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Université François Rabelais Langues et Lettres Lettres Modernes

Littérature française 2 La notion d'argent dans Germinal d’Émile Zola

Étudiante: Petra ZEČEVIĆ

Tours, mars 2019

Sommaire:

Introduction .........................................................................................................................

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La structure polyphonique de Germinal ..............................................................................

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Le moment de la carnavalisation dans Germinal ................................................................

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La philosophie de la nourriture ...........................................................................................

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Conclusion ...........................................................................................................................

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Bibliographie .......................................................................................................................

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Introduction L’objet de notre réflexion théorique est l’analyse détaillée de la notion d’argent c’est-à-dire d’un phénomѐne qui cherche à modéliser l’univers littéraire de Zola. Cet univers littéraire fait partie du livre intitulé Germinal. La crise économique, la misѐre, la faim, l’inégalité, les grѐves, les mines, etc. Abordant des sujets a priori lourds, qui nécessitent une entiѐre disposition de l’esprit, ce Germinal fait craindre de retrouver le désespoir d’une situation qui ressemble, à certains égards, à celle d’aujourd’hui. Au cours de cette analyse, nous utiliserons la théorie du roman et la conception narrative généralement développées par la philosophe et théoricien de la littérature Mikhaïl Bakhtine1 pour montrer que la notion d’argent dans Germinal est un phénomѐne étroitement lié aux concepts bakhtiniens. D’abord, pour mieux comprendre l’essence particuliѐre de ce roman de Zola il est nécessaire de comprendre et de connaître les circonstances dans lesquelles cette œuvre a été créée. Il s’agit notamment d’un mouvement littéraire nommé le naturalisme. Alors, c’est un mouvement littéraire qui cherche à introduire dans les romans la méthode assez biologique, organique et Émile Zola est le principal représentant de cette école littéraire en France. Tout est organique chez Zola: la mine de Montsou, monstre avide, engloutit les hommes sans prendre le temps de les digérer. Pendant une demi-heure, le puits en dévora de la sorte, d’une gueule plus ou moins gloutonne, selon la profondeur de l’accrochage où ils descendaient, mais sans un arrêt, toujours affamé, de boyaux géants capables de digérer un peuple. Cela s’emplissait, s’emplissait encore, et les ténѐbres restaient mortes, la cage montait du vide dans le même silence vorace (Zola, 2018: 57). Ce mouvement littéraire est, aussi, assez proche à la psychologie du développement en traitant des sujets assez similaires comme par exemple: le développement de l’homme dépend t-il de son milieu, de son éducation, des caractéristiques culturelles de la société ou c’est plutôt un acte de la nature, des traits biologiques ou innés. Comme un principal représentant de cette école littéraire, Zola veut montrer que l’homme n’existe pas seulement pour lui-même comme un produit de coïncidences et d’énigmes individuelles, mais comme une conséquence d’une série de phénomѐnes tel que l’influence de l’environnement dans lequel il vit. Alors, le but principal du naturalisme est de dépeindre la réalité telle quelle est, en ajoutant un contexte physiologique et en montrant que le milieu où vit le protagoniste est l’une des raisons de son comportement. La littérature naturaliste a sans nul doute cherché à aller plus loin que le 1

Mikhaïl Mikhaïlovitch Bakhtine (1895-1975) est un historien et théoricien russe de la littérature

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réalisme dans sa peinture de toutes les réalités, qu’il s’agisse de la réalité sociale, avec la représentation de la classe ouvriѐre et des marginaux (la prostituée notamment), de celle, choquante et scandaleuse, du corps et de la sexualité, de la réalité du monde moderne enfin, bouleversé par l’industrialisation (Roy-Reverzy, 2002: 15). Les protagonistes des romans naturalistes sont souvent des esclaves de sa propre passion, ils sont emprisonnés par leur propre destin malheureux. Tout disparaissait dans cette rage du gain dispute si rudement. Ils cessaient de sentir l’eau qui ruisselait et enflait leurs membres, les crampes des attitudes forces, l’étouffement des ténѐbres, où ils blêmissaient ainsi que des plantes mises en cave. Pourtant, à mesure que la journée s’avançait, l’air s’empoisonnait davantage, se chauffait de la fumée des lampes, de la pestilence des haleines, de l’asphyxie du grisou, gênant sur les yeux, comme des toiles d’araignée, et que devait seul balayer l’aérage de la nuit. Eux, au fond de leur trou de taupe, sous le poids de la terre, n’ayant plus de soufflé dans leurs poitrines embrassées tapaient toujours (Zola, 2018: 82). Donc, ils ne peuvent pas échapper à ce destin. Une autre caractéristique de ces protagonistes est le fait qu’ils cessent d’être des individus et deviennent des masses. L’accent n’est plus mis sur l’individualisme, mais c’est plutôt mis sur le collectivisme. En effet, le but de Zola était de se concentrer sur le pouvoir collectif et aveugle de la société. Et qui serait le mieux représentant du pouvoir si collectif et aveugle de la société que l’argent? Sauf ce grand mouvement littéraire, l’histoire de cette époque c’est-à-dire l’histoire de XIXe siècle est aussi une circonstance importante dans laquelle Germinal a été créée. C’est le siècle des Révolutions et des nombreuses mutations de la société. Conformément à ce qui précѐde, on peut dire que l’œuvre littéraire est toujours en quelque sorte une réaction à ce qui se passe dans la société. Dans notre premier chapitre nous montrerons quelle est le lien entre la structure polyphonique du roman et la notion d’argent. Pour mieux souligner ce lien nous ferons une différence claire entre le roman dialogique et le roman monologique. Ensuite, nous parlerons d’un terme dostoïevskien développé par Bakhtine – un héros-idéologue2. Donc, c’est un terme aussi important pour notre prochain chapitre qui met l’accent sur l’importance de la grѐve dans Germinal. En effet, la grѐve est un cri du peuple qui affirme son droit à la reconnaissance sociale. Aussi, la grѐve est un moment de la carnavalisation. C’est un moment crucial dans l’œuvre de Zola désignant le monde qui est à l’envers par rapport au monde habituel. Alors, nous pouvons parler d’un sentiment carnavalesque du monde.

