LE LIVRE BLANC EAI
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Pourquoi et comment faire communiquer les applications entre elles ?
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Pourquoi et comment faire communiquer les applications entre elles ?
Introduction
p. 5
1. Vers l'intégration des applications d'entreprises : enjeux technologiques
p. 6
1.1 Définition et historique
p. 7
1.2 Les différentes technologies
p. 7
1.2.1 Les middleware 1.2.2 Les applications EAI A. Le AtoA B. Le IAI C. Les web services 1.3 Naissance du marché et son évolution 1.3.1 Le marché européen 1.3.2 Le marché français 1.4 Les applications structurantes du marché 1.4.1 L'offre 1.4.2 La demande
p. 8 p. 9 p. 9 p. 9 p. 9 p. 10 p. 11 p. 12 p. 12 p. 12 p. 16
2. Le Patrimoine Applicatif ou « legacy system »
p. 20
2.1 Les différents supports de l'EAI
p. 21
2.1.1 L'ETL 2.1.2 Le MOM 2.1.3 Le message Broker 2.1.4 Comparatif
p. 21 p. 22 p. 23 p. 24
2.2 Approche fonctionnelle de l'EAI (Sybase)
p. 24
2.3 Evolution de l'intégration
p. 26
2.3.1 Interface d'applications et connecteurs (Iway software) 2.3.2 Les différentes applications intégrées
p. 26 p. 29
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2.4 La gestion des processus 2.4.1 Le workflow 2.4.2 Le business process management 2.5 Les modèles de bases : 2.5.1 Hub and Spoke 2.5.2 Network Centric
p. 31 p. 31 p. 33 p. 34 p. 34 p. 34
3. Le suivi des applications
p. 35
3.1 L'urbanisation
p. 36
3.2 La sécurisation des flux
p. 37
4 Le Marché : quels acteurs pour quelles améliorations ?
p. 39
4.1. L'intégration pour la mise en place d'applications E-business
p. 40
4.1.1 Focus sur l'offre Tibco 4.1.2 Focus sur l'offre Microsoft 4.1.3 Focus sur l'offre Sybase
4.2 . Les tendances 4.2.1 L'EAI tactique (Data Exchanger) 4.2.1 L'IAI (Microsoft) 4.2.2 Les Web Services (Tibco)
Conclusion générale
p. 40 p. 42 p. 47
p. 50 p. 50 p. 56 p. 57
p. 60
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INTRODUCTION
L'EAI est un terme et une maîtrise d'ouvrage qui existe déjà depuis longtemps. Cette pérennité est marquée par de perpétuels changements économiques et technologiques. Ainsi l'EAI désigne tout un ensemble d'intégration au sein des systèmes d'informations des différentes entreprises. En effet, dans leur objectif de profitabilité, la communication entre les partenaires est devenue un élément essentiel. Ce livre blanc a pour vocation de dresser l'état de l'art de l'EAI, afin d'aider les entreprises dans leur choix et de structurer la vision qu'elles peuvent avoir de ce marché. Notons que la finalité de l'intégration d'une application est toujours identique, même avec les changements apparus au fil du temps. En revanche, aujourd'hui l'EAI devient à son tour un support au profit d'autres technologies plus récentes. C'est notamment le cas lorsque l'on parle de IAI et de Web Services. Il s'agit ici de montrer l'évolution qu'a connu l'EAI, d'identifier le marché, de percevoir les facettes techniques et l'avenir de l'EAI, au travers d'acteurs majeurs, tels que Data Exchanger, Iway, Microsoft, Sybase et Tibco.
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1. Vers l'intégration des applications d'entreprises : enjeux technologiques
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1. Vers l'intégration des applications d'entreprises : enjeux technologiques. Les outils d'EAI servent à faire communiquer de la manière la plus universelle possible les logiciels hétérogènes de l'entreprise, du mainframe au serveur web. 1.1 Définition et historique : Définition : EAI signifie Enterprise Application Intégration, soit en français intégration des applications d’entreprises. Ce sont des logiciels qui permettent la compatibilité et l’interopérabilité entre des applications déjà existantes, non compatibles à l’origine. L’aboutissement de l’EAI est, à terme, l’intégration d'une application e-business. Historique : A la base du développement d’une application EAI, on trouve le besoin des entreprises à communiquer entre elles et plus précisément à faire communiquer le contenu de leurs applications. Au départ les applications sont reliées uniquement d’un point à un autre. Mais le besoin croissant de faire communiquer plusieurs applications hétérogènes en même temps et sur des sites de plus en plus distants se fait ressentir. En effet, afin de pouvoir suivre le marché de l'e-business, les entreprises se doivent d’être réactives et adapter leur systèmes applicatifs en conséquence. Ainsi, les entreprises veulent maintenant que leurs applications soient reliées entre plusieurs points, c’est à dire entre plusieurs applications inter et/ou intra-entreprises. Cependant les applications initialement développées ne sont pas forcément compatibles. C’est à ce stade du développement qu’interviennent les applications et les logiciels d’intégration. Les applications traditionnelles sont désignées par le terme AtoA (Application to Application), ce sont en fait des applications point à point (intra applications) 1.2
Les différentes technologies On distingue deux types de technologie liée à l'EAI, les technologies point à point et les technologies inter applications. La notion de point à point exprime l'idée d 'intra-applications, c'est à dire que celles-ci sont directement connectées les unes aux autres. L'architecture point à point pallie à un manque de système d'intégration. L'intégration d'une nouvelle application nécessite donc de refaire à chaque fois le même travail d'incorporation et de refondre les applications existantes. Cette mise en place, longue et coûteuse, rend le système d'information peu malléable et complexe, car elle nécessite de nombreux connecteurs, surchargeant ainsi le SI.
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1.2.1 Les Middleware : Ce sont des logiciels intermédiaires entre le mainframe et les terminaux des utilisateurs. Ces logiciels ont pour fonction de gérer les transactions, le partage des connexions, la mise à jour des serveurs et des bases de données. La communication inter-applicative n’est que partiellement assurée car les middleware ne permettent l’échange d’information que d’un point à un autre. Pour que la communication devienne interapplicative, les entreprises doivent mettre en place un nouveau serveur pour le ralliement de chacune des applications. La mise en place d'un middleware rend le système d’information de plus en plus complexe, car chaque application reliée demande une intégration de middleware. En revanche, bien que très lourd en infrastructure, il améliore la communication des principales applications des entreprises, à savoir les E.R.P. (Entreprise Ressource Planning : système informatique prenant en charge la totalité des besoins d’automatisation de la gestion d’une entreprise) ou P.G.I en français, la G.E.D. (gestion électronique de données), la logistique ou SCM (SupplyChain Management), l’e-business, le CRM (costumer relationship management), le workflow (gestion des flux). Les middleware permettent la connectivité entre toutes ses applications. Mais cette amélioration de la communication inter-applicative ne suffit plus aux entreprises. Celles ci souhaitent réduire le nombre de développement que les middleware impliquent. Toutefois, les middleware s'appuient sur des plate-forme de développement homogènes. Par exemple celles développées avec l’outil java facilite la communication avec les applications développées avec des langages qui ont pour origine java tel que EJB, Corba… Mais, les entreprises se sont rendues compte que la compatibilité des langages ne résolvait qu’une partie de leurs problèmes. Car la problématique des entreprises est de faire en sorte que le contenu de leurs applications soit également compatible. C’est pourquoi, il faut aussi prendre en compte d’autres facteurs tel que le protocole de communication et le « hardware » (exemple : un ordinateur Machintoch et un PC) des entreprises. C’est face à la nécessité de simplifier leur système d’information et de mieux communiquer au niveau informationnel, qu’est né le concept de l’EAI.
