Exos Ms4-i

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1

Exercices de Mathématiques UE : MS4-I Licence de sciences

2ème

année

Parcours informatique

17 septembre 2008

Alexandre MIZRAHI

2

Programme détaillé du cours a. Complément d'algèbre linéaire (1 semaine) (1) Famille libre. base. (2) Opération élémentaire sur les matrices. (3) Matrice d'un endomorphisme relativement à une base. (4) Algèbre des matrices diagonales. b. Diagonalisation des endomorphismes (1,5 semaine) (1) Valeur propre, vecteur propre. (2) Endomorphisme diagonalisable. (3) Matrice de changement de bases. (4) Polynôme caractéristique. (5) CNS de diagonalisabilité, diagonalisation. c. Espace euclidien (1,5 semaine) (1) Dénition de produit scalaire, espace euclidien, base orthonormale (bon). (2) Dénition de matrice orthogonale et lien avec les matrices de passage des bon. (3) Méthode d'orthonormalisation de Schmidt. (4) Projection orthogonale sur un SEV, pythagore. d. Endomorphismes orthogonaux (0,5 semaine) (1) Dénition (2) Rotations du plan et de l'espace e. Réduction des endomorphismes symétriques (1 semaine) (1) Dénition des Matrices symétriques. (2) Propriétés élémentaires des matrices symétriques. f. Espace de probabilité (2 semaines) (1) Mesures de probabilités (2) Probabilité conditionnelle, indépendance (3) Dénombrement g. Variables aléatoires discrètes et à densités. (1 semaine) (1) Loi, Fonction de répartition. (2) Variables aléatoires discrètes, dénition, espérance, variance. (3) Variables aléatoires à densités, dénition, espérance, variance. h. Lois usuelles. (1 semaine) (1) Variables aléatoires discrètes : bernoulli, binomiale, poisson, géométrique. (2) Variables aléatoires à densité : uniforme, exponentielle, normale, student, khi deux. i. Introduction aux chaînes de Markov. (1 semaine) (1) Graphe et matrice de transition, loi invariante. (2) Théorème de Perron Frobenius, et convergence. j. Convergences des suites de variables aléatoires (1 semaine) (1) Loi des grands nombres (2) Théorème de la limite centrée, approximation centrale k. Statistiques : vraissemblablement supprimé (1 semaine) (1) Estimation ponctuelle et par intervalle de conance (2) Tests statistiques

3

Compléments d'algèbre linéaire élémentaire

a. Montrer que

− − (→ u ;→ v)

b. La famille c. Notons

→ − − u = (1; 2; 3) et → v = (2; 3; 4) − − (→ u ;→ v ) est libre.

Soient

Exercice 1 :

H

est-elle une base de

deux vecteurs de

R3 .

R3 ?

le sous espace vectoriel engendré par

− − (→ u ;→ v ).

Quelle est sa dimension ?

− − H = {λ→ u + µ→ v ; λ, µ ∈ R} d. Déterminer une équation de

H.

→ − − w = (1; 1; 1), → w appartient-il → − Compléter w en une base de H .

e. Soit f.

g. Quelles sont les coordonnées de

→ − w

a

H?

dans la base

− − (→ u ;→ v )?

Lorsqu'elles sont possibles eectuer les opérations suivantes :

Exercice 2 :

AE; AB; AC; CA; CF ; F C; C −1 ; A−1 ; D−1 ; G−1 .  A=



  1 2 −2 1 2 0 ; B =  3 4 ; C = −3 3 −1 −2 −1 5      1 0 1 E =  3 ; F = G= 1 0 −5 

1 2





 0 2 0 ; D= 3 0 1  0 0 2

2 −1 −4 2



Calculer les matrices inverses des matrices suivantes :

Exercice 3 :



       3 2 3 5 −1 5 3 2 7 −4     4 4 3 ; B= 8 5 7 ; C= A= ; D= ; 5 4 −3 2 3 3 3 4 −1 4 

Soit

Exercice 4 :

 1 −2 3 1 , P = 4 1 1 2 −2



on peut montrer que

P −1

 4 −2 5 =  −9 5 −11  −7 4 −9

a. Résoudre les systèmes :

  x − 2y + 3z = 1 4x + y + z = −1 (S) :  x + 2y − 2z = 3 b. On suppose de plus que

P

(S 0 ) :

 

x + 4y + z = 1 −2x + y + 2z = −1  3x + y − 2z = 3

est la matrice de passage d'une base

 vecteur de matrice coordonnées

B

à une base

B0 .

Soit

→ − u

le



1  2  3

dans

B,

quelles sont les coordonnées de

dans

B0 ?

 c. Soit dans

→ − v

le vecteur de matrice coordonnées

B?

 1  2  3

→ − u

dans

B0 ,

quelles sont les coordonnées de

→ − v

4

Exercice 5 :

Soit

− → − → − → B=(i; j; k)

→ − → − → − B 0 = ( i0 ; j 0 ; k 0 )

et

deux bases telles que

 → −0 → − → −   i =2i + j → −0 − → − → − → j = i + j − k  −0 − → − → − →  → k =−i + j + k et

f

l'application linéaire dénie par

→ − → − → − → − → − → − f (x i + y j + z k ) = (x − y) i + (2y − z) j − (x + y + z) k

a. Déterminer la matrice

M

de

f

dans la base

B.

b. Déterminer la matrice

N

de

f

dans la base

B0 .

c. Quelles sont les relations qui lient les matrices Exercice 6 :

M,

et

N.

f (x, y, z) = x + 2y − z , g(x, y, z) = (2x − y, y − 2x). f et g . Pour chacun de ces 4 SEV on déterminera une base.

Déterminer les noyaux et les images de Exercice 7 :

Soit

f

dénie par

f (x, y, z) = (2x − y + z, y + x).

a. Déterminer le noyau et l'image de

f.

b. Déterminer une base du noyau de

f

c. Écrire la matrice

M

de

f

puis une base de l'image de

relativement aux bases canoniques :

f.

(1; 0; 0), (0; 1; 0), (0; 0; 1)

et

(1; 0), (0; 1). Exercice 8 :

Soit

E

l'ensemble des solutions dénies sur

00

R

de l'équation diérentielle

xy − y + xy = 0. a. Montrer que b. Écrire

E

Exercice 9 :

plan, soit

S

E

est un sous-espace vectoriel.

comme noyau d'un application linéaire. Soient

D0 les droites d'équation 2x − 3y = 0 0 d'axe D parallèlement à D .

D

la symétrie

et

a. Déterminer une base

B0

dans laquelle la matrice de

b. Déterminer la matrice de

S

dans

B0 .

c. Déterminer la matrice de

S

dans

B?

x − 7y = 0

dans une base

B

du

est très simple.

E

l'espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à 3. On considère 0 l'endomorphisme Φ qui a un polynôme P associe le polynôme P + P . Déterminer la matrice de Φ 2 3 dans la base (1; X; X ; X ). déterminer le noyau et l'image de Φ. Exercice 10 :

Soit

S

et

h l'homothétie de centre 0 et de rapport 5, et p la projection sur le plan d'équation x + 2y + 3z = 0 parallèlement à au vecteur (−1; 1; 0). Déterminer la matrice de h ◦ p dans 3 la base canonique de R . Soit

Exercice 11 :

Determinant Exercice 12 :

Calculer les déterminants suivants :

a a2 ∆1 = 1 2

ab a2 a 1 1 1 ∆2 = b 2 6 ∆3 = a + b c + a b + c b 1 1 ab ac bc

2a 2a abc ∆4 = 2b abc 2b abc 2c 2c

5

Diagonalisation



 −3 −2 6 Exercice 13 : Montrer sans utiliser le polynôme caractéristique que la matrice M =  −4 −1 6  −2 0 2 admet 1 comme valeur propre et déterminer le sous espace propre associé à 1 : E1 . Montrer que 2   1 n'est pas valeur propre. Le vecteur U =  1  est-il un vecteur propre de M ? 1 Soient

Exercice 14 :

λ

a. Montrer que si

valeur propre de

A

et

B

des matrices carrées de même dimension.

est une valeur propre de

BA,

AB

associé au vecteur propre

on pourra considérer à part le cas ou

U

alors

λ

est une

BU = 0.

b. Montrer ce résultat en utilisant le polynôme caractéristique.

plication de

E

E

Soit

Exercice 15 :

dans

vecteurs propres de

E f.

l'espace de dimension innie des polynômes à coecients réels, et f l'ap0 dénie par ∀P ∈ E, f (P ) = XP − P . Déterminer les valeurs propres et les

Diagonaliser les matrices suivantes :

Exercice 16 :

 A=

3 −3 2 −4 

D=





−4 −15 2 7

B=

3a + 1 −3a − 3 a + 1 −a − 3



 1 4 4 7 8  F = 4 −4 −8 −9





 C=

7 −10 4 −7





 −3 −2 6 E =  −4 −1 6  −2 0 2



 −3 −8 −4 G =  −5a − 11 −3a − 28 −2a − 14  10a + 24 6a + 62 4a + 31

Exercice 17 :



 1 −5 −2 M =  −5 1 −2  −2 −2 −2 1) Diagonaliser

M.

2) Donner une interprétation géométrique de la transformation associée à la matrice base

E

dans une

B. Soit

Exercice 18 :

de

M

qui à une suite

E l'espace vectoriel des suites réelles (un )n∈N associe la suite (un+1 )n∈N .

a. Soit la suite dénie par

un = n.

b. Soit la suite dénie par

un = 2n .

