Grammaire Française
La grammaire française fixe les règles qui permettent d'écrire correctement et de lire facilement les mots de notre langue. * a - Définitions * b - Alphabet * c - Voyelles * d - Consonnes * e - Diphtongue * f - Syllabes La grammaire française fixe les règles qui permettent d'écrire correctement et de lire facilement les mots de notre langue. * a - Mot * b - Nom (Substantif) * c - Parties du discours * d - h aspiré et muet
Mot En phonétique, un ou plusieurs sons correspondent à un mot. À l'écrit, le résultat consiste à traduire cette suite de sons en lettres, avec comme finalité la construction d'une phrase : - Chien, chat, cheval, maison, ouvrier, professeur. Il faut bien faire la différence entre la nature du mot et sa fonction : - La voiture roule > "voiture" est un mot dont la nature et la définition sont mentionnées dans le dictionnaire (nf : nom féminin, véhicule...), et sa fonction dans le cas présent est "sujet". Nom (ou Substantif) Il sert à nommer et désigner un être, une chose, une idée... lorsqu'on parle ou lorsqu'on écrit. Noms de personnes, de lieux, d'animaux, d'éléments de la nature, noms abstraits... : - Un maçon, la plaine, le bourg, le lion, les arbres, le football, la jambe, les catholiques, la peine.
On définit ensuite des noms communs, des noms propres subdivisés à leur tour en noms concrets, abstraits, collectifs, animés, inanimés, composés. Autant de définitions vues par ailleurs. Parties du discours Dans notre langue, il existe diverses espèces de mots qui se rangent dans des catégories, appelées aussi "Parties du discours". Dans la grammaire française, on trouve : Des mots variables * 1 - Le nom, appelé aussi "substantif", sert à désigner les "êtres" (personnes, animaux) ou les choses (objet concret : une table - objet abstrait : la liberté). Le nom commun varie en nombre (singulier ou pluriel) et quelquefois en genre. Exceptions : On appelle épicènes les noms, adjectifs ou pronoms qui peuvent s'employer aux deux genres suivant le sexe désigné, et il ne s'applique qu'aux noms animés. (Le déterminant permet alors de connaître le genre choisi par le locuteur ou le scripteur) : - Un enfant ou une enfant - Un collègue ou une collègue - Un élève ou une élève. Pour les animaux, dont le nom est épicène, il convient alors de préciser le sexe en ajoutant l'adjectif correspondant : - Une souris mâle - Une hirondelle femelle. (Ces deux mots sont toujours de genre féminin) - Un hérisson femelle. (Ce mot est toujours masculin). Le nom propre reste invariable et ne varie ni en genre ni en nombre. Il s'écrit avec une majuscule. * 2 - Le déterminant sert à déterminer le nom qu'il précède. L'article fait partie des déterminants et varie en genre et en nombre, et parfois en personne (possessif). Il s'accorde avec le nom auquel il se rapporte. * 3 - L'adjectif s'emploie comme attribut ou épithète du nom. Il varie en genre et en nombre, suivant le nom auquel il se rapporte. * 4 - Le pronom le plus souvent représente un nom, un adjectif ou une proposition. Il varie en genre et en nombre, mais aussi en personne, en fonction de sa place dans la phrase. Il n'a pas besoin d'un déterminant comme le nom. * 5 - Le verbe sert à exprimer une action ou un état et il se conjugue. On dit aussi qu'il est le "nœud" ou le "cœur" de la phrase. Il varie en nombre, personne, mode et temps. (Au participe, le verbe varie parfois en genre).
Des mots invariables * 6 - L'adverbe qui modifie un adjectif, un verbe ou un autre adverbe est un mot invariable. * 7 - La préposition, qui est invariable, définit un rapport entre le mot qu'elle précède et un autre mot de la phrase. * 8 - La conjonction, qui est invariable, unit deux éléments de la phrase (deux mots, deux groupes de mots ou deux propositions). * 9 - L'interjection, qui est invariable, marque l'intervention personnelle de l'émetteur dans la phrase. Ce mot n'a pas de fonction dans la phrase, et sert à reproduire un bruit ou définir une expression. h aspiré et muet En savoir plus Comment distingue-t-on "h" aspiré et "h" muet ? "h" aspiré = il empêche toute liaison ou toute élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : on doit pouvoir placer l'article défini "le, la" devant le mot : - La houille (et non l'houille) - Le haricot (et non l'haricot). Dans les dictionnaires, le mot avec "h" aspiré, est en principe précédé d'un astérisque (*). "h" muet = il permet la liaison et l'élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : il ne doit pas être possible (sauf en formant un groupe incorrect) de placer le déterminant défini "le, la" devant le mot : - L'homme. (On ne dit pas "le homme"). > > > Un H muet, c'est donc un H qui ne dit rien, qui ne peut rien dire, qui n'existe pas. Dans ce cas, on trouve deux voyelles qui se rencontrent et la première doit s'élider : hypermarché > commence par un H muet > donc il est invisible > hypermarché > et le hypermarché devient l'hypermarché. Liste complète des mots avec "h" aspiré > > > liste avec h aspiré hache hachisch haine halle hardiesse hareng hargne harnais
hasard haute-fidélité hérisson hêtre hiérarchie hit-parade honte hors-d'œuvre Comment distingue-t-on un "h" aspiré et un "h" muet ? "h" aspiré = il empêche toute liaison ou toute élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : on doit pouvoir placer l'article défini "le, la" devant le mot : - La houille (et non l'houille) - Le haricot (et non l'haricot). Le "h" aspiré ne provoque pas d'aspiration, mais un blocage dans la prononciation, qui évite la liaison : - Un héros (et non "un nhéros") - Une hauteur (et non une "nhauteur"). Dans les dictionnaires, le mot avec "h" aspiré, est précédé d'un astérisque (*). "h" muet = il permet la liaison et l'élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : il ne doit pas être possible (sauf en formant un groupe incorrect) de placer le déterminant défini "le, la" devant le mot : - L'homme (on ne dit pas "le homme"). Le "h" muet ne joue aucun rôle dans la prononciation. Voir aussi les règles page 152/e concernant l'élision des voyelles " a , e, i " Mots avec un "h" aspiré hâblerie hâbleur/euse hachage hache haché/e hache-viande hache-légumes hache-paille hachement hacher hachette hacheur hachis hachisch hachoir hachure hachurer hackle
hadal/e/aux haddock haflinger hafnium hagard haggis haie haillon haillonneux/euse haine haineusement haineux/euse haïr hancher hand-ball handballeur/euse handicap handicapant/e handicapé/e handicaper handicapeur handisport hangar hanneton hanon hanse hanter hantise happement happening happer happy end haque haquenée haquet hara-kiri harangue haranguer harangueur/euse haras harassant/e harassé/e harassement harasser harcelant/e
harcèlement harceler hard hard-bop hard-core harde hardé hard-edge harder hardes hard ground hardi/e hardiesse hardiment hard-rock hard-top hardware harem hareng harengade harengaison harengère harenguet harengueux harenguier harenguière haret harfang hargne hargneusement hargneux/euse haricot haridelle harissa harka harki harnachement harnacher harnais harnat harnois haro harouelle harpail harpaye harpe
harpe-cithare harpette harpie harpiste harpe-luth harpocéras harpodon harpoise harpon harponnage harponnement harponner harponneur harpye harrier hart hasard hasarder hasardeusement hasardeux/euse has been hasch haschisch hase hâte hâter hatha-yoga hâtier hâtif/ive hattéria hauban haubanage haubaner haubert hausse hausse-col haussement hausser hausse-repère haussier haussière haut/e hautain hautain/e haut-bar
hautbois hautboïste haut-commissaire haut-commissariat haut-de-chausse(s) haut-de-côtelettes haut-de-côtes haut-de-forme haute-contre hautement haute-tige hauteur haut-fond haut-fourneau hautin haut-jointé/e haut-le-cœur haut-le-corps haut-le-pied haut-parc haut-parleur haut-relief hauturier/ère havage havane hâve havée haveneau havenet haver haveur haveuse havre havresac havrit haylage hayon hé ! heat-set heaume hein ! héler hem ! henné hennin
hennir hennissant/e hennissement hennuyer hep ! héraut hère hérissé/e hérissement hérisser hérisson hérissonne herniaire hernie hernié/e hernieux/euse héron héronneau héronnier/ère héros héros/oïne hersage herse herser hersillon hêtraie hêtre heu ! heurt heurter heurtoir hibou hic hickory hideur hideusement hideux/se hiement hiérarchie hiérarchique hiérarchiquement hiérarchisation hiérarchiser hiérarque hi-fi
high bulk high-tech hilaire hile hindi hip ! hip-hop hippie hippy hidjab hissage hit hit-parade ho ! hobby hobbyste hobereau hochement hochepot hochequeue hocher hochet hockey hockeyeur/euse holding ho! hisse! holà ! holding hold-up hollandite hollywoodien/enne homard homarderie homardier home home-trainer hongre hongrer hongreur/euse hongroierie hongroyage hongroyer hongroyeur honning honnir
honoris causa honte honteusement honteux/euse hooligan hooliganisme hop ! hop-je hoquet hoqueter hoqueton horde horion hormis hornblende hors horsain horsin hors-bord hors-cote hors de hors-de-cour hors-d'œuvre horse-guard horse power hors-jeu hors-la-loi hors-ligne hors-marché hors-piste(s) hors-texte horst hors-statut hors-texte hot hot dog hot-flue hotinus hot money hotte hottée hotu hou ! houache
houaiche houage houblon houe houer houille houiller/ère houillère houle houlette houleux/euse houligan hooligan houliganisme hooliganisme houlque houp ! houppe houppelande houppette houppier hourd hourdage hourder hourdir hourdis houri hourque hourra ! hourri hourrite hourvari housche houseau house-boat houspiller houssage housse housser housset houssière houst ! houx hovéa hoyau
hoyé/e huard huart hublot huche hucher huchier hue ! huée huer huerta huguenot huipil huir huis clos huit huitain huitaine huitante huit-en-huit huitième huitièmement huit-reflets hulotte hululation hululement hululer hum ! humantin humer hune hunier hunter huppe huppé/e huque hurdler hure hurlant hurlement hurler hurleur/euse huron/onne hurrah ! hurricane husky
hussard hussarde hutinet hutte hutteau Quelques mots avec un "h" muet = apostrophe habileté habillage habit habitacle habitat habitude haleine hallali hallucination haltère hameçon harmonie hebdomadaire hébergement hébreu hectare hégémonie hélice héliogravure hallucination hégémonie hélium hémicycle hémophile héraldique herbe hérédité héritage héroïne héroïsme herpès hésitation hétérogèneRègles des accents Les signes auxiliaires ou accents permettent de lire correctement les textes de notre langue. Certains permettent de différencier les homophones (des mots qui ont une même prononciation mais une signification différente). La grammaire française définit les règles applicables pour leur utilisation. * b - Accent aigu * c - Accent grave * d - Accent circonflexe * e - Apostrophe
* f - Tréma * g - Cédille * h - Trait d'union Signes auxiliaires Les signes auxiliaires comprennent les accents (aigu, grave et circonflexe), l'apostrophe, le tréma, la cédille et le trait d'union. Ils apportent un complément d'information utile pour présenter correctement un texte, mais aussi pour préciser les sons (intonations) à appliquer dans la prononciation. On ne place jamais d’accent sur une voyelle qui précède une consonne double : - La chasse, une étiquette, une pomme, une trompette. Le point doit toujours être mis sur le " i " et le " j " minuscules.
Accent aigu :
é É
Mot français ayant le plus d'accents aigus : hétérogénéité. En règle générale l'accent aigu se place sur la voyelle -é : - La bonté, le café, la charité, un éléphant. * On trouve un -é avec accent aigu lorsque cette voyelle est la première lettre d'un mot : - Un éditeur, un électronicien, une épreuve. Sauf les mots en -ère et -ès qui prennent un accent grave : - Une ère (époque de temps), un ers (légume lentille), un aloès. * On trouve un -é avec accent aigu lorsque cette voyelle est la dernière lettre d'un mot (y compris si le mot se termine par un pluriel avec -s ou un -e muet) : - Un abonné, des abonnés, une abonnée - La liberté, le lycée. * Pas d'accent sur la voyelle -e si elle est suivie d'une consonne finale -d, -f, -r ou si la lettre -z termine le mot : - Clef, pied, chanter, nez... o Il marque le son avec les préfixes dé- ,mé- ,pré- : - Désigné, mélangé, préféré.
o Mais de rares mots n'en portent pas : - Pedigree, repartie (pour le mot réplique mais accent pour le verbe répartir), revolver. Attention : Besicles ou bésicles (toujours au pluriel). o On trouve le -é avec accent aigu, en fin de mot sur les participes passés des verbes -er à l'infinitif : - Chanté, donné, tué… et sur le participe passé du verbe être : été. o Jamais d’accent aigu sur un -e qui précède un -x : - Un accent circonflexe, le sexe. o Jamais d’accent aigu sur un -e qui précède une consonne double : - Une étiquette, une trompette. Le "e" muet ? Un -e muet, en règle générale, est un -e qui ne se prononce pas : - Une année, la joie, la pluie, la vie, le lycée, la bougie. * Prononciation : L’accent aigu sur le -é indique un son fermé un pré, du blé), alors que l'accent grave -è indique un son ouvert (père, il mène).