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1.2.2 Les applications EAI Ce nouveau système d’intégration est considéré par le cabinet Ovum comme « une combinaison des outils middleware, workflow et de la transformation des données." Ainsi l’EAI assure trois fonctionnalités, en effet c'est à la fois : Ø un service de connectivité des applications middleware, Ø un gestionnaire de processus workflow, Ø transformateur de données. En résumé, la fonction principale de l’EAI est d’assurer le transport des données entre des applications à la base non compatibles. Et contrairement au middleware, l’EAI peut s’appuyer sur des plate-formes hétérogènes. C'est un traducteur inter-applicatif, ayant le rôle de passerelle technique (connectivité des applications), gestion des processus (workflow), formatage (transformation des données) tandis que le middleware est un support technique de l’EAI , ayant le rôle d’aiguilleur de données. Les logiciels EAI sont bénéfiques aux entreprises car ils leur permettent de faire évoluer leur patrimoine applicatif avec une intervention « homme » moindre sur les systèmes déjà mis en place, à la différence des Sociétés de Services et d’Intégration qui allouent des ressources humaines beaucoup plus coûteuses en investissement et en temps. Les acteurs de ce marché sont présents déjà depuis environ dix ans, par exemple Sterling Commerce, Web Methods, IBM. On, remarque également une distinction au niveau des prestations rendues par les différents progiciels EAI. On distingue en 2002 trois types d'EAI : A. Le AtoA : Cet acronyme signifiant Application to Application, est une application EAI reliant uniquement les applications intra applicatives (interne à l'entreprise). C'est le modèle traditionnel, type middleware. C'est aussi ce qu'on appelle les applications point à point ou « spaghettiware ». B. L'IAI : L'IAI dont l'acronyme signifie Internet Application Intégration, peut également être traduit par BtoBi, ayant pour signification Business to Business Intégration. L'IAI ou BtoBi, est un logiciel permettant de réussir le développement d'application e-business. En effet, c'est un logiciel qui permet de rendre compatible et de relier les applications internes avec des applications externes. Ce modèle se rapproche plus des logiciels de développement d'applications e-business. En effet, ils ont le même but, améliorer la communication et les relations avec les différents sites de l’entreprise, partenaires, clients, fournisseurs... Ces deux technologies (AtoA et IAI ou BtoBi) sont identiques, à l'exception près que le IAI est développé avec XML, afin de favoriser les applications e-business et les échanges sur internet. En effet, c'est là, l'enjeu principal des progiciels EAI, car de plus en plus, les entreprises vont être mises en compétition par rapport à leur flexibilité, leur capacité à réagir à la demande et aux événements extérieurs. C. Les web Services : Les Web Services et l'EAI sont deux notions complémentaires. Les Web Services ne sauraient fonctionner sans des outils EAI. En effet, l'EAI sert ici d'élément de base. Les applications web s'appuient de manière générale sur un langage ouvert, à savoir XML ou des dérivés. 9
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Les Web Services ont été développés, avec la montée d'internet dans l'économie, afin que les différents partenaires puissent communiquer entre eux plus facilement. L'intégration dépasse la notion d'EAI. L'EAI devient donc un support en architecture Web Services. Notons que toutes entreprises utilisant les Web Services sont obligées de développer d'abord des applications EAI qui permettront par la suite d'orienter le développement de Web Services. Les Web Services assurent une connexion plus étendue, l'EAI n'est pas complètement remis en question. L'utilité de l'EAI n'est plus la même. Aujourd'hui l'EAI à un rôle de connecteur et de support entre des applications externes, l'EAI reste donc indispensable. En effet, l'EAI assure toujours ses fonctions de bases (transformation, routage et diffusion des données). De plus, cette position rassure les différents éditeurs EAI qui voient dans cette évolution de l'intégration, de nouvelles opportunités de marché et développent ainsi des applications avec des connecteurs web intégrés. Ceux-ci sont chargés d'interfacer et de traduire les messages entre les applications externes. 1.3. Naissance du marché et son évolution Le Marché de l’EAI prend son essor avec celui de l’e-business. La volonté des entreprises d’être présentes et performantes dans la nouvelle économie, les pousse à développer de nombreuses offres sur le web. Avec cette augmentation des services online, les entreprises ne cessent d’améliorer leurs applications déjà existantes afin de satisfaire toujours plus le client. Les applications e-business suscitent le besoin d’intégration afin que toutes les informations restent cohérentes et disponibles. C’est notamment le cas pour des applications de GRC ou CRM, de gestion des stocks, des approvisionnements, …. Ainsi, au départ les entreprises intègrent leurs applications en achetant "les pièces manquantes" aux éditeurs. Les éditeurs de logiciels voient donc en l’EAI, un marché plutôt prometteur. Ceux-ci passent des accords de partenariat avec d’autres éditeurs, par exemple Siebel qui a signé un accord d’intégration avec IBM. Certains rachètent carrément les éditeurs possédant les applications manquantes, c’est notamment le cas pour de nombreuses entreprises : Nortel rachète Clarify, Lucent rachète Mosaix. Ces applications EAI sont ensuite proposées aux entreprises utilisatrices. C’est alors que les entreprises éditrices commencent à créer leur propre offre globale, comme par exemple, Sybase Neonsoftare, IBM Crossworlds, Sopra Viewlocity. Un engouement pour le middleware et l’EAI apparaît en 1999, bien que la notion d’intégration existe depuis 1997. Selon une étude menée par la Business Intelligence en 1999, 54% des entreprises estiment qu’avec la croissance de l’e-business, le manque de communication entre applications leur ferait défaut. De cette effervescence autour de l’EAI, apparaissent de nombreux acteurs, tel que SeeBeyond, Tibco, …. Cependant, il ne faut pas faire l’amalgame entre EAI et Middleware. C’est ce que révèle une enquête sur l’intégration menée par le Journal du Net, en avril 2001. 10
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Le Middleware est considéré à 40%, comme une solution de "rafistolage" d’applications, tandis que l’EAI prend en compte tout le processus de l’entreprise, mais n’est pas forcement opérationnel à 100% dès le départ. C’est pourquoi seulement 15,7% des entreprises considèrent l’EAI comme stratégique pour le développement de leurs applications e-business. En fait toutes les entreprises s’accordent à dire que l’EAI, ne peut qu’être bénéfique à leur croissance. Mais le manque de confiance en ce système d’intégration rend certaines entreprises utilisatrices réticentes, notamment les entreprises françaises. Cela a pour conséquence un marché EAI moins développé dans certaine partie de l’Europe. 1.3.1 Le marché européen On peut dire que celui-ci se porte plutôt bien, en effet l'étude des analystes Forest&Sullivan constate une croissance de plus de 220% entre 1992 et 2000. Le revenu européen de ce marché est passé de 0.04 à 0.92 milliards de dollars, soit, il a été multiplié par vingt-trois en huit ans. L'EAI connaît, en Europe un fort succès depuis 1997 et cela n'est pas prêt de s'essouffler. L'étude de Frost&Sullivan annonce les chiffres suivants : Années
CA en $
1999 2000 2001
400 millions 920 millions 2.15 milliards
Taux de croissance en % 126.9% 135 %
Cependant à long terme, même si le revenu de ce marché augmente, la croissance va quant à elle se réduire. Ainsi, le chiffre d'affaires pour 2007 est estimé à 17.5 milliards de dollars mais la croissance 2006-2007 sera de 6%, ce qui peut être considéré comme faible par rapport à la montée vertigineuse des années précédentes (cf. tableau ci dessus). Cette envolée du marché est à l'heure actuelle due au segment EAI traditionnel, c'est à dire les logiciels AtoA. Ils représentent en 2000, un chiffre d'affaire de 760 millions de dollars avec une croissance de 116,5%, tandis que le segment BtoBi à réalisé 160 millions de dollars. Mais, Forest&Sullivan prévoit une inversion des tendances d'ici 2007. En effet, l'EAI traditionnel réaliserait 5.87 milliards de dollars alors que la prévision pour l'IAI atteindrait 11.69 milliards de dollars et aurait une croissance annuelle évaluée à 85.2% jusqu'en 2007.
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1.3.2 Le marché français La France est en retard par rapport aux Pays Anglo-Saxons. L’Angleterre et l’Allemagne sont matures sur le marché européen depuis le début, c’est à dire 1997. Ainsi le cabinet d’analyse Frost&Sullivan déclare que le marché européen en 2001 est détenu à 29,5% par la Grande Bretagne et à 23% par l’Allemagne, tandis que la France possède 15,8% de parts de marché. Cependant, la France devrait rattraper son retard et atteindre 22.5% d’ici 2007, alors que les marchés anglais et allemand vont régresser ou stagner. Le marché de l’EAI à donc un bel avenir devant lui, surtout en France. Toujours selon le cabinet Frost&Sullivan, le seul frein à sa croissance serait la confusion provenant de la multiplicité de l’offre. Le retard des français, s’explique par une toute puissance historique des directions informatiques et techniques au sein des grands comptes. En effet, ces directeurs voient d’un mauvais œil leurs travaux titanesques de développement « homme » se faire supplanter par des solutions « clés en main ». Ainsi ce retard, sur le marché de l'EAI, à l'avantage de faire de celui-ci le plus porteur dans les années à venir. Le chiffre d'affaires des entreprises présentes sur ce marché est considéré comme faible, exception faite pour la société Sopra, leader de l'EAI sur le marché au niveau national. C'est pourquoi les éditeurs affluent, surtout les américains (Seebeyond, Webmethods, Vitria, Tibco...). Selon le cabinet PAC (Pierre Audoin Conseil), le marché devrait être multiplier par sept en 2004. Conclusion : Le marché est encore en train de se construire, surtout dans les pays latins. Mais on prévoit l'inversion des tendances sur deux points. En effet, les marchés à fort potentiel deviendront ceux des pays du sud et des logiciels IAI. Cette évolution s'explique par l'ampleur que prennent les applications e-business et internet au sein de l'entreprise et de l'économie. Toutefois on peut se demander comment évoluera cette tendance après 2007. Y aura t-il de nouveau segment de marché, pour quelles applications..? Ou au contraire un ralentissement de marché ? 1.4 Les applications structurantes du marché 1.4.1 L'offre Le besoin croissant des entreprises en intégration a donc favorisé l’accroissement de l’offre. On trouve de nombreux acteurs sur le marché répondant à plusieurs besoins d’intégration. En France pas moins de 20 sociétés sont référencées, en considérant les gros éditeurs et intégrateurs ayant un pôle EAI. Avec la complexité croissante des SI (système d’information), l’augmentation de progiciels de gestion, de logiciels de développement, d’application CRM… Le marché de l’EAI devient à son tour flou et complexe. En effet, de nombreux acteurs s’y intéressent, à tel point que beaucoup d’entre eux proviennent de secteurs informatiques divers et variés. Les premiers à porter de l’intérêt à l’EAI sont les éditeurs de logiciels, comme par exemple Template, BEA, Iplanet/Forté, IBM ou Microsoft. D’autres logiciels EAI sont nés de projets d’intégration développés par le service informatique de certaines entreprises. C’est le cas pour Neon Software, créer par Goldman Sachs et Meryl Lunch du secteur financier. Néon a aujourd’hui été racheté par Sybase. 12