Quelle est son image par

[dur]

Soit

A

Φ?

Quelle est son image par

c. Déterminer les vecteurs propres de Exercice 19 :

indicée par

une matrice

Φ?

N.

Soit

Φ

l'endomorphisme

Écrire les premiers termes.

Φ?

Écrire les premiers termes.

Puis l'ensemble des valeurs propres de

n×n

Φ.

qui ne contient que des 0 sauf sur la première et la

dernière colonne ainsi que sur la première et la dernière ligne ou il y a des 1. a. Si

n = 2, A

b. Si

n ≥ 3,

est-elle diagonalisable ?

montrer que 0 est une valeur propre de

dimension supérieur à

(X 6= 0)

sont

et que le sous espace propre associé est de

n − 2.

c. Montrer que les seules valeurs non nulles de solutions

A,

λ1 = 1 +



2n − 3

et

λ pour lesquelles le √ λ2 = 1 − 2n − 3

système

AX = λX

a des

6

d. En déduire que

A

est diagonalisable.

Soit

E

un espace vectoriel de dimension ni et

Exercice 20 :

E

endomorphisme de

ayant la propriété :

p ◦ p = p.

p

un projecteur, c'est à dire un

Montrer que les seuls valeurs propres que peut

avoir un projecteur sont 1 et 0. Montrer qu'un projecteur est toujours diagonalisable. Pour cela on pourra montrer que tout vecteur s'écrit comme somme d'un vecteur propre associé à 1 et d'un vecteur propre associé à 0.

Espace euclidien

R2 

ou

→ − v1 =



−1 2



→ − v2 =



1 −3



Les bases dénies ci-après de

Exercice 21 :

→ − u1 =



1 2

→ − u2 =



3 1



√1 2 √1 2

!

→ − u3 = 

 1 → − u4 =  1  −4   1 → − u5 =  1  −4

R3

sont-elles orthogonales ? orthonormales ?

− √12

→ − v3 =

!

√1 2



 2 → − v4 =  2  1   3 → − v5 =  1  1



 −1 − →= 1  w 4 0   −1 − →= 1  w 5 0

Exercice 22 :

Déterminer une base orthonormale du plan vectoriel d'équation

Exercice 23 :

Déterminer une base orthonormale du plan vectoriel

P

2x − y + 3z = 0.

d'équation

x − y − z = 0.



Déterminer le projeté orthogonal du vecteur distance de

→ − u

à

Exercice 24 :

 1 → − u =  3  2

sur le plan vectoriel

P.

En déduire la

P. Appliquer la méthode d'orthonormalisation de Schmidt pour orthonormaliser les

bases dénies par :

→ − u1 = 

 1 → − u = 1  1 Soit E l'espace vectoriel R1 ∀P, Q ∈ E , < P, Q >= 0 P (x)Q(x) dx

Exercice 25 :

a. Calculer



3 1



→ − v1 =



 1 → − v = 2  3



1 2





 1 → − w =  −1  3

des polynômes de degré inférieur ou égal à 2. On pose

< X, 1 + X 2 >.

b. Montrer que

< ·, · >

déni un produit scalaire sur

E.

c. Appliquer la méthode d'orthonormalisation de Schmidt pour orthonormaliser la base 2 canonique de E : (1, X, X ).

7

[Distance d'un point à une droite] 2 la droite de R passant par le point A = (a, b) et de vecteur directeur

Exercice 26 :

D M0 = (x0 , y0 ) Soit

a.

D

et

H

le projeté orthogonal de

M0

sur

→ − u = (α, β),

D.

est-elle un sous espace vectoriel ?

−−→ → −−−→ − −−→ − − u )| = |Det(HM0 , → u )| = |HM ||→ u |.

b. Montrer que |Det(AM0 ,

c. En déduire que la distance de

M0

à

D

d= d. En déduire que la distance de

M0

est égale à :

|β(x0 − a) − α(y0 − b)| p α2 + β 2

à la droite d'équation

d= E l'espace k=0 P (k)Q(k) Soit

Exercice 27 :

< P, Q >=

ux + vy + w = 0

est :

|ux0 + vy0 + w| √ u2 + v 2

vectoriel des polynômes de degré inférieur à 2. On pose

∀P, Q ∈ E ,

P2

a. Rappeler la dénition de la base canonique de b. Calculer

< X, X 2 >,

c. Montrer que

< ·, · >

puis

E.

Quelle est la dimension de

E?

< X − 1, X − 1 >. E.

déni un produit scalaire sur

d. Déterminer pour ce produit scalaire le projeté orthogonal de

X2

sur le sous espace vectoriel

des polynômes de degré inférieur ou égal à 1. e. Déterminer une base orthonormale pour

E l'espace f (x)g(x) dx

Exercice 28 :

< f, g >=

R 2π 0

Soit

a. Soient les fonctions b. Montrer que

f

< ·, · >

et

g

< ·, · >.

vectoriel des fonctions continues sur

dénies par

f (x) = x

et

g(x) = cos x4 , E.

déni un produit scalaire sur

[0; 2π],

on pose

calculer

∀f, g ∈ E ,

< f, g >.

Interpréter géométriquement la norme

associée. c. Déterminer pour ce produit scalaire le projeté orthogonal de la fonction

g

sur le sous espace

vectoriel des fonctions polynômes de degré inférieur ou égal à 1. Interprétation. d. Déterminer pour ce produit scalaire le projeté orthogonal de la fonction vectoriel

Soit

E

M, N ∈ E

c. Montrer que

2 × 2, A =

l'espace vectoriel des matrices

a. Quelle est la dimension de b. Pour

sur le sous espace

H = {a0 + a1 cos +b1 sin, a0 , a1 , a2 ∈ R}. 

Exercice 29 :

f

on pose

< ·; · >

3 −3 2 −4



 et

B=

E?

< M ; N >= tr (tM N ).

est un produit scalaire sur

Calculer

< A; B >.

E.

d. Quelle est la norme associée ? e. Déterminer l'ensemble des vecteur orthogonaux à f. Déterminer le projeté orthogonal de

A

I.

sur le sous espace vectoriel

S

des matrices

symétriques. Exercice 30 :

Soit

E

l'espace vectoriel des fonctions continues sur

Z ∀f, g ∈ E, < f, g >=

π 2

f (x)g(x) dx 0

On admet que

< ·, · >

dénit un produit scalaire sur

E.

[0, π2 ],

on pose

1 −1 −2 0

 .

8

a. Soient les fonctions dénies par

f0 (x) = 1, f1 (x) = x

et

g(x) = sin(x),

calculer

< f0 , g >

et

< f1 , g >. H = {h ∈ E | ∃m, p ∈ R, ∀x ∈ [0; 1], h(x) = mx + p} l'espace vectoriel anes, déterminer une base de H , en déduire que H est de dimension 2.

b. Soit

c. Déterminer le projeté orthogonal

G

de la fonction

d. De toutes les fonctions linéaires (de la forme proche" de

g

sur

des fonctions

H.

v(x) = αx),

quelle est celle qui est "la plus

g.

Matrices orthogonales Exercice 31 :

a. Montrer que les valeurs propres réelles d'une matrice orthogonale appartiennent à

±1.

b. Montrer que le déterminant d'une matrice orthogonale est égal à Exercice 32 :

Soit

M

2 × 2.

une matrice orthogonale

a. On suppose que le déterminant de

M

est égal à -1.

(1) Montrer que le polynôme caractéristique de (2) Montrer que

M

{1; −1}.

M

possède deux racines réelles diérentes.

est diagonalisable.

(3) Montrer que deux vecteurs propres associés à deux valeurs propres diérentes sont orthogonaux.

 (4) Montrer qu'il existe

T

orthogonale tels que

b. On suppose que le déterminant de

M

M =P



1 0 0 −1

t

P.

est égal à 1. Montrer qu'il existe



cos(θ) − sin(θ) sin(θ) cos(θ)

M=

θ

tel que :



c. Donner une interprétation géométrique de ce qui précède. Exercice 33 :

Un invariant important la trace.

M une matrice note tr(M ).

Soit

carrée on appelle trace de

M

la somme des éléments diagonaux de

M.

On la

a. Calculer la trace des matrice suivantes :

 −6

A=

6

−12 11

!

8 −4

B=

b. Montrer que pour deux matrices carrées

A

!

9 −4 et

B

3 −3 3



   2 −1 0 C=   1 −2 3

on a tr(AB)

= tr(BA).

Exercice 34 :



Soit

E

l'ensemble des matrice

a. Montrer que

E

3×3

de la forme

α M = 0 0

0 0



N



 avec

N=

a c b d



est un sous espace vectoriel dont on déterminera la dimension.

b. Montrer que le produit de deux matrices de c. Donner une CNS sur

N

déterminer son inverse.

et

α

E

appartient encore à

pour qu'une matrice

M

E.

de cette forme soit inversible et

.

9

d. Calculer lorsqu'il est déni le produit :



Exercice 35 :

Soit

f

α0  0 0 

0 0

α  0 0

N

E.

