La Capsule - Septembre 2008

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  • Words: 5,367
  • Pages: 12
COLLEGE INTERNATIONAL MARIE DE FRANCE Volume 2, numéro 1

JOURNAL ÉTUDIANT

SEPTEMBRE

2008

Dans ce numéro :

La vie au CiMF

2

Du 1er au 7ème art

3-4

Spécial: Vacances

5-7

Sciences et technologies

8-9

SPÉCIAL VACANCES p.5-7 Un aperçu de deux magnifiques villes européennes et un tour de Montréal en vélo

Les olympiques: Chronique sportive

10-11

Quelques moments de détente

12

18 jours à Pékin! P.10-11 Et une nouvelle rubrique:

Les numéros précédants sont disponibles en ligne sur le site internet du Collège International Marie de France dans la rubrique ‘’services aux élèves ‘’.

Sciences et Technologies

p.8-9

Aussi des suggestions musique p.3

Mot de l’éditrice: Chers lecteurs et lectrices, Nous voici repartis avec La Capsule – le jounal étudiant de Marie de France - pour une 2ème année consécutive. Dans ce numéro de début d’année, nous avons déniché de quoi satisfaire vos interêts: des suggestions de musique et des infos sur les toutes dernières nouveautés technologiques. Pour vous, nous avons beaucoup voyagé– en Belgique côté littérature, en Chine pour un retour sur l’été olympique. Nous sommes même allés visiter quelques villes européennes pour vous raconter nos souvenirs de vacances et vous donner la piqûre des voyages. Ce mois-ci, nous vous emmenons découvrir le monde; pour les mois à venir, laissez-nous partager avec vous l’aventure de La Capsule! Isabelle Sokolnicka, éditrice POUR VOUS JOINDRE À L’ÉQUIPE DE RÉDACTEURS DE LA CAPSULE, VEUILLEZ COMMUNIQUER AVEC Mme MOUCHETAN OU AVEC: [email protected]

La Vie au CIMF: Pourquoi écrire sur les spectacles? Dans le dialogue qui suit, le premier interlocuteur à prendre la parole est un spectateur d’une pièce de théâtre, et le deuxième est un journaliste culturel qui a assisté à la même pièce.

réussi. Du coup, cela me permet de valoriser les acteurs et d’inviter les individus à assister à des spectacles ultérieurs. -Et ça t’amuse de répéter cette même démarche à chaque spectacle? -Oui. J’écris un article sur chaque spectacle au Collège, et il n’y en a pas deux qui se ressemble! En effet, mon but est aussi de communiquer aux autres la complexité de l’art et du plaisir. Ne trouves-tu pas un peu curieux le fait que beaucoup de personnes arrivent à apprécier une œuvre d’art (incluant les spectacles) sans en connaître sa signification? Eh bien c’est cette complexité de la culture artistique qui explique tout; c’est souvent nos sentiments, nos émotions qui font la merveille des choses. Pour moi, la vie sans culture n’existe pas; la culture, c’est ce qui me garde en vie. J’essaie donc de partager ma passion pour celle-ci avec les autres. Tu sais, la vie est beaucoup trop courte pour qu’on néglige ce cadeau. La culture, ce n’est pas les maths que l’on doit savoir pour accéder à de nombreux postes d’emplois. La culture, c’est aussi pour moi quelque chose de magique.

-Hey! T’as aimé la pièce? -Oh oui! J’ai même adoré! Les costumes… Le jeu des acteurs… C’était génial! -Moi aussi. Mais bon, j’aurais bien aimé que ma sœur soit venue… Elle a préféré réviser pour son test de chimie. Tu sais, c’est pas tout le monde qui est culturel. -En tout cas, moi je le suis! Et j’entame dès ce soir la rédaction de mon article. -Tu écris sur les spectacles? Mais à quoi ça sert? -À partager, mon ami, à partager. Car vois-tu, je crois qu’il est important de transmettre aux autres le plaisir que l’on ressent. Ce soir, par exemple, je mets en valeur le choix des costumes. -Mais pourquoi? Enfin, les autres doivent bien s’en moquer un peu de ce que TU as ressenti, non? -Certes, mais mon rôle de journaliste est aussi d’instruire, d’expliquer en quoi un spectacle est

