitanes sont plus norvégiens que ne fut Kennedy « ein berliner ». Les gitanes de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Hongrie, de la Russie sont les nomades d’une Histoire européenne, signée par des poursuites sanglantes et honteuses, les plus dures en Europe d’Ouest. Le sors gitane est une patrimoine commune européenne. Il est politiquement et surtout moralement incorrect de rester a l’écart du problème avec une mime innocent en parlant en meme temps de démocratie, de solidarité et de belles choses pareilles. Pire encore la pratique de Berlusconi et Sarkozy de criminalisation et d’expulsion, menaçant de s’infiltrer délicatement chez tous les champions de la démocratie et du droit.

La situation des gitanes en Europe d’Est est tragique et on ne voit aucune chance à son amélioration. La situation des gitanes s’engrave à chaque jour, la tension entre gitanes et la population locale augmente. C’est un problème commun et à résoudre à l’échelle européenne. Sa solution doit se fonder sur le droit à la mobilité, saint à l’esprit européen, et essensiel à la culture gitane. Une culture archaïque, avec des racines indiennes, mais – depuis des siècles – élément essensiel de la culture – et de la réalité – européenne. Le 27 juillet 2012 *Selon des nouvelles de la presse, La Norvège s’apprête à extradier des gitanes de la Roumanie et de la Bulgarie, même de quitter la zone Schengen au cas, où ces deux pays y adhèrent.

C’est quoi l’Europe ? I C’est quoi L’Union Européenne ? Peut-etre l’union des États d’Europe ? Oubien l’union de certains États d’Europe ? La Bible ou les Statuts de l’ONU n’en décident pas. Donc c’est une question laissée à la libre volonté des concernés. Sur quels pricipes fonder la réponse pour avoir la paix et prospérité ? Peut-on déclarer que tout État a le droit de confédérer à l’Union ? Peut-on déclare que tout Etat a le droit de rester audehors de l’Union ou étant déja membre de le quitter ? Sur le plan du droit abstrait on devrait répondre affirmativement a ces deux questions, mais comment répondre au sens du « politiquement correct » ? Ici à chacun de formuler une opinion. Voici donc l’opinion du Mouvement du Monde Changeant. Tout État européen a le droit et le devoir de participer à l’Union Européenne. L’Union a le droit et le devoir de formuler des exigeances pour les Étatsmembres. Donc l’integration peut connaitre de différentes phases, mais tout obstacle à l’adhésion

formelle d’une État politiquement incorrect.

européen

à

l’Union

est

Tout État européen a le droit de rester audehors ou de quitter l’Union, mais une telle décision est politiquement incorrecte. Cela exige de tout citoyen de l’État en question, et tout de même de tout citoyen européen un démarche convenable contre cette position. L’absence de la Suisse et de la Norvège à l’Union est politiquement incorrecte, profondément incorrecte. Le relentissement inexpliquable de l’adhésion de l’Islande à L’Union est politiquement incorrect. Les obstacles à l’adhésion des pays du « Balkan d’ouest » sont politiquement incorrects. Les spéculations sur le départ de la Grèce de l’Union sont politiquement incorrectes, profondément incorrectes. Citoyens européens, indignez-vous de tout ce qui est poliquement incorrect ! Le 3 juin 2012

Une tâche urgente et pas si difficile Il y a un an, une rumeur inquiétante se répandit. La AlQaïda a caché en Europe une bombe nucléaire prête à être utilisée en cas d'arrestation ou de mort de ben Laden. On pense connaitre la sorce de cette informátion. Il s'agirait de Khalid Shaikh Mohammed, le prisonnier le plus célèbre de Guantanamo. Sa révélation serait transmise par Wikileaks et publiée par le Daily News. Certains dénoncent ici un nouveau complot du gouvernement américain destiné à masquer l'effondrement économique des Etats-Unis en propageant la peur et mettant en place de nouvelles mesures liberticides. Des explications qui manquent de logique. Une semaine avant la liquidation bien risqué de l’ennemi publique Number One, cette rumeur ne peut etre au dehors d’un grand jeu. Peut-être un chantage exaspéré de facteurs inconnu : on ne peut exclure ni Pakistan, ni Al-Qaïda, ni forces americaines, interessées à la consérvation de ben Laden. Et bien on peut exclure un facteur : l’Europe ellemême. Pouvez-vous imaginer les sentiments du président américain lors du rapport du chef de

l’agence secrète sur la possibilité que la rumeur d’une bombe nucléaire caché en Europe soit vraie ? Serait cette possibilité une cause suffisante pour renoncer à la liquidation décidée ? Il parait évidant que pour former une Europe unie il est plus urgent de créer des sevices secrètes unies que de créer des institutions fédérales. Une tâche pas si difficile si on se débarrasse des contractions nationnalistes. Qui serait un partisan dévoué et sans conditions d’une Europe unie ? Les États-Unies ? La Russie ? La Chine ? L'Israel ? Le Belize ? Il fait se décider ! Le 29 avril 2012

Un rôle prioritaire pour la diplomatie française dans l’Union Européenne La compoition du Conseil de sécurité depuis longtemps ne correspond pas à la composition du monde. D’une part manquent les grandes puissances des continents (Allemagne de l’Europe, Inde de l’Asie, Brésil de l’Amérique Latine, Afrique de Sud de l’Afrique) : D’autre part manque la présence de la plus importante intégration du monde moderne : l’Union Européenne. Depuis des années l’opinion publique parrait d’accord sur la nécessité d’une reforme du Conseil de sécurité Mais n’ayons aucun doute sur l’incapabilité (voulue ?) des grandes puissances actuelles de s’accorder sur les changements. Pour l’UE – et avec cela d‘une maniere indirecte – pour l’Allemagne il se donne une possibilité. Non, pas ce que la France cède sa place au Conseil de sécurité, mais ce qu’elle se charge – sur la base d’un traité officiel – de la représentation de l’Union au Conseil. Cela devrait être une représentation stricte,

c’est-a-dire représentation inconditionnelle position unanime de l’Union.