N0

On suppose que

M

E

−1

0 0

α  0 0



N

(suite des exercices 31 : 32 :33 : et 34 :pour les matrices

un endomorphisme d'un espace euclidien

bon de



0 0

de dimension 3 et

M

3 × 3)

la matrice de

f

dans une

est orthogonale.

a. Montrer que contrairement au cas de l'exercice 32 : la matrice

M

a une valeur propre réelle,

on pourra étudier le degré de son polynôme caractéristique. En déduire que soit 1 soit -1 est

− M , notons ε une valeur propre de f et → u un → − → − → − ⊥ F = H = { v ∈ E; < u , v >= 0} l'orthogonal

une valeur propre de

vecteur propre associé. On

note

de

− H = R→ u

et

b. Si

M

est diagonalisable dans

c. Si

M

n'est pas diagonalisable dans

(1) Montrer que si

quelles sont les diagonales possibles.

R: − f (→ v ) ∈ H.

→ − v ∈ H alors → − − v ∈ F alors f (→ v ) ∈ F.

− − f (→ u +→ v ). → − → − → − → − → − Soit u2 , u3 une bon de F . Montrer que la matrice de f dans la base ( u , u2 , u3 ) appartient à E de l'exercice 34 :, montrer que la matrice N correspondante est orthogonale.

(2) Montrer que si (3)

R

(4) Montrer que si

N

d. Classer les matrices orthogonales

A

On pourra calculer la norme de

est diagonalisable alors

(5) En déduire que dans la base

e. Soit

H.

M

l'est aussi.

− − − (→ u ,→ u2 , → u3 ) la matrice de f est    0 0  0 cos(θ) − sin(θ)  0 sin(θ) cos(θ) 3 × 3,

de la forme

interprétation géométrique.

la matrice d'une rotation, déterminer l'angle de cette rotation, expliquer comment l'on

pourrait trouver l'axe de la rotation.

  A=

√1 3 √1 3 √1 3

− √12 √1 2

0

√1 6 √1 6 −2 √ 6

  

Réduction des matrices symétriques

 Exercice 36 :

Soit la matrice

a.

M

est-elle symétrique ?

b.

M

est-elle orthogonale ?

c.

M

est-elle diagonalisable ?

d. Déterminer une matrice

P

M=

2

−2 −1



 1  −2 −1 −2 .  3 −1 −2 2

orthogonale, et une matrice

D

diagonale telle que

e. Donner une interprétation géométrique à l'application linéaire de 3 est M dans la base canonique de R .

R3

dans

M = P DP −1 .

R3 ,

dont la matrice

10

5 une matrice symétrique telle que S = I , montrer que S = I . 4 2 une matrice symétrique telle que S = I , montrer que S = I , a-t-on toujours S

Exercice 37 :

Soit

S

Exercice 38 :

Soit

A

Soit

S

=I?

On pourra avec intérêt relire les énoncés des exercices 29 : et 33 :

une matrice carré

n × n.

a. Montrer que la matrice

S = tAA

est diagonalisable. On note

λ1 ≤ λ2 ≤ . . . ≤ λn

ses valeurs

propres. b. Montrer que tr(S)

=

n X k=1

c. Soit

X1

X

λk =

A2i,j .

1≤i,j≤n

un vecteur propre associé à

λ1 ,

en calculant

t

X1 SX1 ,

montrer que

λ1 ≥ 0.

d. En considérant une b.o.n. de vecteurs propres, montrer que pour toute matrice colonne

n×1

X,

on a :

p p λ1 kXk ≤ kAXk ≤ λn kXk e. Montrer qu'il existe des matrices colonnes non nulle pour lesquelles on a égalité. Exercice 39 :

Soit

Γ

la conique d'équation

√ 5x2 + 2 3xy + 7y 2 = 1 dans la base canonique. Déterminer une base orthonormée dans laquelle l'équation de

Exercice 40 :

Même question avec la conique d'équation

Exercice 41 :

Soit

S

Γ

est réduite.

x2 + 2xy − y 2 + x − 2y = 1.

une matrice symétrique.

a. En supposant que toutes les valeurs propres de

T 

montrer qu'il existe une matrice symétrique b. Appliquer ce qui précède à la matrice

S1 =

S

sont positives, et en diagonalisant T 2 = S.

S

telle que

10 −6 −6 10

 .

Exercice 42 :

 a. Soit

S

une matrice symétrique à deux lignes, pour

b. Soit

S

une matrice symétrique à

des coecients de c. Soit

S

X

et ceux de

X=

n lignes et X une matrice S la quantité : t XSX .

x1 x2

 , calculer

colonne à

une matrice symétrique telle que pour toute matrice colonne

t

Montrer que toutes les valeurs propres de

n

X

t

XSX .

lignes, calculer à l'aide

on ait :

XSX ≥ 0

S

sont positives.

d. La réciproque est-elle vrai ? e. En écrivant la somme suivante comme une somme de carrées montrer que :

En déduire que les

∀x, y, z ∈ R, 6x2 + 2y 2 + 2z 2 + 2xy − 2yz ≥ 0   6 1 0 2 −1  sont positives. valeurs propres de S2 =  1 0 −1 2

f. En vous inspirant de la méthode précédente montrer que les valeurs propres de la matrice



 3 2 0 T =  2 6 −3  0 −3 2

sont positives.

11

Représentation plane de Mohr d'une matrice symétrique.

Exercice 43 :

 Soit

M

avec

A(a; b)

la matrice et

M=



a b b c

avec

det(M ) 6= 0

et

a > c.

On note

C

le cercle de diamètre

AB

B(c; −b).

a. Déterminer l'équation du cercle

C.

b. Montrer que les deux points d'intersections de propres de

M.

On note

L1

C

(Ox) ont pour abscisse abscisse et L2 l'autre.

et de l'axe

celui qui a la plus grande

les valeurs

− σ1 la plus grande valeur propre de M et → u un vecteur propre associé. Déterminer → − − \ tan((Ox) u ) à l'aide de a, b, c, on pourra commencer par déterminer un vecteur → u possible. −−→ \ − \→ Montrer que tan(Ox, L2 A) = tan((Ox), u ) interprétation pour trouver graphiquement l'angle − \→ ((Ox), u ).

c. Soit

d.

Espace de probabilité Exercice 44 :

4 joueurs jouent au poker, avec un jeu de 52 cartes. On distribue au hasard, une

main de 5 cartes à chaque joueur. a. Quelle est le nombre de mains diérentes qu'un joueur peut recevoir ? b. Quelle est la probabilité qu'un joueur donné reçoive un carré (4 cartes de même hauteur ?). c. Quelle est la probabilité pour qu'un joueur donné reçoive une "quinte oche" ( 5 cartes de même couleurs consécutives, sachant qu'il y a 4 couleurs). d. Quelle est la probabilité qu'un joueur reçoive un full (par exemple 2 valets et 3 as). e. Quelle est la probabilité qu'un joueur reçoive un brelan (par exemple 3 valets, un as et un sept). Exercice 45 :

On dispose de 10 billes que l'on veut aligner, combien peut-on former de gures

diérentes, si les billes de mêmes couleurs ne sont pas discernables et si : a. les 10 billes sont de couleurs diérentes. b. si il y a 3 billes rouges, 4 billes vertes et 3 noires. c. si il y a 3 billes rouges, 4 billes vertes et 3 noires, mais que les rouges doivent être groupées. Exercice 46 :

que la somme de leur carré soit et

y

x et y au hasard dans l'intervalle [0 ;1] quelle est la probabilité inférieur à 1. On pourra faire un schéma et représenter x en abscisse

On choisit deux points

en ordonnée.

Exercice 47 :

On marque n points sur un cercle, on en choisit deux au hasard, quelle est la

probabilité qu'ils soient voisins ? Exercice 48 :

On jette 3 fois un dé, quelle est la probabilité qu'au moins un trois sorte ? Et si on

le jette 6 fois ? 12 fois ? Exercice 49 :

Combien de triangles diérents peut-on constituer en prenant leur sommet parmi

10 points (Ces points n'étant pas alignés 3 par 3). Exercice 50 :

Si une personne sur 10 000 est centenaire, calculer la probabilité qu'il y ait au moins

un centenaire dans un échantillon de 100 personnes, de 1000 personnes, de 10 000 personnes.

Exercice 51 :

[dur]

Déterminer le nombre de solutions dans

N3

du système

 x + y + z = 2n    x≤y+z y ≤z+x    z ≤x+y

12

 Montrer que

Exercice 52 :

n p+1

 =

n−1   X m m=p

p

.

 X n  2 2n n = , on n m m=0 (0 ;0) au point (n; n).

 Montrer que

Exercice 53 :

sants" allant dans

N2

du point

Une urne contient

Exercice 54 :

d'échantillons contenant

k

a. Montrer que

Sn0 =

n boules noires, combien y a-t-il n − k boules blanches. En déduire la formule suivante   n  2 X n 2n = k n k=0

boules blanches et

boules noires et

Snp =

Pn

k=1 k n, calculer Sn1 .

On pose

Exercice 55 :

n

pourra calculer le nombre de "chemins crois-

p

b. En calculant de deux manières diérentes la quantité



p

∀p ∈ N , (N + 1) = 1 +

PN

n=1 (n

Pn

k=1

k2,

Pn

k=1

+ 1)p − np

p−1   X p k=0

c. En déduire

:

k

montrer que :

k SN

k3.