Gregory Kudish 2

Du 1er au 7ème art: Musicomania Est-ce que vous aimez la musique « soul » ? Si vous rentrez dans cette catégorie, j’ai la chose pour vous ! Dans cette édition de La Capsule, je vous présente Paolo Nutini. Ce chanteur italien, né en Irlande à Paisley, a l’habilité de raconter une histoire dans ses chansons. Avec une voix à la fois grave et rassurante, il nous emm`ne dans son monde et ses mélodies envahissent notre corps. A seulement 21 ans, il a déjà sorti un CD qui a fait un énorme succès, non seulement en Grande Bretagne, mais dans le monde. Ce sont sûrement les paroles venant du cœur qui fait qu’on aime ses chansons. Paolo qualifie son CD « these streets » comme « autobiographique », un genre de journal intime racontant ses trois dernières années sur la route. Vous pouvez écouter ses chansons sur son myspace ( www.myspace.com/paolonutini ), sur son site : http://www.paolonutini.com ou simplement acheter son CD dans n’importe quelle maison de disque. Jetez un coup d’œil, vous n’avez rien à perdre et je vous assure que dès que vous écoutrez ses chansons vous l’aimerez. + + Pour ma petite découverte d’artistes montréalais, je vous propose un groupe qui m’est spécialement proche : Kamikaze baby. Ce groupe m’est proche puisque mon cousin fait partie du groupe. Les membres sont : Rob, Jules, Ange, Santino et Marcus. Kamizake baby accomplit la tâche ambitieuse d’écrire des chansons qui mélangent la voix perçante de Rob et des mélodies non conventionnelles. Lorsqu’on écoute leurs chansons très variées, on a l’impression de parcourir un autre univers, un autre monde, le monde magnifique de « Uptown VineRise », le monde sûrement représenté sur leur couverture. Certains critiques comparent Kamikaze baby à des groupes comme Radiohead et Arcade Fire lorsqu’ils débutaient eux aussi. Leur nouveau CD « Uptown VineRise » a été mixé par Glen Robinson (Tea Party) et Howie Weinberg (Nirvana, the Mars Volta et the White Stripes). Jetez un coup d’œil, je pense que les amateurs de rock vont beaucoup aimer. Vous pouvez écouter leurs chansons sur leur site : www.kamikazebaby.com et si vous aimez, vous pouvez acheter leurs chansons sur itunes. De plus, ils donnent un concert au Théâtre Plaza le jeudi 18 septembre (billets 12$ a la porte ou 10$ si vous achetez sur : http://www.admission.com/html/artist.htmI?l=FR&artist=KAMIKAZE+BABY ). Encore une fois bonne écoute, Mara De Simone.

3

Les Chants Des Gorges Patrick Delperdange Cet été, je suis allée voir un peu plus loin que la France et la littérature française; j’ai débordé un peu sur la Belgique. J’ai lu, entre autres bien sûr, un livre qui m’a été prêté s’intitulant Chants des Gorges, écrit par Patrick Delperdange. Cet auteur d’origine belge a écrit plusieurs pièces de théâtre et de nombreux romans policiers, y compris des scénarios pour la télévision et pour bande dessinée. Son œuvre est, pour la plupart, dirigée vers la jeunesse, et ce livre a reçu le prix Rossel en 2005, accompagné de nombreux éloges. Le roman raconte l’histoire d’un enfant, un jeune garçon qui, après avoir tué le curé de son village, s’enfuit et passe d’aventure en aventure jusqu’à ce qu’il revienne à son point de départ. Il vit des choses très difficiles, qu’un enfant de son âge ne devrait pas avoir à vivre; du travail de construction, au débouchement d’une conduite d’égout, à la dépendance à une drogue dure et d’autres encore. Il est obsédé par une idée, celle de se débarrasser de l’homme odieux qui partage la vie de sa mère. Cet enfant, ayant tué un homme d’église et par la suite l’homme avec lequel il a vécu pendant plusieurs mois, paraît pourtant comme angélique. L’auteur le décrit de façon à ce qu’il paraisse pur malgré tout ce qu’il peut faire. Dans un style très expressionniste, il décrit des paysages