de

la

Une telle solution suggère en plus une autre innovation institutionnelle : l’attachement à longue terme de la diplomatie de l’Union à celle de la France. Pour cela on pourrait envisager une troïka, comprenant le chef de la diplomatie de l'UE, le ministre des affaires étrangères de l’État-membre en présidence et le ministre des affaires étrangères français. De cette solution suivrait logiquement un rôle prioritaire de la langue française dans la diplomatie de l’Union et des ses États-membre, ce qui faciliterait d’une manière importante la coordination, la homogénéité et l’integration du secteur. Ce nouveau modèle d’attachement d’un secteur à un membre de l’Union pourrait trouver de nombreuses applications, en nombreuses modifications. Le 27 février 2012

Une nouvelle constellation : les TIP – Turquie, Iran, Pakistan L’étude des tendances et du future emploie depuis un certain temps la nouvelle notion des BRICS. Avec pleine raison, puisque elle permet de restructurer la vision des forces oeuvrantes – mais avec des effets stratégiques à long terme. Si l’on voudrait étuder – surtout après Libye – avec plus de prudence les grands mouvements, et les grands défis des décennies à venir, il serait opportun de formuler une nouvelle constellation : celle des TIP – Turquie, Iran, Pakistan. Il faut voir ici les ressemblances profondes, la spécificité unanime de pouvoir militaire de premier rang, le regroupement géografique. Tout cela exige une grande attention, et surtout une nouvelle politique internationale. Le 21 octobre 2011

La révolution de la révolution Révolution ! Il faut une révolution ! Seule la révolution pourra sauver le monde ! Seule la hommes !

révolution

pourra

sauver nous,

les

Révolution sera ! La révolution vient ! Je l’entends ! Mais aujourd’hui ce n’est pas la question, aura-t-il révolution, non plus quand. La question est quelle révolution sera cette-là ? Il y a eu des révolutions. Il y a qui saluent avec enthouciasme la force morale des révolutions, le sentiment libérateur et enivrant qui s’en dégage. Il y a qui voient dans les révolutions les locomotives de l‘histoire. Il y a qui jurent pour les réformes et blâment les bouleversements causés par les révolutions. Il y a qui ouvertement combattent la révolution, et sont fiers pour leur service à la contrerévolution.

Quoi que pensent certains, la révolution est généralement le seul moyen pour résoudre de profonds problèmes sociaux. Pas le meilleur mais le seul réel moyen. Il y a eu, il y aura des révolutions. Avec désordres, pertes, victimes, résultats variables et contradictoires. Avec cettes-là, nous avons atteint un carrefour historique. Désormais, il sera de plus en plus difficile de lancer des révolutions, il sera de plus en plus difficile d’atteindre des changements significatifs, des résultats réels. Cependant, jamais auparavant, nous n’avons pas eu tel besoin de changements véritablement révolutionnaires. C’est pour cela qu’aujourd'hui il nous faut effectuer la révolution de la révolution. Et ce sera la tâche la plus difficile de l’histoire. « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ! » – disait Gandhi. « Soyez la révolution dont le monde a besoin maintenant ! » – dit aujourd'hui l’Histoire. Il est temps ! Le 10 octobre 2011

Une sereine conscience pour une sereine sécurité Un bluff lamentable, mais il se peut monstrueux prévient l’Europe ! « L'Europe ne devrait pas s' inquiéter de la menace d'attentat nucléaire d'Al-Qaïda, a déclaré mardi [4 mai] à Budapest un haut responsable américain au média local MTI. Pamela Quanrud, vice-secrétaire adjointe du Bureau des affaires eurasiennes du département d'État américain, actuellement en visite officielle en Hongrie, a déclaré que cette menace publiée antérieurement par WikiLeaks et par le journal britannique Daily Telegraph, ne devait pas être prise au sérieux. » Cette menace aurait été lancée par des prisonniers de la base militaire américaine de Guantanamo, qui auraient affirmé qu'une bombe atomique avait été dissimulée en Europe et serait déclenchée si le dirigeant d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden était capturé ou tué. Ce qui est bizarre dans l’histoire c’est que la presse mondiale vient de publier les informations sur cette menace une semaine avant la liquidation de Ben

Laden. Une bonne inspiration pour les fanatiques des théories de complot. Mais ce qui est d’importance pour l’Europe : comment réagir à défis pareils ? Céder à l’USA la responsabilité de décider et de réagir en situation concernant la sécurité des européens ? Purement et simplement ne nous inquiétons pas ? Il est d’urgence de faire un pas décisif dans la construction d’un système autonome et efficace de sécurité stratégique. Il est temps de créer trois organisations spécialisées : une agence d’information, une de contre-espionnage, et une agence antiterroriste. Et pour sagement cadrer ce travail : une agence de contrôle sur les services secrètes (européennes, des états membre et étrangères). On connaît bien la débilité de la bureaucratie unionnale, donc on doit conseiller un programme d’action innovant. Les nouvelles agences devraient travailler avec une seule langue, il va de soi : avec la langue locale. L’agence d’information pourrait être créer en Allemagne, cette du contre-espionnage en France et cette du antiterrorisme en Grande-Bretagne. Ces agences pourraient commencer leur travail dans quelque mois. Au début elles pourraient travailler avec une personnelle à moitié résidents du pays, à moitié délégués des pays membre.