(1−x)n −1 en calculant son intégrale de 0 à 1 de deux façons diérentes : x une fois à l'aide de la formule du binome de Newton et une fois à l'aide d'un changement de

Exercice 56 :

Soit

φ(x) =

variable, montrer que

n   X n (−1)k k=1

Exercice 57 :

k

k

=−

n X 1 k=1

k

[Codes de correction d'erreur : code de répétition]

Chaque bit est envoyés 3 fois de suite chacun avec une probabilité

p

d'être mal transmis. Lorsque

l'on décode on ne reprend que le bit le plus fréquent (3 sur 3 ou 2 sur 3). Dans un tel paquet de 3 bits (c.a.d. 3 répétitions du bit de signal). On suppose que les erreurs sont indépendantes entre elles. a. Quelle est la probabilité que 0,1,2 ou 3 de ces 3 bits soient changés lors de la transmission ? b. Sachant qu'il y a au moins une erreur, quelle est la probabilité que l'erreur de transmission soit détectée ? c. Sachant qu'il y a au moins une erreur, quelle est la probabilité que l'erreur soit transmise sans être détectée ? d. Coder le message suivant : 01110 e. Décoder le message suivant : 001001111100010110011 f. Quel est le taux de transmission d'un tel algorithme. (Le taux de transmission est le rapport entre la longueur du message initial et la longueur du message après codage. Un excellent taux de transmission est donc proche de 1) ? Exercice 58 :

[Codes de correction d'erreur : Code de Hamming]

(b1 , b2 , b3 , b4 ), à la suite des 4 bits on envoie les 3 bits de contrôles b5 = b1 + b2 + b3 , b6 = b2 + b3 + b4 , b7 = b3 + b4 + b1 . Les 7 bits sont envoyés chacun avec probabilité p d'être mal transmis, on suppose que les erreurs sont indépendantes entres elles.

On cherche à envoyer 4 bits suivants une

Lorsque l'on décode on vérie que les relations sont bien vériées.

13

a. Quel est le taux de transmission d'un tel algorithme. (Le taux de transmission est le rapport entre la longueur du message initial et la longueur du message après codage. Un excellent taux de transmission est donc proche de 1) ? b. Coder 0101, puis 1110. c. Si il y a une erreur sur

b1 ,

alors les bits de contrôle

(5)

et

(7)

sont faux, expliquer pourquoi.

d. Donner les autre relations équivalentes, pour une erreur sur chacun des 7 bits, expliquer comment on décode. e. Décoder 1000101 puis 1011001. Décoder 1010100 puis 1110101. f. Si il y a une seule erreur lors de la transmission, quelle est la probabilité que l'erreur de transmission soit détectée et corrigée ? g. Si il y a exactement 2 erreurs lors de la transmission, quelle est la probabilité que l'erreur de transmission soit détectée ? h. Si l'on suppose que l'on ne corrige bien que les cas ou il n'y a qu'une erreur, quelle est la probabilité que les 4 bits de départ soit bien transmis ? Exercice 59 :

Montrer que les

On note

pk

log

k = 1, 2, ...., 9 on note pk = log(1 + k1 ). Comparer p1 et p9 . Cette loi est appelée loi de

le logarithme décimal, et pour

dénissent une loi de probabilité.

Benford, si vous prenez le premier chire de la valeurs des actions en euros, en dollars ou en yen du new york stock exchange ces chires suivent une loi très proche d'une loi de Benford.... Bien sur le premier chire des déclarations d'impôt, des prix des articles d'un supermarché, etc... suivent cette loi.

Conditionnement et indépendance Exercice 60 :

On lance un dé rouge et un dé noir tous deux équilibrés. Calculer les probabilités

que l'on obtienne : a. Un 3 avec le dé rouge sachant que la somme des points est 6. b. Un nombre pair avec le dé rouge sachant que la somme des points est 6. c. Un nombre pair avec le dé rouge sachant que la somme des points est au plus 6. d. Au moins un nombre pair sachant que la somme des points est au plus 10. Exercice 61 :

a)

A ={la

A, B et C les évènements suivants : B ={On obtient 4 au premier jet}, C ={la

On jette 2 fois un même dé. Soient

sommes des points obtenus vaut 6},

sommes

des points vaut 7}. b)

A ={le

1 er jet est impair},

B ={le

C ={la somme des points est impaire}. C sont indépendants 2 à 2, puis s'ils sont

2 ème jet est impair},

Dans chacun des cas a) et b) dire si les évènements

A, B

et

indépendants ("dans leur ensemble"). Exercice 62 :

Lors d'une étude sur les médecins américains, on posait à des enseignants et des

Étant donné une maladie dont la prévalence est de 0,1% et pour laquelle il existe un test de dépistage donnant 5% de faux positifs (c'est à dire la proportion de positif parmi les sains), quel est le risque qu'une personne dont le test est positif soit eectivement malade Il n'y a que 12% des personnes interrogées qui ont répondu correctement à la étudiants en médecine à Harvard la question :

question. Quelle est cette réponse ? Reformuler la question sans utiliser de pourcentage, mais en prenant l'exemple d'une population d'une million de personnes. On fait l'hypoyhèse que dans une famille les sexes des enfants sont indépendants 1 1 d'être un garçon et la probabilité d'être les uns des autres et que chaque enfant a la probabilité 2 2 une lle. Exercice 63 :

14

a. Une famille a deux enfants dont l'un au moins est un garçon . Quelle est la probabilité pour que les deux enfants soient des garçons ? b. Une famille a deux enfants. L'aîné est un garçon, quelle est la probabilité pour que les deux enfants soient des garçons ? c. Les nouveaux voisins ont deux enfants, je n'en ai vu qu'un, c'était un petit garçon ? quelle est la probabilité que les nouveaux voisins aient deux garçons ? Une machine automatique comprend trois dispositifs

Exercice 64 :

D1 , D2

D3 , D1 et D2 sont D3 n'a pas de de D1 , D2 et D3 , on

et

interchangeables et si l'un des deux et défectueux, l'autre prend le relais. Par contre remplaçant en cas de panne. On note

p1 , p2

et

p3

les probabilités de pannes

suppose que les pannes sont indépendantes les unes des autres. Calculer la probabilité que la machine tombe en panne. Exercice 65 :

[dur]

On note

pn

la probabilité que sur une suite de

n

piles ou faces, il y ait à un

moment 3 piles de suite ou trois face de suite, montrer en conditionnant sur les trois premiers résultats que l'on a la formule de récurrence suivante :

1 1 1 + pn−1 + pn−2 4 2 4

pn = Donner une valeur approchée de

p10 .

Variables aléatoires discrètes Exercice 66 :

Une urne contient 50 boules dont 10 blanches, on tire un lot de 3 boules, et on veut

modéliser le nombre de blanches dans ce lot, à l'aide d'une variable aléatoire raisonnable pour

H.

H,

déterminer une loi

Déterminer son espérance. Comparer cette espérance avec celle que l'on aurait

trouvée si on avait tiré les trois boules une à une avec remise dans l'urne après chaque tirage. Exercice 67 :

max(X; Y ).

On jette deux dés , on note

Déterminer la loi de

Exercice 68 :

Z,

X

le résultat du 1er et

Y

le résultat du 2ème.

Z =

son espérance et sa variance.

On suppose que le nombre d'appels téléphoniques arrivant à un standard pendant k (P (N = k) = e−20 20k! ).

un intervalle d'une heure suit une loi de Poisson de paramètre 20 a. Calculer le nombre moyen d'appels reçus en une heure.

b. Calculer la probabilité que le standard reçoive moins de 5 appels en une heure. Exercice 69 :

Soient

b, r ∈ N∗

et

c∈N

. Une urne contient

b

boules blanches et

r

boules rouges.

On eectue des tirages successifs de la manière suivante : une boule étant tirée, on la remet dans l'urne avec en plus

c

boules de la même couleur. On note

Xn

la variable aléatoire qui prend la

valeur 1 si la boule obtenue au nième tirage est rouge, la valeur 0 si elle est blanche. On posera

p= a. Déterminer la loi du couple

(X1 , X2 ).

b. Trouver les lois conditionnelles de c. Déterminer la loi de la variable d. Déterminer la loi de

X3

Xn+1

X3

q=

b b+r

En déduire la loi de sachant

X2

et de

X2

X2

la comparer à celle de

sachant

X1 .

S 2 = X1 + X2 .

sachant que

e. Déduire du 4) que la loi de f. Exprimer la loi de

X1

r b+r

S2 = k

pour

k ∈ N.

est la même que celle de

à l'aide de

X1 .

E(Sn ).

g. Montrer que toutes les variables aléatoires

Xn

ont même loi de probabilité.

X1 .

15

Exercice 70 :

On dit qu'une variable aléatoire

X

a la propriété de non vieillissement si

∀k, l P (X ≥ k + l|X ≥ l) = P (X ≥ k) a. Si

X

représente l'instant ou un certain événement se passe, justier le nom de la propriété.

b. Montrer que la loi géométrique (P (X c. Montrer que la seule loi sur

N

= k) = p(1 − p)k−1 )

ayant la propriété de non vieillissement est la loi géométrique,

on pourra pour cela montrer que la suite Exercice 71 :

Soient

p ∈]0; 1[ ; X

Rk = P (X ≥ k)

Y

est une suite géométrique.

une variable aléatoire de loi de Poisson de paramètre

P (X = k) = e−λ et

a la propriété de non vieillissement.

λ

λk k!

telle que

  n k P (Y = k|X = n) = p (1 − p)n−k k Déterminer la loi de Exercice 72 :

Y.