comme s’il s’agissait de tableaux, représentant parfaitement l’atmosphère et l’état d’esprit du personnage. Le roman, environ 200 pages, est bien écrit, capte assez bien l’attention du lecteur à son début et réussit à la garder avec l’entrée et la sortie successive de plusieurs personnages, un ou deux à la fois. L’oeuvre est écrite de façon très stylisée, le vocabulaire reste étonnamment basique, voire enfantin, et ainsi nous transpose directement dans la tête du personnage principal de façon à ce que malgré les preuves, malgré l’évidence, nous restons incapables de l’accuser entièrement. C’est un personnage attachant, sans nom, presque sans identité; nous ne savons ni comment il s’appelle, ni d’où il vient. Sa mère s’appelle Marie, c’est la seule information que l’auteur daigne nous donner. L’unique reproche que j’avance serait à propos de la fin du livre, comme tirée d’une tragédie, presque clichée. Elle est trop symbolique en sa manière, décevante par rapport au début du roman. Hormis cela, je vous conseille ce livre si vous aimez la réflexion; le personnage, à la fois si simple et si complexe, est étrangement fascinant. Julia Cytrynbaum.

Évènements culturels à Montréal en septembre: Jusqu’au 28 septembre a lieu l’exposition annuelle du World Press Photo – une organisation qui vise à encourager le travail de photographes à traves le monde. Le public peut y voir les photos gagnantes du World Press Photo Contest qui retracent les grands évènements de l’année. Exposition unique présentée au musée Juste Pour Rire, à ne pas manquer. Jusqu’au 31 octobre, le Jardin de Chine du Jardin botanique se transforme en grande fête des lumières dans le cadre de la 16e édition de la Magie des Lanternes. Sous la thématique des « Mille et un jeux », on y présente plus de 700 lanternes traditionnelles et quelques dizaines de figures géantes représentant les arts populaires de la Chine (jonglerie, acrobatie, opéra, musique, etc.). 4

Special Vacances: Villes européennes, longitude 17: Varsovie (Pologne), Dubrovnik (Croatie) Warszawa La Pologne grise que mes parents ont quittée à l’époque où elle étouffait sous l’oppression communiste n’a plus grand-chose à voir avec le pays où je souhaite maintenant vous emmener. En débarquant à la porte des arrivées dans le terminal nouvellement construit de l’aéroport de Varsovie, on se demande comment cette capitale aux allures de mégalopole américaine pouvait être, il y a à peine 25 ans, une ville en manque criant de logements et de marchandises. Détruite à 85 % pendant la guerre, elle est renée de ses cendres. Dans le flux incessant de voitures et de piétons, un paysage de hauts buildings et de centres commerciaux ultramodernes où s’étalent produits européens et américains: voilà la Varsovie de 2008. Ici, un monument surplombe tous les autres – le Palais de la Culture. Vestige du communisme, il a évolué avec la reconstruction de Varsovie. En 1978, il a accueilli les Rolling Stones. Maintenant, il regroupe restaurants chics, salles de concerts et piscine. Dans les rues avoisinantes, la circulation est dense et le brouhaha constant. Par chance, la vieille ville longe la nouvelle, il n’est donc pas si difficile de trouver un peu de calme et de se retrouver dans les vestiges du Varsovie d’antan. Ainsi, pour rejoindre la Grande Place, centre du vieux quartier, et se mêler à l’ambiance unique de ses terrasses animées de conversations et de musique, il nous faut passer par la très belle allée du Nouveau Monde, sorte de pont entre 2 siècles. Ce faisant, il est impossible de résister à la tentation de faire une halte chez “Blikle” et de goûter à ses succulentes pâtisseries. On y fait les meilleurs “paczki” de Pologne – excellents beignets polonais que le Général de Gaulle même se faisait livrer. Après cette gourmandise, l’allée pavée nous amène découvrir les façades architecturales style 18ème. Sur la Grande Place, la sirène de Varsovie nous accueille. La légende raconte que cette sirène aurait demandé à deux amants, Wars et Sawa, de créer la ville et de lui donner comme nom leurs deux prénoms réunis: Waszawa (Varsovie) – la créature merveilleuse est ainsi devenue l’emblème de la ville. La vieille ville vaut vraiment le détour, tout particulièrement le soir – on y découvre une capitale à la fois mélancolique de son passé et bouillonnante de vie. Varsovie cache encore bien d’autres trésors, tel le château de Wilanow. Ancienne résidence d’été du roi polonais Jean III Sobieski, il est surnommé “le petit Versailles polonais”. C’est une superbe construction baroque de 1696, reconvertie en musée que l’on peut aujourd’hui visiter. Le palais se fond dans le décor d’un parc somptueux, constitué de deux remarquables jardins. C’est un petit bijou. 5

