La part de l’ombre Formation Présentation générale de la formation "Anima et animus, conscient et inconscient, jour et nuit, présent, passé et avenir, vie personnelle et vie professionnelle …et ombre. L’ombre, par la noirceur de sa texture est toujours mise à côté, elle est autre que nous et ne peut être nous. Et pourtant elle est en nous. Refoulée, parce que dégradante, elle bloque le développement personnel et est source d’angoisse. Elle peut aussi parfois être synonyme de déprime, en faisant porter un masque et endosser un rôle que l’on ne peut tenir trop longtemps sans craquer. Le processus d’individuation nécessite de crever la carapace, de morceler et de disséquer les différentes parties constitutives d’un moi qui s’aliène, incapable de s’intégrer correctement dans son présent, impuissant à se projeter dans son futur. L’ombre est le poids du nondit qui déborde et qui en inondant l’individu, le bloque, jusqu’à lui faire perdre pied en perturbant sa vie personnelle et professionnelle. Les qualificatifs qui accompagnent l’ombre tant au sens propre qu’au sens figuré ne sont pas innocents. Le négatif d’une photographie se dessine dans les teintes de gris et de noir, l’ombre ellemême se lit grâce à la lumière du soleil et se peint en noir. Cette noirceur est le premier état de la transformation de la pierre alchimique, l’œuvre au noir dans laquelle il est dit traditionnellement que "le corbeau se déplume ". L’ombre, symbolisée par la nigredo, est la représentation du passé non digéré, d’une personnalité non acceptée, elle est le moi réel dionysien, opposé au moi apollinien empêtré dans sa suffisance. C’est pour cette raison qu’on retrouve l’expression de l'ombre essentiellement dans le rêve, le rêve étant « la voie royale » qui permet de pénétrer l’inconscient. Mais aller au devant de son inconscient et trouver l'ombre est comparable à une chute dans la sphère instinctuelle. La conscience va tout d'abord refuser, se cabrer et même être prise de panique, redoutant d'être engloutie par la nature primitive de cette sphère qui elle le devine, renferme tous les dangers. La confrontation avec l'inconscient fait naître des images souvent violentes qui par delà les particularismes ont une histoire commune. Ces images, une fois déchiffrées, sont des archétypes, des pierres brutes qu'il faut faire fructifier en soi pour les extirper de leur noirceur initiale et les amener à la lumière de la connaissance. Les archétypes, en tant qu'image de l'instinct, sont psychologiquement et paradoxalement, un but spirituel vers lequel tend la nature de l'homme, un homme qui tente de se percevoir dans sa totalité. Unifier le symbole, c'est réunir les contraires. On ne peut pas passer brutalement du noir à la lumière sans risquer de s'aveugler. Il faut inclure l'ombre, en tant que couleur transitoire. La prise en compte rationnelle et conscientielle de ce qu’est véritablement l’ombre et son intégration psychologique permet au moi de se constituer et favorise l’accès à la poursuite du processus d’individuation. Ce processus requiert l’homme tout entier, dans un équilibre entre un soi d’apparence et un soi réel, incorporant le poids non plus négatif, mais positif d’une ombre bien comprise et admise.
OBJECTIF : Découverte et compréhension de l'ombre par une étude d'une part de la méthode psychanalytique intimiste qui vise à travailler autour des contenus d'un inconscient difficilement cernable, et d'autre part, par l’examen de l’approche psychologique moderne dans laquelle le développement personnel insiste sur les contenus d'une conscience maîtrisée pour une réussite professionnelle et personnelle réussies. Constat : La place donnée depuis Descartes à la suprématie de la conscience n’offre plus de place aux contenus de l’inconscient. Ils sont refoulés, ignorés, rejetés. Je suis Moi, ne signifie plus que « je suis un moi conscient ». Malheureusement, le moi conscient peut se trouver fragilisé si aucune place n’est laissée aux différents modes d’expression du moi de l’inconscient (rêves, expression artistique par exemple). Le déséquilibre s’installe entre soi et soi, renvoyant dos à dos deux étrangers, laissant proliférer l’ombre
Méthode : Expliquer le fonctionnement régulateur de l’ombre, l’envisager au travers de l’étude de la conscience et de l’inconscient personnel et collectif. Découvrir son implication implicite dans l’utilisation des tests de personnalité.
Programme de la formation 1er jour
Présentation du déroulement de la formation, information des enjeux et de la méthode Rappels philosophiques et psychologiques : Qu’est-ce que la conscience ? Approche du fonctionnement de l’ombre par la découverte de l’inconscient au travers du rêve. Etudes des méthodes psychanalytiques de Freud et de Jung. De la causalité à une finalité, de l’inconscient personnel à l’inconscient collectif : entre une ombre que l’on identifie et que l’on rejette et une ombre que l’on intègre comme condition sine qua non d’un développement personnel harmonieux Approche des types psychologiques selon Jung : attitudes et fonctions Docteur Jeckill et Mr Hyde, anima et animus…, vie publique et vie privée, etc. : Equilibre entre soi et soi. Prise de conscience de sa propre part d’ombre pour mieux accompagner les clients/patients/stagiaires. Discussion
2ème jour :
La connaissance de soi et la confrontation avec l’ombre. Exemple avec l’alchimie,, première réalité du processus d’individuation, et de son appropriation au travers des différentes attitudes et fonctions de la typologie jungienne. La psychologie du travail et la psychologie clinique face aux types psychologiques : savoir déceler la part d’ombre de toute personnalité qui s’affirme. La double personnalité : Dionysos, Apollon et leurs ombres, comportements personnels et archétypiques. L’ombre : une instance psychique autonome. Discussion
Durée, dates, lieux. Durée : 2 jours (14 H) Dates : à définir Lieu : à définir Coût pédagogique : 690 € Nombre de participants : 10 à 15. Contact et inscriptions :
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