Un premier joueur lance un dé rouge, un deuxième joueur lance deux dés verts : Si

le dé rouge a une valeur supérieur à la somme des verts le deuxième joueur verse 1 euro au premier, si cette valeur est égal à la somme des verts il lui verse 11 euros, dans les autres cas c'est le premier joueur qui verse 1 euro au deuxième. a. Modéliser les gains algébriques du premier joueur. b. Quelle est la probabilité que le joueur 1 gagne. c. Quel est le "gain moyen" du premier joueur. d. Vaut-il mieux être le joueur 1 ou le joueur 2. Exercice 73 :

Une urne contient

a

boules blanches et

b

noires, on tire sans remise

on dit que

X

suit une loi hypergéométrique de paramètre

(n, a, b)

ou

a. Montrer que l'esperance d'une loi hypergéométrique de paramètre

boules, et on

X . Déterminer n ≤ a + b.

modélise le nombre de boules blanches obtenues par une variable aléatoire

X,

n

(n, a, b)

la loi de

est

an a+b b. On note

Xi

la variable aléatoire valant 1 si la ième boule blanche a été tirée, 0 sinon,

déterminer la loi de

Xi ,

retrouver le résultat de la question précédente.

Variables aléatoires à densité Exercice 74 :

Soit

X

une variable aléatoire de densité

 fX (t) = a. Représenter la densité de b. Déterminer

t 0

si

t ∈]0, α]

X.

α. θ

tel que

P (X > θ) =

e. Calculer la fonction de répartition densité

fY .

avec

sinon

c. Calculer et représenter la fonction de répartition de d. Déterminer

fX

X.

1 . 2

FY

de la variable aléatoire

Y = 2 ∗ X − 1,

en déduire sa

16

X

Soit

Exercice 75 :

fX (t) = Kt2 a. Représenter la densité de

K

b. Déterminer

fX

une variable aléatoire de densité

t ∈ [−α; α],

si

:

0

sinon

X.

en fonction de

α.

c. Déterminer puis représenter la fonction de répartition de d. Calculer

P (X >

X

Soit

Exercice 76 :

α ) puis 2

:

FX .

E(X). fX

une variable aléatoire de densité

  1+t K fX (t) =  0 a. Représenter la densité de

avec

t ∈ [−1; 0] t ∈]0, 2]

si si sinon

X.

K.

b. Déterminer

c. Calculer et représenter la fonction de répartition de d. Calculer

X

P (X > 21 )

puis

X.

E(X).

e. Calculer la fonction de répartition

FY

de la variable aléatoire

Y = X 2,

en déduire sa densité

fY . f. Représenter les deux fonctions g. Calculer

E(Y )

Exercice 77 :

fY

et

FY .

d'une part à l'aide de

fY

d'autre part à l'aide de

fX .

La densité de probabilité

fX

d'une variable aléatoire

X

fX (t) =

c.

c. Montrer que pour tout d. Calculer

P (X >

e. Montrer que f. Déterminer

c 1 + t2

fX .

a. Représenter b. Déterminer

est donnée par

X

h



α ∈ R, P (X ≥ α) = P (X ≤ −α).

3).

ne possède pas d'espérance.

tel que

P (X < h) = 0, 1.

On considère deux variables aléatoires exponentielles indépendantes X1 et X2 de  −a t paramètres a1 et a2 , fX1 (t) = a1 e 1 si t > 0, 0 sinon . On pose Y = min(X1 ; X2 ). On note Exercice 78 :

FX1 , FX2

et

FY

a. Calculer

leur fonction de répartition.

P (Y ≥ t)

b. Déterminer

en fonction de

FX1

de

Y,

Soit

X

a. Calculer

Soit

Y.

une V.A. uniforme sur [-1,2] et

en déduire sa densité, calculer

Exercice 80 :

FX2 .

FY

c. Calculer la densité, et l'espérance de Exercice 79 :

et

X

Y = X 2 , déterminer la fonction de répartition

P (X ≤ Y ).

une V.A. Gaussienne de paramètres

(3; 4)

P (X < 4) ; P (X < 1) ; P (X > 2) ; P (|X| < 4) ; P (|X| < 4|X > 2).

b. Déterminer

α

le plus grand possible tel que

c. Quelle est la loi de

X−1 . 3

P (X − 2 > α) > 10−2 .

17

L'éclairage d'une commune est assurée par 2000 lampes dont la durée de vie

Exercice 81 :

moyenne est 10000 heures. Cette durée de vie suit une distribution normale d'écart type

σ = 2000.

a. Quel est le nombre de lampes hors d'usage au bout de 5000 H ? de 7500 H ? de 15000 H ? b. Au bout de combien d'heure 5% sont hors d'usage ? c. D'autres ampoules ont une durée de vie qui suit une loi

N (10500; 30002 ).

Quelles ampoules

faut-il choisir si l'on veut : (1) que la durée de vie moyenne soit maximale. (2) que la durée durant laquelle 95% des ampoules fonctionnent soit maximale. Les notes d'un contrôle de probabilité suivent une loi normale de paramètre

Exercice 82 :

(8, 5; 22 ). a. Quelle est la proportion d'étudiants ayant la moyenne. b. On veut améliorer les notes à l'aide d'un transformation ane

Y = aX + b.

Déterminer

a, b

pour que 50% des étudiants aient la moyenne et 75% ait une note supérieur à 8. c. Comment peut-on faire pour garder la même moyenne et avoir 80% des étudiants entre 5 et 15. Si

Exercice 83 :

paramètres que

suit une loi normale on dit que

X = eZ

suit une loi log-normale, de mêmes

Z.

a. Déterminer b. calculer

Z

E(X)

et var (X) en fonction de

P (2 < X < 4)

sachant que

E(X) = 2

c. On suppose que la distribution des revenus généralisée c'est à dire

R : (a; m; σ)

E(Z)

R = a + X (X

et var Z .

et var X

R

= 2.

d'une population suit une loi log-normale

suivant une loi log normale), calculer les paramètres de

sachant que la moitié gagne moins de 1100 euros , 10% gagne plus de 2000 euros

et 10% gagne moins de 200 euros. Exercice 84 :

X une variable aléatoire de loi exponentielle de X , puis déterminer son espérance.

Soit

de la partie entière

de paramètre 1. Déterminer la loi

Couples de variables aléatoires Exercice 85 :

Une urne contient

N

jetons numérotés de 1 à

au hasard, successivement et sans remise. On appelle

Xi

N.

On tire dans cette urne p jetons

la V.A. qui au cours d'une succession de

tirages modélise le numéro du jeton extrait au tirage de rang i. a. Déterminer la loi de probabilité de b. Les variables aléatoires c. On pose

Xi

et

Xj

Xi .

sont-elles indépendantes ?

S = X1 + X2 + ... + Xp .

(1) Calculer

E(Xi )

puis

E(S).

(2) Calculer var (Xi ). (3) Calculer (4) Pour Exercice 86 :

P (Xi = k, Xj = k 0 ),

n = 2, Soit

puis cov(Xi , Xj ).

calculer var(S).

(X; Y )

un couple de variables aléatoires de loi



− 1 f (x; y) = e 2πσ1 σ2 a. Déterminer les lois marginales de

X

et

Y.

(x−µ1 )2 (y−µ2 )2 + 2 2 2σ1 2σ2



18

b. Montrer que

X

et

Y

c. Déterminer la loi de Exercice 87 :

x ∈ [0; 1]

et

1. Soit

y ∈ [0; x], 0

sont indépendantes ?

X +Y.

(X; Y )

un couple de variables aléatoires de densité

a. Déterminer la fonction de répartition de b. Calculer

si

X

:

FX ,

en déduire une densité de

X.

E(X).

c. Même question pour

Y.

d. Calculer

P (X < 12 ).

e. Calculer

P (X < 12 |Y > 12 ). X

f. Calculer

P (X + Y > 1).

X1 , ..., Xn λi (λi > 0, i = 1, ...n).

Exercice 88 :

respectifs

f (x; y) = 8xy

sinon.

Soient

et

Y

sont-elles indépendantes ?

des v.a. indépendantes suivant la loi de Poisson de paramètres

a. Calculer la fonction génératrice de b. Quelle est la loi de c. On suppose que Exercice 89 :

Soit

Sn = X1 + ... + Xn .

Sn .

λ1 = λ2 = λ, (X, Y )

déterminer la loi de

X1 + X 2 ,

puis de

X1 + X 1 .

un couple de v.a. suivant la loi uniforme sur le disque de centre

O

et

de rayon 1. a. Quelle est la densité du couple b. Quelles sont les lois de c. Montrer que

X

et

Y

d. Déterminer la loi de Exercice 90 :

Soit

X

et de

(X, Y ) ? Y

?

ne sont pas indépendantes ?

X +Y.

(X, Y )

un couple de variable aléatoire de densité :

f (x, y) = α(x + y) a. Déterminer

si

0 < x, y < 1

sinon0

α.

b. Déterminer la loi de

X

et celle de

Y.

c. Montrer que les variables aléatoires d. Déterminer la loi de

X

et

Y

ne sont pas indépendantes.

X +Y.

