La Mondialisation

  • July 2020
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LA MONDIALISATION – C. Manzagol CHAPITRE 11

A LA RECHERCHE D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL

Intro La mondialisation est un phénomène d’homogénéisation mais peut susciter le refus = revendication de valeurs et d’une identité propre. L’ordre mondial est alors brouillé. Plan : 1. Les tensions identitaires 2. Les nouvelles configurations géopolitiques 3. Vers une société-monde ?

1. Les tensions identitaires Avec la mondialisation les identités se sentent menacées. « Les paradis communautaires » (bandes de rues, patriotismes locaux) sont alors un refuge. La mondialisation produit à la fois de l’homogène et du fragmenté.

Dynamique d’émiettement et prolifération étatique Création de nbx états depuis la fin du monde bipolaire = volonté des peuples d’affirmer leur identité. Prolifération de nationalismes. Tribalisation du monde Phénomène de rattrapage : violence exacerbée due à des nationalismes brimés. Certains utilisent l’histoire et les mythes de ces peuples. Mais cela concerne aussi une echelle plus réduite : les clans, les ethnies. Ex : le génocide rwandais (Hutus et Tutsis) ou encore les Balkans ds les années 90. Les « nationalismes régionaux » Les Etats-nations regroupent parfois dans leur territoire des nationalismes régionaux qui remettent en question la centralisation de l’Etat. La mondialisation provoque un « retour aux sources ». Le mouvement est rarement violent (sauf ETA, IRA, FNLC).

Fondamentalismes religieux Mvt soucieux d’arrêter le temps, de revenir aux fondements, passé mythique restauré dans sa pureté. Sources de l’islamisme

Avant 1967 : la nation fonde la communauté de sens ds le monde musulman. Après l’échec de Nasser (la guerre des 6 jours). Avec les enseignements de Qotb (Egypte), Mawdoudi (Pakistan) et Khomeiny (Iran) important mouvement islamiste apparaît : réclamation d’un Etat islamique où le seul principe de souveraineté est Allah. De la révolution Iranienne à la théocratie Avant 1978-79, le peuple Iranien était gouverné par le Shah (soutenu par les Etats-Unis) qui stimule l’économie mais qui laisse de coté une partie de la population : les ruraux, les marchands du Bazar. Son régime est dictatorial. L’ayatollah Khomeiny appelle à renverser le Shah. Avec d’autres circonstances le shah est renversé. Khomeiny instaure la République Islamique. Rejet de l’occidentalisation, le Bazar retrouve son rôle éco. Rayonnement de l’islamisme Khomeiny représente un idéal ds de nombreux pays musulmans. L’islamisme s’appuie sur deux forces : la jeunesse urbaine pauvre et la bourgeoisie pieuse. De nombreux gouvernements veillant à cette propagation répondent aux attentes. Par exemple la monarchie saoudienne nourrit les mvt de réislamisation. Avec le retrait de l’URSS de l’Afghanistan le mvt islamiste est à son apogée. 2. Les nouvelles configurations géopolitiques La fin de la géopolitique traditionnelle où les Etats sont les acteurs de premier plan ?

Nouvel ordre mondial ou nouveau moyen âge ? L’espoir d’un monde policé L’ONU a un pouvoir qui est à relativiser : avant 91 la confrontation EU/URSS, puis l’opposition pays du Sud qui dominent l’assemblée générale et grandes puissances qui siègent au conseil de sécurité. L’intervention au Koweït fut un succès Onusien. Mais quel est le nouvel ordre annoncé par Bush ? Une hyper puissance ambivalente La puissance militaire des EU est incontestable. La domination économique cependant est plus relative. Quant au rôle de démocratisation du monde : les EU s’inscrivent toujours ds la pensée wilsonienne. De plus leurs interventions dépendent souvent de leurs intérêts. Leur implication est inconstante. « Un monde sans amarres La fin de la guerre froide a fait naitre un monde chaotique : conflits ethniques sanglants, tribalisations.

