This document was uploaded by user and they confirmed that they have the permission to share
it. If you are author or own the copyright of this book, please report to us by using this DMCA
report form. Report DMCA
TABLE DES MATIERES PARTIE 2 Chapitre 1 : Le HTML 1.1 Introduction 1.2 Structure de base d’un document HTML 1.3 Balises de structure 1.4 Balises de formatage et mise en page 1.5 Balises de listes 1.6 Balises d’hyperliens 1.6.1 Les liens 1.6.2 Les ancres 1.7 Les images 1.8 Les tableaux 1.8.1 Balises de tableaux 1.8.2 Légende 1.8.3 Fusion des cellules 1.9 Les cadres : Frames 1.10 Les formulaires 1.10.1 Création de formulaire 1.10.2 Composants des formulaires 1.10.2.1 Zones de texte 1.10.2.2 Cases à cocher 1.10.2.3 Boutons d’option 1.10.2.4 Zones de liste 1.10.2.5 Boutons de commande 1.11 Microsoft FrontPage
Introduction Javascript le langage 2.2.1 Variables 2.2.2 Données 2.2.3 Opérateurs 2.2.4 Déclaration et appel des fonctions 2.2.5 L’expression de conditions if…else 2.2.6 L’expression For 2.2.7 L’expression While Javascript et les objets 2.3.1 Définition d’objet 2.3.2 Objets dans Javascript 2.3.3 Objet document (objet de base) Javascript et le HTML 2.4.1 Insertion d’une fonction dans un document HTML 2.4.2 Insertion du code de Javascript dans un fichier externe 2.4.3 Insertion d’un événement dans une balise HTML 28
Javascript et les formulaires 2.5.1 Le contrôle ligne de texte 2.5.2 Le contrôle textarea 2.5.3 Les boutons radio 2.5.4 Les boutons case à cocher 2.5.5 Liste de sélection 2.5.6 Les contrôles Reset et Submit
29
La programmation WEB
2005/2006
Elément 2 : La programmation WEB
Chapitre 1 : Le HTML 1.1.
Introduction
Le fonctionnement du Web consiste en un échange d’informations entre un ordinateur demandant des informations, appelé client, et un autre ordinateur qui les lui fournit, appelé serveur. Le logiciel client ou navigateur, demande des pages HTML à un serveur situé sur un intranet ou sur Internet.
Les documents disponibles sur le Web sont écrits en langage HTML (Hyper-text Markup Language). Un document est dit hypertexte lorsqu’il permet d’accéder à d’autres documents au moyen d’un simple clic de souris sur une partie de son texte.
Le navigateur ou browser est un logiciel qui permet d’afficher les pages écrites en langage HTML. Si vous êtes connectés à Internet, il vous permettra de naviguer sur le Web. Les logiciels navigateurs les plus utilisés sont : Microsoft Internet Explorer et Netscape Navigator.
Une page HTML est un fichier Ascii (du texte) qui est composé par: Le contenu de la page à visualiser par le navigateur. Un certain nombre de commandes appelées balises ou tags interprétés par le navigateur. Ces balises se distinguent du contenu de la page par les signes < et >, par exemple .
Quand on écrit les balises d'une page HTML, Il faudra toujours garder à l'esprit qu'une balise marque une action pour le navigateur: ce qu'il doit faire.
Pour créer et visualiser de pages HTML on a besoin d'au moins : Un éditeur de texte tout simple comme par exemple le Bloc-notes ou Notepad de Windows ou tout autre éditeur équivalent.
Un navigateur: Microsoft Internet Explorer, Netscape navigator ou autre. Les fichiers HTML doivent être enregistrés avec l'extension .html ou .htm.