Convergence des suites de variables aléatoires Exercice 91 :

1. On jette 10 pièces, non truquées, soit

X

le nombre de pile, déterminer la loi de

X. Tracer la fonction de répartition de

X

puis comparer là à la fonction de répartition de l'approximation

centrale. Exercice 92 :

Dans une société, les employés d'un bâtiment A ont souvent besoin d'appeler au

téléphone un bâtiment B. Le bâtiment A contient 200 employés et l'on constate que chacun d'entre eux veut téléphoner en moyenne 3mn par heure au bâtiment B. Quel nombre de lignes, minimal k faut-il établir entre les 2 bâtiments pour qu'un employé de A, désirant téléphoner en B, ait une probabilité inférieur à 1% que toutes les lignes soient occupées. Exercice 93 :

On possède une réserve de 50 ampoules, on suppose que la durée de vie d'une λ = 10−3 h−1 . Si l'on

ampoule électrique est une variable aléatoire de loi exponentielle de paramètre

19

remplace une ampoule dès qu'elle " claque ". Quelle est la probabilité qu'au bout de 45 000 heures on se retrouve dans le noir ? Exercice 94 :

Soit

(Xn )

une suite de variables aléatoires exponentielles de paramètre

n,

montrer

que cette suite converge en probabilité vers la variable aléatoire nulle. Exercice 95 :

b. c. d. e.

(Un )

une suite de variables aléatoires indépendantes suivant toutes la même

Mn = max(U1 , . . . , Un ) et Xn = n(1 − Mn ). Déterminer la fonction de répartition de Mn . Étudier la convergence en loi de la suite (Mn ). Comment faut-il choisir n0 pour que P (Mn0 ≥ 0, 99) ≥ 95% ? Déterminer la fonction de répartition de Xn . Étudier la convergence en loi de la suite (Xn ).

loi uniforme sur a.

Soit

[0; 1].

On note

Démontrer la formule de Bienaymé Tchebychev pour une variable aléatoire à 2 densité de moyenne m et de variance σ : Exercice 96 :

∀ > 0, P (|X − m| > ) ≤

σ2 2

On pourra partir de la dénition de la variance et l'écrire à l'aide d'une intégrale puis découper cette intégrale en trois, suivant que

x>m+

ou

x−m<m−

ou sinon.

Exercice 97 :

Soit

(Xn )

une suite de variable aléatoire telle que

∀n ∈ N∗

:

P (Xn = −n) = 2n1 2 P (Xn = n) = 2n1 2 P (Xn = 0) = 1 − n12 a. Calculer l'espérance de b. Calculer la variance de

Xn , Xn .

on la note

m.

(Xn ).  réels E(|Xn − m|) .

c. Étudier la convergence en probabilité de d. Étudier la convergence de la suite de Exercice 98 :

On considère une suite

Bernoulli de paramètre

p

(Xn )

de variables aléatoires indépendantes de même loi de

et on pose :

Yn = Xn−1 PnXn 1 Zn = n k=1 Yk a. Déterminer la loi de

Yk

b. Calculer l'espérance de

d. e. f.

Zn .

Yk+1 ne sont pas indépendantes ? Montrer que et Yk+m sont indépendantes lorsque m ≥ 1. Calculer la variance de Zn en fonction de n et p. Étudier la convergence en loi de la suite (Zn ).

c. Montrer que

Yk Yk

déterminer son espérance et sa variance.

et

(Xn ) une suite de variables aléatoires à valeurs dans N de fonctions génératrices GXn , telle que ∀x ∈] − 1; 1[ (GXn (x)) converge vers GX (x), GX étant la fonction génératrice d'une variable aléatoire X . Montrer qu'alors ∀k ∈ N, limn→∞ P (Xn = k) = P (X = k). Exercice 99 :

Exercice 100 :

Soit

Suite de l'exercice 57 :

On modélise la bonne transmission du ième bit à transmettre (et non le ième bit du message codé) à l'aide d'une variable aléatoire

Xi

valant 1 si ce ième bit après décodage est erroné et 0 si il

correspond bien au bit avant encodage. On suppose que

p = 1/1000.

20

a. Montrer que la loi de

Xi

3.10−6 .

suit une loi de Bernoulli de paramètre proche de

b. On veut transmettre 10Mb d'information, quel est le nombre moyen de bits erroné après décodage. c. Quelle est la probabilité qu'il y ait plus de 100 bits faux. Suite de l'exercice 58 :

Exercice 101 :

On décompose notre message de

n

bits en

n/4

blocs de 4 bits. On modélise la bonne transmission

du ième blocs à transmettre (et non le ième bit du message codé) à l'aide d'une variable aléatoire

Yi

valant 1 si ce ième bloc après décodage est erroné et 0 si il correspond bien au bloc avant

p = 1/1000.

transmission. On suppose que a. Montrer que la loi de

Yi

suit une loi de Bernoulli de paramètre proche de

2.10−5 .

b. On veut transmettre 10Mb d'information, quel est le nombre moyen de bits erroné après décodage. c. Quelle est la probabilité qu'il y ait plus de 100 bits faux.

Chaînes de Markov Soit

Exercice 102 :

transition

Π

(Xn )n

une chaîne de Markov à valeurs dans

:



1 1 1 Π=   0 2 0 On suppose de plus que

1 1 1 0

[−1; 0; 1; 2],

de matrice de

 0 0   1  1

0 0 0 1

P (X0 = −1) = P (X0 = 0) = P (X0 = 1) =

1 . 6

a. Représenter le graphe de transition de la chaîne de Markov. b. Quelle est la loi de

X3 .

c. Montrer qu'il existe une unique mesure invariante et la déterminer. d. Déterminer :

lim P (Xn = k)

n→∞ e. Calculer : Exercice 103 :

E(X0 ), E(X1 )

et

limn E(Xn ).

Une urne contient

N

boules blanches. En une étape on tire une boule et on la

remplace par une autre boule (blanche avec la probabilité On veut modéliser le nombre de boules blanches après

n

p

q = 1 − p). aléatoires Xn .

et noire avec la probabilité

étapes, à l'aide de variables

a. Pourquoi est-il raisonnable de choisir une chaîne de Markov pour modéliser ce problème. b. Représenter le graphe de transition. c. Comment choisir la matrice de transition de

(Xn ).

d. Montrer qu'il existe une unique mesure invariante e. Calculer la limite de f. En déduire que

(Xn )

P (Xn = k)

quand

µ,

montrer que

µk =

N k



pk (1 − p)N −k .

n → ∞.

converge en loi vers une loi binomiale.

1 et considérons une chaîne de Markov (X0 , X1 , ...Xn ) telle que 2 chacune des variables aléatoires Xi prend ses valeurs dans {1, 2, 3} et telle que sa matrice de

Exercice 104 :

Soit

0≤p≤

transition soit donnée par

 Π=

1 2

−p 1 2

p

1 2 1 2

 p 0  0 1−p

21

a. Représenter le graphe de transition de la chaîne de Markov.

Π.

b. Trouver une loi stationnaire pour la matrice

Pour quelles valeurs de

p,

cette loi est-elle

unique ? c. On suppose que

P (X0 = 1) = 0,

(1) Calculer l'espérance (2) Selon les valeurs de Soit

Exercice 105 :

Xn

E(X1 ) p,

et

P (X0 = 2) = P (X0 = 3) =

1 . 2

et la variance var (X1 ).

déterminer

limn→∞ E(Xn ).

une suite des variables aléatoires indépendantes, de même loi telle que :

  1 P Xn = 1 = P Xn = −1 = . 2 Posons

Sn =

Pn

k=1

a. Montrer que

Xk . (Sn )

est une chaîne de Markov.

b. Déterminer la loi de

(Sn ).

c. Déterminer la matrice de transition Soit

Exercice 106 :

a

M,

c'est une matrice inni.

un réel appartenant à

1 ]0, [. 2

Dans une bourse de valeurs, un titre donné peut monter, rester stable ou baisser. Dans un modèle mathématique, on considère que :  le premier jour le titre est stable.  si un jour

n

le titre monte, le jour

n + 1,

il montera avec la probabilité

1 − 2a,

restera stable avec

a et baissera avec la probabilité a. n le titre est stable, le jour n + 1 il montera avec la probabilité a, restera stable avec la probabilité 1 − 2a et baissera avec la probabilité a.  si un jour n le titre baisse, le jour n + 1 il montera avec la probabilité a, restera stable avec la probabilité a et baissera avec la probabilité 1 − 2a. On note Mn (resp. Sn , resp. Bn ) l'événement  le titre donné monte (resp. reste stable, resp. baisse) le jour n . On pose pn = P (Mn ), qn = P (Sn ) et rn = P (Bn ). la probabilité

 si un jour

a. Quelle hypothèse supplémentaire faut-il faire pour modéliser ce problème à l'aide d'une chaîne de Markov. Sous cette hypothèse on tracera le graphe de transition. On note

A

la matrice de

transition. b. Expliciter

pn+1 , qn+1

c. Diagonaliser

A,

et

rn+1

en déduire

en fonction de

pn , q n

puis

rn

pn , qn , r n

et

en fonction de

A. n.

d. Donner la limite de ces trois suites et interpréter le résultat. Exercice 107 :



Soit (Xn ) 

une chaine de Markov à valeur dans

[1, 2, 3],

de matrice de transition

0 1 1    A = 12   2 0 0 . 2 0 0

a. Représenter le graphe de transition de

(Xn ).

b. Déterminer l'unique mesure invariante de

(Xn ).

Les hypothèse de Perron Frobenbius

sont-elles remplies ?

α = P (X1 = 1), β = P (X1 = 2), γ = P (X1 = 3), montrer que P (X2n = 1) = β + γ P (X2n+1 = 1) = α, en déduire que si γ 6= 21 alors (Xn ) ne converge pas en loi.

c. Soit

et

22

Exercices corrigés Exercice 108 :

Dans le plan soient une droite

que la distance entre

M0

et la droite

D

D : ax + by + c = 0

et un point

M0 (x0 ; y0 ).