§152 / c - Accent grave :
èÈ
àÀ ùÙ
Cet accent ne peut se placer que sur les voyelles -è , -à , -ù, ce qui ne change pas la prononciation : - à, çà, deçà, delà, déjà, holà, là, où, voilà... * Accent grave en fin de mot, lorsque ce mot au singulier est terminé par un -s : - Abcès, accès, après, auprès, congrès, décès, excès, exprès, près, procès, progrès, succès, très. * Accent grave sur la lettre -è placée devant un groupe de consonnes si la deuxième est un -L ou un -R : - Le lièvre, la fièvre, une nèfle, le trèfle. * HOMOPHONES avec -à. Mots qui ont une même prononciation mais une signification différente : maire, mère, mer. On place un accent grave sur -à (préposition) et "là" (adverbe de lieu) pour les différencier de -a (verbe avoir), "la" (pronom ou article) :
- Je vais à la ville, il a chaud, il habite là, la voiture. * Accent grave aussi pour l’adverbe "çà" : çà et là, contrairement au pronom démonstratif "ça" , qui est la contraction de cela : - Ça va pas mal, mais il faut encore chercher çà et là pour améliorer. * Accent grave pour delà, deçà, déjà, voilà… mais pas d'accent pour le pronom cela : - S'il réussit au-delà de nos espoirs, il pourra alors s'occuper de cela. * HOMOPHONES avec -ù. Mot qui a une même prononciation mais une signification différente : maire, mère, mer. -ù accent grave, n’est utilisé qu'avec "où" (pronom relatif ou interrogatif) pour le différencier de "ou" (conjonction marquant le choix) : - Où se trouve la clé ? Blanc ou noir, il faut choisir ! * Pas d'accent sur une voyelle qui précède une consonne double : - Appelle, fléchette, jette, pelle, trompette. * Pas d’accent sur un -e placé devant un -x : - Circonflexe, flexion, mexicain, plexus. * Pas d'accent sur les mots commençant par le préfixe "des" (et non "dés") quand le mot origine commence par un "s" : - Dessécher (des-sécher), dessaisir, desservir. Exception pour certains : Désaccord, déshabiller, désunir. * Certains verbes peuvent changer d'accentuation suivant les temps. * Prononciation : L’accent aigu sur le -é indique un son fermé un pré, du blé), alors que l'accent grave -è indique un son ouvert (père, il mène). Toutefois sur le -à et le -ù il ne change pas la prononciation.
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Accent circonflexe : â Â
êÊ
îÎ
ôÔ
ûÛ
En règle générale l'accent circonflexe se place sur les voyelles -â, -ê, -î, -ô, -û sauf le -y : Abîme, côte, coût, dû, fête, flûte, gîte, pâte, sûr... * Il se place en particulier sur le -o des possessifs : le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres. Avec les adjectifs : mûr, mûre, sûr, sûre. * Mais aussi avec : jeûne (de nourriture, mais déjeune s'écrit sans accent), aumône, boîte, chaîne, château, croûte, grâce, icône, traîner, traître, trêve, voûte... * Sur le -i des verbes en -aître et en -oître ainsi que le verbe "plaire" lorsque cet -i est suivi d'un -t : - Il connaît, il paraîtra, il croît. * Sur le -i de 3 mots en -ître : - Bélître (mendiant), épître, huître. * Sur le -a du suffixe -âtre marquant une dépréciation : - Bellâtre (beauté fade), douceâtre (douceur fade), grisâtre (tire sur le gris)... Mais pas sur -iatre : Pédiatre, psychiatre. * L'accent circonflexe se met aussi sur certains mots pour les distinguer : - Hâler (bronzer), haler (tirer), une boîte (le récipient), il boite (claudication), la châsse (le coffret), la chasse (au gibier). * On le rencontre encore sur certains mots qui ont perdu un -s (mots du vieux français) : - Âne et asne, château et chasteau, fenêtre et fenestre, gîte et giste, hôpital et hospital, goût et goust, tête et test. Ces mots du vieux français retrouvent parfois ce -s : - Hôpital, hospitalier - Fête, festin, festival. * Dans certains mots dérivés, l'accent circonflexe disparaît : - Arôme et aromatique - Cône et conique - Diplôme et diplomatique - Extrême et extrémité Grâce et gracieux, gracier - Infâme et infamie - Pôle et polaire - Râteau et ratisser. * Prononciation : L’accent circonflexe indique un son plus accentué : - Cette fille est gracieuse, et ce garçon infâme. Dans la conjugaison, on trouve un accent circonflexe aux deux premières personnes de l'indicatif du passé simple et à la 3e personne du singulier du subjonctif imparfait des verbes : - Nous chantâmes, vous chantâtes, qu'il chantât, qu'il connût.
Sauf "haïr" qui conserve son tréma sur le -i à presque tous les temps. (Voir tableaux de conjugaison). Les verbes "croître, devoir, mouvoir, recroître, redevoir" au participe passé masculin se forment en "crû, dû, mû, recrû, redû", mais suppriment l'accent circonflexe au féminin ou au pluriel. Les verbes "accroître, croître, décroître, recroître" prennent un accent circonflexe quand le -i est suivi d'un -t. Les verbes "apparaître, comparaître, connaître, disparaître, méconnaître, naître, paître, paraître, réapparaître, recomparaître, reconnaître, renaître, repaître, reparaître, transparaître" prennent un accent circonflexe quand le -i est suivi d'un -t.
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Apostrophe :
'
En règle générale, la voyelle finale d'un mot -a, -e, -i est supprimée et remplacée par une apostrophe lorsque le mot suivant commence par une voyelle ou un -h muet (c'est le cas lorsqu'on ne peut pas placer l'article défini "le, la" devant le mot. Voir page 150e.) : - L'homme est mis pour le homme - Lorsqu'il chante - Une presqu'île. * Attention devant un -h aspiré (c'est le cas lorsqu'on peut placer l'article défini "le, la" devant le mot. Voir page 150e.) il n'y a pas d'élision : - Le hibou, la honte. * Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "lorsque, puisque, quoique" et devant "il, ils, elle, elles, on " et parfois aussi devant "en , ainsi" : - Lorsqu'ils chantent, lorsqu'on court, quoi qu'il dise. * Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "parce que" et devant "à, il, elle, on, un, une" : - Il chante parce qu'il aime. * Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "quelque" devant "un, une" :
- Quelqu'un est-il au courant ? Mais on écrit : quelques-uns des candidats. * Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "jusque" devant une voyelle : - Restez jusqu'à ce soir. * Le -i final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "si" devant "il, ils" : S'il, s'ils. o On écrit et prononce sans élision : - Le onze, le onzième, le oui, le uhlan, le yacht, le yatagan, la yole, le yucca, mais au choix : La ouate ou l'ouate, le ouistiti ou l'ouistiti. Par contre on écrit et on prononce le oui. o Pas d'élision non plus après "presque et quelque" : - Il arrive presque à l'heure. Sauf dans "presqu’île et quelqu’un, quelqu’une". o Mais le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "entre, presque" lorsqu'ils font partie d'un mot composé : - S'entraider, presqu'île. o En règle générale le -e final est remplacé par une apostrophe lorsque le mot suivant commence par une voyelle, et il en est ainsi pour le pronom "je" : - J'aime chanter, j'adore lire... Mais il garde le -e s'il est placé en opposition : - Suis-je aimé ? Saurai-je chanter un jour ?
Tréma :
ïÏ
ëË
üÜ
En règle générale, le tréma se place sur les lettres -ï, -ë, -ü " pour signaler que la voyelle précédente doit être prononcée séparément : - Aïe, aïeul, un problème aigu et une voix aiguë, un personnage ambigu et une réponse ambiguë, ambiguïté, capharnaüm, ciguë, un passage exigu et une porte exiguë, exiguïté. Le tréma interdit en pratique de prononcer deux lettres en un seul son mais toujours des exceptions et pas de tréma : * Sur le -ë de : goéland, goélette, goémon, poème, poésie...
* Sur le -ï de : coincer, éblouir, Hanoi, oui, ouistiti, séquoia... * "Haïr" est le seul verbe qui conserve son tréma, sauf aux trois personnes du singulier de l'indicatif présent, et à la deuxième personne du singulier de l'impératif présent : je hais, tu hais, il hait - hais. (Voir tableaux de conjugaison). Page avec les noms français comportant un tréma, classés alphabétiquement > > > liste des mots avec tréma Une nouvelle fenêtre de navigateur va s'ouvrir, à refermer pour revenir ici.
Cédille : ça... ço... çu...
Ç
En règle générale, la cédille se place sous le -ç devant les voyelles -a, -o, -u pour indiquer qu'il faut prononcer le -ç " et on obtient alors un son "ss" : - Leçon, reçu. (Sinon recu se prononcerait "reku"), forçat, soupçon, français. * Pas de cédille sous le -c placé devant un -e, -i, -y ce qui donne le son de -s : - Approchez ce banc, écrivez ci-dessus, examen du deuxième cycle, merci, ceci. Ni devant "æ" et "œ" : Et cætera. * Les verbes en -cer prennent une cédille sous le -ç devant les voyelles -a, -o à certaines personnes : - Je commence, nous commençons, il commença. * Les mots savants qui s’écrivent avec "æ" et "œ" n’ont pas de cédille : - Cæcum, cœlacanthe. §152 / h - Trait d'union
-
Le trait d'union est inclus dans ce dossier "accentuation" et il ne faut pas le confondre avec le tiret " – " lequel se trouve dans le dossier "ponctuation" page 155k. L'emploi du trait d'union, associé aux noms composés, dont l'étude est longue et parfois complexe, est étudié pages 170 et 172. Accent circonflexe L'accent circonflexe indique en phonétique un son plus long , particulièrement pour le â et le ô.
Il sert aussi à distinguer des homonymes : une forêt (étendue boisée) et un foret (mèche pour percer). C'est un signe d'origine grecque et qui vient aussi du latin "circumflexus = fléchi autour". Cidessous une liste qui n'est pas exhaustive.. mais presque.
Accent circonflexe (rappel de la page 152d) En règle générale se rencontre sur toutes les voyelles "a, e, i, o ,u" sauf le "y". On le rencontre aussi : * sur le "o" des possessifs : le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres. * sur certains mots pour les distinguer de leurs homophones. (Mot qui a la même prononciation qu'un autre, mais un sens différent : Seau, sceau, sot.) * Souvent l'accent circonflexe (encore appelé "chevron") correspond à la disparition d'un ancien "s" sur des mots tels que : Bâtir pour bastir - Tête pour teste - Hôtel pour hostel... ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ Je suis certain que vous ignorez la signification de certains mots : une occasion unique d'ouvrir le dictionnaire et d'enrichir votre vocabulaire.
Liste des mots français avec accent circonflexe Les articles "le, la un, une" servent à marquer le genre masculin ou féminin - et sans article, pour désigner les verbes et les adjectifs. A Abâtardir , abêtir , un abîme , abîmer , acariâtre , accroître , un acquêt , âcre (adj) , une âcreté , acariâtre , un affût , un affûtage , affûté/ée , affûter , un affûteur , un âge , âgé/ée , aîné , une aînesse , un albâtre , une alcôve , une alêne , allô ! , une âme , ânier , un ancêtre , un âne , une ânesse , ânier/ère , un ânonnement , ânonner , août , un aoûtat , aoûtien/enne , un apôtre , apparaître , apparaître , un appât , appâter , un apprêt , apprêtage , apprêter , un appui-tête , âpre , âprement , une âpreté , un archevêché , un archevêque , une arête , un arêtier , un arôme , un arrêt , un arrêté , arrêter , un arrière-goût , assidûment , un âtre , une aumône , un aumônier , une aumônerie , aussitôt , un avant-goût.