Pour la législation convenable et le développement professionnel de ce réseau on peut sereinement prévoir des années, mais avec la sereine conscience d’avoir jeter les bases d’une sécurité pour l’Europe. Le 29 mai 2011

Reculer pour survivre Depuis de longues décennies l’esprit moderne est conscient de la nécessité de mesurer la consommation humaine sur la Terre. Presque la totalité de nos ressurces est puisable ou bien d’un renouvellement limité. Depuis de longues années l’esprit postmoderne est conscient du caractère dramatique de cette nécessité d’exister sustenablement. Pour affronter les défits de cette situation, la pensée politique cherche des solutions politiques, la pensée scientifique cherche des solutions scientifiques et technologiques, les actions d’affaires et les actions citoyennes oeuvrent en plein élan. Mais qui pourrait affirmer que l’humanité est sur la bonne voie, qu’il est question de temps pour voir les résultats souhaités ? Pour l’instant l’humanité continue sa course. Court et accélère. Mais pas à l’instar d’un champion athlétique mais d’un malheureux qui se précipite sur une pente vertigineuse. Quel pourrait être ce miracle à mesurer la consommation humaine ? Mais bien sur, les bénies

crises ! Cettes-là, elles arrivent à mesurer. On en a vu en 1929, en 2009. On en va voir encore ! On est en cours de se plonger dans une grande crise alimentaire. Elle va mesurer la consommation agricole de 8%. Peut-être même la population de quelque 250 millions d’hommes. Résultat bien modeste, bien incertain. Et un jour on pourrait se précipiter sur l’inévitabilité d’une gigacrise. Pour éviter les gigacrises possibles du 21. siecle, il nous faut reculer, à nous tous, unanimement, d’un bon grand pied. Les hommes sur la Terre sont des êtres simples et faillibles, souvent faibles et déraisonables. Mais en cas de sévère nécessité prêts à suivre le bon message. Une suprême obsacle pour cette intrinsèque bonté de l’espèce humaine est l’existance des élites sociales. Leur avidité démoralise – et démoralisera toujours. Ainsi le 21 siecle sera ou bien le siècle d’une nouvelle sérénité, ou bien le siècle des grandes et désastreuses gigacrises. Le 5 février 2011

Les armes nucléaires A mi-novembre les Nobel de la Paix se sont réunis à Hiroshima pour parler désarmement nucléaire. Comme d’habitude les médias en profitent pour parler personnages. Quelle attention aux noms médiocotés ! Telles présences aggréables, telles absences regraitables ! Mais une absence peu alarmante : Barack Obama, lauréat 2009 du Nobel de la Paix malgré son engagement en faveur du désarmement nucléaire, a décliné l’invitation, officiellement en raison de sa participation au G20 de Séoul et au Forum économique de l’Asie-Pacifique (Apec) à ce même Japon ce même week-end. Or les Etats-Unis n’ont jamais présenté d’excuses aux victimes des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki et la prévue venue d’Obama dans l’une de ces deux villes, qu’aucun président américain en exercice n’a jamais visité, toujours suscite de vifs débats aux EtatsUnis. « Face aux inquiétudes grandissantes à propos de la course aux armements nucléaires et aux menaces du terrorisme international, il devient nécessaire de trouver et d’appliquer sans tarder des mesures

concrètes afin de parvenir à un désarmement nucléaire global. », déclarent les Nobel. La société des hommes avaient 65 ans à y réfléchir, à trouver « des mesures concrètes » et à les appliquer « sans tarder ». Il faut parler clairement : la menace que représente l’existance des armes nucléaires est réelle et crutielle. Une seule petite partie de ces armes serait capable de détruire la vie sur la Terre. Une seule bombe atomique serait capable d’éfacer une grande ville de la surface de la Terre. Cette menace est inacceptable pour la société des humains. Il faut parler clairement : les efforts actuels pour limiter la possession d’armes nucléaires par de nouvels états et des organisations militantes sont inefficaces, et resteront inefficaces sans une nouvelle politique. Les pierres de coin pour une telle polique : - il faut accepter que l’humanité ne pourrait plus se passer de la maitrise des forces nucléaires, de la possession d’une arme de défence stratégique (y compris cosmique) de ce genre ; - il faut convenir à ce que le contrôle sur une arme de ce genre, y compris son développement ne peut être autre que global, donc soumis à une autorité (gouvernement) planétaire, ainsi si la société veut un

désarmement nucléaire, elle devrait lutter pour un gouvernement mondial ; - il faut le plus vite possible s’accorder au niveau des états responsables que toute possession illégale d’armes nucléaires est pur et simple une crime contre l’humanité, dans ce cadre il serait necessaire d’établir un tribunal inetnationnal pour les abus de possession d’armes nucléaires. Le 12 novembre 2010

L’enjeu : liberté ou nouvel esclavage ! L’observation du déficit budgétaire est devenu un thème important ces derniers mois, a l’éveil de la bien redoutée deuxième vague de la crise économique. Les responsables de l’Union Européens paraissent très sévères et très décidés à un on-ne-sait-pas-quoi mais dur. Sévérité tardive? Mais les conditions inconditionnelles ont été fixé déjà par le traité de Maastricht en 1992 et le pacte de stabilité et de croissance, conclu à Amsterdam en 1997 et assoupli en 2005 à Bruxelles. Les grands étaient les premiers à transgresser les conditions, les petits étaient les pionniers de la manipulation, de l’embellissement des statistiques. Nous tous sommes dans le piège d’un asservissement, voir d’un esclavage financier fatal. Il faudrait être conscient, que le déficit budgétaire nourrit la dette public. Le déficit actuel parait une dette opérationnelle, voir virtuelle, mais réellement il consiste une dette réelle, insurmontable sans un financement à court terme. Sauf s’il ne parait avantageux – pour qui ? – de le financer à long terme.