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Le logiciel Tibco a également été crée par une entreprise du secteur financier. Ces logiciels ont donc été commercialisés par la suite. En outre, des applications EAI ont été développées par des acteurs déjà présents sur le marché du middleware, que l’on peut considérer comme un élément de base. C’est, en quelque sorte la suite logique pour les acteurs de ce marché. On trouve des spécialistes tel que Bea Systems. Sont également considérés comme acteurs majeurs, les SSII, notamment Sopra avec son offre « Règle du jeu » qu’elle a pu améliorer en rachetant d’autres solutions EAI comme Viewlocity très récemment. Par ailleurs, Sopra est le leader de l’EAI sur le marché français, même si les Pure Players ne considèrent pas Sopra comme un "pur" EAI. Une classement réalisé, en 2001, par le cabinet PAC (Pierre Audoin Conseil) référence les 10 premières entreprises présentes sur le marché français, Sopra en tête :
Editeurs
Solutions
Sopra Division EAI : Axway, X-Talk : rachat gamme XFB division EAI Viewlocity
Kabira NAI ; network, application integration
Sybase (Neonsoft)
Objectswitch server
e-biz Integrator
Chiffre d’affaires 2000 en millier de francs
300
50
45
Description solution
XFB.Monitor : logiciel de contrôle de la gestion de transfert de fichiers. XFB.Scope : logiciel permettant d'avoir une vision globale et personnalisable de l'activité de transfert de fichiers. XFB.Workstation & XFB.Gateway : ces logiciels permettent : 1. d'étendre les fonctions d'intégration aux applications d'automatisation, de suivi et contrôle de XFB aux échanges de fichiers liés au e-Commerce. 2. D'ouvrir le monde du Net aux réseaux non TCP/IP 3. D'offrir des fonctions de transfert de fichiers sécurisées, fiables et performantes sur le web. The Object Swtich server est la gamme de produits principale de Kabira. C’est une suite de logiciels qui permet de relier les inter-applications et permet le partage des données entre des applications hétérogènes. Ces solutions s’appuient sur une plate forme sur laquelle peuvent être développées plusieurs applications en multicode ou non. ObjetcSwitch est l’environnement principal qui en tant qu’host, reçoit et fournit un ensemble de services provenant des autres produits de la gamme. e-biz Integrator transforme automatiquement les bases de données dans n’importe quel format requis par le système informatique de l’entreprise. La technologie utilisée par e-biz Integrator assure le transfert des données critiques même si les programmes, réseaux ou SI sont en pannes. E biz integrator permet l’intégration de n’importe quel environnement informatique quelque soit le matériel, l’OS, les logiciels, les bases de données et les protocoles de communications, utilisés. 13
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Editeurs
Solutions
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Chiffre d’affaires 2000 en millier de francs
Webmethods Activorks
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IBM Software (Crossworlds MQ Séries
33
Description solution
Plate-forme d'intégration, l'offre de WebMethods est composée de trois logiciels : Entreprise Server : c'est un serveur d'intégration avec Java pour langage. Il offre des connecteurs non intrusifs et un kit de développement. Ce serveur offre également des agents et outils. Les agents : ce sont des technologies capables de générer des actions provenant des clients du serveur. Ils ont un rôle associé aux connecteurs. Les outils : WebMethods offre plusieurs outils de développement. Pour le suivi des échanges, WebMethods offre Document Tracker et Adapter Errors. Concernant la configuration, il s'agit du logiciel Adapter Configurator. C'est un outil permettant de configurer les connecteurs. B2B Server : c'est un serveur d'intégration BtoB. Il assure les connexions inter-entreprises. D'autant plus qu'il est doté des ces propres connecteurs. Business Integrator : c'est le premier outil BPM développé par Webmethods. Il est fourni sur la version 4.5 de la plate-forme. C'est un module améliorant les capacités de la plate-forme notamment au niveau des échanges BtoB. MQ Series Integrator : transforme, augmente, applique les règles de " message based data". Transfert et distribue les données entre les différents systèmes. C’est un outil qui permet l’intégration de nouvelles applications aux applications déjà existantes et cela même avec du contenu dynamique. Il permet de visualiser les flux des applications grâce au développement d’un environnement graphique. MQSeries Integrator définit le format des messages grâce à divers dictionnaires fournis par le prestataire. Il simplifie les supports techniques pour de nombreux environnements, fournit une architecture permettant de découvrir les besoins en e-business. Il bénéficie d’une architecture développée avec un framework ouvert qui permet l’utilisation de composants nouveaux et existants.
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Editeurs
Mercator (ancienneme nt TSI Soft)
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Solutions
The mercator integration broker suite
Chiffre d’affaires 2000 en millier de francs
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Tibco Software
Active Entreprise
31
Seebeyond
EBi, e* Gate
31
ACA
ISIE
23.5
Description solution
Mercator offre une suite de logiciels d'intégration spécifiques à certains secteurs d'activité, soit : General Business Solution, Financial Services Solution, Healtcare solution, manufacturing solution, Telecom Solution, Mainframe Solution, ERP Solution, CRM Solution, BtoB Solution La société offre également le Mercator Web Service, permettant donc l'accès et l'échange d'information via internet. Dans le cadre d'échange des données Tibco offre une application EAI, BoBi, Portals, BPM, et une infrastructure de communication adéquate. Business Integrator Suite : constitue la plate-forme d'intégration de Seebeyond. Elle est composée de trois applications : eGate Integrator : permettant la connexion & la gestion des échanges entre les différents partenaires internes ou externes. E*Insight : correspond à l'offre BPM, permettant le contrôle, la gestion, l'analyse et l'optimisation des processus. E*Xchange : outil permettant d'optimiser les échanges BtoB. Grâce une interopérabilité assurée entre les différentes applications. E*Index : outil permettant l'identification de données correspondant aux partenaires. ISIE une offre d’EAI en architecture « hub & spoke », ISIE intégre un parseur XML et des fonctionnalités B2B. Cette offre comprend les fonctions de routage, de transformation, d’administration et des connecteurs.
On trouve aussi de nombreux autres acteurs: Cande anciennement Roma (Cande Net eBusiness Plateform), Dk-Soft, CrossData (Cross Data), Iona (Netfish),Vitria, Oracle, Bea, HP, Peregrine, EAI (Open Virtual Factory : ensemble des produits Ergo, Cimtechnologies , Jack Kx), WRQ (verastream), SilverStream, DataMirror, Seagull, SoftwareAG, Microsoft (Biz Talk), Iway (division EAI Information Builders), Soamaï, On constate un marché plutôt oligopolistique qui a tendance à se concentrer. En effet beaucoup de petits ou nouveaux acteurs se voient racheter par les mastodontes de l’informatique. Cela devrait réduire le nombre d’offres et permettre aux utilisateurs d’y voir plus clair.
Le marché en général : 15
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La tendance à la concentration du marché en 2001 modifie la structure du marché 2000. En effet, d'après une étude menée par le cabinet Wintergreen Research et publiée sur le journal de l'EAI (www.eaijournal.com), le marché de l' EAI devrait s'accroître de 10% et atteindre 1.265 millions de dollars. Bien que cette estimation ait été revue à la baisse, l'augmentation du CA de ce marché reste important, en comparaison à d'autres segments de marché de l'informatique. Certains acteurs voient donc leurs parst de marché croître grâce aux rachats d'entreprises. C'est notamment le cas pour IBM, Tibco, Webmethods. Ces trois sociétés sont aujourd'hui à la tête du marché et représente à eux trois 38.1% du marché, alors qu'ils réalisaient 32.8% de part de marché, en 1999. SeeBeyond augmente également ses parts de marché pour atteindre la 4e place au rang mondial, en tant qu'intégrateur, comme on peut le voir sur le tableau ci dessous : Classement des 10 premiers acteurs EAI en 2001 (Etude du Wintergreen Research) POSITIONNEMENT
ACTEURS
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
IBM TIBCO WEBMETHODS SEEBEYOND VITRIA GXS IPLANET SYBASE MERCATOR BEA AUTRES
PDM en % 15.0 12.6 10.5 8.7 6.1 6.0 5.0 4.7 4.7 4.2 22.7
Lorsque l'on compare le positionnement des acteurs entre l'année 2000 (Etude du Cabinet PAC) et 2001, on remarque que certains des dix premiers en 2000, ne sont plus au classement en 2001, et vise versa. Face à toutes ces offres présentes sur le marché, on peut se demander comment réagissent les entreprises utilisatrices. 1.4.2 La demande Lorsqu’une entreprise utilisatrice décide d’adopter l’EAI, c’est objectivement, pour satisfaire son besoin de flexibilité. Techniquement, cela suppose qu’elle ne fasse plus de développement spécifique point à point d’une application à l’autre, mais qu’elle fasse en sorte de coordonner toutes ses applications, basées sur une seule et même plate-forme EAI. Cela lui permet ainsi de répondre à d’autres besoins. En effet, n’ayant qu’une seule plate-forme compatible avec toutes les applications, l’entreprise simplifie la structure de son système d’information et réduit par la même occasion les coûts de maintenance, liés aux multiples interfaces de ses applications. Les Grands Comptes possèdent en général, un système d’information des plus complexes, c’est pourquoi, ils sont très intéressés par ces nouveaux logiciels, pouvant 16