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Un terme qui était introduit par Bakhtine dans son grand oœuvre La Poétique de Dostoïevski

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Ensuite, nous nous intéresserons à la philosophie de la nourriture et sa connexion possible avec la notion d’argent. Le phénomѐne de la nourriture est un reflet de l’état d’esprit, mais aussi du status social. La façon d’être présent à la table peut s’identifier avec la façon d’être présent à la société. Dans les descriptions des repas pris par les Maheu et puis pris par les Grégoire nous pouvons voir une différence énorme dans leurs statut social, maniѐre de vivre ou plutôt de survivre. Donc, c’est la question d’avoir pour être dans le monde. Finalement, nous conclurons notre réflexion théorique en soulignant que les notions comme l’argent et le matérialisme occupent une place particuliѐre dans les romans du XIXe siècle et qui représentent une force principale qui modélise les univers littéraires du XIXe siècle, comme c’était le cas avec le Germinal, une grande œuvre d’Émile Zola.

La structure polyphonique de Germinal Qu’est-ce que ça veut dire la structure polyphonique d’un roman? Selon Bakhtine la parole est en quelque sorte notre pont vers l’autre, et aucune parole qui était prononcée n’était pas prononcée pour soi-même. Ce n’est pas une coïncidence, car, selon ce que nous savons, Bakhtine était un défenseur d’un nouveau modѐle de vérité qui, par son type, est une vérité tout à fait dialogique. Alors, selon Bakhtine la vérité ne se découvre pas monologiquement par une seule personne, mais dans un dialogue, donc dans une maniѐre dialogique. On peut dire que c’est une approche complѐtement nouvelle de l’articulation de la vérité. C’est aussi le point de départ qu’il utilise quand il distingue le roman monologique du roman dialogique. Le dialogue, pour Bakhtine, est l’interaction de deux voix, la sienne et une autre, dans le conflit et l’instabilité, la négation réciproque, la reconnaissance et l’échange. Donc, d’aprѐs Bakhtine avoir une voix, c’est posséder une conscience, et cette derniѐre se renforce (ou doit se renforcer) dans les actes de la conscience de soi. Et qu’est-ce que la conscience de soi? C’est un moment crucial pour la structure polyphonique d’un roman. Un protagoniste, qui a développé cette conscience de soi, a toujours besoin d’un interlocuteur assez adéquat et c’est possible seulement avec un autre protagoniste avec une conscience de soi développée de la même maniѐre. Donc, on peut parler d’une existence des deux (et plusieurs) consciences de soi. C’est exactement le cas avec nos protagonistes dans Germinal. Dans ce récit, qui est mené à la troisiѐme personne, on a toujours beaucoup de dialogues, on a beaucoup des consciences de soi qui entrent dans un conflit particulier. Et alors, le point de départ principal pour tous

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ces conflits est l’argent. Alors, l’argent provoque ces conflits des consciences de soi, ce sont des conflits qui se transformeront plus tard en grѐve. Pour certains l’argent est un moyen de démontrer le pouvoir, alors que pour les autres il est plutôt un moyen de survivre.