Mais puisque nous avons déjà – pas obligatoirement, mais en simple fait – une dette à financer, on finance, et puis on ajoute le déficit actuel à la dette. L’addition du déficit à la dette roulé anéantit le déficit. Nous n’avons plus de déficit, nous avons une dette agrandie. A l’instant – à peu prêt – tous les états du monde ont une dette, une dette énorme, une dette inimaginables pour les braves laïques. Cette dette est à peu près doublée pendant la crise actuelle. En résultat : les états dépensent une partie énorme de leur budget à financer cette dette. Dans la plupart des cas les charges courantes de cette dette dépassent les sommes pour la santé. Dans ces conditions-là il se pose la question : peuton discuter avec responsabilité pour la société de la mesure convenable du déficit budgétaire, une mesure à suivre avec toute la sévérité nécessaire ? On fait comme si le respect des 3%mystiques résolu le problème ! Et bien, c’est la plus grande faute, la plus grande fraude. Étant donné la dette écrasante des états en ce début du 21-ème siècle, tout fixe plafond positif (donc majeur à zéro) ne fait qu’augmenter la dette public, donc d’approfondir le piège, d’affermir l’esclavage. Ici le mot clé est le fixe. Et bien, reconnaissons le droit du souverain état de produire – de temps en temps – un déficit budgétaire. Mais cela ne peut être aucunement acceptable à longue terme.

La solution du problème est très simple : la mesure acceptable du déficit budgétaire devrait être : pour une année – 5%(pour être galants envers le souverain état), pour 2 années consécutives – 2,5%, pour 3 années consécutives – 0%, pour 4 années consécutives – au moins -1%, ou plus, en fonction de la dette publique à démolir. La solution est très simple à formuler, et peut-être à comprendre. Mais à faire accepter par la politique ? A s’en douter... Par le souverain état ? Très, très douteux.... Par ceux qui profitent du financement des dettes ? Ridicule. Sans doute. Mais ce qui importe : il faudrait que le respect des restrictions pour le déficit budgétaire soit d’importance inconditionnelle pour la société plus que pour la Commission de l’Union Européenne. L’enjeu : liberté ou nouvel esclavage ! Le 28 septembre 2010

Le malfonctionnement original Plus on pratique la démocratie avec un dévouement incontestable de la part de la majorité des sociétés, plus on est contraint de voir un malfonctionnement original du système européen. Le mécanisme du modèle est fondé sur le rôle prépondérant des partis politiques. La chances des indépendants réels dans les élections législatives en Europe varie entre 0 et 0,1%. Une fois les élections achevées, commencent les chipotages pour la formation d’une coalition gouvernementale, une haute trahison de tout engagement préalable. C’est si l’élection se produit parmi des sages mathématiciens, dont chacun propose une théorie, basée sur certaines axiomes. Enfin la coalition finale contient un choix parlementé des axiomes originales, ce qui engendre une théorie qui n’a rien à voir avec celles pour lesquelles les citoyens ont voté (voir la situation actuelle en Royaume Unie). Il n’est pas une rare échéance de voir le parti le plus gagnant exclus de la coalition occasionnelle (voir la situation actuelle en République Tchèque). Il n’est pas une rare pratique de voir l’arrogance du plus petit parti de la coalition (voir la situation en

Hongrie pendant les trois cycle de la coalition socialiste-libérale). Et c’est seulement le commencement du mal. Puis vient la parodie du « contrôle » législatif sur le pouvoir exécutif. Bien sur, il y a de signifiantes différences entre la parodie jouée dans un pays avec une citoyenneté forte et consciente et un autre, mais partout on voit une pure et simple parodie. Une dimension autonome du problème est la discipline partisane, qui fait du travail de la législation un absurde lamentable. En général en Europe les 9599 % des votes des députés législatifs sont conformes aux directives de leur fraction parlementaire. Mais alors à quoi ces multitudes d’hommes sans personnalité mais bien payés dans les palais législatives ? Tout le monde sait, ou bien soupçonne le grand secret : rien d’autre activité réelle que le lobby à tout niveau et en toute direction. Enfin l’invasion simultanée du pouvoir législatif et exécutifs donne l’appétit irrésistible à la coalition « dirigeante » de mettre main sur tout autre moyen assurant pouvoir et richesse, de maximaliser son influence sur les institutions indépendantes. En fragments, ce sont des problèmes bien connus, acharnement critiqués de toute part. Le nouveau et important à souligner c’est l’assimilation désastreuse

du pouvoir exécutif et législatif sous le signe d’une coalition partisane. Comment retirer la démocratie de cette impasse ? En bref : l’élection directe du chef du pouvoir exécutif (soit-il nommé président ou premier ministre). Il faut diminuer ou simplement interdire l’initiative législative de la part du pouvoir exécutif. Par contre il faut créer une structure convenable au service du pouvoir législatif pour rendre plus efficace le contrôle, l’étude des problèmes de la société et le développement des normes législatives. En fin, il faut viser une deuxième révolution dans la sécularisation de l’État : comme autre fois on a décidé de la séparation de l’État de l’Église, on devrait décider aujourd’hui de la séparation de l’État de l’Idéologie – représentée par les partis. Le 31 mai 2010