La capitale polonaise propose également une oasis de verdure et de fraîcheur en plein cœur de la ville: le château des cabinets (Lazienki). Le décor enchanteur attire les amoureux - pour une promenade au bord de l’eau ou une balade en pirogue - et les admirateurs du compositeur Frédéric Chopin – un monument en son honneur trône parmi les saules. Pour les amateurs d’art, une soirée d’opéra au Grand Théâtre est un événement inoubliable. Varsovie, ville moderne et étourdissante, centre économique et lieu de culture, fascine. Rien ne s’y perd, mais tout s’y transforme – c’est le visage vrai de la Pologne, impossible de ne pas s’émerveiller.

(les trois-quarts étant des civils), mais n’aboutit pas, faute de ressource et de support de la part des alliés. Dans les mois qui suivirent, 650 00 civils et soldats furent déportés dans des camps et l’Armée allemande procéda à la destruction systématique : maison après maison, monuments et centres culturels, tout ce qui restait encore dans la ville en ruine.

Varsovie le 1er août En septembre 1939, l’URSS et l’Allemagne envahirent simultanément la Pologne et débutèrent la Segonde Guerre mondiale. Dans la Pologne occupée, une résistance souterraine constituée des soldats de l’Armée Nationale s’organisa et planifia une contre-offensive avec pour objectif la libération de Varsovie avant l’arrivée de l’Armée Rouge. Ainsi, le 1er août 1944, la plus grande bataille préparée et exécutée par une organisation partisane éclata. Elle dura 63 jours et fit près de 200 000 morts

Aujourd’hui, le soulèvement de Varsovie est commémoré chaque année comme un évènement héroïque et tragique qui a impliqué toute la population de Varsovie dans un dernier effort pour regagner sa liberté. En cette journée, cela vaut la peine de faire un tour au Musée de l’Insurrection à Varsovie, musée qui retrace les grandes lignes et les principaux acteurs de la bataille. Le soir, une balade dans les rues de la ville s’impose : partout, sur le pas des portes et au pied des monuments sont disposés des lampions en commémoration des milliers de soldats et de civils qui ont donné leur vie pour leur pays. Des chants patriotiques accompagnent la soirée – l’ambiance est indescriptible. Isabelle Sokolnicka

Dubrovnik; Croatie Située en Europe centrale, la Croatie, pays de la cravate, est un pays très riche en monuments culturels et historiques qui conservent les traces des différentes influences qu’elle a subies durant les siècles. Elle reçoit environ onze millions de touristes par an. C'est un pays que longe la mer Adriatique, un pays plein d'îles, de plages et de merveilles de la nature; certaines de ces merveilles ont été construites par l'homme. C'est le cas de Dubrovnik, surnommée “perle de l'Adriatique”, et ce n'est pas pour rien! C'est une ville fondée au VIIè siècle, entourée de remparts et située au bord de la mer, au sud de la Croatie. 6

En y mettant les pieds, on se croirait dans un autre monde (ou un autre siècle) comme si le temps s'y était arrêté. Aucune voiture n'y circule. Les rues, les ruelles, les remparts, les églises, les fontaines sont tous construits de pierre blanche. On accede à cette ville fortifiée en bateau ou par l'une des deux portes principales. Les remparts, destinés autrefois à repousser les Turcs, offrent aujourd'hui une promenade de deux kilomètres. Ils mesurent entre quatre et six mètres d'épaisseur du côté de la côte et possèdent seize tours. De là-haut, on voit toute la ville avec ses toits de tuiles oranges, qui contrastent avec la mer couleur bleue. Durant l'été, la foule y est abondante. À certains moments de la journée, on ne peut pas passer par une des portes pour accéder à la ville, tellement il y a de touristes. Toute Dubrovnik ressemble à un grand musée et de fait, elle est protégée par l'UNESCO. Dans cette ville, plusieurs styles se croisent :le gothique, la renaissance et le baroque. Chaque année, de la mi-juillet à la fin août, a lieu le festival d'été de Dubrovnik- c’est un évènement incontournable. Si vous voulez passer vos vacances dans un beau pays, au bord de la Méditerranée, vous devriez découvrir Dubrovnik et la Croatie. Ann Bartulovic