retour français B Le bâbord , une bâche , bâcher , le bâclage , bâcler, bâfrer (fam) , un bâillement , bâiller , le bâilleur/se , un bâillon , un bâillonnement , bâillonner , un baptême , le bas-côté , le bât , un bâtard, une bâtarde , bâtard/de , bâtardise , bâté/ée , bâter , un bâti , un bâtiment , bâtir , une bâtisse , un bâtisseur/euse , un bâton , un bâtonnet , un bâtonnier , le bêchage , une bêche , bêcher , bêcheur/euse , le bêlement , bêler , un bélître , un bellâtre , benêt/e , un benêt , benoît/e , benoîtement , un bêta , bêta/asse , la bête , bêtement , bêtifiant/e , bêtifier , une bêtise , un bêtisier , bien-être , bientôt , un binôme , blâmable , un blâme , blâmer , blême , blêmir , blêmissant/te , le blêmissement , bleuâtre , la boîte , le boîtier , le brûlage , brûlant/te , un brûlé , brûlé/ée , le brûle-parfum , à brûle-pourpoint , brûler , la brûlerie , le brûleur , le brûlis , le brûloir , le brûlot , la brûlure , brunâtre , la bûche , le bûcher , bûcher , le bûcheron , la bûcheronne , la bûchette , bûcheur/euse. retour français C Le câblage , le câble , câbleau , câbler , câblerie , câbleur/euse , câblier , un câblo-opérateur , câblot , câlin/ne , câliner , une câlinerie , une câpre , un câprier , le carême , le carton-pâte , le casse-croûte , le casse-tête , la chaîne , la chaînette , le chaînon , le châle , le châlit , champêtre , la châsse , le châssis , la châtaigne , la châtaigneraie , le châtaignier , châtain , le château , le châtelain , châtier , le châtiment , châtrer , une chênaie , le chêne , le chêne-liège , la chevêche , le chômage , chômé/ée , chômer , chômeur/euse , le chrême , ci-gît (loc adv) , le cloître , cloîtrer , la clôture , clôturer , le côlon , comparaître , le cône , connaître , la conquête , continûment , la contre-enquête , le contremaître , la contremaîtresse , contrôlable , le contrôle , contrôler , le contrôleur/euse , le côté , la côte , côtelé/ée , la côtelette , côtier/ière , côtoiement , côtoyer , coût , coûtant , coûter , coûteux/euse , le crâne , crânement , crâner , crâneur/euse , crânien/enne , le crêpage , le crêpe , la crêpe , crêper , la crêperie , le crêpier , la crêpière , la crête , croître , la croûte , le croûton , crûment. retour français D Débâcher , la débâcle , déboîtement , déboîter , déchaîné/ée , un déchaînement , déchaîner , décroître , défraîchi/ie , défraîchir , un dégât , le dégoût , dégoûtant/te , dégoûté/ée , dégoûter , démâter , le démêlage , le démêlement , démêlant/te , un démêlé , démêler , un démêloir , une dépêche , dépêcher , se dépêcher , dépêtrer , se dépêtrer , le déplâtrage , déplâtrer , le dépôt , le dépôt-vente , désenchaîner , le désintérêt , dessoûler , détrôner , un deux-mâts , se dévêtir , la dîme , dîner , un dîner , le dîner-spectacle , la dînette , dîneur/euse , un diplôme , diplômé/ée ,
disgrâce , disparaître , le dôme , dos-d'âne , douceâtre , drôle , drôlement , une drôlerie , dû , dû/due , dûment , le dzêta. retour français E Un écrêtement , écrêter , un embâcle , embêtant/te , un embêtement , embêter , s'embêter , l'emboîtage , l'emboîtement , emboîter , une embûche , un emmêlement , emmêler , empâté/ée , l'empâtement , empâter , empêché/ée , un empêchement , empêcher , empêcheur/euse , empêtrer , un emplâtre , un enchaînement , enchaîner , l'enchâssement , enchâsser , un enchevêtrement , enchevêtrer , une enchevêtrure , encroûté/ée , l'encroûtement , encroûter , l'enjôlement , enjôler , enjôleur/euse , une enquête , enquêter , enquêteur/euse/trice , un enrôlé , l'enrôlement , enrôler , entêtant/e , en-tête , entêté/e , l'entêtement , entêter , entraînant/e , un entraînement , entraîner , entraîneur/euse , une entraîneuse , une entrebâillement , entrebâiller , entremêler , une entrecôte , un entrepôt , envoûtant/e , un envoûtement , envoûter , une épître , êta , un étêtage , un étêtement , étêter , être , un être , eurêka , un évêque , extrême , extrêmement , une extrêmeonction , extrême-oriental/ale. retour français F Fâché/ée , fâcher , se fâcher , la fâcherie , fâcheusement , fâcheux/euse , le faîtage , le faîte , le faîteau , la faîtière , le fantôme , fêlé/ée , fêler , la fenêtre , un fêtard/e , la fête , la Fête-Dieu , fêter , flâner , la flânerie , flâneur/flâneuse , la flûte , le flûtiau , le flûtiste , folâtre , folâtrer , la forêt , la forêt-galerie , la forêt-noire , fraîche , fraîchement , fraîcheur , fraîchir , frêle , une frênaie , un frêne , un frôlement , frôler , un fût. retour français G Le gâchage , la gâche , gâcher , la gâchette , gâcheur/gâcheuse , le gâchis , un garde-côte , le garde-pêche , un gâte-bois , le gâte-sauce , gâté/ée , le gâteau , gâter , une gâterie , gâteux/gâteuse , le gâtisme , gênant/e , une gêne , - gêner , le genêt , gêneur/se , une geôle , le geôlier , la geôlière , le gîte , la gîte , gîter , la gnôle (fam) , goulûment , le goût , goûter , le goûter , le goûteur , la goûteuse , goûteux/goûteuse , la grâce , grêle , la grêle , grêlé/ée , grêler , un grêlon , grisâtre , la guêpe , le guêpier , la guêpière , la guêtre. retour français H
Hâbler , une hâblerie , hâbleur/euse , le hâle , hâlé/ée , hâler (brunir le teint) , la hâte , hâter , hâtif , hâtivement , hâve (adj) , le hêtre , honnête , honnêtement , l'honnêteté (fam) , un hôpital , un hôte , une hôtesse , un hôtel , hôtelier/hôtelière , une hôtellerie , une hôtesse , une huître. retour français I Une icône , idolâtre , idolâtrer , une idolâtrie , une île , un îlien , une îlienne , une îlot , un îlotage , un îlotier , un impôt , incongrûment , incontrôlable , incontrôlé/ée , indûment , infâme , un intérêt. retour français J Jaunâtre , le jeûne , jeûner , jeûneur/jeûneuse. retour français L un lâchage , un lâche , lâche , lâchement , lâcher , le lâcher , la lâcheté , lâcheur/euse. retour français M La mâche , le mâchefer , mâcher , un mâchicoulis , la mâchoire , le mâchonnement , mâchonner , mâchouiller , le maître , maître/tresse , le maître-à-danser , un maître-assistant , le maître-autel , le maître-chien , la maîtresse , maîtrisable , la maîtrise , maîtriser , le mâle , malhonnête , malhonnêtement , malhonnêteté , mânes , maraîcher/chère , la marâtre , un marinpêcheur , le martin-pêcheur , le mât , le mâtin , mâtin/mâtine , mâtiné(e) , mâture , méconnaître , une mêlée , mêler , même , la mi-carême , à mi-côte , mieux-être , une minichaîne , le môle , un môme (fam) , un monôme , le moût , le Moyen Âge (moyen âge) , moyenâgeux/euse , mulâtre/tresse , multitâche , mûr/mûre , la mûre , mûrement , le mûrier , mûrir , le mûrissage , le mûrissement , mûrissant , la mûrisserie. retour français N Naître , un navire-hôpital , nivôse , noirâtre , noroît , le nôtre* , la nôtre* , les nôtres* (*pronoms possessifs).
retour français O Olivâtre, opiniâtre , opiniâtrement , une opiniâtreté , ôté/ée , ôter , un ouvre-boîtes. retour français P Pâle , la pâleur , pâlichon/onne , pâlir , pâlot/otte , se pâmer , la pâmoison , la pâque , la pâquerette , Pâques , paraître , la pâte , le pâté , la pâtée , des patenôtres , pâteux/euses , pâtir , la pâtisserie , le pâtissier , la pâtissière , le pâtisson , le pâtre , le pâturage , la pâture , pâturer , la pêche , le pêché , le pêcher , pêcher , la pêcherie , le pêcheur/euse , pêle-mêle , un pêne , Pentecôte , un petit-maître , peut-être , une pimbêche , la piqûre , un plâtrage , un plâtras , le plâtre , plâtres , plâtrer , plâtreux/treuse , un plâtrier , plutôt , le pluviôse , le poêle , la poêle , la poêlée , poêler , le poêlon , le pôle , un polynôme , le pont-l'évêque , la porte-fenêtre , un prêche , prêcher , prêcheur/cheuse , un prêchi-prêcha , la prêle , la presqu'île , le prêt , prêt/prête , le prêt-à-porter , prêté/ée , un prête-nom , prêter , le prêteur/euse , le prêtre , la prêtresse , la prêtrise , le prévôt , la prévôté , prôner , une prôse , un protêt , une ptôse , puîné/ée , un pylône. retour français Q Le quartier-maître , la quête , quêter , quêteur/euse. retour français R Le rabâchage , rabâcher , rabâcheur/euse , le râble , râblé/e , rafraîchir , rafraîchissant/te , un rafraîchissement , un ragoût , ragoûtant/te , le râle , un râle , râler , râleur/euse , une râpe , râpé/ée , râper , râpeux/euse , le râteau , râteler , le râtelier , rebâtir , reconnaître , rêche , la reconquête , une relâche , relâché/ée , le relâchement , relâcher , remâcher , remboîter , renâcler , renaître , une rêne , repaître , un repêchage , repêcher , un replâtrage , replâtrer , une requête , rêvasser , une rêvasserie , le rêve , rêvé/ée , revêche , rêver , le revêtement , revêtir , rêveur , rêveusement , rhô , rôder , rôdeur/euse , un rôle , le rôle-titre , rosâtre , un rôt , le rôti , une rôtie , rôtir , le rôtissage , la rôtisserie , rôtisseur/euse , la rôtissoire , rougeâtre , roussâtre. retour français S
Une saisie-arrêt , le salpêtre , un/une sang-mêlé , le sans-gêne , saumâtre , un serre-tête , sitôt , soûl(e) , un soûl , soûlant/te , le soûlaud , le soûlot , soûler , un soûlerie , un sous-maître , un sous-vêtement , le suppôt , suprême , un suprême , suprêmement , sûr/e , surcoût , surcroît , sûrement , surentraîné/ée , le surentraînement , la sûreté , une surpiqûre , un survêtement , un symptôme. retour français T La tâche(travail) , tâcher , le tâcheron , tantôt , tâter, le tâte-vin , le tâtonnement , tâtonner , à tâtons , la tempête , tempêter , un têt , un têtard , la tête , un tête-à-queue , un tête-à-tête , le têtebêche , un tête-de-nègre , une têtière , têtu/e , théâtral/e , théâtralement , théâtraliser , théâtre , un tôlard (fam) , la tôle , la tôlerie , le tôllier , tôlier/ière , tôt , le traînage , traînailler , traînant/te , un traînard , traînasser , une traîne , un traîneau , une traînée , traîner , un/une traîne-savates , traître/esse , le traître , traîtreusement , la traîtrise , transparaître , la trêve , un trinôme , un troismâts , le trône , trôner , à tue-tête. retour français V Le vêlage , le ventôse , les vêpres , le vêlement , vêler , verdâtre , le vêtement , vêtir , violâtre , le vôtre* , la vôtre* , les vôtres* (*pronoms possessifs) , la voûte , voûté/ée , voûter. retour français
§152ab / c - Quelques règles 1 - Les mots terminés par -itre n'ont pas d'accent circonflexe : Chapitre. Sauf : Un bélître , une épître , une huître.
2 - Les mots désignant des couleurs avec la terminaison -âtre ont un accent circonflexe : Bleuâtre, jaunâtre, verdâtre...
3 - Les verbes qui se terminent par -aître ont un accent circonflexe si le" i" est suivi d'un "t" : Il connaît bien cette ville.
Attention : se référer aux tableaux de conjugaison, car l'accent circonflexe se place différemment suivant les temps, pour les verbes : Apparaître , comparaître , connaître , disparaître , méconnaître , paraître , réapparaître , reconnaître , recomparaître , reparaître , transparaître , naître, renaître , paître , repaître. 4 - Les verbes qui se terminent par -oître ont un accent circonflexe si le" i" est suivi d'un "t" : Il croît très vite (du verbe "croître") - Il décroîtra au printemps. Attention : se référer aux tableaux de conjugaison, car l'accent circonflexe se place différemment suivant les temps, pour les verbes : croître, accroître, décoître et recroître. Les principaux mots avec un tréma Pour séparer la prononciation de deux voyelles, on place la lettre "h" ou le tréma. Adénoïde , aï (singe) , aiguë , aïeul , aïeux , aïoli , alcaloïde , ambiguë, ambiguïté , androïde , anéroïde , anthérozoïde , anthropoïde , arachnoïde , archaïque , archaïsme , astéroïde , j'arguë , baïonnette , balalaïka , barzoï , bizarroïde (fam) , bisaiguë , bonsaï , caïd , caïeu , caïman , Caïn , camaïeu , canoë , capharnaüm , caraïbe, Celluloïd , choroïde , ciguë , cocaïne , cocaïnomane , coïncidence , coïncident , coïncider , coïnculpé , coït , colloïdal , colloïde , contigüe , contiguïté , corticoïde , dadaïsme , dalaï-lama , deltaïque , deltoïque , discoïde , égoïne , égoïste , égoïstement , ellipsoïdal , ellipsoïde , exiguë , exiguïté , faïence , faïencerie , faïencier/ère , glaïeul , goï , haïr , haïssable ,hautboïste , hébraïque , hélicoïdal , héroïne , héroï-comique , héroïne , héroïsme , humanoïde , hyoïde , hyoïdien/enne , inouï , introït , Israël , judaïque , kafkaïen/enne , laïc , laïcisation , laïciser , laïcité , laïque , laïus , maïs , maoïsme , maoïste , mastoïdien , mastoïdite , métalloïde , moïse , mongoloïde , monoïque , mosaïque , naïade , naïf/ve , naïvement , naïveté , oïdium , ouï-dire , ouïe , ouïr , ovoïde , pagaïe (fam) , païen/enne , Noël , paranoïa , paranoïaque , perestroïka , phalloïde , prosaïque , prosaïquement , prosaïsme , raïs , Rhodoïd , rhomboïde , röntgen ou roentgen , sinusoïdal , sinusoïde , siphoïde , skaï , spermatozoïde , sphénoïde , sphéroïde , spiroïdal , stoïcien/ne , stoïcisme , stoïque , stoïquement , tabloïd , taïaut ou tayaut , taïga , thyroïde , thyroïdien/ne , trapézoïdal , trisaïeul/e , troïka , typhoïde , voltaïque , Zaïre. Prennent un tréma, les rois mots qui se terminent par -guïté : ambiguïté , contiguïté , exiguïté. (les autres mots s'écrivent sans tréma : acuité, ubiquité, incongruité, ténuité) Mots qui s'écrivent sans liaison du a et e , o et e. Canoë, canoéiste , coefficient , coexistence , coefficient , Crusoé , goéland , goélette , goémon , Groenland , Hanoi , Hawaii , israélien , israélite , Ivanhoé , moelle , moellon , paella , poêle , poème , poète , Saigon , séquoia , troène.