Laissez travailler L’unique commandement de la société moderne est depuis des siècles le Laissez faire! Laissez dépérir en est une simple conséquence. Vraiment une horreur économique, parait-il, sans remède. On ne ressent pas les énergies humaines capables de changer les choses, mais elles existent. Plus on ne les voit pas, plus elles s’accumulent. Soyez sûrs! Une crise basculante, et on va voir les possibilités de ces energies. Au moins leurs capacités destructives. Il était toujours plus facile de détruire que d’édifier. Il ne nous manque pas des énergies, mais des visions pour une autre cohabitation humaine, pour un autre système juste de répartition. Surtout pour le noix dur de la répartition du travail. Le Think Tank du Monde Changeant esquisse depuis des années des solutions pour le plein emploi, mais maintenant on arrive à un nouveau méchanisme. Toute population moderne se divise en quatre catégories : les citoyens à professions publiques, salariées, coopératives et liberales. La tâche de la société est d’assure à tout citoyen, qui n’appartien pas aux catégories publique, coopérative et liberale, un

poste de travail dans le secteur économique. Et bien, on doit commencer par obliger les sociétés économiques de déclarer leur demande de travail (de travailleurs). On fait l’addition (à l’échelle d’une unité territoriale de planification de l’emploi). C’est le demande de base. On divise le nombre total des citoyens à professions salariés de la région par la demande de base. On obtien un coeficient de suroffre. Ainsi on peut prescrire aux sociétés un emploi obligatoire, dépassant leur demande originale avec ce coefficient de suroffre. Ainsi pour chacun sera garanti la possibilité d’un travail. C’est à la société touchée de décider des tâches professionnelles et de la salaire des travailleurs embauchés dans le cadre de cette obligation légale. Ce modèle ne représente aucune difficulté pour la maintenance d’une mobilisation da la main-d’oeuvre. Ce problème réel et beaucoup d’autres pourraient être résolu – surtout dans le cas si on cherche une résolution de la barbarie des sociétées type Laissez dépérir. Le 17 avril 2010

J’aime la Suisse Avoir une devise forte a ses inconvénients. Avoir une devise bien forte grâce à des efforts et circonstances impropres a ses forts inconvénients. En tout cas on a raison de vouloir savoir sa devise forte. La forte devise reflète une forte économie, une forte société. L’industrie de la spéculation peut bien spéculer et éroder une devise, et en tirer des profits remarquables. Cela cause des pertes et des risques pour l’économie cible, mais ces dégâts sont en général insignifiants par rapports au profit de la spéculation. La spéculation est en ce sens un voleur de poules, et pas le malin qui détruit le pays. La course de l’euro et du dollar à longue terme ne dépend nullement des spéculations, mais de l’équilibre complexe entre les deux économies, dûment corrigée par l’équilibre des déséquilibres budgétaires. Pourquoi donc se paniquer des spéculations Soros et co, si gigantesques qu’elles soient? Mais, voyons! Qui aime les voleurs de poules? Surtout s’ils ne sont pas de pauvre misérables.

L’Europe court des risques majeurs. L’Europe court une course sans merci avec les USA, la Chine, avec le monde entier. En ces circonstances il est un intérêt suprême de fortifier l’euro contre les spéculations. Dans ce but l’UE a une réserve stratégique: il faudrait si vite que possible intégrer la Suisse et le franc suisse. Çà va de soi, que l’on ne peut pas compter sur l’enthousiasme des bancaires suisses. Mais Suisse ne pourrait pas résister à longue terme à une politique unionnale d’intégration raisonnable, bienveillante, positive, démocratique, et on pourrait ajouter sans aucune ironie: amicale. Le 7 mars 2010

S’acharner à la tâche résoluble Bonne nouvelle année ! Vous pensez, félicitations tardives ? Mais non, vous pensez, nous pensons à la chrétien d’Europe. En même temps prétendons à penser un monde nouveau, unifié sur les principes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Nos frères chinois viennent de fêter leur nouvel an. Suivent nos frères juifs, iraniens, arméniens, indiens et tous les autres des quatre coins du monde. Chacun vit avec son calendrier à soi, dans un autre an que les autres. Il parait nécessaire au moins d’examiner le problème d’un nouveau calendrier pour les nations unies. L’idée a une histoire bien vieille, avec d’importantes aventures. Incontournable référence reste le calendrier révolutionnaire français. Le noix dur de toute réforme du calendrier parait l’arrangement des unités sous-jacentes : la semaine et le mois, leur structure. En effet, on devrait distinguer deux problèmes, tout à fait indépendants l’un de l’autre : le problème bien compliqué de la structure interne de l’année, et d’autre part le problème de la numération des années.

Aucune obligation de résoudre les deux problèmes à la fois, quoique c’est cela qui serait raisonnable. Mais dans un monde avec un déficit de raisonnement, il serait admissible de s’acharner à la tâche résoluble. Comme commencement d’une nouvelle ère on pourrait proposer plusieurs années. - Le plus convenable serait l’an de la fondation des Nations Unies, donc 1945. - L’an de l’accord sur ce nouveau système (ou bien de son inauguration). - L’an de la fondation d’un gouvernement mondial. Bien sur, on peut énumérer les problèmes plus urgents de l’humanité, et s’en aller pour ne résoudre ni les problèmes plus urgents, ni les problèmes résolubles. Donc, bonne nouvelle années, avec plus de raisonnements et avec plus d’actes ! Le 17 février 2010

Évaluer et avouer Quelle année restera 2009 dans la mémoire des contemporains? Une crise, peut-être néfaste, apparemment sans conséquences tragiques. Une coopération gouvernementale, peut-être inouï, apparemment sans la solidarité des peuple. Une victoire du postconservatisme obamaiste, peut-être saillante, apparemment sans avances de la paix. Un défi climatique, peut-être désastreux, apparemment sans réponse humaine. Une menace porcine, peutêtre pandémique, apparemment sans le catastrophisme prévu... On sait peu sur la thèse, encore moins sur l’antithèse, presque rien sur le synthèse. On se plonge dans un monde de plus en plus opale. Si quiconque veut en saisir la tendance, il lui faudrai comparer le rôle, la présence de la presse pendant la guerre de Vietnam et celle d’Irak ou d’Apghanistan. Opacité sans frontière. La situation est pareille, sinon encore plus désespérante sur le terrain financier. Il parait, que si expliquer les choses à ma fille en 20ème siècle c ‘était expliquer la physique de Newton, lui expliquer maintenant les même choses, c’est expliquer la théorie de la relativité générale.