Pour écrire, visualiser et mettre à jour une page HTML, on procédera comme suit: Utiliser un éditeur de texte pour créer le fichier HTML Sauvegarder ce fichier avec l'extension .html ou .htm (ne pas fermer l'éditeur) Ouvrir le navigateur. Afficher le document via le menu Fichier/Ouvrir… (ou File/Open file...) Pour d’éventuelles modifications, il n'est pas nécessaire d’ouvrir à chaque fois le navigateur: Retourner dans l'éditeur de texte (sans fermer le navigateur). Modifier les codes Html. Enregistrer le fichier. Utiliser la commande Actualiser (Recharger ou Reload) du navigateur.
1.2.
Structure de base d’un document HTML
La structure de base d'un document HTML est: <TITLE> Titre du document
Autonome: il s'agit des balises monolithiques entre < et > comme (retour à la ligne). Conteneur: ce sont les balises possédant un début entre < et >, et une fin entre et > comme ….. Les identifiants de balises ne sont pas sensibles à la casse. Certaines balises sont associées à un ou plusieurs attributs. Ces derniers précisent une autre action à exécuter par le navigateur. Chaque attribut à un identifiant et une valeur (entre "" et après =), par exemple : . Vous pouvez insérer des commentaires dans vos pages HTML (ceux-ci seront invisibles lors de l’affichage de la page), en utilisant la balise < ! Commentaires>. Remarque : Si vous voulez insérer deux balises dans une page HTML, il ne faut jamais écrire : texte1 texte2 texte3 .
1.3. •
Balises de structure
…: indique qu'il s'agit d'un document HTML. Tout le contenu et le code HTML doivent être inclus entre et .
•
…: Contient les balises qui composent l'en-tête du document (titre,…).
•
<TITLE>…: Donne un titre descriptif du document. Ce titre s'affiche sur la barre de titre des navigateurs.
Exemple: <TITLE> Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Kénitra .
•
…: Contient l'ensemble du contenu et des balises qui constituent le corps du document.
Link="couleur des liens non visités" VLink="couleur des liens visités" ALink="couleur des liens activés" Text="couleur du texte"> …Corps du document Chaque attribut de couleur peut prendre pour valeur l'un des 16 noms de couleurs réservés: Black, White, Aqua, Silver, Gray, Maroon, Red, Purple, Fuschia, Green, Lime, Olive, Yellow, Navy, Blue et Teal, ou un nombre de six chiffres hexadécimaux codant les intensité de RVB (exemple : Blue=#0000FF). Exemple: Contenu et code HTML du corps de document… Il existe d'autres balises de structure particulières qu'on verra par la suite.
1.4.
Balises de formatage et mise en page
Ces balises permettent d'utiliser divers attributs de police, de style et de mise en forme. •
…: Affiche le texte en gras.
Exemple: •
…: Affiche le texte en italique.
Exemple: •
Sommaire
Avez-vous vu La planète des Singes ?
…: Affiche le texte en souligné.
Exemple: Il est strictement interdit de manger ou de boire dans cette salle. •
<STRIKE>…: Affiche le texte en barré (barré).
Exemple: •
Les éléments rejetés sont présentés sous le forme: .
<SUB>…: Affiche le texte en indice.
Exemple: soient a<SUB>1, a<SUB>2 et a<SUB>3 trois entiers. Résultat: •
soient a1, a2 et a3 trois entiers.
<SUP>…: Affiche le texte en exposant.
Exemple: Les 1<SUP>ers jours du XXI<SUP>ème siècle. Résultat: Les 1ers jours du XXIème siècle.
… où 1≤ n ≤6: Etablit une hiérarchie entre les niveaux de titre du document. La taille du caractère décroît pour chaque niveau de titre,
étant le plus élevé. Les titres s'affichent en gras.
Syntaxe:
texte
Où n=1,2,3,4,5 ou 6. Exemple:
Tables des matières
Introduction
Chapitre 1
….. •
: Insère un saut de ligne dans le document. Les retours chariot dans le code HTML n'étant pas interprétés par le navigateur, les sauts de lignes doivent être alors exprimés explicitement par la balise .