Quelques mots qui s'écrivent sans tréma et qui contiennent -éi Absentéisme , athéisme , cunéiforme , homogénéiser , kaléidoscope , pléiade , Pompéi , protéine , simultanéité , velléitaire... Si vous venez de la page traitant des trémas ? Pour y retourner : Tréma
Quelques mots qui ne prennent pas d'accent et dont la prononciation se fait en " é ou è " Amerrir , assener , ça (de cela) , celer , credo , cru (vin) , dessablement , dessaisir , desservir , diesel , edelweiss , effroi , examen , express , gangrener , genet (cheval) , genevois , gracier , haler (tirer) , moelle , moelleux , moellon , papeterie , penalty , pedigree , peseta , placebo , prescience , se rebeller , receler , repartie (réponse) , repartir (distribuer) , retable , revolver , trompeter , vilenie ... Quelques mots qui prennent un accent aigu Aléa , allégresse , amitié , café , céder , céleri , cicérone , crémerie , crépi , crépu , défaite , désir , dessécher , dévot , égout , empiétement , enchanté , épaule , événement , extrémité , fébrile , féerie , futé , gérer , goéland , goémon , guépard , irrécouvrable , irréligieux , irrémédiable , liséré , médecin , mélange , mémento , musée , muséum , pédiatre , tétine, pécher (faillir) , pléiade , poésie , prévenir , réflexion , refréner , réglementer , réglementation , répréhensible , répit , sécheresse , sécréter , séquoia , spécimen , ténacité... Alors qu'il faut un accent grave à Abrègement , abcès , affrètement , algèbre , amèrement , après , arène , assèchement , auprès , avènement , barème , bière , bohème , brèche , brièveté , cacatoès , chènevis , collègue , complètement , congrès , crèche , crème , enlèvement , ère , espièglerie , exprès , flèche , fière , il gèle , grève , interprète , lèpre , mystère , orfèvrerie , pèlerin , pèlerinage , piètrement , procès , progrès , règlement , sèchement , secrètement , succès , trèfle , très... Quelques mots qui prennent un accent aigu et un grave Belvédère , célèbre , décès , dégrèvement , déjà , dérèglement , élève , éphèbe , éphémère , épithète , géomètre , légère , légèrement , légèreté , mégère , mélèze , métèque , phénomène , prélèvement , proxénète , sévère , sévèrement , ténèbres , théière , théorème... Retour " accents "
Règles essentielles L'élision consiste, en règle générale, à remplacer par une apostrophe une des voyelles finales "a, e, i" d'un mot, lorsqu'il ce mot est suivi d'un autre commençant par une voyelle "a, e, i, o, u" ou commençant par un " h " muet Le "h" muet permet la liaison et l'élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : il ne doit pas être possible (sauf en formant un groupe incorrect) de placer le déterminant défini "le, la" devant le mot : l'homme (on ne doit pas dire "le homme"). Voir page 150 e. : La voyelle supprimée est dite "élidée" et remplacée à l'écrit par une apostrophe : - L'ardoise - C’est d’affection que cet enfant a besoin. (Et non : ce est de la affection que cet enfant a besoin). Élider = ne pas écrire, ne pas prononcer, écraser > voyelles "a, e, i" = apostrophe.
Élisions L'élision consistant à remplacer (par une apostrophe) une voyelle qui se trouve placée devant une autre voyelle, les règles sont simples, mais quelques exceptions à découvrir. Le mot dans lequel on a fait une élision est dit "élidé". * 1 - La voyelle -a est élidée dans l'article défini "la" lorsque cet article précède une des voyelles "a,e,i,o,u" : - L'arène est ronde. (Mis pour "la arène") - L'allocation chômage va être revalorisée. (Mis pour "la allocation") - L'église a besoin de travaux de restauration. (Mis pour : la église) L'ouverture de cette porte est difficile. (Et non : la ouverture) - L'indiscipline ne sera pas tolérée. (Et non : la indiscipline) - L'ouverture du cinéma aura lieu à 21 heures. (Et non : la ouverture) L'usine est grande. (Et non :la usine est grande). * 2 - La voyelle -a est élidée devant un -h muet : - L'histoire est une épreuve d'examen - L'homme ne respecte plus la nature. * 3 - La voyelle -a est élidée dans le pronom personnel "la" placé devant un verbe ou devant les pronoms -en, -y : - Son père l'aime beaucoup - Il a réussi, je l'en félicite - Elle veut concourir et je l'y encourage - Elle crie pour que je l'entende. (Mis pour que je "le entende") (Sauf si "la" est lié au verbe par un trait d'union : chante-la de nouveau). * 4 - Les pronoms possessifs "ma, ta, sa" sont remplacés par "mon, ton, son" devant un mot commençant par une voyelle : - Mon amie est rentrée. (Au lieu de ma amie).
Même règle pour le démonstratif "ce" qui devient "cet" : - Cet honnête père. (Au lieu de ce honnête père). * 5 - La voyelle -e est élidée dans l'article défini "le" lorsque cet article précède une des voyelles "a,e,i,o,u" : - L'espoir fait vivre - L'emballage était défectueux. (Mis pour : le emballage) L'almanach 2007 est paru. (Et non : le almanach) - L'inconfort de ce logement est flagrant. (Et non : le inconfort) - L'oranger est fleuri. (Et non : le oranger est fleuri) - L'urinoir est au fond du couloir. (On ne dit pas : le urinoir). * 6 - La voyelle -e est élidée dans les mots d'une seule syllabe "de, ne, me, te, se, le, que" : - Vivre d'air pur - Des preuves d'amour - Il n'apporte rien de nouveau - Il n'aura jamais tort - Le sport m'apporte du plaisir - Il t'aime bien - Il va s'arranger pour venir - Il s'éloigna rapidement - Il l'avait déjà rencontré - La leçon qu'il étudie - Il dormait souvent jusqu'à midi. (Mis pour : jusque à midi). * 7 - La voyelle -e est élidée devant les pronoms "en, y" ou devant un verbe : - J'en étais sûr - Elle s'y plaît - Il l'avait déjà rencontré - Il s'éloigna rapidement - J'avoue que le sport m'apporte du plaisir. (Sauf si "le" est lié au verbe par un trait d'union : garde-le si tu veux). * 8 - La voyelle -e est élidée dans les mots " ce*, je*, jusque***, lorsque***, presque**, puisque***, quelque**, quoique*** " : - C'est l'hiver qui arrive - Allons les enfants, c'est l'heure de partir - Lorsqu'il travaille, il ne faut pas le déranger - Puisqu'il vous a dit non - Il viendra lorsqu'il voudra. (Mis pour lorsque il voudra) - Quoi qu'on lui dise il grogne. Noter* : Les pronoms "je, ce, le, la" s'élident quand ils précèdent le verbe : - J'enrage de ne pas avoir réussi - C'est fini pour ce matin- l'appeler ne servira à rien. Mais ils ne s'élident pas s'ils sont placés après le verbe : Suis-je bien chez le docteur Bobo - Est-ce bientôt mon tour - Porte-le à la cuisine ! Exceptions** : "presque" ne s'élide que devant le nom "île". Quant à "quelque" il ne s'élide que dans les formes "quelqu'un, quelqu'une" : - Voici une magnifique presqu'île - Iil est venu avec quelqu'un du pays. Exceptions*** : La voyelle -e est élidée dans les mots "jusque, lorsque, puisque, quoique" qui sont des composés de "que" : - Jusqu'à hier, il se portait bien - Et c'est lorsqu'il a fait froid - Puisqu'il souffre il va consulter le médecin - Quoiqu'il soit réticent à cette idée. Exceptions : Élision aussi pour ces 5 verbes construits avec "entre" : s'entr'aimer, s'entr'apercevoir, s'entr'appeler, s'entr'avertir, s'entr'égorger. (Mais pas d'élision pour "entre eux, entre amis, entre autres...).
L'élision se rencontre aussi dans certains mots : aujourd'hui, prud'homme... * 9 - La voyelle -i est élidée dans la conjonction "si" devant les pronoms "il" et "ils" : - S'il est honnête - S'ils désirent gagner. * 10 - Les articles contractés "au, du" s'élident par " à l', de l' " devant une voyelle : - Il s'adressa à l'homme présent. (Mis pour : il s'adressa au homme) - La porte de l'ancien château est cassée. (Mis pour : la porte du ancien château). * 11 - L’élision est "recommandée" devant les titres d’ouvrages, de films, de pièces et devant les noms d’entreprises : - L'organisation d'Amnesty International - Les vols de la compagnie d'Air France - Les poèmes d'Apollinaire.
Pas d'élision * 12 - Pas d’élision devant le "h" aspiré "h" aspiré empêche toute liaison ou toute élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître, on doit pouvoir placer le déterminant défini "le, la" devant le mot : la houille (et non l'houille) - le haricot (et non l'haricot). Dans les dictionnaires, le mot, avec "h" aspiré, est en principe précédé d'un astérisque (*). Voir page 150e. et en particulier pour la plupart des noms propres qui commencent par un "h" : - La Hollande pays nordique - La honte (et non l'honte). Pour les noms communs, il y a des exceptions et le dictionnaire s'impose : - Le héros est fatigué. (Héros commence par un h aspiré) - L'héroïne est revenue. (Héroïne commence par un h muet). * 14 - Pas d'élision devant les adjectifs numéraux cardinaux "huit, huitaine, huitième, onze, onzième" : - Le onze de France en football. (Et non : l'onze de France) - La course ne comporte que huit partants. * 15 - Pas d'élision devant les mots étrangers qui commencent par -y : le yacht, le yaourt, le yen, le yogi, la yole, la Yougoslavie, le Yémen. - Ne mange plus de yaourt ! * 16 - Pas d’élision devant les mots "oui" et "ouistiti" : - Le oui est donné gagnant - Le ouistiti est un primate. (Et non : l'ouistiti). * 17 - Jamais d'élision de la voyelle "u" : - Tu as tort. (Et non : t'as tort).
Disjonction et Élision Certains mots, qui commencent par une voyelle, sont considérés comme des mots commençant par une consonne, et de ce fait la liaison orale ou l'élision ne peuvent se faire. Ainsi "hêtre" d'après la règle générale devrait s'écrire et se prononcer "l'hêtre". Mais la règle de disjonction va spécifier que le -h qui commence ce mot n'est pas une voyelle (!) mais une consonne, ce qui permet de faire la distinction avec "l'être" (homophone). La liaison orale ou l'élision ne pouvant plus se réaliser, on doit dire et écrire "le hêtre" : Le haut du bocal (au lieu de : l'haut du bocal) est ainsi différencié de l'eau du bocal. * 17 - Devant "un" adjectif numéral, on ne fait pas l'élision : - Une table de un mètre quarante - Une table de un mètre. - Les prix ont augmenté de un à trois pour cent. 18 - Devant "un" article indéfini, on fait l'élision : - La disparition d'un ami est toujours pénible à vivre. (Ici on est en présence d'un déterminant > on aurait pu dire : la disparition de mon ami...). On ne fait pas l'élision lorsqu'on souhaite insister sur l'idée de quantité ou de mesure : - Je pense acheter de un à trois sacs. * 19 - "un, une" adjectif numéral cardinal, et l'on élide suivant le sens. En réalité la règle est assez imprécise : - Pour le prix de un franc, pour le prix d'un franc - Le un joue et gagne. (L'un joue et gagne !!!) - L'article est paru à la une du journal - Le un de cette rue - Pour cette course, c'est le un qui est arrivé en tête. Une : - La première page : la une du journal. - La première chaîne TV : c'est la Une. Pour info ! - grand'mère, grand'rue (grand-mère et grand-rue).Signes de ponctuation Les signes de ponctuation et les espaces servent à clarifier l'écrit et à marquer les pauses que l'on doit faire en lisant, sans oublier certaines intonations à donner. Ces signes sont en conséquence très importants.
Captivé par la rédaction et la présentation du texte, il m'arrive de ne pas toujours respecter les règles de ponctuation et je vous demande de m'en excuser. D'avance grand merci. * a - Point * b - Virgule * b - Point-virgule * d - Deux-points * e - Point d'interrogation * f - Point d'exclamation * g - Points de suspension * h - Parenthèses * i - Guillemets * j - Crochets * k - Tiret * L - Astérisque * m - Titre et sous-titre * 00 - Résumé des règles d'espacement * 01 - Honneur à la ponctuation !
Point . Le point, en règle générale, sert à marquer la fin d'une phrase, et le mot suivant commence par une majuscule. En lecture, il indique une forte pause : - Le chat a sauté la barrière. * Lorsqu'on parle d'un document, on ne place pas de point après le titre d'une œuvre, l'énoncé d'un chapitre ou le nom de l'auteur : - Les fables de La Fontaine. * Pour les dates écrites uniquement en chiffres, on sépare par un point : - Le 15.07.2000 fut une journée mémorable. (Pas de point après 2000, vu que la phrase ne se termine pas après la date) ou (15.05.1900) sans point à l'intérieur des parenthèses. * Pour les nombres, entre les tranches de trois chiffres, pas de point mais un espace : - 2 123 456 euros. * Les abréviations sont suivies d’un point, sauf si la dernière lettre de l’abréviation correspond à la dernière lettre du mot : - Ass. Nat. mis pour Assemblée Nationale, fém. mis pour féminin, mais sans point final : Mme mis pour Madame ou encore no mis pour numéro. * Pour les abréviations, on utilise "le point abréviatif" > > > voir Règle générale concernant les espaces : pas d'espace avant le point et espace après : - Nous sommes partis avec le train, direction la campagne. Dans le wagon, nous chantions. Les voyageurs nous observaient curieusement.