On veut voir clair. On a le droit de voir clair. Il nous faut une nouvelle culture de la clarté. Pour cela on dispose d’un puissant nouvel instrument : la toile électronique. Mais édifier ce nouveau monde clair et compréhensif pour la société civile trahie et affaiblie ne peut se commencer que par les fondements du local et du quotidien. Bien sûr, il est nécessaire une transparence courante, mais il serait important de formuler – et exiger – l’unité de base de toute transparence réelle : le rapport annuel. Oui, je voudrais connaître le rapport annuel rédigé pour moi de mon généraliste, de l’écoles de mon quartier. Comme tout organisme économique doit au fisc une balance, tout organisme social devrait un rapport à son environnement social, donc à la société. Telle ou telle autre exemple de ce devoir ne pourrait être que germe d’un long processus, dans lequel on verra naître la nouvelle culture de la clarté. Le 12 janvier 2010

Défaite accomplie Le 1 décembre entre en vigueur le Traité de Lisbonne. Sera cette date une fête dans le calendrier de l’Union ? Bizarre fête de la défaite d’un rêve. Du rêve de donner une constitution à la nouvelle communauté européenne en naissance. Une responsabilité commune des partisans acharnés de la supranationalisation et des partisans acharnés de la souveraineté étatique. Mais la vie est une marche sans fin, sans victoires définitives, sans défaites définitives. Je n’oserais pas affirmer que l’Union Européenne avance irrémissiblement vers une vraie confédération. Les tours de l’’acquis communautaire sont bien vulnérables. Personne ne serait capable de garantir l’avenir de l’intégration européenne. Mais on peut rester optimiste. Ce qui est d’importance, c’est le travail intellectuel pour la reconnaissance de la nécessité d’une nouvelle structure universelle de la souveraineté. Il nous faut reconnaître la nécessité de plusieurs niveaux de souveraineté : local, régional, étatique, continental, mondial. Et surtout, le fondement de cette structure : la souveraineté personnelle et familiale. Ces niveaux de la structure forment une hiérarchie

risqué. Le clé de l’avenir est de préserver le caractère démocratique de cette structure, basé sur l’autonomie rationnelle et compétente de tout niveau. Rien d’absurde : un soviétisme démocratique... Dans le cadre de cette vision, la poursuite de la construction européenne évolue en tâche éminente et complexe. Le 29 novembre 2009

MMC MMC se lit 2100, qui à son tour se lit comme la fin, l’horizon du 21. siècle. MMC est tout de même l’abréviation du Mouvement du Monde Changeant. Un mouvement qui a l’ambition de contribuer à ce que le 21. siècle soit un siècle de paix et de lumières. Des buts dont à présent nous avons toutes les malchances d’échapper. Une ambition ambitieuse, mais est-elle rationnelle ? On connaît (bien ou mal) l’exemple de Mahatma Gandhi et son mouvement de la non-violence. Il disait : « D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis ils vous combattent et enfin, vous gagnez. » Et bien, on est obligé de se mettre d’accord avec lui sur le scénario, seule incertitude en ce qui concerne le mirageux dernier acte. Mais ici nous disposons de l’appui de Ray Bradbury : « Et quand la guerre sera finie, un jour viendra, une année proche ou lointaine où des livres pourront être écrits de nouveau, où nous serons tous convoqués, un par un, pour réciter ce que nous savons et nous imprimerons ces livres jusqu'à la prochaine ère sombre où tout sera à recommencer. Mais voilà ce que l'homme a de merveilleux. Il n'est jamais découragé, dégoûté au

point de tout abandonner, car il connaît très bien l'importance et la grandeur de la tâche. » La tâche, que serait-elle ? Ici je ne veux pas parler au nom de Mahatma Gandhi ou de Ray Bradbary. Non plus au nom de Platon ou de Marx, de Robespierre ou de Staline, de Luther King ou de mère Thérèse. Je ne veux et je ne peux parler qu’au nom du Monde Changeant. Et donc je dis : la tâche la plus importante pour nous tous est si nécessaire de réinstaurer de nouveau et de nouveau, sans découragement la paix et les lumières. Et après cent ans de guerre mondiale ce n’est pas seulement nécessaire, c’est primordial. Le 24 octobre 2009

L’esprit des lieux Et bien, si l’on aborda le thème de l’élargissement de l’Union Européenne, incontournable parait le problème de la Turquie. On connait bien la discussion dure durant une décennie, avec une légion d’arguments contre. Les pour manquent d’éloquence, pourtant donnent un contre-poids suffisant. En outre la Turquie ressent dans son dos la paule de l’Outre-mer. On se demande souvent : que faire pour ne pas rendre une amie un ennemi ? Il serait opportun de se demander : que faire pour ne pas rendre un futur membre de la famille un ennemi ? Mais pourquoi prendre la Turquie pour un futur membre de la famille ? D’une part c’est l’histoire la plus banale : Europe est enceinte de la dite. Métaphore erronée du point de vue de la grammaire, un fait accompli du point de vue de la démographie (victorieuse glorifiée en Kosovo). D’autre part c’est le résultat de toute analyse sérieuse. Il parait insensé de discuter sur le dilemme: accepter ou rejeter l’adhésion de la Turquie. La tâche pour les sages d’Europe serait d’établir le compte à présenter à la Turquie. Cela ne peut pas

costituer les marchandages habituels chapitre-parchapitre, mais un pacte historique ouvrant la voie à une renaissance de la mission culturelle des lieux; berceaux de la civilisation européenne. Une chance exceptionnelle pour son futur. Le 7 octobre 2009