 Était-ce possible qu’on se tuât à une si dure besogne, dans ces ténѐbres mortelles, et qu’on n’y gagnât même pas les quelques sous du pain quotidien! (Zola, 2018: 85)

 Mon Dieu! tu as peut-être raison: l’argent que vous gagnent les autres est celui dont on engraisse le plus sûrement. (Zola, 2018: 115) Donc, nous pouvons voir l’opposition entre Maigres et Gras qui structure le roman. Le problѐme de l’argent est au cœur de cette opposition et cette opposition (cette inégalité) est au cœur de la grѐve. Alors, l’argent devient essentiel pour la construction des personnages et de ses consciences de soi, et aussi de l’ensemble du roman, surtout parce qu’il existe, donc, des conflits différents autour de lui.

Le moment de la carnavalisation dans Germinal Un fonds d’idées obscures, endormies en lui, s’agitait, s’élargissait (Zola, 2018: 181). Selon Bakhtine, l’homme cesse d’être un être mythologique et devient de plus en plus un être rationnel, s’appuyant sur lui-même. Ici, l’instance épistémologique est trѐs souligné. Pour obtenir un tel héros, il doit être un héros idéologue, ce que signifie qu’il doit penser le monde, créer une conception du monde et essayer de trouver sa place dans ce monde. On voit maintenant que, en effet, l’idée elle-même devient l’élément le plus important du roman. Étienne Lantier, comme un des protagonistes principaux dans Germinal, est un exemple d’un tel héros idéologue qui se bat pour l’amélioration des conditions de vie des mineurs de charbon. Même son nom Lantier est, en effet, une association claire du mot lanterne qui, symboliquement, renvoie à un nouveau monde d’idées qui changera le monde noir des mineurs de charbon. Étienne se rend compte qu’il vit dans le monde d’ambition et du matérialisme pur et il veut changer ce monde. On voit l’esprit de la révolte en lui. Oui ! l’anarchie, plus rien, la terre lavée par le sang, purifiée par l’incendie !...On verra ensuite (Zola, 2018: 181). Alors, c’est l’argent qui est le phénomѐne qui est au cœur de la grѐve à venir. Il s’agit d’un monde des gens à argent et dans ce monde l’autrui n’est qu’un moyen à faire d’argent. Dans ces

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circonstances, la grѐve serait la lumiѐre au bout du tunnel. La grѐve est un sentiment révolutionnaire du monde. C’est un sentiment carnavalesque du monde. Selon Bakthine un sentiment carnavalesque du monde comprend un renversement des hiérarchies et transgression des tabous. Il s’agit de renverser de maniѐre symbolique les institutions hiérarchisées (religieuses, sociales). Les lois, les interdictions, les restrictions qui déterminaient la structure, le bon déroulement de la vie normale (non carnavalesque) sont suspendues pour le temps du carnaval: on commence par renverser l’ordre hiérarchique et toutes les formes de peur qu’il entraîne: vénération, piété, étiquette, c’est-à-dire tout ce qui est dicté par l’inégalité sociale ou autre. C’est en quelque sorte une vie à l’envers, un monde à l’envers. Il s’agit toujours d’un jeu entre le pouvoir et les dominés, entre le noble et le trivial, entre le haut et le bas, entre le sacré et le profane, entre le raffiné et le grossier. Ces renversements culminent dans l’élection d’un roi du carnaval replaçant symboliquement et temporairement l’autorité en place. Encore une fois, c’est Étienne comme un bon exemple. Il se lance à corps perdu dans l’action révolutionnaire, révolté par la misѐre et la résignation de ses amis. L’emportant sur les autres mineurs par son intelligence et sa personnalité, il devient leur chef. Il devient le roi de ce monde à l’envers qui est de courte durée. Donc, il devient le meneur, le chef incontesté, mail il se laisse déborder par la fureur des grévistes. Finalement, la grѐve échoue, et Étienne repart comme il était venu, un matin d’avril. Le sentiment carnavalesque était fini.

La philosophie de la nourriture Dans la deuxiѐme moitié du XIXe siѐcle, la littérature romanesque, s’ouvre plus largement à la représentation des plaisirs de la table avec des écrivains comme c’était Zola. Les écrivains naturalistes mettent en scѐne les repas, de façon trѐs détaillée, parce qu’ils y découvrent de véritables foyers de sens pour problématiser les enjeux relatifs au mode de vie de la société contemporaine. La nourriture dans Germinal est le phénomѐne clé pour aborder des problѐmes comme: les rapports de pouvoir, la pauvreté et la richesse, la lutte pour la vie, la maniѐre de survivre, etc. Donc, nous pouvons voir que les notions la nourriture et l’argent sont vraiment liés. Ce plaisir de goût est tout un langage symbolique chez Zola. La prise des repas reste soumise à un code pulsionnel, qui se caractérise par la division entre le haut et le bas,