Virgule , La virgule qui est un signe de ponctuation important, indique une pause courte et sert à séparer les parties d'une phrase. Elle remplace des mots qui seraient reliés par "et, ni, ou" : - Paris, Toulouse, Marseille et Lyon sont de grandes villes. * La virgule est placée à la fin du mot précédent, mais est séparée du suivant par un espace : - Il a mis le moteur en route, ensuite il est parti. * On ne place pas de virgule entre un sujet et un verbe : - La cheminée fume beaucoup. (Et non : la cheminée, fume beaucoup). * Pas de virgule si des parties sont déjà réunies par "et, ni, ou" : - Le chien court, galope, saute et aboie. * Mais si les éléments liés portent sur un sujet différent, on place alors une virgule avant "et, ni, ou" : - Le chien court, galope, saute, et c'est de plus un animal docile. * On ne place pas de virgule avant un crochet, une parenthèse, un tiret : - Il acheta des bonbons (avec son argent de poche) pour sa sœur. Ils sont partis (sans leurs bagages) à l'aube. * La virgule sépare aussi les énumérations : - Chiens, chats, volailles doivent être éloignés. * On place une virgule entre des éléments de coordination comme "car, voire..." (autres que "et, ni, ou") : - Je ne crois pas aux miracles, car je ne suis pas croyant. * On place habituellement une virgule devant "etc." : - il a acheté des fruits, des légumes, de la viande, etc. * On place une virgule après une citation ne se terminant pas par un point d'interrogation ou d'exclamation : - "Allez en paix", et il continua son chemin. * On ne sépare pas par une virgule les parties d'une somme (sauf la décimale) : - Le vingt avril mille neuf cent quarante. 3 182,50 Règle générale concernant les espaces : pas d'espace avant et espace après : - Nous sommes partis avec le train, direction la campagne. Dans le wagon, nous chantions. Les voyageurs nous observaient curieusement.
Point-virgule ; Le point-virgule est placé généralement entre deux propositions indépendantes et indique un lien avec la phrase précédente : - Le riche a de l'argent ; le pauvre n'en a pas. - Paul devait venir ce soir ; peut-être a-t-il eu des empêchements majeurs.
* Pour la prononciation, le point-virgule marque une pause de moyenne durée. * Dans la pratique, l'utilisation du point-virgule est assez délicate à placer et on le remplace parfois par une virgule. Règle générale concernant les espaces : espace avant le point-virgule et espace après le pointvirgule.
Deux-points : Les deux-points (le double point ou le deux-points) annoncent une citation ou une énumération : Avant une citation : et il peut être suivi de guillemets Le chef a dit : "En avant". Avant une explication : laissez hurler les loups : ils ne comprennent pas. Avant une énumération : voici notre programme : comprendre, apprendre, savoir. En mathématiques : comme symbole de la division 24 : 6 = 4 * Dans une énumération à plusieurs niveaux, le premier niveau qui annonce l'énumération se termine par "deux-points", les suivants se terminent par un "point-virgule" sauf le dernier par un "point" et le retour à la ligne se fait sans majuscule. Voici une liste de travaux à réaliser : - gros œuvre ; - charpente ; - plomberie ; - électricité. Règle générale concernant les espaces : espace avant et après les deux points. Pas de majuscule après.
Point d'interrogation ? Le point d'interrogation se place à la fin d'une phrase interrogative (il tient la place du point) : - Qui êtes-vous ? Lui avez-vous précisé votre qualité ? N'es-tu pas son père ? * Toujours un point d'interrogation après chaque question posée : - Vous êtes seule ? Accompagnée ? * Un point d'interrogation après le guillemet fermant d'une citation : Te souviens-tu du proverbe "Bien mal acquis ne profite jamais" ? * Une majuscule suit le point d'interrogation lorsque ce dernier achève une phrase :
- Vous avez bien mangé, j'espère ? Alors on peut se mettre à l'ouvrage. * Le point d'interrogation est suivi d'une minuscule lorsqu'il est placé au milieu d'une phrase : tu veux partir ce jour ? sur le soir ? * Jamais en fin des interrogations indirectes : - Il demande avant tout, si vous êtes volontaire. (Une personne s'adresse à une autre personne pour lui rapporter la question qui est posée à son sujet. Dans une interrogation directe on aurait écrit : Avant tout, êtes-vous volontaire ?). - Il leur demande s'ils choisissent le beurre ou l'argent du beurre. Règle générale concernant les espaces : espace avant le point d'interrogation et espace après, ou bien toléré : pas d'espace avant le point d'interrogation et espace après.
Point d'exclamation ! Le point d'exclamation exprime la joie, la crainte, la surprise, la colère, le cri, un ordre et se place en fin de la phrase exclamative. (Il tient la place du point) : - Hello ! Vous ici ! Aïe ! * On le rencontre après des interjections : Bravo ! Ou encore à la fin des phrases qui marquent la douleur, la joie... Que cela est triste ! * Si la phrase contient un impératif pas de point d'exclamation : - Rentrons vite. Médor au pied. N'avancez pas. * Pas de majuscule après un point d'exclamation : Ah ! vous voilà enfin. * Il peut aussi se placer au milieu d'une phrase, et il est alors suivi d'une minuscule : - Je suis heureuse, ah ! vous voilà enfin. Règle générale concernant les espaces : espace avant le point d'exclamation et espace après, ou bien toléré : pas d'espace avant le point d'exclamation et espace après. Points de suspension... Les points de suspension sont toujours au nombre de trois, et marquent une émotion, une hésitation, une pensée soudaine qui n'est pas exprimée. Ils se placent en conséquence dans une phrase inachevée. (il tient la place du point) : - Je vous aime, mais... * L'abréviation, etc. (et cetera, et cætera) est précédée d'une virgule et d'une espace, puis seulement accompagnée d'un point :
- Notre association fournira de la nourriture, du linge, du carburant, etc. * Exemple avec des parenthèses : - (Il court toujours...). * Une virgule, un point-virgule, un point d'interrogation ou un point d'exclamation sera placé avant les trois points seulement si c'est la fin d'une phrase : - Formidable de courir ainsi aussi longtemps !... * Mais il se place après les trois points si la phrase est susceptible de continuer : - Certains prétendent qu'il va courir trois heures...? Mais je ne crois pas qu'il en soit capable. Formidable de courir aussi longtemps...! Surtout à cet âge. * La coupure de la phrase peut aussi intervenir dans un mot, par exemple pour des exercices où l'on demande de compléter le texte : - Un cheval galope, des che... galopent. Règle générale concernant les espaces : pas d'espace avant le point et espace après : il y avait une vache, un veau, un cheval... qui dormaient dans une étable.
§155 / h - Parenthèses ( ) Les parenthèses servent à isoler dans une phrase un passage ayant trait à une remarque, un commentaire... : - La guérilla (puisqu'il faut l'appeler par son nom) fait de nombreuses victimes. * Elles aident à préciser des variantes : la personne d'un verbe je, tu, il (elle), nous, vous, ils (elles). * Placées pour confirmer un nombre donné en chiffres : - 2000 € (deux mille euros). * Un morceau de phrase entre parenthèses ne doit pas être précédé de la virgule, du pointvirgule ou du deux-points : - Le chien (animal domestique) est un compagnon aimable. * Mais par contre il peut être précédé par un point d'exclamation, d'interrogation, ou des points de suspension : - Il demanda des volontaires, hommes, femmes...(Peu importe). Règle générale concernant les espaces : espace avant les parenthèses et espace après, mais pas d'espace à l'intérieur.
Guillemets " " Les guillemets sont placés au commencement et à la fin d'une citation ou d'une expression pour souvent signaler un élément : - Un des voleurs s'écria : "Sauvons-nous" !
Sous Windows : Guillemets à la française « », avec ALT et 174 au pavé numérique pour le guillemet ouvrant « et ALT et 175 au pavé numérique pour le guillemet fermant » Guillemets à l'anglaise " ", avec ALT et 0147 au pavé numérique pour le “ et ALT et 0148 au pavé numérique pour le ”
Règle générale concernant les espaces : guillemets droits " " = espace avant et après les guillemets et pas d'espace à l'intérieur. Règle générale concernant les espaces : guillemets à la française « » = espace avant et après les guillemets et espaces à l'intérieur.
Crochets [ ] Les crochets sont utilisés pour encadrer un morceau de phrase ou une phrase entière. * Fragment de phrase : Pas de virgule, point-virgule, deux-points avant un crochet, mais un espace [Premier exemple]. * Il peut se trouver placé après un point d'interrogation ou d'exclamation, des points de suspension ou par un point abréviatif*** (définition). Ceux-ci peuvent aussi être inclus dans les crochets. Deuxième exemple [Hauts les cœurs !]. * Phrase entière : Si le contenu entre les crochets est une phrase entière, la première lettre et la ponctuation finale se placent à l'intérieur de ces crochets [Ceci est un troisième exemple à retenir.] * Si la phrase entre les crochets vient après une phrase complète celle-ci garde sa ponctuation finale avant le crochet ouvrant. [Comme vous le constatez dans ce quatrième exemple.] * En linguistique, on place souvent la prononciation entre crochets [œ] Règle générale concernant les espaces : espace avant les crochets et après, mais pas d'espace à l'intérieur. Tiret – Le tiret sert à marquer le changement d'interlocuteur dans un dialogue (ne pas confondre avec le trait d'union qui est plus court) :
- Que dit-il ? – rien – je préfère. * Il est aussi utilisé aussi pour marquer une remarque dans une phrase : - Vous allez découvrir – bien que cela ne serve à rien – les résultats de nos recherches. Sous Windows : touche ALT enfoncée et taper 0150 sur le pavé numérique. Règle générale concernant les espaces : espace avant, espace après.
§155 / L- Astérisque * (attention genre masculin > un astérisque) * Ce signe représenté par une étoile *, indique souvent un renvoi : - Le chacal*** indiquera un renvoi par exemple en bas de page. * Utilisé parfois pour dissimuler un nom qu'on ne veut pas citer : - Monsieur B*** est parti sans rien dire. Mais l'usage transforme la présentation ainsi : Monsieur B... est parti sans rien dire. Ou plus vulgairement : c'est de la m*** * Aussi symbole de multiplication en mathématique : - 10* 12 = 120 Règle générale concernant les espaces : pas d'espace entre l'astérisque et le mot précédent, mais espace après.
§155 / m - Titres et sous-titres Quand le découpage du texte des lignes permet d'en comprendre le sens, on ne met pas de point, de virgule ou de point-virgule à la fin des titres et sous-titres. Honneur à la ponctuation ! - Ce n'est pas pour me vanter, Disait la virgule, Mais, sans mon jeu de pendule, Les mots, tels des somnambules, Ne feraient que se heurter. - C'est possible, dit le point. Mais je règne, moi, Et les grandes majuscules Se moquent toutes de toi
Et de ta queue minuscule. - Ne soyez pas ridicules, Dit le point-virgule, On vous voit moins que la trace De fourmis sur une glace. Cessez vos conciliabules. Ou, tous deux, je vous remplace !
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Signes AVANT Représentation APRÈS Point pas d'espace . une espace Virgule pas d'espace , une espace Point-virgule une espace ;
une espace Deux-points une espace : une espace Point d'interrogation une espace ? une espace Point d'exclamation une espace ! une espace Points de suspension pas d'espace ... une espace Parenthèses une espace (
)
une espace Guillemets anglais une espace "xxx...xxx" une espace Guillemets français une espace « xxx...xxx » une espace Crochets
une espace [
]
une espace Tiret une espace – une espace Trait d'union pas d'espace pas d'espace Astérisque pas d'espace * une espace Barre oblique pas d'espace / une espace
Espace normale : Une espace réalisée en tapant sur la barre du clavier de votre ordinateur. Cette espace est sécable. Espace insécable : Une espace qui ne peut pas être coupée (par une fin de ligne par exemple).
Point abréviatif
Le point abréviatif marque la coupure à l'intérieur d'une abréviation : Monsieur = M. ou Adjectif = adj. Ce point ne s'utilise que si l'abréviation ne se termine pas sur la dernière lettre du mot et l'on écrira sans le point final : Docteur = Dr ou Mademoiselle = Mlle Plus de détails, voir page 158a de la grammaire. Retour POINT Retour CROCHETS
La ponctuation et les espacements (résumé) Signes simples - la virgule - le point - les points de suspension Règle : signe simple = pas d'espace avant, espace après. Signes doubles - le point-virgule - les deux points - le point d'exclamation - le point d'interrogation - les guillemets à la française « » Règle : signe double = espace avant, espace après. Autres signes : - les parenthèses - les crochets [ ] - les guillemets droits à l'anglaise " " Règle : pas d'espace à l'intérieur, un espace avant et après à l'extérieur. Les tirets courts (trait d'union des mots composés) Règle : tiret entre les mots composés = pas d'espace entre le tiret et les mots. Les tirets longs –
Règle : espace avant et après. Les listes a. La liste sans ponctuation terminale : - un - deux - trois b. La liste avec ponctuation, où chaque élément est suivi d'un point-virgule, le dernier élément se terminant par un point : - un ; - deux ; - trois. Règle : espace entre le tiret et l'élément de la liste. Divers - le symbole pourcentage % - les signes arithmétiques +, = , +, x - les symboles d'unités - les signes §, & (perluète) Règle : espace avant et espace après. - la barre de fraction : 1/3 - l'apostrophe : l'Irlande La coupure d'un mot est parfois nécessaire en fin de ligne lorsqu'il n'y a pas suffisamment de place pour le contenir en totalité. Elle se fait en respectant le découpage du mot en syllabes et en tenant compte aussi de certaines règles. Cette coupure se matérialise par un trait d'union. Généralités Le mot "césure" (repos ménagé dans un vers pour en régler la cadence) est souvent rencontré, mais son utilisation est impropre car il ne s'applique pas à un texte normal.