Montrer

est égale à

d(M0 ; D) =

|ax0 + by0 + c| √ a2 + b2

On pourra pour cela étudier la fonction dénie par

f (y)

: le carré de la distance de

M (−by − c; y)

à

A. Exercice 109 :

On constitue une le d'attente en attribuant au hasard des numéros d'ordre à n

personnes. On note

D

la variable aléatoire représentant le nombre de personnes se trouvant entre

deux amis dans la queue. a. Déterminer

P (D = k).

b. Pour quelle valeur de

k , P (D = k)

c. Déterminer l'espérance de

D.

est-il maximum ?

On pourra utiliser les formules classiques suivantes :

n X

1 k = n(n + 1) 2 k=1

Exercice 110 :

n X

k2 =

k=1

1 n (n + 1) (2 n + 1) 6

On jette un dé, et on s'intéresse au nombre de jets nécessaire pour qu'un 6

apparaisse, on modélise ce nombre à l'aide d'une variable aléatoire N. a. Quelle loi peut-on choisir pour

N?

b. Déterminer la fonction génératrice de c. Calculer

E(N ).

Exercice 111 :

Soit

X

Quelle est la dénition de l'espérance d'une variable aléatoire discrète ?

une variable aléatoire telle que pour

Calculer

E(X)

N.

p ∈ [0; 1], P (X = −1) = p,

et

P (X = 1) = 1 − p.

et var(X).

Exercice 112 :

Soit un jeu de dominos (chaque domino porte 2 nombres, élément de

{0; 1; . . . ; 6},

éventuellement identiques, on parle alors de double) a. Combien existe-t-il de dominos diérents ? Cela forme un jeu de Dominos. b. Quelle est la 'probabilité' que dans une poignée de 5 dominos pris au hasard dans un jeu, il n'y ait aucun double ? c. En tirant deux dominos au hasard, quelle est la 'probabilité' qu'ils soient compatibles c'est à dire qu'ils aient un nombre commun ? Exercice 113 :

Soient

n

un entier strictement positif,

indépendantes de même loi uniforme sur

{0; . . . ; n}

X

et

Y

deux variables aléatoires

:

∀k ∈ {0; . . . ; n}, P (X = k) = P (Y = k) = En utilisant les probabilités conditionnelles, calculer

P (X = Y ).

1 n+1

23

Corrigés

Deux preuves sont possibles en utilisant le projeté orthogonal ou en déterminant le minimum de la distance. On suppose que a 6= 0 et quitte à diviser par a on peut considérer que l'équation de la droite est x + by + c = 0, D = {(−by − c; y)/y ∈ R} posons alors f (y) le carré de la distance de M (−by − c; y) à A. Corrigé de l'exercice 108 :

f (y) = (−by − c − x0 )2 + (y − y0 )2 = (1 + b2 )y 2 + 2(bc + bx0 − y0 )y + ((c + x0 )2 y02 )

Cette fonction polynôme de degré deux possède un minimum en α=−

2(bc + bx0 − y0 ) 2(1 + b2 )

La valeur de ce minimum est donc f (α) =

(bc + bx0 − y0 )2 (bc + bx0 − y0 )2 − 2 + ((c + x0 )2 y02 ) (1 + b2 ) (1 + b2 )

on peut faire les calculs mais on peut aussi remarquer astucieusement que f 0 (α) = 0 et donc que 2b(bα + c + x0 ) + 2(α − y0 ) = 0

on a donc f (α) =

1 1 + b2 2 2 (α − y ) + (α − y ) = (α − y0 )2 0 0 b2 b2

on a donc bien la distance de D à A qui vaut : √ p d(A; D) = f (α) =

1 + b2 −2(bc + bx0 − y0 ) − 2y0 − 2b2 y0 |x0 + by0 + c| = p(1 + b2 ) b 2(1 + b2 )

Le cas ou b = 0 se fait directement en remarquant que α = y0 : f (α) = (c + x0 )2

d'ou le résultat, le cas a = 0 se traite de la même façon. Corrigé de l'exercice 109 : a) Il y a plusieurs modélisations possibles, par exemple, on prend pour Ω l'ensemble des parties à deux éléments de {1; 2; · · · ; n − 1; n}, correspondant aux deux numéros des deux amis, on raisonne donc sans ordre et sans remise, on pourrait aussi raisonner avec ordre et sans remise. Sur  cet ensemble Ω de cardinal n2 on pose l'équiprobabilité. D est donc une fonction de Ω dans R, en regardant un petit peu sur des exemples on peut prendre D({ω1 , ω2 }) = |ω1 − ω2 | − 1 = max(ω1 , ω2 ) − min(ω1 , ω2 ) − 1, par exemple si les deux amis ont les numéros 6 et 9, il y a entre eux 9-6-1=2 personnes.

 (D = 0) = {1, 2}, {2, 3}, . . . , {n − 1, n}

Donc P (D = 0) = n−1 = n2 . De même (n2 )  (D = 1) = {1, 3}, {2, 4}, . . . , {n − 2, n} n−k−1 Donc P (D = 1) = n−2 et ainsi de suite P (D = k) = n−k−1 = 2 n(n−1) (n2 ) (n2 ) n−k−1 b) 2 n(n−1) est décroissant en k, donc le maximum est atteint en k = 0. Remarque : Pour n = 100 P (D = 0) = 0, 02 et P (D = 98) ' 0, 0002, donc la loi de D n'est pas du tout uniforme. P Pn−2 2 n−k−1 k2 c) E(D) = n−2 k=0 2k n(n−1) = k=0 k n − 2 n(n−1) . Il sut alors d'appliquer les formules qui sont rappelées, pour obtenir E(D) = n−2 3 , qui correspond à la distance moyenne entre les deux amis.

a) (N = 1) correspond au fait que le premier lancé est un 6.P (N = 1) = (N = 2) correspond à : "Le premier lancé est tout sauf un 6, le deuxième est un 6, on  peut donc poser P (N = 2) = 65 × 61 . De même P (N = k) = 56 k−1 × 16 .

Corrigé de l'exercice 110 :

1 6.

24

b) Voir le dernier exo du cours sur les fonctions génératrices.  P 5 k−1 c) Il faut calculer ∞ × 61 , c'est la somme d'une série k=1 k 6 P quen l'on 1ne connaît pas mais si l'on réécrit la somme d'une série géométrique on obtient : ∀x ∈] − 1; 1[, ∞ n=0 x = 1−x , en utilisant les résultat sur les séries entières, on peut dériver cette série entière : ∀x ∈] − 1; 1[,

∞ X

nxn−1 =

n=1

On a donc



1X k 6 k=1

1 (1 − x)2

 k−1 5 1 1 =6 = × 6 6 (1 − 56 )2

Soit X discrète X(Ω) = {xi , i ∈ N} ou P X(Ω) ni avec i 6= j ⇒ xi 6= xj xi P (X = xi ) converge absolument on pose E(X) = k∈N xk P (X = xk ) E(X) = −1.p + 1.(1 − p) = 1 − 2p var(X) = E(X 2 ) − E(X)2 = (−1)2 .p + 12 .(1 − p) − (1 − 2p)2 = 4p − 4p2 = 4p(1 − p)

Corrigé de l'exercice 111 :

Lorsque la série

P

Corrigé de l'exercice 112 :

a. Il y a 7 dominos double et 72 dominos simples, d'ou 7+21=28 dominos diérents.  b. Il y a 28 5 poignées diérentes de dominos, on peut supposer l'équiprobabilité sur ces poignées Il y a 21 5 poignées diérentes de dominos qui ne contiennent pas de double, d'on une probabilité de 

21 5  28 5



c. Deux dominos diérents ne peuvent avoir qu'un  nombre en commun, ce nombre peut prendre 7 7 valeurs. Pour chacune de ces valeurs il y a 2 paires de domino possédant cette valeur et comme il y  a 28 paires de domino, la probabilité demandée est : 2 7

7 2  28 2



Corrigé de l'exercice 113 :

P (X = Y ) = = = =

n X k=0 n X k=0 n X k=0 n X k=0

=

P (X = Y ) ∩ (X = k) P (Y = k) ∩ (X = k)





(1) (2)

P (Y = k)P (X = k) car X et Y sont indépendantes

(3)

1 (n + 1)2

(4)

1 n+1

(5)

25

MS4-I Juin 2006 Durée 2 heures

Examen de rattrapage de Mathématiques Calculatrice et document sont interdits. Barème indicatif : 9+6+6

Exercice 1 : E

Soit

[0; 1],

l'espace vectoriel des fonctions continues sur

Z

on pose

1

∀f, g ∈ E, < f, g >=

f (x)g(x) dx 0

On admet que

< ·, · >

dénit un produit scalaire sur

a. Soient les fonctions dénies par

E.

f0 (x) = 1, f1 (x) = x

et

g(x) = ex ,

calculer

< f1 , g >.

H = {h ∈ E | ∃m, p ∈ R, ∀x ∈ [0; 1], h(x) = mx + p} l'espace vectoriel anes, déterminer une base de H , en déduire que H est de dimension 2.

b. Soit

c. Déterminer le projeté orthogonal

P

de la fonction

d. De toutes les fonctions linéaires (de la forme de

g

des fonctions

sur H.

v(x) = αx), quelle est celle qui est "la plus proche"

g.