Montréal en vélo Il est de coutume pour les citoyens de la ville de Montréal de partir loin de leur métropole lors de leurs vacances d’été. Certains vont rendre visite à leur famille à l’étranger, d’autres vont se faire griller sur les plages. Mais qu’en est-il alors pour ceux qui s’ennuient pendant deux mois sans trouver la moindre chose à faire? Moi je dis : quand on a un vélo, l’ennui disparaît!

Planifiez vos randonnées! Avant de partir en vélo, n’oubliez pas de penser à certains petits détails. Tout d’abord, qui dit vélo, dit sport. Et tout le monde sait que le sport a tendance à épuiser. C’est pourquoi vous devez prévoir un petit sac-à-dos dans lequel vous inclurez un repas et une bouteille d’eau. Si vous comptez vous balader hors de la ville, ajoutez-y une trousse de premiers soins, deux pneus de rechange et un cellulaire. En effet, on n’est jamais à l’abri de petits incidents en pleine nature. Si vous êtes d’intrépides explorateurs mordus d’aventures, ne négligez pas non plus la boussole et un guide des pistes cyclables. Il est bon de découvrir Montréal et sa région, mais le retour à la maison est tout aussi important!

Empruntez pistes!

les

Il est vrai que faire du vélo sur Décarie avec tous les gaz volant sur vous n’est pas agréable. C’est pour cette raison que les pistes cyclables sont une excellente alternative. Il en existe deux principales sur l’île de Montréal : la piste reliant l’ouest à l’est, et celle rejoignant le nord au sud. Si vous aimez le coeur du centre-ville, la piste cyclable Maisonneuve le traverse en entier.

Phare de la Pointedes-Cascades, en Montérégie. En plus d’être une source d’épanouissement, - les amateurs cyclistes le savent bien - le vélo est aussi un ami de la santé. Pédaler en vélo vous procure un double avantage : vous mettez à la fois votre système cardiovasculaire à l’épreuve, tout en pompant vos jambes! Après 95 km de vélo, on a l’impression d’avoir été purifié; on se sent bien. Gregory Kudish

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Sciences et Technologies: Problèmes conjugaux ? Ne cherchez plus !

Le sous-marin aura du retard ...

En avril 2003, le projet Génome Humain annonçait au monde la réussite de sa mission : séquencer l’intégralité du génome humain, c’est-à-dire séparer et décoder chacun de nos 20 000 gènes répartis sur nos 23 paires de chromosomes. Depuis, les travaux des scientifiques dans ce domaine se résument souvent à cette question : Et à quoi il sert, celui-là ? Eh bien, on en apprend tous les jours. Ainsi, l’équipe suédoise de l’Institut Karolinska, à Stockholm, a découvert qu’un certain gène commande les problèmes conjugaux de son porteur. L’allèle (variante) 334 de ce gène, présent chez les hommes uniquement, fait que la personne est deux fois plus susceptible de vivre des problèmes de couple, et dégrade l’idée que l’âme soeur se fait de leur relation. « Les femmes mariées à des hommes qui portent une ou deux copies de l’allèle 334 ont été, en moyenne, moins satisfaites de leur relation que les femmes mariées à des hommes qui ne portent pas cet allèle. » , explique Hasse Wallum, chef de l’équipe. Ces savantes découvertes ont été publiées dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Cependant, Hasse Walum précise sagement : « Mais il y a, bien sûr, de nombreuses raisons pour lesquelles une personne pourrait avoir des problèmes relationnels. » À celles qui voudraient prétendre que les hommes sont de toute façon génétiquement inférieurs aux femmes, et donc responsables de tous leurs problèmes, je réponds ceci : j’ai lu quelque part qu’un des gènes responsables de l’intelligence se trouverait sur le chromosome Y. Voilà.