Conventions : une bonne coupure est marquée par le symbole du trait d'union " - " ou la barre de fraction " / " alors qu'une mauvaise coupure est marquée par le symbole " // ". Cette coupure de mot est souhaitable pour éviter un "blanc" disgracieux en bout de ligne, principalement dans une page au texte justifié. Procédé utilisé très souvent pour placer le texte dans des colonnes. Naturellement la coupure des mots, signalée par un trait d'union, ne se rencontre qu'à l'écrit, mais elle facilite la lecture et la récitation des textes, sans oublier la présentation générale des pages. §157 / b - Syllabes À la fin d'une ligne, on ne coupe pas les mots n'importe où, mais on le fait en fonction des syllabes. La syllabe correspond à une voyelle ou à une réunion de lettres qui se prononcent d'une seule émission de voix. Toute syllabe comprend au moins une voyelle. Chaque mot a autant de syllabes que de voyelles : - Oh ! pain, ta/ble, oa/sis, li/ber/té, é/cu/rie, en/tre/pri/se. Pour décomposer des mots en syllabes, théoriquement on commence par la fin du mot, en disposant un séparateur devant chaque consonne qui se trouve elle-même placée devant la voyelle d'un mot : - Voici la naissance de la nouvelle voiture. - Voi/ci /la /nais/san/ce /de /la /nou/vel/le /voi/tu/re. * Les monosyllabes sont des mots formés d'une seule syllabe : Ours, pont, mal. * Les polysyllabes sont des mots formés de plusieurs syllabes : - Cavalier = ca / va / lier. Bureau = bu / reau. * a - On détache les syllabes entre deux consonnes : - Prin / cipale. In / ver / sion * b - On détache les syllabes entre une voyelle et une consonne : - Cou / per. Rhu / ma / tis / me. §157 / c - Règles de coupure des mots
* a - Important : On marque la coupure par un trait d'union en fin de ligne, mais on n'en place pas au début de la ligne suivante : - La vie est un long fleuve tranquille. - La vie est un long fleu -ve tranquille. > Coupure mal placée. * b - On ne coupe pas avant ou après une apostrophe : - Ce coureur a de l'avance. > ce coureur a de l'avan- ce. (Et non : de l' // avance ou de l // 'avance). Aujourd'hui > aujour- d'hui. (Et non : aujourd' // hui). * c - On ne laisse pas une seule lettre en bout de ligne : - Un écolier > éco- lier. (Et non : un é// colier). Une alerte > Une aler- te. (Et non : une a// lerte). * d - On ne coupe pas les mots de moins de quatre lettres : - Île > île. (Et non : î // le). Âgé > Âgé. (Et non : â // gé). Noter * 1 - On ne sépare pas deux voyelles : - Aviation > avia- tion. (Et non : avi // ation). Noël > Noël.(Et non : No // ël). * 2 - Quand on a une seule consonne entre deux voyelles, on coupe avant la consonne : - Charité > cha- rité ou chari- té. Déménager > dé- ménager ou démé- nager ou déména- ger. Tapis > ta- pis.Cheval > che- val. 2a - Si on a "x" ou "y" entre deux voyelles, on ne coupe pas le mot : - Taxation > taxa- tion. (Et non: ta // xa // tion). Payer. (Et non : pay // e). Rayer. (Et non : ray// er). 2b - Toutefois si la prononciation correspond à un son unique on peut couper : - Deuxièmement > deux- ièmement. * 3 - Quand on a deux consonnes (identiques ou non) entre deux voyelles, on coupe entre les deux consonnes : - Ballon > bal- lon. Colonne > colon- ne. Fermer > fer- mer. Liste > lis- te. Correspond > cor- respond. Mais coupure avant les deux consonnes, 3a - si elles représentent un seul son (gh, ph, rh, th, ill, ps ) :
- Pignon > pi- gnon. Rattacher > ratta- cher ou rat- tacher. Théorème > théo- rème. (Et non : thé// orème). 3b - si la deuxième consonne est un "r" ou un "l" et la première différente de "r" et "l" : - Table > ta- ble. Propriété > pro- priété. * 4 - Quand il y a trois consonnes, on coupe après la deuxième consonne : - Ancrage > anc- rage. Instituteur > ins- tituteur. 4a - Mais on coupe après la première, lorsqu'elles représentent un son unique ou encore si la troisième consonne est un "r" ou un "l" : - Amphibie > am- phibie. Marchand > mar- chand. Prescription > pres- cription. Application > ap- plication. * 5 - Quand il y a quatre consonnes, on coupe après la deuxième consonne : - Construction > cons- truction. Instrument > ins- trument. * 6 - Quand un mot est composé d'un préfixe "dé" ou "pré", on coupe après le préfixe : - Détacher > dé- tacher. Présélection > pré- sélection.
On ne coupe pas * a - On ne coupe pas les noms propres, patronymiques et prénoms, et on ne sépare pas le nom propre d'un éventuel article ou d'une particule : - Les Pyrénées, La Fontaine, de Gaulle, Grégory. Et non Les// Pyrénées, La// Fontaine,. de// Gaulle, Gré// gory. Mais on peut couper, après le trait d'union, un nom propre composé ou un prénom composé : - Saint- Exupéry, Jean- Pierre. * b - On ne coupe pas une expression désignée par des initiales : Mme Dupont ou Mme Dupont. (On ne peut pas couper après Mme ou Mme). * c - On ne coupe pas les abréviations, les sigles, les acronymes, les symboles, les formules algébriques : - SVP, SNCF, ONU, CO2, R2.
* d - On ne coupe pas les nombres exprimés en chiffres lorsqu'ils sont précédés ou accompagnés ainsi que les nombres décimaux : - 625 participants. Louis XIV. 40 euros. 572,83. * e - On ne coupe pas les dates, les heures, les numéros de téléphone ou de code postal : - 25 01 2001, l'année 2000, 18 h 15, Téléphone 01 24 50 27 98, 31 100. Mais on peut couper le nom du mois s'il est écrit en lettres : - Le 11 novembre 1914 > le 11 no- vembre 1914. * f - On ne coupe pas après le "t" euphonique des verbes à la troisième personne du singulier : - Semble-t-il > (Et non : semble-t-// il). Annonça-t-elle > (Et non : annonça-t-// elle). Ni après le "à" dans c'est-à-dire. Mais on peut couper avant ce "t" euphonique : - Semble- t-il. Annonça- t-elle. * g - On évite les coupures malsonnantes : - C'est un grand con// cierge.Le désarroi de ce cul// tivateur est énorme. * h - On évite enfin d'avoir plus de trois lignes coupées à la suite. * i - Il est recommandé de ne pas rejeter à la ligne suivante les syllabes muettes (ne pas confondre les syllabes et la coupure) : - Tran- quille > (Et non tranqui // le). Ab- surde > (Et non absur // de). coupure des mots composés En savoir plus Coupure des mots composés Pour un mot composé, on place aussi le trait d'union à la fin d'une ligne et pas au début de la ligne suivante. * 1 - Un mot composé peut être coupé seulement après son premier trait d'union : - Aigre-douce > aigredouce. (Et non : aigre
-douce (ni) aigre-dou -ce).
* 2 - Un mot composé avec deux traits d'union se coupe après le premier : - Arc-en-ciel > arcen-ciel.Abréviations L’abréviation d’un mot consiste à l'écrire en n'utilisant qu'une partie de ses lettres. Il est important de respecter les règles ainsi que les us et coutumes des abréviations, sous peine de rendre très vite un texte incompréhensible. Les formes conventionnelles ainsi retenues par les usages et les abréviations graphiques pratiquées en typographie font référence en la matière. En fait, les abréviations doivent être les plus courtes possible, et en même temps elles doivent être suffisamment claires à identifier pour ne pas provoquer d'erreur d'interprétation ou de difficulté de lecture.
Mot réduit à la première lettre * Ce type d'abréviation consiste à garder seulement la première lettre, suivie d'un point (appelé "point abréviatif") : M. = Monsieur (Attention : Mr. = pas valable en français > correspond au mot anglais Mister) - p. = page - t. = tome.
* Suivant le même principe, on trouve des abréviations dans certaines locutions et on place autant de points abréviatifs qu'il y a de mots abrégés : c.c. = copie conforme - N.B. = nota bene - p.i. = par intérim - p.o. = par ordre - P.S. = postscriptum. * NOTA : Avec un mot composé, on conserve le trait d'union après le premier point : W.-C. = water-closets (s'emploie surtout au pluriel) - J.-C. = Jésus-Christ.
* Toutefois, il convient parfois d'éviter d'utiliser certaines abréviations en fonction du contenu traité, et par exemple dans un fichier politique, il sera prudent de ne pas employer l'abréviation P.S. pour post-scriptum, vu les lettres correspondantes pour un parti politique ou autre organisme : P.S. = parti socialiste - U.E. = Union Européenne. Le P.S. donnant son avis sur l'U.E. disait que... * Nota : Si l'on s'adresse à quelqu'un par écrit, il faut conserver l'orthographe complète : Veuillez croire, Monsieur le Directeur, à mes respectueuses salutations. (Attention aux inversions malencontreuses de mots : à mes salutations de respectueuse).
Mot réduit aux premières lettres Abréviation consistant à garder plusieurs lettres du début du mot, suivies d'un point : adj. = adjectif - fém. = féminin - poss. = possessif - av. = avant - réf. = référence - gramm. = grammaire - fr. = français (et non fra.) - prop. = proposition. Mot réduit à la première et dernière lettre Ce type d'abréviation consiste à garder la première lettre du mot et à placer les dernières en petits caractères en "exposant mais sans le point abréviatif : Dr = Docteur - Fg = Faubourg - Bd = Boulevard. Mot réduit à différentes lettres suivant le sens Cette fois, on répond surtout au souhait de réduire le mot mais en conservant un maximum de sens à l'abréviation, et pas de point final : Mgr = Monseigneur (ici les dernières lettres ne sont pas utilisées) - Mme = Madame - Mlle = Mademoiselle - Ets = Établissements - Cie = Compagnie. §158 / e - Précisions Suivant le support utilisé ou le matériel de composition utilisé, il n'est pas rare ni interdit (!) de rester sur la même ligne sans mettre le caractère en exposant, mais toujours sans le point abréviatif : Mme - Mlle - Dr - Cie - Mgr - Ets
abréviations des mots En savoir plus §158 / f - Abréviations de circonstance (Apocopes) Ces abréviations un peu spéciales sont souvent le résultat d'une simplification du langage populaire, consistant à raccourcir le mot et en faire presque un mot nouveau : Métro = métropolitain - Auto = automobile - Vélo = vélocipède - Ciné = cinéma... Ne pas confondre avec l'argot et encore moins avec un diminutif : - Fillette vient de fille - Maison a donné maisonnette. §158 / g - Abréviations euphémiques ou de discrétion * Les abréviations "euphémiques" pour des mots grossiers ou indécents, qu'il est d'usage d'abréger bien que le sens soit facilement deviné. On termine avec trois points de suspension : - Sa femme le trompe et ce pauvre c... ne le sait pas (cocu) - Tu es plus c... que la moyenne (con). * Les abréviations "de discrétion" sont utilisées pour les noms propres, soit par déférence, par précaution d'un risque de poursuites pour calomnie... et parfois pour certaines dates qui ainsi abrégées ne permettent plus de situer avec précision un événement. On termine avec trois points de suspension et parfois des astérisques : - Au cours des manifestations de 19... les blessés furent souvent piétinés - Le détachement rebelle qui traversait le village de M... en 197... mit le feu aux maisons par vengeance - La maison de retraite de D*** mise en accusation.
Pluriel des mots abrégés * Lorsque l'abréviation conserve la dernière lettre du mot, le -s du pluriel s'ajoute (sans point final) : Mme = Madame - Mmes = Mesdames - fo = folio - fos = folios - no = numéro - nos = numéros - Ets = Établissements - Sts = Saints. * Si le singulier est marqué par la première lettre du mot abrégé et un point, le pluriel peut se faire en redoublant ces lettres : M. = Monsieur - MM. = Messieurs - S.M. = Sa Majesté - LL.MM. = Leurs Majestés.
* On trouve très souvent un -s comme marque du pluriel, lorsque la dernière lettre de l'abréviation est aussi la dernière du mot (sans point final) : Ets = Établissements.
Quelques abréviations usuelles En fin de phrase, jamais d'abréviation : - Votre prochain contrôle aura lieu chez le Docteur. (Et non chez le Dr). Dans un texte, pas d'abréviation pour un millésime : - La prochaine Assemblée Générale de 2006 aura lieu à XXX. (Et non Assemblée Générale de 06). Abréviation autorisée pour les titres de civilité seulement s'ils sont suivis d'un nom propre : Vous recevrez M. TOTO la semaine prochaine pour une inspection. Liste d'abréviations et sigles > > > là (Une nouvelle fenêtre de navigateur va s'ouvrir, à refermer pour revenir ici). retour liens grammaireAbréviations et symboles L’abréviation d’un mot consiste à l'écrire en n'utilisant qu'une partie de ses lettres. Il est important de respecter les règles ainsi que les us et coutumes des abréviations, sous peine de rendre très vite un texte incompréhensible. Une abréviation qui ne se compose que des premières lettres du mot est suivie d'un point. M. = Monsieur - réf. = référence Une abréviation qui se termine par la dernière lettre du mot n'est pas suivie d'un point. Mme = Madame - bd = boulevard Une abréviation composée de plusieurs lettres du mot n'est pas suivie d'un point. Mgr = Monseigneur - Mmes = Mesdames Sauf naturellement quelques exceptions... pour faire bien ! Le symbole consiste à remplacer un mot par un caractère spécifique, qui a le mérite d'être identique dans les autres langues. * Abréviations usuelles pour les personnes Dr = Docteur (en médecine : Dr Toubib).