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améliorer leur réactivité. Les projets EAI, les plus sollicités à l’heure actuelle sont l’intégration d’une application GRC ouCRM (Costumer Relationship Management) et celle de SCM (Supply Chain Mamagement ou gestion de la chaine logistique). C’est notamment le cas pour France Télécom, qui a fait appel à WebMetods pour l’élaboration de son infrastructure EAI. C’est un projet recouvrant à la fois l’intégration des outils CRM, mais aussi le développement web, faisant l’interface avec les clients et divers partenaires. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, les offres sont plutôt orientées Grands Comptes (Tibco, Seebeeyond, WRQ, WebMethods…). Les PME sont également demandeuses d’applications EAI, mais à moindre échelle. La majorité d’entre elles préfèrent les applications packagées. Certains acteurs ont dédié une technologie EAI aux besoins des PME et correspondant à leurs moyens. On trouve des acteurs tels que Microsoft avec e l ur offre BizTalk, Data Exchange server, WRQ et bien entendu Sopra au travers de sa filiale Axway, … Toutefois, une étude du cabinet IDC datant de Mars 2001 révèle une demande plutôt contre-versée. En effet, selon eux, les entreprises européennes ont déjà atteint le niveau d’intégration souhaité. De plus, les entreprises, afin de relier leurs applications, se basent sur des connecteurs natifs fournis par les éditeurs d’applications packagées. Ainsi seulement 27 % des entreprises mettent en place, un système middleware. Tandis que 22 % des entreprises auraient un système fragmenté. C’est surtout, toujours selon le cabinet IDC, le cas pour les PME qui disposeraient déjà de systèmes intégrés. Mais la conclusion du cabinet rejoint ce que tout le monde s’accorde à dire : les Grands Comptes seraient la principale source de revenu du marché de l’EAI. Pourquoi les entreprises ont elles recours à l'EAI ? Les systèmes d'informations sont composés de plusieurs applications, afin d'être plus performantes, les entreprises, souhaitent les relier entre elles et les faire communiquer. La problématique réside dans le fait que les applications fonctionnelles ont besoin, pour fonctionner correctement d'informations contenues dans d'autres applications. Par exemple, une application de gestion de la relation clients (CRM) et une application de comptabilité, pour la facturation. Mais avant de se lancer dans la révision de son système informatique, l'entreprise doit prendre en compte la globalité de sa dimension technique et stratégique. En effet selon le type d' applications déjà développées, sa politique d'entreprise et ses moyens financiers, l'entreprise aura des besoins différents, à savoir : Ø Soit, elle a besoin de migrer ses données, c'est à dire les transférer et les transformer. Ø Soit, elle a besoin d 'intégrer des applications internes, c'est à dire défaire les applications reliées point à point et dénouer le plat de Spaghettis « spaghettiware » (métaphore inventée par la Gartner Group pour désigner la complexité des systèmes information). En résumé, mettre un place un système de gestions des flux, plus communément désigné son le nom de workflow. Ø Soit, elle a besoin d'intégrer des processus métier, dans le but de déployer une application ebusiness, c'est à dire créer sur Internet un échange et partage des informations avec les différents partenaires. Ø Parmi les applications les plus développées, on trouve au sein des entreprises des besoins en intégration d'application CRM (gestion de la relation client) et SCM (gestion de la chaîne logistique). C'est à dire relier les 17
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logiciels back office au front office. Mais aussi, renforcer le canal de distribution. Toutefois les besoins des entreprises évoluent également avec le temps, ainsi les entreprises ont également besoin de faire converger leur système d'intégration avec leurs serveurs BtoBi, mais aussi leurs serveurs d'applications, les portails avec la solution EAI. Une ressource technique doit pouvoir être localisée afin que le processus puisse être mené à bien. Ainsi, l'EAI doit répondre à une problématique à la fois technique et stratégique : Problématique technique : Afin d'être sûr que les logiciels intégrés répondent à ses attentes, l'entreprise doit répondre à des problématiques techniques : Ø évaluer la flexibilité du système informatique actuel de l'entreprise, c'est à dire sa capacité à évoluer. Ø Ø évaluer la capacité de la solution EAI et sa valeur ajoutée, c'est à dire essayer de déterminer quel sera son retour sur investissement. Par exemple est-ce que le SI prend bien en compte les commandes extérieures afin de satisfaire le client. Ø évaluer la capacité de gestion des flux, c'est à dire diffuser les données à l'instant T, les transférer aux autres applications et en assurer le suivi. Ø évaluer la capacité de l'application à garantir la sécurité des données, c'est à dire l'accès aux données, le degré de confidentialité. Ø évaluer le coût de l'intégration d'une application EAI.
Problématique stratégique : Mise à part la problématique d'inter connexion entre les différentes applications, les entreprises ont besoin de les relier afin de faire face à des enjeux plus économiques. En effet, de leur capacité à réagir face à la concurrence et à leur environnement, dépend la vie d'une entreprise. Ainsi derrière des problématiques techniques d'intégration d'EAI, se révèlent des problématiques plus stratégiques. En effet, l'amélioration des systèmes d'information se fait afin d'être présent à temps sur le marché, avant les concurrents, de lancer en premier un nouveau produit ou concept, d'être plus réactif et compétitif… le but final de toute entreprise étant de faire des profits et d'assurer sa pérennité. Le type d'application stratégique est par exemple de développer une application e-business (site marchand…) ou B to C, plus rapidement et de réduire la notion de time to market, mais aussi de resserrer les liens avec les différents partenaires, avoir une meilleure organisation interne (meilleure gestion, meilleure communication entre les différents postes…).
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Ces différents objectifs stratégiques peuvent être atteints grâce aux avantages que présentent l'intégration à savoir : (Sybase)
OBJECTIFS A ATTEINDRE Compétitivité
Fidélisation
Profitabilité
AVANTAGES INTEGRATION Ø Ø Ø Ø
Conquête de nouveaux marchés Innovation des modèles économiques Innovation Produit Mise en place d'une politique de partenariats (fournisseurs…) Ø Mis en place d'une stratégie ebusiness Ø Processus collaboratif Ø Mise en place d'une politique de partenariat (clients) Ø Amélioration des processus métiers Ø Réduction des coûts matériels (Est ce seulement pour une nouvelle entreprise ou aussi pour grand comptes ? comment ce gain est il possible? Ø Multiplier les revenus Augmentation des marges opérationnelles.
Toutefois il y d'autres objectifs à prendre en compte (TIBCO), tels que : §
§ § §
Améliorer la communication entre les différents partenaires : cela permet aux dirigeants de prendre des décisions en collaboration, plus rapidement grâce à l'accès à des informations plus pertinentes, exhaustives obtenues en temps réel, Relier les processus, Optimiser le retour sur investissement, Réduire les coûts opérationnels.
Une autre exigence des entreprises par rapport à l'EAI, est d'acquérir une offre globale. Tandis que la plupart des éditeurs offrent aujourd'hui seulement une partie. Le marché de l'EAI pullule ainsi de nombreux petits acteurs ne répondant qu' à une partie du besoin des entreprises. Les entreprises sont alors obligées de faire appel à plusieurs fournisseurs et d'intégrer plusieurs logiciels pour le déploiement d'une seule application. En outre la tendance étant à la globalisation, les solutions d'EAI qui auront le plus de succès seront celles capables d'intégrer en une solution, les problématiques citées ci dessus.
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Le Patrimoine Applicatif ou « legacy system »
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2. Le Patrimoine Applicatif ou « legacy system » 2.1 Les différents supports de l'EAI L'EAI est avant tout une problématique d'entreprise et non pas seulement une problématique technologique : il s'agit d'intégrer l'existant plus que de le remplacer et d'apposer une stratégie d'entreprise aux choix techniques. Afin de pouvoir intégrer les applications qu'elles souhaitent mettre en place, les entreprises doivent d'abord auditer leur patrimoine applicatif et le faire évoluer en fonction de leurs besoins. En effet selon les besoins des entreprises l'intégration des applications s'effectuera de manière différente et avec des outils différents. Pour le besoin de migration des données et donc de relier les différentes applications, des outils MOM et / ou ETL correspondent tout à fait au transport et à la transformation des données. On distingue trois types de mécanisme d'échanges traditionnels, c'est à dire qui se basent sur des données. Il s'agit du transfert de fichier, des systèmes de réplications et du mécanisme de l'ETL. L'ETL, est le mécanisme le plus avancé pour l'instant, tandis que le transfert de fichier est plus utilisé et la réplication des données n'est pas facilement compatible avec les applications principales d'une entreprise. Le transfert de fichiers : le principe est simple et se décompose en trois phases : Extraction, formatage et transmission. La simplicité de cette méthode d'échange en fait la plus utilisée. La réplication des données : ce système a été conçu pour la réplique des données provenant des SGBDR (système de gestion des bases de données relationelles). 2.1.1 L' ETL E.T.L. Ses initiales signifient Extraction-Transformation et Loading et correspondent au chargement. C'est une technologie permettant la transmission des données d'une application à une autre. Elle est utilisée pour le transfert de volume de données important, il doit assurer un rôle d'intégration des données. Il existe deux méthodes pour intégrer ses applications au moyen d'un ETL. En effet, il y deux acteurs majeurs sur ce marché qui ont imposé leur logiciels (Ascential et Informatica). Méthode Ascential : La méthode développée par Ascential permet l'intégration en centralisant les informations. Ces informations sont extraites de leurs sources par un serveur indépendant. En suite, l'ETL transforme ses informations et le envoie à son destinataire.