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l’intérieur et l’extérieur, le privé et le public, la contention et le laisser-aller. Pour certains, manger est un plaisir quotidien, c’est un moment festif où la fortune et le luxe peuvent être promus. Cependant, pour d’autres l’acte de manger est un acte purement existentiel. Dans Germinal la famille Grégoire vit le mode de vie bourgeois et pourtant la famille Maheu représente la classe laborieuse avec un mode de vie marqué par la peur du manque d’argent, de la perte d’emploi ou du manque de nourriture. Alors, nous pouvons voir que la nourriture détermine le statut social de ces familles. La famille Grégoire est un exemple de la société obsédée par la richesse et une bonne position matérielle. Leur bonheur est dans l’argent. Leur nourriture est le signe majeur de la reconnaissance. Mme Grégoire, qui avait médité dans son lit la surprise de la brioche, resta pour voir mettre la pâte au four. La cuisine était immense, et on la devinait la piѐce importante, à la propreté extrême, à l’arsenal des casseroles, des ustensiles, des pots qui l’emplissaient. Cela sentait bon la bonne nourriture. Des provisions débordaient des râteliers et des armoires (Zola, 2018: 107). Il s’agit d’un moment notamment festif. Ils s’attablaient enfin, le chocolat fumait dans les bols, on ne parla longtemps que de la brioche (Zola, 2018: 113). Mais quant à la famille Maheu, les scѐnes des repas sont différentes de façon drastique. Elle avait rabattu les volets, secoué le feu, remis du charbon. Son espoir était que le vieux n’eût pas englouti toute la soupe. Mais elle trouva le poêlon torché, elle fit cuire une poignée de vermicelle, qu’elle tenait en réserve depuis trois jours. On l’avalerait à l’eau, sans beurre; il ne devait rien rester de la lichette de la veille; et elle fur surprise de voir que Catherine, en préparant les briquets, avait fait le miracle d’en laisser gros comme une noix. Seulement, cette fois, le buffet était bien vide: rien, pas une croûte, pas un fond de provision, pas un os à ronger. Qu’allaient-ils devenir, si Maigrat s’entêtait à leur couper le crédit, et si les bourgeois de la Piolaine ne lui donnaient pas cent sous? Quand les hommes et la fille reviendraient de la fosse, il faudrait pourtant manger; car on n’avait pas encore inventé de vivre sans manger, malheureusement (Zola, 2018: 119). Grâce à ces descriptions détaillées, nous pouvons conclure qu’à travers la nourriture nous pouvons remarquer deux types de vie, deux maniѐres de vie impitoyablement modélisés par le phénomѐne d’argent.

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Conclusion Dans son travail Le roman expérimental, Zola avait souligné une autre nature de l’œuvre littéraire. Pour lui l’œuvre devient un procѐs-verbal, rien de plus; elle n’a que le mérite de l’observation exacte, de la pénétration plus ou moins profonde de l’analyse, de l’enchaînement logique des faits. Dans les romans du XIXe siѐcle il ne s’agit plus d’une histoire d’amour ou de la passion d’amour, mais il s’agit plutôt d’une passion d’argent. Donc, on peut voir que la passion d’argent déplace la passion d’amour. Le personnage d’un roman du XIXe siѐcle a un statut social, un passé et appartient à une société où le désir de réussite et de fortune est le plus important. Il s’agit d’une société avec la richesse matérielle, mais aussi avec la pauvreté de l’âme. Ici, les histoires d’amour perdent leur sublime, parce que le jeune homme doit premiѐrement faire sa fortune. Il faut faire la fortune, il faut gagner d’argent pour exister dans le monde. Alors, l’amour occupe la deuxiѐme place. La conquête d’une meilleure vie, d’une vie riche occupe la premiѐre place dans les romans du XIXe siѐcle. En effet, l’amour est souvent au service de l’ambition. L’ambition de la fortune, et celle de l’amour sont étroitement liée. Alors que le premier est synonyme de réussite, l’autre est au service de cette derniѐre. Les protagonistes d’un roman du XIXe siѐcle comprennent rapidement que l’argent est un élément quasiment indispensable à l’ascension sociale. Leurs sentiments et leurs actions sont dirigés par leurs porte-monnaie. Donc finalement, nous pouvons conclure que la notion d’argent est la force si forte et importante qui cherche à modéliser des univers littéraires du XIXe siѐcle. Être ou ne pas être, une question shakespearienne bien connue, alors dans les romans du XIXe siѐcle devenait avoir ou ne pas avoir.

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Bibliographie

1. Zola, Émile, Germinal, Le livre de poche, Paris, 2018 2. Roy-Reverzy, Éléonore, Réalisme et naturalisme, Flammarion, Paris, 2002 3. Bakhtine, Mikhaïl, La poétique de Dostoïevski, Seuil, Paris, 1998 4. Barbéris, Jeanne-Marie, La voix du Grand Absent : la parole du peuple dans Germinal, Littérature n°76, 1989 (www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1989_num_76_4_1495 )

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