Exemple:
Les 10 meilleurs films
Hanibal Nés pour danser … •
…
: Centre tous les textes et les éléments contenus dans la balise
Exemple: •
Les meilleurs films de la semaine
…
: Applique un alignement spécial à une partie du document.
Syntaxe:
….
L'attribut ALIGN détermine l'alignement du texte ou des éléments inclus entre
et
. Il peut prendre les valeurs LEFT, RIGHT, CENTER ou JUSTIFY. Exemple:
Cette section est entièrement alignée à droite. …….
•
: Insère une ligne horizontale. Les lignes horizontales permettent de scinder la page en plusieurs sections.
- ALIGN: spécifie l'alignement de la ligne. Il prend les valeurs LEFT, RIGHT ou CENTER qui est la valeur par défaut. Il n'a d'effet que lorsque la longueur de la ligne est inférieure à la largeur de la page. - NOSHADE: Supprime l'ombrage 3D et n'affiche qu'une ligne simple. - SIZE: Spécifie l'épaisseur (en pixels) de la ligne. - WIDTH: spécifie la largeur de la ligne. Il peut prendre une valeur en pixels ou en pourcentage de la largeur de la page. Il est recommandé d'utiliser une valeur en pourcentage car on ne peut jamais connaître d'avance la taille d'écran du visiteur.
Exemple: •
: Définit les propriétés de référence du texte (taille, couleur et police). On préfère aujourd'hui utiliser les feuilles de style.
Syntaxe: SIZE: prend pour valeur un entier compris entre 1 et 7. La valeur par défaut est 3. COLOR: prend pour valeur le nom d'une couleur ou un code hexadécimal RVB. La couleur par défaut est le noir. FACE: prend pour valeur une liste de polices dans lesquelles le texte sera affiché. Le navigateur utilise la première police disponible. Si aucune des polices n'est disponible le navigateur utilise sa propre police par défaut. Exemple: •
…
: Définit un paragraphe.
Syntaxe:
ALIGN= "alignement"> paragraphe
ALIGN: définit l'alignement du paragraphe. Les valeurs possibles sont LEFT, RIGHT, CENTER et JUSTIFY. Exemple: •
BIENVENUE
…
: Indique au navigateur qu'il faut afficher le texte dans une police à pas fixe et prendre en compte les espaces, les tabulations et les retours chariot inclus entre
WIDTH: prend pour valeur le nombre de caractères contenu dans la ligne la plus longue du bloc. Exemple:
Matricule
Nom
Salaire
1004
Sohail Khalid
5000
1005
Samih Omar
6500
2006
Ayyach Said
7000
1.5.
Balises de listes
Les listes font partie des techniques de mise en forme. Mais leur variété justifie que les balises de listes soient traitées dans une section à part. Il existe deux types de listes : Listes numérotées Listes à puces •
texte
: Définit un élément de liste.
Exemple:
Rabat
Casablanca
Agadir
Remarque: Bien que
soit une balise conteneur (avec un début et une fin), on l'emploie souvent de façon autonome (sans
- TYPE: Peut prendre les valeurs suivantes: 1: pour les chiffres arabes (1, 2, 3, …). A: pour les lettres capitales, dans l'ordre alphabétiques (A, B, C, …). a: pour les lettres minuscule, dans l'ordre alphabétiques (a, b, c, …). I pour les chiffres romains en capitales (I, II, III, IV, …). i pour les chiffres romains en minuscules (i, ii, iii, iv, …). - START: Spécifie la valeur initiale (1 par défaut). Par exemple, en donnant à START la valeur 3 et à TYPE la valeur I, on obtient une liste dont la numérotation commence à III. - COMPACT: Indique au navigateur de réduire au maximum l'interlignage des éléments. Exemple:
Plan
HTML
JAVASCRIPT
Active Server Pages (ASP)
•
…
: Formate une liste à puces.
Syntaxe:
texte
texte
texte
….