Exercice 2 : Un sac contient trois jetons, le premier a deux faces blanches, le deuxième a deux faces noires, le troisième une blanche et une noire. Dans chacune des questions suivantes, on explicitera soigneusement le raisonnement utilisé. a. On tire un jeton au hasard, on le lance quelle est la probabilité que la face visible soit noire ? b. On tire 2 jetons au hasard, on les lance quelle est la probabilité que les deux faces visibles soient noires ? c. On tire un jeton au hasard, on le lance on le remet dans le sac et on recommence, on eectue ainsi 10 lancés, si on modélise le nombre de faces noires obtenues par une variable aléatoire

N

quelle est sa loi ? d. On tire un jeton au hasard, on le lance, la face visible est noire, quelle est la probabilité que l'autre face soit noire ?

Exercice 3 : Soit

X

une variable aléatoire de loi exponentielle de paramètre

λ (fX (t) = λe−λt

si

t > 0, 0 sinon).

a. Calculer son espérance, sa variance et sa fonction de répartition. b. Démontrer que c. Soient

Y = 5X

suit une loi exponentielle, dont on déterminera le paramètre.

X1 , X2 , . . . , X100 , P des variables aléatoires indépendantes de même loi exponentielle de S = 100 i=1 Xi leur somme, déterminer une valeur approchée de P (S < 110).

paramètre 1 notons

26

MS4-I Mai 2007 Durée 3 heures

Examen de Mathématiques

Calculatrice et document sont interdits. Seule une table de loi normale est autorisée. Barème indicatif : 6+6+10

Exercice 1 : Diagonalisation 

Soit la matrice dénie par

a. Diagonaliser

A,

 0 2 2 A =  2 −1 0  2 0 1

c'est à dire déterminer une matrice

P

inversible et une matrice diagonale

D

telles que

A = P DP −1 . b. Montrer l'existence puis déterminer

Q

orthogonale telle que

A = QD tQ.

Exercice 2 : Projection orthogonale E

Soit

Z

l'espace vectoriel des fonctions continues sur

f (x)g(x) dx,

< ·, · >

on admet que

on pose

dénit un produit scalaire sur

∀f, g ∈ E , < f, g >=

et

g

f0 (x) = 1, f1 (x) = x

dénies par

a. Calculer

et

E.

Soient les fonctions

f0 ,

√ x.

0

f1

[0; 1],

1

g(x) =

< f1 , g >.

b. Déterminer la norme de c. Montrer rapidement que

f1 . (f0 , f1 )

est une base du sous espace vectoriel

d. Déterminer le projeté orthogonal

h

g

de

e. Déterminer une base orthonormale de

sur

A

des fonctions anes.

A.

A.

Exercice 3 : Étude de certaines fréquences dans les génomes Les brins d'ADN sont une longue succession de nucléotides pouvant porter l'une des 4 bases : adénine

a,

cytosine

c,

guanine

g,

et thymine

t.

L'ADN peut être considéré comme un texte écrit

sur un alphabet de 4 lettres, chaque mot ayant une longueur de 3 lettres que l'on appelle codon. On peut comparer diérents modèles pour modéliser la structure de l'ADN, on étudie un texte de lettres (c'est à dire une suite de

N

3N

codons). Les trois parties peuvent être traitées dans l'ordre que

l'on veut. Les valeurs numériques sont fantaisistes. Modèle 1 : On suppose que le choix de chaque nucléotide est indépendant des autres, l'adénine a une

probabilité d'apparition

pa ,

la cytosine

pc ,

la guanine

pg ,

et la thymine

pt .

aaa ?

(1) Si

N = 1,

quelle est la probabilité d'obtenir le codon :

(2) Si

N = 2,

quelle est la probabilité d'obtenir au moins une fois la séquence :

(3) Pour

k ∈ {1, 2, . . . , N }

(4) Pour

N

aaa ?

quelle est la probabilité que le

k -ième

codon soit

aaaaa ?

aaa ?

quelconque, quelle est la probabilité qu'il y ait au moins un des codons qui soit

27

(5) Combien y a-t-il de codons diérents ? (6) Si

N = 2,

et

pa = pc = pg = pt =

1 quelle est la probabilité d'obtenir deux fois de suite le 4

même codon ?

N = 10000 et pa = aaa et 0 sinon.

Modèle 2 : On garde le même modèle mais

valant 1 si le

i-ème

codon est

(1) Quelle est la loi de

X1 ?

de

q 3

1 . On note 10

Xi

une variable aléatoire

Xi ?

(2) Justier rapidement pourquoi les

Xi

sont indépendants.

(3) Énoncer le théorème de la limite centrée. (4) En déduire une valeur approchée de la probabilité d'avoir plus de 1050 fois le codon

aaa.

j -ème nucléotide à l'aide de variables aléatoires Yj à valeur dans {a,c,g,t}. Le a ce qui se modèlise par P (Y1 =a) = 1. On fait l'hypothèse que (Yj ) est Markov de matrice de transition M :   0, 5 0, 5 0 0  0, 1 0 0, 1 0, 8   M =  0 0, 5 0 0, 5  0, 1 0 0, 9 0

Modèle 3 : On modélise le

premier nucléotide est une chaîne de

(1) Représenter le graphe de transition de la chaîne de Markov. (2) Quelle est la loi de (3) Calculer

Y2 ?

P (Y3 = a).

(4) Si

N = 1,

quelle est la probabilité d'obtenir le codon :

aaa ?

(5) Si

N = 1,

quelle est la probabilité d'obtenir le codon :

act ?

(6) Pour

k ∈ {2, . . . , N }

quelle est la probabilité que le

le résultat en fonction de puissance de

M.

k -ième

codon soit

aaa ?

On donnera

28

MS4-I Mai 2008 Durée 3 heures

Examen de Mathématiques Calculatrice et document sont interdits, seule une table de loi normale est autorisée. Les exercices peuvent être traités dans l'ordre que l'on veut et ne sont pas rangés par diculté croissante. Barème indicatif :6+4+6+6

Exercice 1 : Espace euclidien Soit

E

l'espace vectoriel des polynômes à coecients réels, on pose

Z

1

∀P, Q ∈ E, < P, Q >=

P (x)Q(x) dx −1

On admet que

< ·, · >

dénit un produit scalaire sur

a. Soient les fonctions dénies par

E.

P0 (X) = 1, P1 (X) = X , montrer que P0 et P1 sont orthogonaux,

calculer leur norme. b. Déterminer un polynôme

P

de degré 2 orthogonal à

P0

et à

P1

et tel que

P (1) = 1.

c. Parmi toutes les fonctions anes (de la forme h(X) = αX + β ), quelle est celle qui est "la plus 4 proche" de la fonction dénie par g(X) = X , au sens de la norme associée à < ·, · >. d. Montrer que

∀P, Q ∈ E, < XP, Q >=< P, XQ >.

(Pn )n une suite de polynômes qui sont orthogonaux deux à deux pour le produit scalaire < ·, · > et tels que Pn soit de degré n pour tout n. On rappelle que (P0 , P1 , . . . , Pn ) forme une base du sous espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n.

e. Soit

(1) Quel est le degré de (2) Montrer que

XPn ?

< XPn , X k >= 0

(3) Montrer qu'il existe des réels

pour tout

an , bn

et

cn

k ≤ n − 2. tel que

XPn = an Pn+1 + bn Pn + cn Pn−1 .

Exercice 2 : Variables aléatoires discrètes On jette un dé, et on s'intéresse au nombre de jets nécessaire pour qu'un 6 apparaisse, on modélise ce nombre à l'aide d'une variable aléatoire a. Quelle loi peut-on choisir pour

N.

N?

b. Déterminer la fonction génératrice de

N.

On pourra utiliser l'expression de la somme d'une

série géométrique. c. Calculer

E(N ).

Exercice 3 : Variables aléatoires à densité Soient

α

un réel positif et

X

une variable aléatoire à densité dont une densité est donnée par

 f (x) = a. Représenter b. Déterminer

K(α2 − x2 ) 0

f. K

en fonction de

α.

c. Calculer l'espérance et la variance de

X.

si sinon

x ∈ [−α; α]

29

d. Déterminer la densité de

|X|.

e. Dans cette question on suppose que dantes de même loi que

X,

α = 1. Soit (Xn ) une suite de variables aléatoires indépen-

déterminer une valeur approchée de

β=P

125 X

! Xn ≥ 10

k=1

Exercice 4 : Chaînes de Markov Une urne contient 3 boules qui peuvent être noires ou blanches, on en tire 2 au hasard. Si elles ont la même couleur, on remet l'une des deux et une blanche dans l'urne, si elles n'ont pas la même couleur on remplace la troisième boule (celle qui est restée dans l'urne) par une boule noire. a. Justier rapidement que l'on peut modéliser le nombre de boules blanches par une chaîne de Markov

(Xn ).

b. Représenter le graphe de transition et la matrice de transition de cette chaîne de Markov. c. Déterminer deux mesures invariantes diérentes pour cette chaîne de Markov. d. Peut-on appliquer le théorème de Perron Frobenius à cette chaîne de Markov ? On justiera la réponse. e. On suppose dans cette question qu'au départ il n'y a que des boules noires, montrer que la suite de variables aléatoires converge en loi vers une loi que l'on déterminera. Calculer

lim E(Xn ).

n→∞

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