M. = Monsieur (Attention : Mr. > pas valable en français > correspond au mot anglais Mister). Me = Maître (avocat ou notaire). MM. = Messieurs (MM. Dupont et Durand). Mme = Madame. Mmes = Mesdames. Mlle = Mademoiselle. Mlles = Mesdemoiselles. Mgr = Monseigneur. P. ou R.P. = Père ou Révérend Père (religieux). P.D.G. = Président-directeur général S.A. = Son Altesse (prince de sang royal). S.A.R. = Son Altesse Royale. S.E. = Son Excellence (S.E. pour un ministre ou un ambassadeur). S.Exc. = Son Excellence (S.Exc. pour un évêque). S.M. = Sa Majesté (le roi). Sr = Sœur (religieux). S.S. = Sa Sainteté (le pape). Nombres ordinaux 1er, 1ers, 1re, 1res = premier, premiers, première, premières. 2e, 2es = deuxième, deuxièmes. 3e, 3es = troisième, troisièmes. 1o, 2o, 3o = primo, secundo, tertio. Les termes premier, première, premiers et premières sont les seuls mots abrégés par les deux dernières lettres "er" et "re". À compter du nombre 2, on écrit l'abréviation avec simplement le "e" final : 3e place (et non 3me, 3eme, 3ième) - XXIes Olympiades. * Unités de mesure (sans le point final) - La piste de course mesure 100 m de long. (Et non 100 m. de long). A = ampère a = are(s) ca = centiare(s) cg = centigramme(s) cl = centilitre(s) cm = centimètre(s)
° = degré(s) C(20 °C) = degré(s) Celsius C(80 °F) = degré(s) Farenheit dal = décalitre(s) dam = décamètre(s) dB = décibel(s) dm = décimètre(s) F = franc(s) gr = grade(s) (d'angle) g = gramme(s) (et non g.) ha = hectare(s) hg = hectogramme(s) hl = hectolitre(s) hm = hectomètre(s) h = heure(s) (et non H) j = jour(s) kg = kilogramme(s) km = kilomètre(s) km/h = kilomètre(s) par heure kW = kilowatt(s) kWh = kilowatts(s)-heure l =litre(s) m = mètre(s) m2 = mètre(s) carré()s m3 = mètre(s) cube(s) m/s = mètre(s) par seconde mbar = millibar(s) ml = millilitre's) mm = millimètre(s) ' = minute(s) angles min = minute(s) temps q = quintal (aux) " = seconde(s) angles s = seconde(s) temps (et non sec.) st = stères(s) t = tonne(s) V = volt(s) W = watts(s) 10° = 10 degrés 60' = 60 minutes 60" = 60 secondes N. = Nord S. = Sud O. = Ouest E. = Est
* Divers (Des points, pas de points ! ) c.-à-d. = c'est-à-dire (pas de point après "à" vu qu'il n'est pas abrégé). cap = capitale d'un pays C.c. = Copie conforme. Cie = Compagnie. dép. = département env. = environ Etc. = et cetera (sans accent). fg = faubourg fo = folio. fr. ou franç. = français. hab. = habitants ht = hors taxes id. = idem in-fo = in-folio. ms = manuscrit. no = numéro. nos = numéros. P.i. = Par intérim. P.o. = Par ordre. P-S = Post-scriptum. (ou P.-S.) p. 100 ou % = pour cent p. 1000 ou par ‰ = pour mille ro = recto RSVP = Répondez s'il vous plaît SA = Société anonyme SARL = Société à responsabilité limitée Sté = Société TVA = taxe sur la valeur ajoutée Tél. ou tél. = téléphone ttc = toutes taxes comprises vo = verso. W.-C. ou w.-c. = water-closets.
* On écrit : 675,24 € et non 675 € 24 XIXe s. = dix-neuvième siècle.
L'indication de l'heure s'écrit en bas de casse (minuscules), même dans un texte en capitales : - LA REUNION EST À 20 h 45 - Le rendez-vous est fixé à 14 h 15. On écrit : 18 h 25 (18 espace h espace 25) et non 18H25, 18h25, 18 25h...). NOTA :Avec un mot composé, on conserve le trait d'union après le premier point : W.-C. = Water-Closets - J.-C. = Jésus-Christ.
* Abréviations utilisées en grammaire § = paragraphe adj. = adjectif adv. = adverbe art. = article att. = attribut auxil. = auxiliaire av. = avant card. = cardinal chap. = chapitre CC = complément circonstanciel COD = complément d’objet direct COI = complément d’objet indirect COS = complément d’objet second conj. = conjonction dém. = démonstratif fém. = féminin fr. = français (et non fra.) gramm. = grammaire gr. = groupe GN = groupe nominal GNS = groupe nominal sujet GV = groupe verbal interj. = interjection introd. = introduction inv. = invariable lat. = latin loc. = locution loc. = adj locution adjective loc. conj. = locution conjonctive loc. interj. = locution interjective loc. v. = locution verbale masc. = masculin
n. = nom n. c. = nom commun N.B. = nota bene (sans accent). numér. = numéral ord. = ordinal p. = page. part. = participe part. passé = participe passé part. prés. = participe présent pl. = pluriel poss. = possessif prép. = préposition pron. = pronom prop. = proposition réf. = référence sing. = singulier sub. = subordonnée suiv. = suivant v. = verbe v. a. = verbe actif v. tr. = verbe transitif v. impers. = verbe impersonnel v. intr. = verbe intransitif v.pr. = verbe pronominal Reportez-vous aux premières pages de votre dictionnaire pour découvrir de nouvelles abréviations.
* Symboles F. = Franc € = Euro & = et $ = (un) paragraphe * = (un) astérisque % = pour cent § = (un) tilde † = (une) croix (pour indiquer une personne décédée). © = copyright
* Les sigles Dans un sigle, toutes les lettres sont en majuscules et suivies par des points : S.N.C.F. I.V.G. H.L.M. P.D.G. et l'on prononce les lettres une à une. Soit l'ensemble se prononce comme un mot : Assedic, OTAN, UNESCO et sans séparations ni points. Consulter si besoin, la page précédente traitant des règles sur les abréviations > > > là accentuation des majuscules Les majuscules sont, en règle générale, utilisées en début des phrases et pour la première lettre des noms propres. Elles permettent de différencier certains mots et parfois le sens qui leur est donné. Les noms communs s'écrivent avec une minuscule : - La mer est une étendue d'eau. La capitale de la France est Paris.
Généralités Nota : Les majuscules sont placées dans cette page, conformément aux règles générales de typographie décrites ci-après. Pour les autres pages de la grammaire 'aidenet', pour obtenir une meilleure lisibilité des textes et en particulier des exemples, je m'écarte volontairement de ces règles.
Majuscule et ponctuation On écrit avec une majuscule : * La première lettre du premier mot d'une phrase : - Le chien aboie, la caravane passe. La caravane est passée. * La première lettre du mot suivant le point, le point d'exclamation, d'interrogation, de suspension lorsqu'ils terminent une phrase : - Vous allez loin ? Non je suis arrivé. Arrêtez-vous ! Je suis blessé. Il y avait des voitures bleues, noires, jaunes... Mais le départ n'était pas encore donné. Sauf à l'intérieur d'une phrase où l'on conserve la minuscule : - Il courait à perdre haleine... mais il savait qu'il ne gagnerait pas.
* La première lettre du mot suivant l'ouverture des guillemets : - "Vraiment ce spectacle est féerique". Sauf à titre exceptionnel on place une majuscule si les guillemets sont placés après un double point (normalement après un double point, on conserve un caractère minuscule) : - Il s'écria : "Rendez-vous" ! * La première lettre de chaque premier mot des vers d'un poème : Enfant, on vous dira plus tard que le grand-père Vous adorait ; qu'il fit de son mieux sur la terre, Qu'il eut fort peu de joie et beaucoup d'envieux... Victor Hugo * La première lettre des textes organisés en listes, énumérations : Le coffret se compose : 1. D'une documentation ; 2. D'un logiciel sur CD ; 3. D'un bon de garantie. * Dans un courrier après l'introduction du titre de politesse : Monsieur le Maire. J'ai l'honneur de vous adresser ce courrier pour...
Majuscule et noms propres Tout nom propre est invariable (même s'il ne possède pas de déterminant) et s'écrit avec une majuscule : - Les Dupont sont de retour. Il a rencontré Arthur au marché. On écrit avec une majuscule : * Les noms de personnes, noms de famille, prénoms, surnoms, pseudonymes, personnages souverains et leur descendance (rois, papes, empereurs, dynasties) : - Il est venu avec Arthur. Cher monsieur Dupont. Stade Marcel Soulan. Charles de Gaulle. Les Carolingiens...
* Les noms de lieux, rues, villages, localités, villes, régions, montagnes, cours d'eau, monuments, institutions, pays, états, îles, mers, étoiles et astres (sauf la terre, le soleil et la lune), en règle générale, sont considérés comme des noms propres et en suivent les règles : - La rue de la République. La mer du Nord. Le Gers. La Haute-Garonne. Les États-Unis... - Si un nom de ville s'écrit avec un article, ce dernier fait partie de la localité et prend une majuscule, mais ce n'est pas valable pour les noms de montagnes, de cours d'eau ou d'îles : - La Rochelle, les Pyrénées, la Garonne. Sauf les noms de montagnes, de cours d'eau ou d'îles : Visiter la Corse. * Les noms, dérivés de lieux où demeurent des habitants ou encore des groupes humains, prennent la majuscule : - Les Parisiens, les Toulousains, les Bakairis du Brésil, les Noirs... Si le nom est attribut, les deux orthographes sont tolérées : - Son père est Belge. Son père est belge. * Les êtres divins des religions et lieux rattachés : Dieu. Yahvé. Allah. Jupiter. L'archange Gabriel. La Sainte Vierge. Notre-Dame de Paris. Notre-Dame-de-la-Garde. La Vénus d'Ille. La planète Vénus. La Saint Patrick... Sauf une minuscule pour les anges, les dieux, les archanges, les démons, les faunes, les naïades, les satyres, les lutins... ainsi que les personnes rattachées à une religion : - Les chrétiens sont nombreux, les musulmans aussi ainsi que les juifs et les protestants... * Les noms d'animaux dans certains cas, dont les fables : - Le Corbeau et le Renard. La Poule aux œufs d'or... * Certains noms abstraits, des expressions, titres honorifiques, périodes historiques, marques : - L'Art, la Justice, l'Humanité, Renault, Majesté, Pernod, Ricard, Whisky... * La majuscule est utilisée comme marque de déférence : - Monsieur, Madame, Docteur, Maître... Sa Majesté, Son Excellence. Le président de la République. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de ma considération distinguée. * Les deux orthographes sont tolérées pour les mots reprenant les points cardinaux :
- Le sud de la France. L'Ouest de la France... * Les noms de vents s'écrivent avec une minuscule : - Le mistral. Le sirocco... accentuation des majuscules En savoir plus
Majuscules et adjectifs qualificatifs L'adjectif qui suit le nom prend une majuscule : - S'il accompagne un nom commun géographique : - Le mont Blanc. Le golfe Persique. - S'il accompagne un nom géographique ou le nom d'une association : - Les Pays-Bas. La Croix-Rouge. - S'il est inclus dans une marque de déférence : - Son Altesse Royale. L'adjectif qui précède le nom prend une majuscule : - Lorsqu'il précède certains noms particuliers ou composés avec un trait d'union : - Le Premier ministre. La Grande-Bretagne.
Accent sur les majuscules En typographie française on met, en règle générale, les accents sur les capitales. Toutefois cette règle ne fait pas l'unanimité. Il semble judicieux de mettre l'accent sur les majuscules dans les textes écrits entièrement en capitales, pour éviter les contresens : - IL EST INTERNE À L'HÔPITAL(interne ou interné ?) - L'ASSASSIN TUE. LE POLICIER TUE (tue ou tué ?) - LES PARENTS INDIGNES (indignes ou indignés ?) - L'AUGMENTATION DES RETRAITES (des retraites ou des retraités ?)
Voir aussi : - Écriture du nom de rues. - Écriture des dates. - Écriture des heures, minutes et secondes - Écriture du nom des fêtes civiles et religieuses. - D'autres fichiers sont en préparation.
Voici la liste des codes à taper, pour écrire des lettres majuscules accentuées. Maintenir la touche Alt enfoncée et taper au pavé numérique les chiffres indiqués. Alt + 142 = Ä Tréma Alt + 181 = Á accent aigu Alt + 182 = Â accent circonflexe Alt + 183 = À accent grave Alt + 199 = Ã tilde Alt + 146 = Æ e dans a Alt + 128 = Ç cédille Alt + 144 = É accent aigu Alt + 210 = Ê accent circonflexe Alt + 211 = Ë tréma Alt + 212 = È accent grave Alt + 140 = Î accent circonflexe sur i Alt + 165 = Ñ avec tilde Alt + 153 = Ö tréma Alt + 226 = Ô accent circonflexe Alt + 154 = Ü tréma Alt + 234 = Û accent circonflexePrédicat, Groupe verbal et nominal Le "syntagme", le "prédicat" sont des concepts relativement nouveaux utilisés aujourd'hui dans toutes les grammaires et il importe si vous en feuilletez une de ne pas vous perdre. Avec en supplément quelques définitions relatives aux phrases, voici une page qu'il est indispensable de parcourir.
Le SYNTAGME Un concept linguistique est une idée nouvelle basée sur le regroupement d'éléments.
Dans ce cadre, le "syntagme" est un concept linguistique représentant un groupe de mots qui produit un sens (une idée) unique : - Le chien dort. Cette courte phrase émet l'idée d'un animal qui fait quelque chose. - Les avions, le cheval, Roméo. Exemples des plus petits syntagmes pouvant exister. Dans une phrase simple : - La voiture avance. On a un syntagme nominal (la voiture) et un syntagme verbal (avance). Les grammairiens utilisent les dénominations "syntagme" et "groupe" de manière assez semblable et, dans ces pages, on parlera de "groupe".