Le spectre du choc des civilisations

En 1993 Foreign Affairs publie un article de Huntington « The clash of civilizations » : – Les conflits du futur se produiront sur les lignes de fractures culturelles – Le choc des civilisations est la plus grande menace à la paix mondiale mais garde fou contre une guerre mondiale L’argumentation d’Huntington Nous n’allons pas à une occidentalisation du monde : il existe d’autres modèles. L’ordre mondial se base sur les civilisations (occidentale, latino-américaine, africaine, islamique, hindoue, orthodoxe, bouddhiste, japonaise). Les pays se regroupent autour des états les plus importants de leur civilisation encercles concentriques suivant la force de leurs affinités. Les critiques de Huntington -pessimisme historique - les civilisations sont hétérogènes (conflits internes) -mélange de différents aspects (mais oublie l’économique et le stratégique) -L’explication totalisante est elle maintenant possible ? Déclin de l’Islamisme ? De 1970 à 1990 la montée de l’Islamisme confirme les vues de Huntington. Cependant la guerre du golfe a marqué une rupture (la légitimité religieuse des dirigeants est remise en question). Les mouvements islamiques sont violents et effraient les classes moyennes. Depuis les modérés gagnent du terrain ( Khatami en Iran).

Le réseau à l’assaut du territoire : l’hyper terrorisme Un tournant dans l’histoire des EU : les attentats du 11 septembre 2001. Le11 septembre, témoin de mondialisation Le terrorisme est en quelque sorte « déterritorialisé ». Le réseau est étendu sur plusieurs continents, il est flou et souple. Il montre des mouvements de fonds entre les différents continents. De plus « tout le monde » a pu voir les images des attentats. Les sources de l’hyper terrorisme L’association du terrorisme à la religion musulmane prend sa source dans une réaction à l’état « néo patrimonial » que les dirigeants ont privatisé en un système qui élimine l’individu au profit de la communauté. La religion est alors un recours pour cimenter les gpes activistes. Trois faits consolident le réseau islamique : – Avec la fin de la guerre de l’Afghanistan les volontaires se dispersent et créer des celles activités dans leur pays d’origine. – La guerre du Koweït : les EU vu alors comme des impies. – La mainmise des talibans sur l’Afghanistan : devient alors une terre pour entrainer les recrues d’Al Quaida.

Al Quaida a une procédure de fond : rassembler les foules musulmanes, imposer la charia. Cependant il n’y a pas « conflit de civilisations » car l’amalgame terroristes musulmans n’a pas été fait par tout le monde.

La suprématie américaine : un état « proto-mondial » Le 11 septembre ne met pas un point final à tous les pb mondiaux : il souligne la suprématie américaine. Les EU dominent le monde par leurs capacités militaires (« soft/hard power »). Il n’ont aucun rival. Leur industrie technico-militaire est la 1ère mondiale. Les conséquences sont multiples : militaire, politiques mais économiques aussi (50% de la recherche de l’OCDE). De plus conduite rigide de Bush fils. Mais nv président ? La position mondiale des EU na t elle en être profondément influencée

Vers un monde de grands ensembles territoriaux

Le 11 septembre annonce le retour des Etats. Le 20ème siècle annonce surtout les grands ensembles territoriaux. Les risques sont situés entre les grands états, dans les zones grises, là où l’autorité de l’état vacille et où prospèrent les trafics. La prise en charge des états est le grand défi du nouveau système mondial. 1. Vers une société-monde ? L’évolution du système-monde ne crée pas forcément l’homogénéisation : confrontation de valeur, individualisme culturel… Cependant a puissance de la technologie continue à intensifier la mondialisation. Le règne du marché accentue les inégalités. La mondialisation n’est pas maitrisée par les organismes qui sont censés la conduire. Il existe une coordination qui conduirait vers l’idée d’un gouvernement économique mondial. On souhaite aussi une large extension des DDHC. Emerge aussi la notion de patrimoine mondial (UNESCO). La conscience d’un danger pour l’environnement apparaît (Kyoto) mais montre combien la tâche est difficile. Toutes ces prises de conscience sont développées par les ONG (objectif majeur : le monde doit faire société). Mais cet objectif est une utopie est la moche à la société monde est lente car les intérêts des états sont en jeu.

Synthèse : voir la synthèse du livre car je suis dans l’impossibilité de synthétiser une synthèse :D

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