Les promoteurs associés au site historique maritime de Pointe-auPère, en Gaspésie, ont annoncé le ratage de leur opération pour mettre en cale sèche un vieux sous-marin de la marine canadienne. Le sous-marin Onondaga s’est malheureusement étalé de tout son long sur la digue contre laquelle il était censé être appuyé. Il faut dire que les méthodes employées étaient loin d’être infaillibles. Les ouvriers attendaient une période de grandes marées pour amener la bête le plus haut possible. Ils la hissaient ensuite avec des cordes, puis ils auraient dû la poser sur des piliers à côté du quai. Vu l’échec évident, le sous-marin, qui ne semble pas avoir reçu de dommages mécaniques graves, devra être reconduit au port de Rimouski, puis attendre la prochaine période de grandes marées, c’est-à-dire en octobre si la météo est favorable. Si toutefois on parvient déjà à le remettre à l’eau. L’engin de 1400 tonnes devait servir d’attraction touristique vedette pour le site historique maritime de Pointe-au-Père. Comme le dit si bien notre confrère Radio-Canada, « son ouverture pourrait être retardée. »

Le record d’écran plat aplati à plate couture Lors du salon CELIA Expo, Sony a annoncé la sortie prochaine d’un nouveau modèle de télé à écran large. L’écran, utilisant la technologie LCD (DEL couleur), étonne par sa finesse remarquable, à 9,9 mm. Le chiffre n’est pas choisi par hasard : déjà, il passe sous la barre du centimètre, mais en plus, il divise par 2 le record précédent, de 18,8 cm chez Hitachi. Le record est de taille : alors que la majorité des composants électroniques commence à ressentir les effets de la miniaturisation excessive, qui induit de la surchauffe, la « courbe » des records de ce genre ralentit de plus en plus. Il pourrait même rester imbattu quelques années. En dehors de cette particularité, l’appareil n’a pour ainsi dire rien de très spécial : 40 ou 52 pouces en diagonale, une définition Full HD à 1080 pixels, connectiques HD, analogue (les prises des trois couleurs), USB et Internet, des technologies pour la plupart analogues à celles des autres modèles Bravia. Au prix annoncé de 4000 $CAN environ, le KDL-40ZX1 intéressera sûrement les quelques amateurs prêts à payer le prix pour le téléviseur qui n’est que provisoirement le plus fin du monde. 8

Y a-t-il un hôpital dans le coin ? Après son jumeau Spirit, c’est au tour d’Opportunity d’avoir des pépins de santé. Les deux robots de la Nasa, envoyés ensemble sur Mars en janvier 2004, commencent tous deux à ressentir les effets de l’âge. Les ingénieurs de la Nasa ont commencé à détecter une anomalie électrique dans les circuits d’Opportunity. L’anomalie en elle-même est banale, mais il s’agit du même symptôme que celui repéré chez son frère Spirit juste avant qu’il ne perde l’usage de sa roue avant droite, ce qui est, il faut l’admettre, plutôt handicapant. D’autant plus qu’Opportunity en aurait besoin pour remonter du fond du cratère Victoria où il est actuellement. Oui, c’est bête. Cette inquiétude s’ajoute au fait qu’Opportunity a déjà des problèmes avec la base de son bras, son épaule en quelque sorte, qu’il arrive difficilement à déplier. Il doit rouler avec le bras replié contre luimême et non sur le crochet prévu. Quant à Spirit, aux panneaux solaires encrassés, il n’est pas encore sorti de son abri pour l’hiver. À la décharge des deux robots, ils ont été prévus pour une mission de trois mois, et ils sont en action depuis bientôt cinq ans. Ils ont fêté leurs 1000 journées martiennes en octobre dernier.

Apple : nouveaux iPods, iTunes s’étoffe

Google se jette dans la navigation

Deux jours avant, Apple envoyait des invitations portant la mention « Let’s Rock », suivie de la date du 9 septembre et de l’adresse d’une salle de spectacles de San Francisco. Les personnes invitées ont pu voir le patron d’Apple présenter de nouveaux modèles d’iPods.