Groupe nominal ou GN Le groupe se compose d'un élément central appelé "noyau" auquel sont rattachés un ou plusieurs éléments subordonnés. Bien que le plus petit groupe soit composé d'un seul mot, on rencontre en général des phrases se composant de plusieurs groupes. Les éléments d'un GN sont le nom et le déterminant. Il existe quelques rares exceptions avec l'omission de l'article.
* Dans le groupe nominal, GN, le noyau est un nom : - Roméo est grand ("Roméo" est le GN le plus simple) - La jolie voiture de mon père est au garage ("la jolie voiture de mon père" forme un GN avec "voiture" comme noyau). * Dans le groupe verbal, GV, le noyau est un verbe : - Roméo est grand ("est grand" forme le GV composé du noyau "est") - Le mendiant (groupe sujet) mange du pain (groupe verbal) - Juliette court tous les soirs (avec "court" comme noyau). * Dans le groupe adjectival, GA, le noyau est un adjectif : - Une petite voiture - C'est une plage pleine de baigneurs (avec "pleine de baigneurs" comme noyau). * Dans le groupe pronominal, GP, le noyau est un pronom : - Elles ont applaudi quelqu'un de connu (avec "quelqu'un" comme noyau).
* Dans le groupe adverbial, GA, le noyau est un adverbe : -Roméo a agi conformément à son instinct = conformément. - Il travaille tardivement le dimanche (avec "tardivement" comme noyau). Exemples : - Pomme de terre est un groupe nominal et il est impossible de supprimer un seul de ses mots, sans perdre le sens de son identité que représente cet ensemble de trois mots. - La pomme de terre est un aliment, se divise en groupe nominal (la pomme de terre) et en groupe verbal (est un aliment). En poursuivant l'analyse vers le bas, on dit maintenant que dans le syntagme est un aliment on trouve un verbe (est) et un groupe nominal (un aliment). Si on dit que : la pomme de terre est un aliment nourrissant, on trouve un groupe adjectival : un aliment nourrissant.
Le PREDICAT Un groupe est composé de mots ayant une nature et chacun de ces mots remplit une fonction : - La maison est neuve. (Nature : la > article défini, maison > nom commun masculin singulier et "est" > le verbe qui est suivi de l'adjectif "neuve" - Fonctions : "la maison" est le GN, "est neuve" est le GV). Dans une phrase de base constituée d'un groupe (syntagme) nominal suivi d'un groupe (syntagme) verbal, on dit que la fonction du groupe verbal est celle de prédicat : - Roméo chante. > Dans cette phrase verbale énonciative qui est présentée ici sous sa forme minimum de deux mots, on trouve "Roméo" qui est le groupe nominal faisant fonction de sujet, et "chante" qui est le groupe verbal appelé aussi prédicat. - Roméo envoie un colis à sa fiancée. > Roméo est le groupe nominal qui fait fonction de sujet et le groupe verbal (envoie un colis à sa fiancée) qui s'appelle le prédicat.
La PHRASE et ses définitions * Une phrase est dite finie, lorsqu'elle est comprise entre une majuscule de départ et un point final.
* Une phrase simple comporte une seule proposition avec son verbe où le locuteur ou l'auteur donne une information : - La voiture arrive lentement. * La phrase énonciative est la phrase type, qui comprend au minimum deux mots où le locuteur ou encore l'auteur donne une information : - Roméo chante - Je me promène. * La phrase interrogative (déclarative) correspond à une demande d'information faite par un locuteur à son auditeur : - Qui chante ? - Quelle heure est-il ? * La phrase exclamative apporte une information, mais en y ajoutant un sentiment personnel du locuteur ou de l'auteur : - Comme il chante bien ! * La phrase injonctive sert pour exprimer un ordre ou une demande à un être ou un animal : - Fuyez loin de moi - Médor va coucher. * La phrase averbale (phrase non verbale), en règle générale, ne contient pas de verbe principal : - Bienheureux les pauvres en esprit. La phrase complexe, en règle générale, se compose au minimum de deux propositions dont une est subordonnée : - Roméo passera nous voir, dès qu'il aura terminé son chantier. - Passez me voir et nous mangerons ensemble. > Attention, ici nous avons simplement deux phrases simples réunies par la conjonction "et"). * La phrase positive (affirmative), dont le verbe donne le ton : - Le chien court vite. * La phrase négative est l'inverse de la phrase positive : - Le chien ne court pas vite. * La phrase active, qui est la suite logique du verbe en voix active : - Roméo a écrit une lettre. * La phrase passive : qui est la suite logique du verbe en voix passive : - Une lettre a été écrite par Roméo. syntagme groupe et prédicat En savoir plus
Quelques notions d'étymologie (origine des mots) Préfixes = dé, dis, pré, re, sur... particules qui se placent devant un mot pour en modifier le sens et ainsi former de nouveaux mots : - Défaire, refaire, prévenir. Suffixes = ade, age, ail, on, ure... qui s'ajoutent après le mot pour en modifier le sens et ainsi former de nouveaux mots : - Herbage, portail, forgeron. Suffixes augmentatifs > ajoutent une idée de grosseur : - Ballon est une grosse balle. Suffixes diminutifs > diminuent l'idée du mot de base : - Maisonnette pour une petite maison. Suffixes péjoratifs > introduisent une idée défavorable : - Écrivassier pour mauvais écrivain.
Quelques définitions Paragraphe § C'est l'ensemble des mots qui servent à exprimer une pensée et qui se trouve composé d'une suite de phrases plus ou moins longues. Pour le langage, il s'agit d'une partie de discours qui forme un énoncé. Il est symbolisé par § Cette portion de texte, le paragraphe et son (ses) sous-titre(s) sont normalement précédés d'un alinéa, comme il est fait dans ces trois paragraphes. Mais à l'usage cette règle n'est pas obligatoire surtout en informatique compte tenu des possibilités limitées de certains logiciels pour le réaliser. En place on rencontre un interligne. (Interligne : nom masculin). Alinéa L'alinéa (nom masculin) est une subdivision du paragraphe qui est symbolisé par un retrait de sa première ligne, qui en règle générale il ne génère pas un interligne. Toutefois étant donné les possibilités limitées de certains logiciels, l'alinéa est généralement remplacé par un interligne.
Abréviations
Les abréviations, fort utiles en langage courant (mais dont la prolifération rend parfois les textes difficilement compréhensibles), sont suivies d'un point sauf si la dernière lettre de l'abréviation correspond à la dernière lettre du mot : - Madame = Mme - Monsieur = M. (attention, l'abréviation de Monsieur est M. et non Mr.) - féminin = fém - numéro = no ). Voir pages 158 et 159. retour liens grammaire Alt + 235 = Ù accent grave retour liens grammaire (Et non) arc-enciel). retour liens grammaire - le trait d'union : États-Unis, Saint-Denis Règle : pas d'espace avant ni après. Retour sommaire de cette page retour liens grammaire - prud'homme (prud'homal avec un seul "m"). retour liens grammaire retour liens grammaire retour grammaire retour liens grammaire hippique histoire homme horodateur huissier hypoténuse ... Revoir page 152/e (élision et apostrophe) houille hooligan
hurlement husky Quelques mots avec "h" muet habileté habillage hameçon hébergement hégémonie héroïsme hésitation hypoténuse * g - Registre * h - Homonymes Grammaire, syntaxe, définitions Le langage sert à communiquer, soit verbalement à l'aide de sons, soit par écrit à l'aide de signes. La Grammaire : Nom qui recouvre plusieurs définitions, retenons celle-ci : Elle désigne le livre ou le document où se trouvent consignées consignées les règles du langage permettant de s'exprimer et d'écrire correctement. Pour y parvenir on fait appel à l'ensemble des disciplines qui traitent des éléments constitutifs de la langue (noms, verbes, adjectifs...) et du fonctionnement de l'ensemble.
L'Orthographe est la manière d'écrire correctement les mots, à partir de règles définies. La Linguistique (qui concerne la langue) est la science qui étudie le langage et les langues. Elle comprend quatre branches principales : * 1- La Phonétique est la partie de la grammaire qui traite de l'étude des éléments constituant les sons du langage humain, indépendamment de leur fonction. * 2- La Lexicologie traite la partie de la linguistique qui étudie le vocabulaire. Avec l'Étymologie on étudie l'origine des mots. * 3- La Morphologie traite de l'étude des éléments variables des mots. (Désinences des verbes, le genre des mots...)
* 4 La Syntaxe traite de la construction grammaticale, de l'emploi, de la relation et de l'accord des mots dans la phrase. La Sémantique est l'étude scientifique du sens des mots et de leurs combinaisons. Un même mot, suivant son contexte dans la phrase, change de sens. Ces divers sens forment alors un "champ sémantique" et chaque mot est référencé dans le dictionnaire : - Majeur = l'âge de la majorité, plus grand, le doigt du milieu de la main. Alphabet Pour passer de la forme orale à la forme écrite, on s'appuie sur des caractères qui correspondent théoriquement aux sons. Le résultat de cette translation forme en français l'alphabet dit latin, selon un ordre conventionnel. Réunion des vingt-six lettres de notre langue, l'alphabet se compose de vingt consonnes et six voyelles : a, e, i, o, u, y. Majuscules : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Minuscules : a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z Voyelles : a e i o u y Les voyelles et les consonnes sont complétées par : - Les ligatures "œ, æ" - "Œ, Æ" sont formées des voyelles "a, e, o". - Les signes auxiliaires. (accents) - Les symboles comme "§" et "&". - Les signes de ponctuation. - les définitions de base avec pour chaque caractère sa "police", sa dimension appelée le "corps" défini par un chiffre et une valeur : corps 12 pt. On utilise des caractères "romains" (caractères droits ordinaires) et des caractères "italiques" (penchés à droite et qui ne s'emploient pas pour les majuscules), avec des caractères "maigres" (caractères fins habituels) et des caractères "gras" (épais), et aussi des caractères "minuscules" ou des caractères "majuscules". Voyelles Les voyelles représentent des sons (la voix) et elles sont : - Longues = prolongées lors de leur prononciation : tête, flûte.
- Brèves = prononcées rapidement : trompette, bottillon. - e muet = qui ne se prononce pas : soierie. - e fermé = se prononce la bouche légèrement fermée : bonté, assez. - e ouvert = se prononce la bouche ouverte : pelle, regret. - y = S'emploie pour un ou deux "i" et se prononce comme tel : - Yeux, analyse. On le rencontre aussi après une voyelle ou entre deux voyelles : moyen, pays, paysan = pai-i-san (mais bruyère, gruyère, mayonnaise. Bien que précédé d'une voyelle, il a le son d'un "i" simple > grui-ère). - On peut rencontrer plusieurs voyelles groupées : ai, au, ei, eu, œ, ou ... Le "e" muet ? Un "e" muet, en règle générale, correspond à un "e" qui ne se prononce pas : - Une année, la joie, la pluie, la vie, le lycée, la bougie. Consonnes Les consonnes représentent plutôt des bruits que des sons précis (lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de voyelles). -h: Consonne muette quand on ne l'entend pas dans la prononciation du mot : l'homme. Consonne aspirée lorsqu'elle fait prononcer la voyelle suivante avec une légère aspiration : la haine. - s : Consonne placée entre deux voyelles qui a très souvent le son de la lettre "z" : rose, bise, ruse. - w : Consonne qui se rencontre surtout dans les mots venant de l'anglais ou de l'allemand, se prononce "ou" : - Washington, White, Wagner, Wagram. La diphtongue C'est la réunion de deux voyelles réunies en une seule syllabe, qui forment un son unique, dans une seule émission de voix : - Violon = vio-lon. Pied = pi-ed. Autant = au-tant. (Prononcé tan). Syllabes La syllabe est la partie d'un mot prononcé d'une seule émission de voix : - Train, che-min, cha-cal, che-ve-lu-re, ca-val-ca-de.
Monosyllabe = une syllabe : vin, pain. Dissyllabe = deux syllabes : mo-to, a-vion, ti-gre. Polysyllabe = plusieurs syllabes : es-pla-na-de, ma-te-las. Registre Le registre correspond au genre de communication utilisé, et se trouve principalement lié au groupe social qui l'utilise : - Registre familier : il correspond au langage de la vie courante, familiale et amicale. - Registre soutenu ou soigné : il est surtout utilisé dans la langue écrite : récits littéraires, discours, cours magistraux... - Registre très soutenu : il est plutôt réservé à la langue littéraire. Homonymes Homonymes = ce sont des mots de même prononciation qui parfois s'écrivent de la même façon, mais qui ont des significations différentes. a) Homophones (du grec homo [même] + phone : même son) = des mots qui ont une même forme phonique (prononciation) mais une signification différente : maire (d'un village), mère (de famille), mer (du Nord). b) Homographes (du grec homo [même] + graphe : même orthographe) = des mots qui ont une même forme graphique (orthographe) mais avec un sens différent : un cousin (pour désigner un moustique), un cousin (pour désigner le parent). Synonymes = mots qui appartiennent à la même classe grammaticale (noms, adjectifs, verbes...) et qui ont à peu près la même signification : - Larron, filou, voleur. Antonymes = mots qui appartiennent à la même classe grammaticale (noms, adjectifs, verbes...) et qui ont un sens opposé : paix, guerre - Joli, vilain - Naître, mourir - Mâle, femelle. Anagrammes = consiste à transposer des lettres (l'ordre des lettres) d'un mot, pour en former un nouveau : patrie, pirate et partie. Vocabulaire : Un locuteur est la personne qui parle, un interlocuteur (auditeur) est la personne qui écoute et qui éventuellement répond. Un scripteur (auteur) est la personne qui écrit, un lecteur est la personne qui lit.
En résumé peut dire que : Le locuteur et le scripteur sont des "émetteurs". L'auditeur et le lecteur sont des "récepteurs".