- TYPE: Spécifie le type de puces. Cet attribut est particulièrement utile dans le cas de listes à puces imbriquées. Les valeurs possibles pour TYPE sont: DISC
: cercle avec fond.
SQUARE
: carré avec fond.
CIRCLE
: cercle sans fond.
- COMPACT: A la même fonction que dans . Exemple: Navigateurs:
1.6.1. Les liens HTML (HyperText Markup Language) est un langage hypertexte (et hypergraphique) qui permet en cliquant sur un mot, généralement souligné (ou une image) de passer: vers un autre endroit du document. vers un autre fichier HTML situé sur votre ordinateur. vers un autre fichier HTML situé sur le Web. Pour spécifier un lien on utilise la balise dont la syntaxe simplifiée est : texte et/ou image Selon la valeur de l'attribut HREF on peut dégager trois types de lien: •
Lien externe: Permet d'accéder à un autre ordinateur situé sur le réseau Internet en utilisant son adresse ou URL (Universal Ressource Locator). Ce sont les adresses du type : http://serveur/chemin.../fichier
Lien local: Permet de charger un fichier HTML situé dans le même répertoire que le fichier contenant le lien (fichier appelant). L'adresse du lien sera alors tout simplement: fichier.html
Lien mixte: C'est un lien vers un fichier situé à un autre endroit de votre ordinateur, et donc non situé dans le répertoire de votre site (contenant le fichier appelant). L'adresse prendra la forme file:///lecteur:/répertoire/fichier.htm (en adressage absolu). ../../../fichier.htm
3- exercice N°1 Dans le deuxième exemple, si le fichier contenant le lien se trouve dans le répertoire c:\formation\supports, alors, pour que le lien marche, le fichier astuces.html doit se trouver dans le répertoire c:\formation\astuce Il faut noter donc que "../ " vous ramène "d'un répertoire en arrière" (vers le répertoire parent du répertoire courant). Dans le troisième exemple, si le fichier contenant le lien se trouve dans le répertoire c:\formation\supports, alors il faut que: - Le répertoire exercices soit un sous répertoire du répertoire supports c’est à dire on doit avoir le répertoire c:\formation\supports\exercices - Le fichier exercices.html se trouve dans c:\formation\supports\exercices
1.6.2. Les ancres Des liens peuvent aussi pointer vers un endroit précis du même ou d'un autre document. C'est ce qu'on appelle les ancres [Anchor], ancrages ou pointeurs Pour définir l'endroit vers lequel on veut pointer (ou point d'ancrage), on utilise la balise avec l'attribut NAME: Exemple:
L'ancre "activ" peut donc être utilisé par un lien pour accéder directement à l'endroit déterminé. Deux situations se posent: 1) Si le lien se trouve dans le même document que l'ancre alors la syntaxe de ce lien est: texte et/ou images Exemple:
2) Si le lien se trouve dans un autre document que l'ancre, la syntaxe du lien est: texte et/ou images Exemple: Soit etude.html un fichier contenant un ancre "info" défini par: Information Pratique … Pour accéder à cette ancre à partir d'un autre document on utilise, par exemple, le lien:
Sans images, le Web n'aurait pas sans doute connu son succès actuel. Le visiteur est souvent attiré par le contenu graphique. Le placement d'une image sur une page Web est très simple, il suffit pour cela d'utiliser une seule balise HTML. Les nombreux attributs que cette balise peut contenir donnent un contrôle très précis de l'image insérée. Mais avant d'insérer une image sur une page Web, il faut: Cerner l'idée à exprimer. Trouver l'image qui l'exprime le mieux. Déterminer le format le plus appropriée (GIF, JPEG) Généralement, il y a quatre types d'utilisations des images sur des pages WEB: Les photos de personnes, de produits, de lieux, … Les bandeaux, et les logotypes. Les boutons ou icônes. Les textures d'arrière-plan ou papiers peints qui forment le fond des pages.