Avec la sortie de son navigateur Chrome, Google s’essaie une fois de plus dans un marché inconnu. Le marché en question est actuellement dominé par Internet Explorer, la solution de base incluse dans Windows, mais vient ensuite Firefox, qui s’est créé un fan-club grâce à son apparence modifiable et à ses nombreux plug-in, puis depuis peu Safari pour Windows, amassant quelques pourcents de part de marché grâce à son apparence épurée et sa vitesse.

Le plus grandement modifié semble être l’iPod Nano, qui réadopte son ancien format long et fin, mais, vu de haut, prend une forme ovale. Son écran s’étire vers le bas, sa gamme de couleurs se renouvelle, et il reçoit des capteurs de mouvement et de rotation (comme l’iPod Touch) qui lui permettent de sentir quand on l’incline (il tourne l’écran) et quand on le secoue (il change de chanson au hasard). La vidéo s’ajoute à ses capacités. Le Touch, justement, n’est pas en reste : il perd en épaisseur, et l’iPod classic pousse sa capacité à 120 Go (30 000 chansons).

D’après les premiers tests, Chrome est assez novateur, notamment dans sa simplicité extrême, mais possède aussi quelques points faibles. Cependant, il semble ne pas rencontrer de bugs de compatibilité comme Safari à ses débuts. Ceci représente un pas de plus vers ce qui semble être le projet de Google de rassembler toutes les activités numériques des internautes sous l’égide de sa compagnie. Google, qui fête ses 10 ans, propose déjà une alternative aux programmes Word, Excel et PowerPoint, nommée Google Docs, en plus de ses comptes courriel gratuits, Gmail. Rappelons qu’au départ, de 1998 à 2001, Google ne proposait qu’un moteur de recherche. Il a depuis racheté Blogger en 2004 et YouTube en 2006.

Apple ajoute par ailleurs à son logiciel iTunes une fonction qui permet de voir les autres chansons qu’on possède, qui se rapprochent de la chanson qu’on écoute (et nous propose d’acheter celles qui s’en rapprochent, mais qu’on n’a pas). Cette fonctionnalité (nommée « Genius » en toute modestie) se greffe également aux iPods et à l’iPhone. À mon sens, elle est plutôt utile puisqu’elle nous propose de la musique qui correspond à notre « mood » du moment, pour peu que la chanson de départ soit dans ce « mood ». Apple a conclu sa présentation en laissant la scène au musicien John Mayer.

Foucauld Degeorges

9

Chronique sportive: 18 JOURS À PÉKIN!

Bonjour amis du sport! Voilà que l’on se retrouve pour une deuxième année remplie de sport! Et cela a déjà commencé! Cet été a été le témoin d’un mouvement sportif historique : les jeux de Pékin! Non pas historique parce que ce sont les jeux olympiques - événement certes important en soi - mais historique parce que la Chine nous a permis de vivre pendant cette XXIXe édition des Jeux olympiques 18 jours de bonheur et d’extase à Pékin. Le tout a commencé le 8 août 2008 à 20 h 08 ( le 8 étant un chiffre symbolique pour les Chinois et, vous l’aurez remarqué, parce que l’on est en 2008), dans le Stade national de Pékin par une cérémonie d’ouverture on ne peut plus grandiose, cérémonie préparée dans ses moindres détails par de grands réalisateurs chinois et nombre de conseillers étrangers...7 ans durant! Dès la pemière minute, le stade olympique nommé “nid d’oiseau” en raison de son architecture hautement originale (stade par ailleurs construit pour l’occasion) s’est embrasé de mille feux, éclairant toute la région. Une vue unique en effet! Tout le monde sait que, historiquement, ce sont les Chinois qui ont découvert la poudre et que par conséquent, cela fait déjà longtemps qu’ils sont passés maîtres dans le domaine des feux d’artifice. Après ce coup de force, des tableaux alliant danseurs et performeurs en tous genres (dans quelques-uns ils étaient 2008 exactement) et effets lumineux ont raconté les différentes périodes de l’histoire de la Chine à 91 mille spectateurs présents dans le stade et quelques centaines de millions d’autres assis confortablement en face de leur téléviseur. Le moment très attendu était bien sûr l’arrivée de la flamme olympique. Cela a été suivi de feux d’artifice encore une fois à couper le souffle.