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Méthode Informatica : Dans la méthode développée par Informatica, l'ETL fait office d'un générateur de code (cobol, C, Java, SQL). Les sources et systèmes destinataires servent ensuite de support de déploiement, c'est à dire permettent la connexion entre les points. L'information est ensuite répartie selon les points de destination. Ce type d'architecture est dit distribué et s'appuie sur un « batch composant » rattaché aux ETL. Cette technologie liste les actions qui sont à réaliser de manière automatique. C'est le batch qui se charge de l'envoi des fichiers. L'avenir de l'ETL en tant qu'outil EAI est plutôt de l'ordre de la complémentarité. Ils s'intègrent dans l'EAI car il gère des informations de poids léger et en temps réel, tandis que le deuxième est surtout utilisé pour les gros volumes de données, qu'il traite par lot (technologie du batch). Cependant, il serait utile d'accéder aux informations de volume important également en temps réel. Cependant, selon l'étude menée sur l'EAI par le cabinet Octo Technology, l'ETL, ne serait pas le meilleur mécanisme d'échange. En effet celui si assure une très bonne compatibilité entre les applications mais n'est pas efficace pour la répartition des flux, ni pour la gestion des processus complexes. Il en est de même avec les deux autres types de mécanisme. (Cités ci dessus) Dans l'ensemble, les mécanismes d'échange permettent donc de constituer la source (base de données) de façon claire et définie, et d'obtenir facilement le contenu. Toutefois, ils n'ont aucune fonction de gestion des flux, ni des processus. Conclusion : Etant préconisé pour les gros volumes, une entreprise doit d'abord se demander quel est son volume d'échange. Peut-être qu'un outil ETL est plus adéquate pour les grandes entreprises, d'autant plus que cela représente un investissement important. 2.1.2 Le MOM Cet acronyme signifiant « Message Oriented Middleware », est également appelé Middleware asynchrone. En fait, cette technologie permet de transporter et de transformer les messages d'un point à un autre. Le principe d'intégration des applications est simple. Etant asynchrone, les MOM sont composés de plusieurs langages de programmation (C, C++, et Java). Lorsqu' un message est envoyé, il est mis en attente. Le trajet du message varie également selon si la connexion est interne ou externe. Si la communication est interne alors le message transitera par deux mécanismes, à savoir : un service de mise en file d'attente puis la file d'attente en elle même. Si la communication est externe et qu'elle doit alors entrer en contact avec un autre serveur, alors après avoir été au service de mise en file d'attente, le message est transféré au service d'expédition des messages. A partir d'ici, le message est reçu par le service d'expédition de la société externe. Le message effectue donc le parcours inverse, c'est à dire qu'il passe ensuite par le service de mise en file d'attente de la société externe, pour arriver à la file d'attente et être transmis à l'application souhaitée. Afin d'intégrer son application à une autre, l'entreprise peut donc s'appuyer sur des messages orientés middleware. 22
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2.1.3 Le message broker Le message broker assure le rôle de passerelles techniques ainsi que de connexion. Message broker : c'est un modèle d'échange ayant la mission d'un bus d'échange. Le principe de fonctionnement n'est pas très compliqué : lorsque le bus d'échange reçoit les données il doit les re-dispatcher à leurs destinataires respectifs. Toutefois cela sous entend que les applications doivent être abonnées aux informations. C'est à dire que des règles de cheminement ont du être définies afin d'orienter les informations vers les postes correspondants. Grâce à ces règles, le poste expéditeur, n'a pas besoin d'avoir connaissance du destinataire, puisque le « bus » ou « hub » est un point de passage obligatoire. En fait, qu'il s'agisse de l'application émettrice ou réceptrice, elle ont pour interface le hub, et ne seront jamais connectées entre elle. Le message broker, assure donc un rôle de passerelle par l'intermédiaire technique qu'est le hub d'échange. Mais afin d'assumer son rôle, le message broker, a deux objectifs à atteindre. Dans un premier temps, la transformation des données. Le message broker assure la comptabilité des formats entre les applications. Et dans un second temps le routage ainsi que le contrôle de ces flux : ici le message broker gère les flux et le routage. Les différentes étapes de l'échange basées sur le message broker : 1. Réception du message en provenance du connecteur 2. Interrogation du référentiel pour connaître la règle de transformation à utiliser. 3. Application de la règle de transformation. 4. Transfert des messages traités et correspondant aux applications destinataires. 5. Formatage des données par les connecteurs des applications réceptrices.
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2.1.4 Comparatif CONNECTEURS
MOM
MESSAGE BROKER
ETL
CARACTERISTQUES -Middleware asynchrone -Fonction de transfert de données -Mode de transmission associé à un dispositif de messages queue et de message queue manager (file d'attente) -Evolution vers les courtiers de message -Connexion intra/interentreprise -Modèle décentralisé -Mise à jour en temps réel -Fonction de routage et de transfert des données -Connexion inter/intra entreprise -Modèle décentralisé par un HUB -Allège le SI car le dialogue s'effectue sur un bus applicatif commun -Fonction d'extraction, de transformation et chargement -Dédier à l' alimentation des bases de données décisionnelles -Concerne l'échange de gros volume -Modèle centralisé ou distribué -Traitement en batch
COMPARAISON Le MOM, est l'un des connecteurs traditionnel les plus performants, car il est capable d'assurer un échange inter entreprise.
Ce connecteur assure le routage en plus du transfert des données par rapport au MOM. Connecteur, plus moderne que le MOM. Toutefois ils peuvent être complémentaires ou indépendants. L'ETL semble plus adapté aux grands comptes, susceptibles d'échanger énormément de données. De plus, il n'assure pas toutes les fonctions. Il est donc nécessaire de se baser sur un message Broker ou MOM au préalable. Ces sont des connecteurs complémentaires.
2.2 Approche fonctionnelle de l'EAI (Sybase) A l’origine, les outils d’EAI (Enterprise Application Integration) avaient pour ambition de fluidifier le système d’informations en faisant communiquer entre elles les applications supportant l’activité de l’entreprise : applications développées en interne ou bien applications de type « best-of-breed » ERP ou CRM. Cette notion d’intégration « A-toA » ou Application-to-Application permettait notamment de transformer le système d’informations en un réseau à étoile – avec un serveur d’intégration et un ensemble d’adaptateurs applicatifs comme noyau central - et d’améliorer ainsi l’agilité globale de l’entreprise. L’avantage était de partir d’un existant applicatif et de s’affranchir des coûts 24
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de développement et de maintenance d’interfaces point-à-point entre les différentes applications considérées. Les offres de serveur d’intégration complétées par les adaptateurs permettent de servir ce premier objectif en simplifiant le processus de connexion entre les applications, en se chargeant des transformations et des enrichissements complexes nécessaires à la synchronisation des données entre les différentes applications, et en acheminant les données depuis l’application source jusqu’à l’application cible. Par la suite, la notion d’EAI s’est enrichie pour dépasser les problématiques d’interconnexion des applications. Plus l’entreprise a d’applications à intégrer, plus il est nécessaire de disposer d’une synchronisation des échanges et des règles de communications entre ces applications. La notion de gestion des processus métier (Businesss Process Management) est en cela une pièce maîtresse de toute offre d’EAI dans la mesure où elle va jouer le rôle de chef d’orchestre et organiser les enchaînements des tâches entre les applications. L’avantage réside dans l’automatisation complète de ce processus de définition de la meilleurs combinaison des tâches au sein de la chaîne de valeur de l’entreprise. Ces processus métiers peuvent être définis par des noninformaticiens qui maîtrisent le métier de l’entreprise et savent comment optimiser les circuits d’informations. C’est un gage d’agilité du système d’informations. Les serveurs de modélisation et de gestion des processus métiers permettent de jouer ce rôle de chef d’orchestre et viennent renforcer le serveur d’intégration qui se chargera des tâches de routage, de formatage et de transformation des données entre les applications considérées. Il est recommandé de compléter le serveur de processus par des outils de supervision et de monitoring des messages permettant de repérer les goulots d’étranglements, les blocages dans la chaîne de traitement des messages et surtout de réparer les erreurs au plus vite afin de ne pas créer de coupure dans la chaîne de valeur. Le troisième composant essentiel à toute offre d’EAI est l’automatisation des transactions entre les applications au sein de l’entreprise (front-office et back-office par exemple), mais aussi entre l’entreprise et un ou plusieurs partenaires externes. C’est le concept de l’entreprise étendue, car ouverte vers l’extérieur – clients, partenaires ou fournisseurs. Avec l’émergence des « web services » et ses promesses en matière d’automatisation et de partage des échanges B2B, toute offre EAI se doit de supporter ces standards émergents : SOAP, UDDI, WSDL, eBXML, RosettaNet. C’est clairement une direction pour l’avenir. Au delà des 3 fonctions essentielles que sont l’intégration des applications, la gestion des processus métier ou encore l’automatisation des échanges inter-entreprises, on se rend compte que l’EAI peut avoir un cadre fonctionnel beaucoup plus large et que ce concept est en pleine évolution. La convergence entre les serveurs d’application et l’EAI en est un exemple représentatif. Cela signifie qu’un projet d’EAI intervient souvent dans le cadre de projets e-business beaucoup plus larges et complexes faisant intervenir par exemple la création ou l’intégration de portails d’entreprise ou de la mobilité sans-fil. A cet égard, il est essentiel de pouvoir disposer d’une offre EAI modulaire permettant d’utiliser les 3 principaux composants en fonction des besoins de l’entreprise, mais surtout évolutive et capable d’accompagner le développement de la stratégie e-business à plus longue échéance. C’est clairement l’approche qu’a choisie Sybase. Au delà d’une offre d’EAI pure née du rachat de New Era of Networks, Sybase propose également une véritable infrastructure ou « framework » e-business dont les composants (portail, EAI, serveur 25
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d’applications, outils de modélisation et de développement...) sont pré-intégrés pour garantir une implémentation plus rapide. Ils peuvent être choisis indépendamment les uns des autres en fonction des besoins immédiats de l’entreprise, mais se complètent pour offrir à l’entreprise un environnement complet, ouvert et modulaire pour à la fois capitaliser sur un existant hétérogène et accompagner l’évolution de sa stratégie.