La balise Cette balise permet de placer une image sur une page Web. C'est une balise qui peut recevoir les attributs suivants: Attribut SRC WIDTH HEIGHT BORDER ALT
ALIGN HSPACE VSPACE
Fonction Spécifie l'URL (chemin) du fichier qui contient l'image. Spécifie la largeur de l'image en pixels. Spécifie la hauteur de l'image en pixels. Définit l'épaisseur du cadre de l'image Spécifie le texte de remplacement de l'image destiné pour les navigateurs Non graphiques ou dans lesquels l'utilisateur a désactivé le chargement des images. Gère l'alignement du texte adjacent à l'image. Définit l'espace qui sera réservé à droite et à gauche de l'image. Définit l'espace qui sera réservé en haut et en bas de l'image.
Attributs indispensables: Techniquement, SRC est le seul attribut obligatoire dans une balise , mais on peut considérer comme indispensables les attributs suivants: •
HEIGHT et WIDTH: En spécifiant ces attributs de l'image, on accélère l'affichage de la page. En effet, le navigateur se sert des valeurs de ces attributs pour réserver l'emplacement de l'image, qu'il viendra occuper au terme de son chargement. En l'absence de ces informations, le navigateur charge en mémoire l'image entière, calcule ses dimensions, la place sur la page et alors continue ensuite d'afficher le reste du document. Ainsi l'absence de ces attributs peut rend lent l'affichage de la page.
•
ALT: Cet attribut spécifie un texte de remplacement destiné au navigateurs non graphiques. Ce texte sera affiché à la place de l'image. Il est également utilisé par les moteurs d'indexation qui n'interprètent pas les images et doivent par conséquent se référer au contenu de ALT.
Une balise devrait ressembler à cela: Exemple : Les autres attributs: •
BORDER: Définit l'épaisseur du cadre autour de l'image. Par défaut BORDER=0 ce qui provoque un affichage de l'image sans cadre.
HSPACE et VSPACE: Définissent l'espace qui sera laissé autour de l'image ce qui permet de la placer mieux et disposer sur la page. HSPACE prend pour valeur le nombre de pixels qui seront réservés à droite et à gauche de l'image. VSPACE prend pour valeur le nombre de pixels qui seront réservés en haut et en bas.
ALIGN: Gère l'habillage de l'image par le texte et prend les valeurs indiquées dans le tableau ci-dessous. Les valeurs TOP, MIDDLE et BOTTOM fixent l'alignement du texte
adjacent par rapport à l'image. LEFT et RIGHT aligne l'image sur la marge de gauche ou la marge de droite Valeur TOP MIDDLE BOTTOM LEFT RIGHT
Fonction Aligne le haut du texte adjacent sur le sommet de l'image. Aligne la ligne de base du texte adjacent sur le milieu de l'image. Aligne la ligne de base du texte adjacent sur la base de l'image.(valeur par défaut) Aligne l'image sur la marge gauche et permet son habillage par le texte sur sa droite. Aligne l'image sur la marge droite et permet son habillage par le texte sur sa gauche.
Les valeurs LEFT et RIGHT permettent l'habillage de l'image par le texte, ce qui donne des mises en pages créatives. Pour centrer une image, il faut utiliser la balise
ou la balise
: Exemple: Comment centrer une image
Exemples: Utilisation de ALIGN 1- Différence entre TOP, MIDDLE et BOTTOM: "Et pourtant elle tourne …" avait dit le sage Galilée. "Et pourtant elle tourne …" avait dit le sage Galilée. "Et pourtant elle tourne …" avait dit le sage Galilée.
"Et pourtant elle tourne …" avait dit le sage Galilée.
4- Utilisation de LEFT et RIGHT conjointement pour entourer le texte par deux images. "Et pourtant elle tourne …" avait dit le sage Galilée.
1.8.