Les quatre de la région natale Sur le site officiel de l’Union européenne on lit : L’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse ne sont pas membres de l’Union européenne, bien qu’ils remplissent les conditions d’adhésion, parce que leur opinion publique n’y consent pas à l’heure actuelle. Un fait bien connu, une explication bien abusive. On connait l’opinion publique exprimée d’Irelande au sujet du Traité de Lisbonne (nom de naissance : Constitution de l’Union européenne), tout comme l’opinion publique de la France et des Pays-Bas au même sujet. On peut méditer sur l’opinion publique inexprimée des citoyens de l’Union européenne, mais nier la pressure massive et efficace de l’eurocratie ! Alors, quelle explication ? Il ne serait pas difficile de formuler des hypothèses crédibles, une pour chacun des quatre, mais ce qui importe, c’est de formuler une position claire et ferme : avant tout autre élargissement de l’Union, il serait impératif et fondamental d’intégrer les quatre pays oubliés de la région natale de l’Union. Bien sûr, il y aura qui « n’y consent pas à l’heure actuelle ». Mais on peut espérer que la sagesse

citoyenne européenne l’amènera. Sans pressure eurocratique. Le 17 septembre 2009

Gaspillage fatal Temps de crise, temps de colère, on a bon de discuter sur les abus de prime. Discussions sans fin, sans résultats, sans importance. Veuillez imaginer le sourire rêveur sur les lèvres de Casanova à l’écoute des bavardages sur morale, fidélité, égalité. Après des siècles de discussions, s’impose la thèse : Les philosophes priminaux n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, ce qui importe, c’est de le transformer. Aux citoyens de déclarer fermement : les extrêmes excès de revenu sont un crime contre la société. On peut argumenter sur deux fronts. D’une part : les revenus « élevés » sont « mérités ». D’autre part : dans un État de droit, et mieux encore, dans une économie de marché on paie (à soi) tant qu’on veut. Vrais ou faux, ce sont des arguments nécessairement négligeables. Négligeables par une nécessite sociale impérative. Il faudrait enfin prendre conscience que les 99 % des énergies, des forces créatrices et innovatives des priviligiés vont au renforcement des structures et des méchanismes garantissants leurs privilèges, à l’assurance de la transmissions de ces privilèges à leurs descendants. C’est un gaspillage

fatal d’énergies et de forces créatrices et innovatives. Avec un tel gaspillage la société court le danger de série de crises de plus en plus destructives, même une autodestruction irréparable de la civilisation actuelle. A l’essence une seule et simple solution serait de limiter par loi toute rémunération dépassant celle des ministres. Soyons réalistes : plafonner les rémunérations ne résulte nul plafond pour les revenus. Ainsi pour rendre la solution complète il faut d’une part réglementer les sources des paiements alternatifs (disons bénéfices réelles pour toute prime), et d’autre part instaurer une taxe (de 50 a 80%) sur le surplus des revenus par rapport au plafond de la rémunération. Le 6 septembre 2009

Les cercles de la Commission Jusque L’Union Européenne ne comptait plus que 15 membres, la question du nombre des commissaires et de la représentation de chaque pays-membre à la Commission, ne posait aucun problème. En 2004 enfin dix nouveaux membres acquisent à l’Union, ce qui entama de graves dilemmes. D’une part il parait démocratique et juste de formuler le principe : « un commissaire par pays », d’autre part il ést bien évident qu’un organe exécutif, quel est la commission, ne peut pas être efficace avec un si grand nombre de participants (« un éléphant traînant 27 pieds »). Avec un maximum de discrétie on néglige un autre problème : la tâche quasi impossible de créer 27 ressorts commissionnaires cohérants et de les partager entre les 27 jolly joker proposés par les paysmembres. Enfin le traité de Lisbonne prévut une Commission réduite à 18 membres, ce que ne pouvait nullement plaire aux pays potenciellement menacés de se voir sans représentant à la Commission (donc les petits et moyens pays). Seule l’Irlande, pardon, le peuple irlandais sut troubler les cercles de la haute politique unionnale. Miracle : « Si un Etat n’a pas son commissaire européen, cela ne facilite pas son

identification à l’Europe », suggéra Barroso, le président de la Commission. Tout compromis sur les compromis acquis est bon pour faire avancer le chariot ? La proposition du MMC résout à la fois deux problèmes d’importance primordiale : la commission europienne devrait comporter 12 commissaires nommés (ou 15, ou 18, comme on décide) et autant de commissaires délégués, que de pays-membres il y a. La tâche principale des commissionnaires délégués serait d’aider les relations du pays déléguant et de l’Union. Dans ce cadre il serait le responsable de la mission de l’Union dans la capitale du pays, une institution, et une fonction actuellement sans le poids nécéssaire. Le commissaire délégué devrait être autorisé à être présent aux sessions du gouvernement du pays déléguant, tout comme à celles de la Commission. Un bon jour le commissaire délégué pourrait être élu par un scrutin général dans le pays déléguant. Le 6 aout 2009

Le schéma En cherchant abri pour mon blog, je suis tombé sur une brillante sélection, en tête le site « Je n’ai rien à dire, et alors? » Non, je ne veux nullement mésestimer le simple et pur parler, le bavardage amical, les discussions acharnées sur des riens. Contrairement, je serais heureux de renouer la pratique du bon vieux Épicure. C’est pour cela qu’on est invité au Nouveau Jardin. Pourtant, je trouve qu’aujourd'hui l’excès de paroles - et surtout de paroles bruyantes - n’est qu’un camouflage du manque d’idées utiles et responsables. Il serait salutaire de favoriser une nouvelle culture d’innovation communautaire. Le schéma : percevoir le problème – proposer une bonne correction – oevrer pour la correction. Pour récapituler : Dans la première note du blog je touche le problème de l’humiliation qu’est la fête actuelle de l’Union Européenne et je propose à sa place le 14 juillet. Dans la deuxième note je reviens au scandale du parlement européenne à deux sièges, avec la conviction, qu’il est parfaitement inutile de formuler la solution.