Sybase E-business platform
Simplifier et unifier l’accès en interne ou en externe aux informations et applications Accélérer l’intégration au sein de l’entreprise et avec ses business partners Socle d’infrastructure commun pour la gestion des transactions et de la “Business Logic “
ACCES Accès web & sanssans-fil “Anytime, Anywhere”
Portail d’entreprise
INTEGRATION Monitoring des Gestion des flux Processus
Web Services
Adaptateurs applicatifs
OnePage
Power Designer
TRANSACTIONS Serveur d’application
Outils de réplication
Base de données
Power Builder
2.3. Evolution de l'intégration des applications 2.3.1 Interface d'application ou connecteurs L'interface des applications est assurée par des connecteurs, il en existe deux types. Les connecteurs de type 1 sont les plus simples et connectent des éléments constitués pour cela comme par exemple des composants EJB (Entreprise Java Beans). Tandis que les connecteurs de type 2 utilisent une API (Application Programming Interface). Cela est possible car l'API est intégrée à l'application. NB : API, signifiant Application Programming Interface, est comme son nom l'indique une interface permettant les appels de fonctions programmables. C'est dire, qu'un ensemble de fonctions basiques assurent la programmation d'applications complexes. 26
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Toutefois, il arrive que les connecteurs ne soient pas spécialisés, car les applications entreprises sont trop anciennes. Ils doivent alors être re-écrits de manière spécifique. C'est notamment le cas pour les mainframes. Certaines entreprises se sont donc attaquées au problème. C'est notamment le cas de la société Iway Software. Iway est une filiale de la société Information Builders, dédiée à 100% aux solutions d'intégration aidant les entreprises à concrétiser leur projet e-business et mener à bien leur stratégie de développement. En effet, les logiciels d'intégration permettent aux entreprises de conserver leur système d'information tout en le réactualisant. Les entreprises maintiennent ainsi les propres informations et sont capables d'en réceptionner d'autres. En effet, selon Iway une application d'intégration est performante lorsque les données provenant des différents partenaires sont rapidement transformées et intégrées dans le processus métier. L'intégration dans le processus comprend les données, les applications et environnements (ERP, CRM, SCM…), mais aussi les applications web services. Dans un esprit de compétitivité, il est essentiel pour une entreprise de réaliser le plus rapidement possible ces projets. C'est pourquoi plus les applications seront faciles à intégrer et plus tôt les entreprises seront présentes sur le marché. C'est pourquoi Iway, s'efforce de simplifier l'intégration. En effet, l'éditeur offre plus de 140 connecteurs permettant l'intégration accélérée des systèmes de back-office complexes. Ainsi Iway préconise les connecteurs pour une intégration en accéléré.
Aujourd'hui l'intégration est à l'heure de l'accélération et de la simplification. En effet, cela est possible en supprimant les codes propriétaires et en les remplaçant par un ensemble de connecteurs et adaptateurs. Le but est d'aller le vite possible dans son développement avec le moins de code possible.
La mise en place du système d'information ou son évolution représente un lourd investissement pour la plupart des entreprises. En effet c'est non seulement un coût financier très élevé mais, c'est aussi beaucoup de temps et des compétences techniques. Certaines entreprises peuvent donc être réticentes au développement d'applications ebusiness, d'où l'importance des connecteurs. Effectivement, les connecteurs s'appuyant sur des technologies telle que XML, JAVA ou des technologies assimilées web, rendent possible le développement d'applications e-business de manière simple et moins onéreuse. De plus, ils sont compatibles avec la plupart des interfaces. Cela signifie que les développeurs n'ont pas besoin de changer d'architecture, de ré-écrire le code… C'est également un gain de coût car l'entreprise n'a pas ou peu d'intervention humaine à faire. Le système d'information est donc évolutif, grâce aux connecteurs rendant les infrastructures ouvertes et réutilisables. En effet, ils peuvent être utilisés sur toutes sortes d'environnements, applications et plate-forme. Les connecteurs assurent donc une diminution des coûts et des tâches à accomplir pour l'implémentation des applications, en plus de simplification d'intégration. 27
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Toutefois, les entreprises doivent s'appuyer sur des connecteurs dit intelligents capables de faciliter l'échange entre les systèmes hétérogènes des entreprises impliquées dans l'intégration. Cela permet de travailler simplement au sein d'un système d'information complexe et pour tous types d'applications qu'elles soient simples ou complexes. Par exemple, Iway offre un adaptateur intelligent pour faciliter les échanges avec SAP. Il est non seulement capable de comprendre les modules contenus dans SAP, mais aussi de les manipuler en simultané. C'est à dire que le connecteur est capable de produire des messages à forte valeur ajoutée.
offre d'IWAY Software : PRODUITS Logiciels de contrôle d'intégration :
DESCRIPTIF
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IWay XML Transformation Engine
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Iway Entreprise Intégration Broker
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Iway ETL Manager
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IXTE est une solution Java pour de l'intégration en temps réel. EIB est une solution pour le développement d'applications complexes. IWAY ETL Manager est une solution assurant la sélection, l'agrégation et la corrélation des données dans une base riche en contenu.
Les supports d'intégration : •
IWay Adapters & Connectors
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Ces adaptateurs et connecteurs assurent le transfert des données vers plus de 140 applications.
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IBM Complementary Technologies
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IWay offre des applications compatibles avec les applications Middleware d'IBM comme par exemple WebSphere Application Server.
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Microsoft Complementary Technologies
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IWay propose ici de connecter les environnements non Microsoft avec des outils Microsoft, comme par exemple BizTalk avec DTS, à travers des standards tel que SOAP, .NET…
Options & Optimizers
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IWay offre des logiciels complémentaires facilitant l'intégration d'infrastructure et leur lien avec les applications Business Intelligence.
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2.3.2 Les différentes applications intégrées. Les applications client / serveur Les applications développées par les entreprises peuvent être répertoriées sous trois catégories. En effet, les types d'applications intégrées sont soit des applications en mode client / serveur, soit des applications en mode 3 tiers, soit d'autres progiciels incluant les ERP. Le mode client serveur remonte aux années 1980. C'est l'une des premières techniques utilisées pour relier des applications, même si cela ne se fait qu'en point to point. En effet, le mode client serveur assure des fonctionnalités proche de l'EAI, à savoir la gestion des données, le traitement et leur présentation. Toutefois, ces fonctions ont une autre appellation. Ainsi, on parle d'interface utilisateur pour la présentation des informations et de logique applicative pour le traitement. Le mode client / serveur repose sur une ou des machines serveurs et des machines clientes. Ces machines ne sont pas égales et les applications en mode client ne peuvent fonctionner sans poste serveur. C'est pourquoi la communication ne peut se faire uniquement que d'un point à un autre. On a donc un poste client et un poste serveur assurant chacun une partie de la connexion. Le client se charge de la présentation des données et de la logique applicative. Ces fonctions sont respectivement tenues de l'interfaçage et le traitement des données. Dans son évolution, ce modèle permet aussi au serveur d'effectuer les fonctions initiales du poste client. Le poste serveur, quant à lui, a pour rôle de traiter les informations et donnent l'accès aux données. Les informations sont accessibles grâce à des systèmes de gestion de bases de données (SGBD) permettant la répartition des données en fonction de la demande. Mais aussi grâce à un traitement dit distribué. Malheureusement, les technologies mises au point à cette époque, n'ont pas été très concluantes. Or avec le développement des applications e-business, le mode client / serveur n’a pu répondre simultanément aux demandes des postes clients et les entreprises sont vite retournées à l’usage des middleware. Afin de résoudre ce problème de compatibilité, les entreprises ont dans un premier temps développé des applications spécifiques point à point pour chacune de leurs applications, que ce soient pour les applications middleware ou client / serveur. Le mode client / serveur ne permet pas une réelle intégration d'applications. C'est un système qui demande le transfert des informations en mode message à partir des postes client / serveur : les flux entrants et sortants sont intégrés dans les procédures stockées. Les applications 3-Tiers Les applications 3-Tiers, font partie de l'évolution du mode client / serveur et d'Internet. En effet, cette évolution se concrétise avec l'apparition de la notion de client léger, intégrant un navigateur web. Cela permet, soit au poste client, soit serveur de lire et de comprendre le langage html. 29
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Les applications 3 tiers divisent donc le travail des client / serveurs en trois phases : Le premier Tiers est destiné à l'interface homme-machine (IHM) et les deux autres à l'intégration des mainframes aux nouvelles applications orientées objet. Le mainframe regroupant l'essentiel des informations d'une entreprise, il est indispensable de le rendre compatible. En outre, les applications 3-Tiers désignent une architecture qui divise le système d'information en trois parties, à savoir : -1. les données et leur stockage dans les bases de données -2. le traitement des données effectué par le serveur d'application -3. la présentation des informations, grâce à un navigateur. Les PGI : Progiciels de gestion intégré PGI dont l'acronyme est Progiciel de Gestion Intégré, est l'équivalant des ERP, c'est à dire Enterprise Ressources Planning, en anglais. Ce sont des logiciels centralisant toutes les informations concernant, les ventes, la comptabilité et la production d'une entreprise. Ils s'articulent autour d'une base de données unique, un jeu de code et une interface utilisateur intégrée afin de relier les données à des process commerciaux. Mais ce modèle est dépassé par les évènements car il ne permet qu'une connexion point à point. C'est pourquoi on assiste aujourd'hui à une réorientation de ce type de logiciels. En effet, les éditeurs d'ERP s'associent avec des partenaires leur permettant de faire évoluer leurs progiciels vers e-business. C’est par exemple le cas de SAP & CommerceOne. Tandis que d'autres préfèrent re-écrire leurs applications avec un langage ouvert et compatible (PeopleSoft). Les éditeurs de PGI, introduisent de nouvelles technologies afin de rester compétitif et d'éviter une catastrophe financière. Les PGI sont donc en perpétuelle évolution. On distingue quatre phases majeures : Optimisation de l'intégration et de la souplesse des logiciels : les PGI ont une architecture plus ouverte, capable de s'adapter aux technologies standards du marché. Adaptation à l'e-business : extension des applications par des modules e- business. Ces modules correspondent aux applications les plus demandées dans le cadre de l'e-business. On retrouve donc l'automatisation de la force de vente (SFA Sales Force Automation), la gestion de la relation client (GRC / CRM), la gestion des achats et des approvisionnements (e-provisionning et e-procurement), la gestion de la chaîne logistique (supply chain management) et la business intelligence. Adaptation à une nouvelle cible : avant les PGI ne s'adressaient qu'à des applications internes à l'entreprise. Aujourd'hui le partage des informations est essentiel à la croissance de l'entreprise et prend en compte les partenaires. C'est pourquoi, les logiciels s'ouvrent également à des utilisateurs externes (clients ou prestataires) et créent une utilisation mobile et multi-entreprise. Adaptation à Internet : Internet a un rôle de plate-forme et de canal d'échange. Des interfaces sont annexées aux PGI et s'appuient sur un navigateur. Cela permet aux utilisateurs d'entrer dans le SI d'une entreprise, à partir de n'importe quel poste et endroit. Il suffit d'avoir une connexion Internet. La fonction primaire des PGI est d'assurer l'interface entre les applications entreprises. Or, il existe deux types d'interface : mode message et Mode API, chacune ayant sa particularité. Le mode message est considéré comme connecteur dit "léger", alors que le Mode API est considéré comme un connecteur lourd. 30