Les tableaux
Les tableaux ont été initialement destinés à la présentation des données en colonnes. Aujourd'hui, ils sont principalement utilisés pour l'élaboration de mises en page complexes. Un tableau est composé d’un ensemble de lignes, et chaque ligne est composée par des cellules. En résumé, on a: Les cellules sont les éléments constituant un tableau. Elles contiennent soit des données, soit des entêtes de colonnes.
Commentaires sur la syntaxe générale des balises de tableaux: •
Les balises
et
spécifient le début et la fin du tableau. Le tableau est justifié à gauche par défaut.
•
Les balises
et
indiquent le début et la fin d'une ligne du tableau.
•
Les balises
et
sont utilisées pour présenter les cellules de la première ligne qui sera utilisée comme en-tête du tableau. Le contenu des cellules de l'en-tête est automatiquement centré et affiché en caractères gras.
•
On peut utiliser un tableau sans en-tête. Dans ce cas on n'utilise pas le pair de balises
.
•
Les balises
et
définissent les cellules de données. Le contenu de ces cellules est justifié à gauche par défaut.
Tout formatage supplémentaire (gras, italique, couleur,…) des données devra être spécifié par les balises appropriées à l'intérieur de chaque pair
.
•
Chacune des balises de tableau dispose d'un ensemble d'attributs qu'on examinera cidessous
•
Le contenu des cellules peut être: du texte des images d'hyperliens (ou liens) des arrière-plans et même des tableaux
1.8.2. Légende Pour ajouter une légende au tableau, on insère le texte correspondant entre les balises
et
. La légende sera centrée au-dessus du tableau. Le texte de la légende peut être mis en forme en utilisant les différentes balises de formatage. Les balises
et
doivent être placées entre
et
:
texte de légende
…
Exemple : Insertion et formatage () de la légende.
1.8.3. Fusion des cellules Par défaut, une cellule n'a que la hauteur d'une ligne et la largeur d'une colonne. Ce qui est suffisant pour la plupart des tableaux standards. Lorsque l'on se sert des tableaux à des fins de mise en page, il arrive qu'une cellule doive s'étendre sur plusieurs lignes et/ou plusieurs colonnes. Dans ce cas, on doit faire une fusion de cellules à la manière des tableurs. Fusion Horizontale : L'attribut COLSPAN des balises
et
permet d'étendre la cellule définie sur plusieurs colonnes. COLSPAN prend pour valeur le nombre de colonnes que doit occuper la cellule. Exemple :
Fusion verticale : L'attribut ROWSPAN fonctionne de la même manière que COLSPAN, mais s'applique aux lignes du tableau. Elle permet d'étendre une cellule sur plusieurs lignes. Exemple :
Les premières versions d’HTML ne comprenaient pas les frames. Il a été introduit par la suite pour surmonter cette limitation d’HTML. Le concept est le suivant : la fenêtre du navigateur est divisée en plusieurs parcelles appelées frames ou cadres dont chacune peut contenir un document différent. Si un document est long, le frame qui le contient affiche ses propres barres de défilement.
1.9.1. Quelques utilisations des frames: Les frames ne doivent pas être employés uniquement parce qu'ils offrent un joli design au site WEB. Ils doivent répondre aux besoins et aux caractéristiques du visiteur du site, et améliorer de façon significative la présentation du contenu. L'application la plus courante consiste à fournir un contenu statique (une table de matières par exemple) dans un frame et un contenu variable dans un autre. A cet effet, deux frames seulement sont nécessaires: L'un situé à gauche de la fenêtre, l'autre occupant l'espace restant et chargé d'afficher les documents. Dans les frames statiques, on trouve souvent des: Liens de navigation vers d'autres pages. Tables de matières Bannières et logos Outils de recherche Le visiteur interagit dans le frame statique (clique un lien, saisie d'un critère de recherche, etc.), et les résultats s'affichent dans le frame variable.
1.9.2. Création des frames Avant de commencer le codage HTML, il est conseillé de faire un croquis de la page finale. Cela permet de décider de la construction la plus efficace du document contenant des cadres.