En conclusion claire et crue : ne vous attendez pas ici à des rhétoriques et acharnements, je prends la parole si je peux proposer une bonne correction à un mauvais problème. Et bien, aujord’hui ? On parle, on parle, et on ne propose rien ? Mais si, un gouvernement mondial ! Cette proposition fut dûment argumenté, dans mon livre ‘2008’*, parut le mai dernier (calmez vous, en hongrois). Je lis dans la presse, que le pape Benoit 16. cette mois de juillet prône la même thèse. Le 31 juillet 2009

* A lire sur Scribd : http://www.pdfcoke.com/doc/19406766/2008

Parlons travail Depuis 1979, la structure de l’intégration européenne contient un parlement avec des députés élus au suffrage universel. En 1981 le Parlement décide, dans la résolution Zagari, que les réunions de commission se tiendront à Bruxelles pour contrôler les activités de la Commission, qui y siège aussi. Bruxelles voit ainsi son rôle de capitale européenne renforcé. En 1992 le Conseil d'Edimbourg, sous la pression de la France, décide que le Parlement européen a son siège à Strasbourg, où se tiennent les 12 séances plénières mensuelles, mais à Bruxelles se tiennent les séances supplémentaires, ainsi que les commissions parlementaires. En 2001 les sessions plénières strasbourgeoises sont réduites à quatre jours, au lieu de cinq. En 1998, un nouveau palais, au doux surnom de "Caprice des Dieux" est inauguré à Bruxelles, dévolu au travail quotidien des eurodéputés. Ces trois sièges coûtent officiellement 200 millions d’euros par an, dont 120 pour la seule transhumance. Le 18 septembre 2006, Olli Tikkannen, un jeune citoyen finlandais devenait le millionième signataire d'une pétition réclamant l'unification du siège du Parlement

européen à Bruxelles. Tous sont indignés: "200 millions d'euros par an pour des navettes entre Strasbourg et Bruxelles, c'est un véritable gaspillage!" Le déménagement du Parlement nécessite l'accord unanime des pays membres. La France y oppose son veto. Goût de gloire? Sens de raison? Dérisoire! Une preuve éclatante que la responsabilité des responsables d’aujord’hui est pour rien. C’est plus que gaspillage, c’est d’incridibilité. Le 22 juillet 2009

Le 14 juillet

Vive le 14 juillet ! Bonne fête, soeurs et frères français ! Fêtez le plus beau jour de votre histoire ! Et sachez, que des milliers de femmes et d’hommes de toute Europe fêtent avec vous, fêtent ce plus beau jour de votre histoire, ce plus beau jour de notre histoire commune. Quelle indignité que les dignités de l’Union Européenne nous imposent de célébrer un drôle de jubilé qu’est le 9 mai. J’espère qu’au fil des années toujours plus et plus d’Européens seront conscients que notre véritable fête commune est le 14 juillet. Vive le 14 juillet ! Vive l’Europe de la liberté, de la démocratie et de la justice ! Le 13 juillet 2009

Sommaire Europe, c’est jousqu’où ? (Le 28 mai 2016) Pacte de la Liberté (Le 26 juillet 2015) L'Europe, laboratoire du monde changeant (Le 27 juillet 2014)

Sur la réforme du législatif de l’Union Européenne (Le 10 novembre 2013)

Devenir souveraine superpuissance (Le 10 mai 2013) Message aux Chrétiens (Le 24 février 2013) Repères organiques (Le 5 janvier 2013) Cette trahison qu'est l'anticommunisme (Le 13 novembre 2012)

Les dimensions de l’integration (Le 18 séptembre 2012) L’Europe – c’est quoi ? 2 (27 juillet 2012) C’est quoi l’Europe ? I (3 juin 2012) Une tâche urgente et pas si difficile (29 avril 2012)

Un rôle prioritaire pour la diplomatie française dans l’Union Européenne (27 février 2012) Une nouvelle constellation : les TIP – Turquie, Iran, Pakistan (21 octobre 2011) La révolution de la révolution (10 octobre 2011) Une sereine conscience pour une sereine sécurité (29 mai 2011)

Reculer pour survivre (5 février 2011) Les armes nucléaires (12 novembre 2010) L’enjeu : liberté ou nouvel esclavage ! (28 septembre 2010)

Le malfonctionnement original (31 mai 2010) Laissez travailler (17 avril 2010) J’aime la Suisse (7 mars 2010) S’acharner à la tâche résoluble (17 février 2010) Évaluer et avouer (12 janvier 2010) Défaite accomplie (29 novembre 2009) MMC (24 octobre 2009) L’esprit des lieux (7 octobre 2009) Les quatre de la région natale (17 septembre 2009) Gaspillage fatal (6 septembre 2009)

Les cercles de la Commission (6 aout 2009) Le schéma (31 juillet 2009) Parlons travail (22 juillet 2009) Le 14 juillet (13 juillet 2009)

Related Documents

Le Nouveau Jardin
May 2020 45
Le Jardin Du Luxembourg
December 2019 33
Le Jardin Secret
May 2020 38
Le Nouveau Monde
November 2019 51

More Documents from ""

June 2020 23
Le Nouveau Jardin
May 2020 45
Intelmek
June 2020 33
July 2020 12
Programabac
June 2020 37
June 2020 21