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Les modes messages sont orientés vers les batchs. Un batch consiste à traiter les messages par lots. Une liste des tâches à accomplir est créée, celle-ci s'exécutent automatiquement par la suite. Ainsi les messages ou fichiers sont envoyés dans le SI, qui en retour donne les informations recherchées. Tandis que le connecteur est dit léger lorsque le cheminement est assuré par un Message Broker. L'intégration des logiciels métiers L'intégration des applications consiste en la combinaison de plusieurs applications métiers, créant ainsi une valeur ajoutée pour les entreprises car cela permet un l'échange et le partage des données. C'est pourquoi l'intégration d'application répond à un double objectif. En effet, en plus de satisfaire le besoin de partage de l'information, les logiciels d'EAI doivent en assurer la connexion. Il s'agit de relier les applications Front Office aux applications Back Office. Ces connexions forment ainsi une chaîne de processus métiers, reliant toutes applications métiers entre elles. L'idée d'assembler les processus métiers d'une entreprise est née de plusieurs facteurs. En effet, l'accroissement de la net économie, une compétitivité de plus en plus serrée, renforce la notion de time to market et pousse les entreprises à réagir rapidement. La difficulté réside dans le fait d'obtenir un système d'information souple et flexible tout en ayant ces applications reliées. L'objectif de la chaîne de processus métiers est de permettre à l'entreprise d'améliorer sa productivité et son profit. L'intégration des processus métiers a été améliorée dans le courant des années 1990 avec la création d'un nouveau système de processus appelé les BPR (Business Process Reengineering). C'est un système reliant une activité indépendante au processus métier. La création de la chaîne de processus métier devient de plus en plus nécessaire. En effet, à l'heure des partenariats, de la délocalisation et de l'internalisation, voir de la globalisation. L'EAI est un moyen efficace de communiquer et de partager ses informations dans les meilleurs délais. 2.4 La gestion des processus 2.4.1 Le workflow Pour le besoin d'intégration d'application workflow, l'entreprise se base sur la technologie Broker et sur des connecteurs intelligents. Ces deux technologies sont indissociables. Le broker est également nommé courtier de message. Le principe de fonctionnement : Le broker via les connecteurs, a un rôle de bus, c'est à dire qu'ils vont faire transiter les flux permettant de relier les applications entre elles et de soulager le système information. Les connecteurs assurent l'interface entre les différentes applications. Il y a donc des connecteurs qui relient l'application au broker et d'autres qui relient le broker aux autres applications. 31
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On distingue également les connecteurs intelligents des connecteurs simples : - les connecteurs intelligents font, au préalable, une répartition du traitement des flux afin que la transformation effectuée par le broker soit plus rapide et plus facile à gérer. Tandis que le connecteur assure une simple transition des données. - le broker assure la transformation des informations afin qu'elles soient compatibles avec les applications destinataires. Toutefois, plus le besoin de l'entreprise en intégration est complexe et plus celle ci aura besoin d'outil. C'est à dire que pour la bonne utilisation de son broker, l'entreprise doit aussi intégrer ses outils MOM et / ou ETL. Le chemin parcouru par les flux varie selon les applications et le type de flux. On distingue trois phases d'accès : Phase 1 : message lancé par l'application « x » arrive dans le MOM, selon la compatibilité des applications, soit l'information arrive directement à l'application « y », soit elle est orientée vers le broker qui fait son analyse à partir du référentiel. Phase 2 : le référentiel structure l'information. Ce traitement permet l'exécution de l'application et constitue un cadre commun à plusieurs applications. Phase 3 : les informations repassent par le MOM qui envoie le message à l'application « y ». Toutefois, lorsqu'il y a une forte montée en charge des messages, deux solutions peuvent être adoptées : l'entreprise a le choix entre répartir les flux ou les transformer dans les connecteurs intelligents. Pour le besoin d'échange collaboratif sur internet, les moteurs workflow permettent aux entreprises l'intégration des applications B to B. Les outils précédents (MOM, ETL, Broker) sont également indispensables à l'intégration des applications B to B, entre au moins deux entreprises. C'est avec ce type d'outil d'intégration B to B que le partage des données entre entreprises est possible. Pour mettre en place une application B to B l'entreprise doit s'équiper de moteur workflow qui vont exécuter les processus métiers. Une fois exécutées, les informations des applications métiers sont transportées dans le serveur d'intégration B to B. A partir de ce serveur, les applications sont dirigées vers leurs destinataires via des passerelles (MOM, broker, ETL…). Ces passerelles B to B assurent la transformation des données. Peut importe le format puisque s'il est propre à l'entreprise, il est automatiquement transformé sous un format de langage compatible. De manière plus explicite, les informations sont transformées de façon à être comprises de n'importe quelles applications destinataires. La transmission est ensuite assurée par le protocole « Soap », protocole conçu pour faire passer des documents en XML, sous http. Lorsque l'entreprise destinataire reçoit le message, le même chemin est effectué mais dans le sens inverse. Conclusion : Les entreprises pour pouvoir relier des applications internes ou externes à l'entreprise doivent donc s'équiper techniquement de plusieurs outils. Plus les applications à connecter sont complexes et plus les outils sont nombreux. Cependant, il y a une certaine hiérarchie entre les outils, puisque les applications les plus difficiles, en l'occurrence les applications B to B, ont pour base les outils des applications les plus simples, c'est à dire des applications point à point, assurant les transferts. 32
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2.4.2 Le BPM : le Business Process Management L'évolution de la gestion des flux, se concrétise par les logiciels BPM, cet acronyme signifie, Business Process Management et signifie en français Gestion des Processus Métiers. Grâce aux outils BPM, l'information prend une valeur plus importante car elle n'est plus transmise d'une application à une autre, mais elle circule dans les processus métiers. Le chemin à suivre est donc prédéfini par un architecte informatique, puis ce chemin ou process sera ensuite analysé en tant que flux techniques. Ces flux techniques sont ensuite paramétrés sur le serveur d'intégration. Ce concept est plus qu'un nouvel outil technique. En effet, les solutions de BPM, sont au cœur du système d'information. Car leur rôle est d'aider les entreprises dans la gestion quotidienne de leurs relations avec leurs différents partenaires. Par exemple, une solution BPM, permet d'assurer le processus d'une prise de commande, entre une application ERP avec un site e-business, alors qu'auparavant la saisie des informations entre ces applications s'effectuaient à la main. Le concept n'est pas nouveau, puisqu'il découle de la gestion des flux, mais aussi de l'augmentation des échanges entres partenaires, entreprises et applications. Par conséquent, les entreprises ont de plus en plus de flux à gérer. Le concept du BPM, a été conçu afin d'alléger la gestion. Effectivement, il la rend moins laborieuse car elle nécessite moins d'intervention humaine. En fait, le BPM, permet à l'utilisateur de choisir son mode de gestion, soit il peut effectuer sa requête entièrement de manière automatisée, soit il peut demander un contact humain et cela à n'importe qu'elle étape du process. En outre, la mise en place d'une telle application nécessite une intervention humaine, et les décisions sont au final prises par des hommes. Cela représente un avantage pour les entreprises, car la gestion des flux est complètement automatisée et par conséquent beaucoup plus rapide, tandis que le nombre d'erreurs est diminué. Toutefois l'automatisation consiste à écrire le rythme à suivre pour le bon déroulement des tâches à accomplir. L'exécution des tâches se déclenche uniquement sous certaine condition. En effet, il doit un y avoir un événement facteur du lancement du process, comme par exemple la réception d'un bon de commande ou une facture… La dispersion des entreprises et la nécessité de les faire communiquer soulèvent d'autres problématiques notamment la sécurité des informations, la performance, la disponibilité des applications, la compatibilité et la fiabilité des outils utilisés. Conclusion L'EAI permettra à terme de créer des liens de plus en plus étroits entre les différents partenaires. Car bientôt les applications EAI permettront la connexion avec des terminaux mobiles tels que les téléphones portables WAP, les assistants personnels, les ordinateurs portables et autres applications Peer to Peer et Wireless. Les entreprises pourront ainsi être en contact permanent avec leurs partenaires, clients, fournisseurs ou employés. Toutefois pour rester performant le système doit être constamment revu et amélioré afin de suivre les évolutions technologiques. 33
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2.5 Les modèles de bases 2.5.1 Hub and Spoke Le modèle d'architecture Hub and Spoke est un modèle centralisé. En fait comme son nom l'indique, ce modèle se base sur un Hub qui a pour rôle de centraliser toutes les informations. Ce modèle utilise aussi le référentiel regroupant toutes les données nécessaires. Cette base de données est également centralisée. Le hub est un point de passage obligé pour tout échange d'information et sans lui aucun flux n'est réalisable. Son rôle est de recevoir les messages, de les traduire et de les diriger vers les spokes. Un spoke est une branche (connecteur) attachée au hub. Ce modèle est préconisé pour le mode d'échange "Publish and subscribe centralisé", c'est à dire que l'information passe d'abord par le hub ou bus, puis est transférée à l'utilisateur destinataire. L'avantage d'un système centralisé se situe au niveau de l'administration du SI, car tout est concentré en un point. Toutefois, la gestion des flux n'est pas aussi simple. En effet, pour relier un réseau à un autre il faut installer un nouveau hub, ce qui alourdit l'administration du SI. Mais l'entreprise bénéficie du fait qu'elle achète un hub en fonction de la montée en charge. Cela signifie que l'entreprise n'a pas un gros investissement à faire et qu'elle peut acheter son matériel au fur et à mesure et répartir ses coûts. On peut dire que c'est un avantage non négligeable pour les entreprises.