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L’ouverture des jeux n’a été officiellement annoncée qu’ à 23 h 37, après la parade des nations clôturée par le pays hôte. Ce dernier s’est assuré du succès des jeux: en tout 37 sites de compétition ont été dédiés aux 302 épreuves dans les 28 sports représentés, les plus connus de ces sites étant le “nid d’oiseau” ainsi que le “cube d’eau” (pour les épreuves de natation…) construits tous les deux au sein du parc olympique. Et bien sûr, ce n’est sûrement pas la pollution qui aurait gâché ces jeux, car la circulation dans la capitale a été radicalement abaissée et les usines de la région on dû aussi arrêter toute activité. Même les averses ont été controlées: en tirant dans les nuages à l’aide de roquettes à base d’ iodure d'argent, on pouvait provoquer une averse ailleurs et empêcher celle-ci d’arriver sur les sites des compétitions. Il ne restait plus que la chaleur et le taux impressionnant d’humidité, mais malheureusement, ceux-ci n’ont pas pu être freinés.

Pour ma part, j’ai bien essayé de suivre la plupart des compétitions, mais il y en avait un nombre impressionnant qui passait en simultané! Je n’ai cependant pas raté la naissance de deux légendes : celles de Michael Phelps et d’ Usain Bolt. Le premier nom est très connu au Canada : c’est en effet le nageur américain qui gagné huit médailles d’or, accumulant ainsi dans son palmarès un total de quatorze. Battant un nombre impressionnant de records du monde, il a été nommé nageur de l’année et, vu le nombre de médailles d’or qu’il a gagnées pendant cette olympiade, il dépasse la performance de Mark Spitz qui n’a lui accumulé que sept titres. Il faut dire que le cher Phelps est avantagé par sa physionomie : longs bras et long torse, alors que ses jambes sont relativement courtes (courtes… enfin tout est relatif).

La deuxième légende est beaucoup moins connue ici et pourtant le Jamaïcain Usain Bolt n’est rien de moins que le plus rapide homme sur la planète. Vivant toujours en Jamaïque, ce jeune homme de 21 ans, encore simple et enjoué, a réussi un triplé historique : il s’est tout d’abord largement imposé au 100m, se payant même le luxe de relâcher ses efforts vers les 20 derniers mètres et battant avec cela le record du monde (celui-ci était de 9s72 et Bolt a réussi 9s69), il a ensuite enchaîné avec le 200 m, toujours avec la même aisance, et enfin avec le relais. Dans les deux derniers cas aussi, deux records du monde étaient à la clé. Son histoire est à suivre… 11

Comment maintenant clôturer les jeux où il s’est passé tant de choses, où beaucoup d’athlètes (et pas seulement Phelps ou Bolt) ont brillé ? Quoi de mieux que de faire une cérémonie valant celle de l’inauguration ? Et encore une fois, les magnifiques feux d’artifice et les tableaux divers étaient au rendez-vous. David Beckham a eu le grand honneur de taper dans un ballon au « nid d’oiseau » : ce ballon s’est dirigé symboliquement vers Londres, car maintenant que les jeux de Pékin sont bel et bien terminés, tous les regards se tournent vers le Royaume-Uni, prochain hôte de l’Olympiade.

Asma Ben Youssef

Quelques moments de détente:

Saviez-vous que … • Moins de 7% de la population donne du sang. • Un tiers de tous les cancers sont associés au soleil . • Aux États-Unis, il y a plus de 10 000 terrains de golf. • Une étude de près de 200 000 autruches, pendant plus de 80 ans, ne rapporte aucun cas où on aurait vu une autruche se mettre la tête dans le sable. • Les porcs ne sont physiquement pas capables de regarder le ciel. • Il est impossible de lécher votre coude. • Comme les empreintes digitales, l'empreinte de la langue est différente chez chaque personne. • 111.111.111 x 111.111.111 = 12.345.678.987.654.321

Voici la composition de notre équipe: pour le début de cette année:

Notre Equipe:

Chroniqueurs:

Éditrice:

Foucauld Degeorges

Julia Cytrynbaum

Isabelle Sokolnicka Mise en page: Ann Bartulovic

Gregory Kudish Asma Ben Youssef Khalil Otmane

Guillaume Mazoyer Regine Jacques Mara DeSimone

Remerciements a l’APE et à la fondation pour le financement. 12

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