2.5.2 Network Centric En opposition au modèle hub and spoke, le modèle Network Centric est décentralisé. Il s'articule autour des référentiels de règles de gestionnaires de messages, relayés vers les nœuds correspondants. Un nœud est un point de connexion à une application. Les nœuds permettent de traiter l'information et de l'orienter vers la bonne application. Cette architecture a pour avantage de répartir l'ensemble des données sur la globalité des nœuds. Avant de mettre ce modèle en place, l'entreprise doit connaître la taille du périmètre à développer. Ce périmètre doit être payé par l'entreprise dans sa globalité, ce qui représente un coût assez conséquent. Conclusion Malgré, les différences de coûts, aucun de ces modèles n'est meilleur que l'autre. Chacune des entreprises doit évaluer ses besoins et ses moyens et choisir l'architecture qui lui convient le mieux.
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Le suivi des applications
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3. Le suivi des applications 3.1 L'urbanisation Urbanisation et urbanisme sont des notions provenant du secteur bancaire. L'urbanisation d'un SI, se construit à partir de sa cartographie. Cela permet de moduler les nouvelles applications à intégrer. Ce qui rend possible la concrétisation de son application EAI sans ambiguïté. En effet la cartographie nous donne le plan du SI, se qui permet de savoir, quelles applications sont développées, comment celles ci peuvent évoluer… L'intégration des applications se fera différemment selon le système d'information de l'entreprise. En effet les entreprises ont soit un système monolithique soit un système "spaghetti". Le système monolithique, celui ci est constitué d'un bloc d'applications. Il ne s'adapte pas aux changements d'applications et ne peut pas, par conséquent s'adapter au marché. Le système spaghettis (Terme du Gartner Group), est relié par de nombreuses applications point à point, chacune spécifique à son domaine. Ces deux systèmes sont représentatifs des systèmes d'information en général, puisque avant la net économie le problème ne se posait pas vraiment.
L'objectif premier de l'urbanisation est de connecter son SI avec le monde extérieur. Il faut donc relier les applications de Back Office aux applications Front Office. Mais avant que cela soit techniquement possible, il faut bien administrer son SI. Comment urbaniser son SI ? Stratégiquement, il suffit de bien définir son processus métier et de le modéliser dans l'EAI. Une urbanisation bien construite permet par la suite d'obtenir de nombreux avantages : - Accélération et automatisation des échanges. - Suppression des processus manuels - Réduction des coûts et gain de temps. - Chaîne de valeur plus souple.
Si stratégiquement l'urbanisme de son SI n'est pas difficile à concevoir, il en est autrement pour la technique. En effet, il y a plusieurs éléments à prendre en compte : § § § §
Le choix des moteurs d'intégration Les outils d'échange à utiliser Avoir un module XML pour la modélisation des processus métiers. Avoir des nombreux adaptateurs applicatifs modulables sur tous les progiciels.
L'urbanisme, complément de l'architecture, permet de palier à l'hétérogénéité des applications. En effet, alors que l'architecture assure une connexion point à point, l'urbanisme à une vision plus générale du SI. La notion d'urbanisation prend en compte toutes les applications et assure une connexion en simultané entre toutes les applications. Une autre différence avec l'architecture du SI, est que l'urbanisme prend en compte l'existant informatique ainsi que leur capacité à évoluer. Cela est possible grâce à des règles d'interaction entre les différentes grandes fonctions de l'entreprises. 36
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3.2. Sécurisation des flux Assurer la sécurité lors des échanges de données est une opération d'autant plus difficile que les applications sont hétérogènes. C'est pourquoi, les outils de sécurité doivent être très efficaces et sûrs. Ces outils doivent faire partie intégrante de l'architecture de base des applications EAI afin d'assurer une protection des plus performantes et faciliter l'exploitation des données pour l'utilisateur. A l'heure actuelle, les systèmes de sécurité lors des transactions inter-entreprises ou intra-entreprises, ne sont pas encore tout à fait au point. En effet, il s'agit de login, code, mot de passe…tandis que le moyen le plus sûr pour le moment est le transfert de données au travers des réseaux à valeur ajoutée tel le VAN (Value Added Network). L'information devenant de plus en plus un facteur clé pour l'entreprise, sa sécurisation devient nécessaire. C'est pourquoi, il est essentiel de construire un système de transaction parfaitement armé et hermétique. Le cabinet Octo Technologies propose une architecture sécurisée basée sur trois axes : l'authentification, la gestion des habilitations et la confidentialité des données. L'authentification : pour une bonne sécurité, il faut authentifier les flux métiers lorsqu'il s'agit d'un transfert intra applicatif. En revanche, pour un échange inter applicatif, la sécurité passe par l'authentification de chacun des messages et non plus le flux dans sa globalité. La gestion des habilitations : Cela signifie qu'il faut gérer les messages venant de l'extérieur, et savoir s'ils sont habilités à entrer dans notre système d'information. Pour connaître le niveau d'acceptation du message, il faut donc comme précédemment analyser les flux métiers. C'est à dire, connaître sa provenance technique (de quelle machine, poste…), sociale (entité) et humaine (connaître l'expéditeur). Une liste exhaustive des différents expéditeurs et destinateurs doit être créée au préalable, afin que l'application de sécurité puisse gérer au mieux les messages entrants et sortants. Toutefois pour que le contrôle soit complètement assuré, la liste des personnes doit être combinée à une liste de contrôle d'accès (ACL : Access Control List) correspondant aux différents flux métiers.
Confidentialité, intégrité et non répudiation des informations : Le respect de ces trois notions assure la bonne sécurité des informations. Pour cela, il suffit, comme pour l'authentification de crypter les flux métiers ou chacun des messages. Ce système de cryptage des données et de gestion des flux assure une sécurité optimum. En effet, ce type de système de sécurité est déjà utilisé pour le développement d'applications B to B. Une entreprise qui intègre une application dans le but de s'orienter vers l'e-business a besoin d'un système de sécurité très performant, contrairement à une entreprise souhaitant relier des applications internes. La sécurité se fait alors au niveau des transports. Un système de sécurité pour application B to B peut également être mise en place pour des applications internes. La sécurité est un problème commun touchant le personnel de l'entreprise, ainsi que ses partenaires. C'est pourquoi il est important de sensibiliser les hommes et de construire un SI parfaitement sécurisé. 37
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La sécurité au niveau humain : il faut informer les utilisateurs de l'importance de la sécurisation et de la confidentialité des données. Il faut donc pousser le personnel à créer des mots de passe, à ne pas divulguer certaines informations. Certaines procédures de sécurité peuvent également être mises en place, ainsi qu'une protection des postes . Il faut inciter le personnel à les respecter. Mais les utilisateurs finaux ne sont pas les seuls concernés. En effet le personnel informatique a aussi sa part de responsabilité dans la sécurité des données. Il est important qu'ils considèrent la sécurité comme un élément nécessaire à la réussite de l'entreprise. C'est pourquoi, ils doivent respecter les procédures d'exploitation, les méthodes de développement et l'utilisation des outils mis en place. De la prise de conscience du personnel, dépendra la sécurité des machines et du SI. Le personnel doit se sentir impliqué pour s'investir. La sécurité au niveau machine : une protection du SI et de ses composants est donc nécessaire au niveau des applications centralisées comme décentralisées ou délocalisées. Dans les composants on retrouve les éléments du type : Pare feu, routeur, proxy outil de détection d'intrusion… La sécurité en est d'autant plus importante lors d'échange en B to B, c'est pourquoi il est important de créer un vrai partenariat afin de faire en sorte que l'interlocuteur aussi assure la protection de son système d'information. Cela sous entend, le référencement de tous les partenaires. La création d'une base de données avec toutes les informations connues sur les partenaires amélioraient ainsi la sécurité inter–entreprises de même que la communication.
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4.
Le marché : quels acteurs pour quelles améliorations ?
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4. Le marché : quels acteurs pour quelles améliorations ? 4.1 L'intégration pour la mise en place d'application E business A l'heure de l'e-business et de la mondialisation, les échanges à distance entre les partenaires prennent de plus en plus d'ampleur. L'information devient un élément stratégique et essentiel au sein de l'entreprise. En effet, posséder l'information adéquate au bon moment devient un facteur de prise de décision important pour tout entrepreneur. Dans un souci de répondre à la demande, les éditeurs de logiciels s'orientent vers une offre EAI globale et allant jusqu'à l'aboutissement d'une application B to B. On peut dire que l'avenir de l'EAI réside dans la standardisation des différentes applications et dans le développement d'applications B to B. C'est pourquoi on trouve sur le marché des offres de plus en plus complètes. C'est notamment le cas pour les sociétés Tibco, Microsoft et Sybase. 4.1.1 Focus sur l'offre Tibco La vision générale de Tibco rejoint cette idée. Aujourd'hui les entreprises s'orientent vers l'intégration d'applications eBusiness. On peut considérer que ce type d'applications est l'avenir des entreprises et de l'économie en générale. C'est pourquoi cela représente un investissement colossal pour toute entreprise et cela dans n'importe quel secteur d'activité. Cette vision globale de L'EAI intègre de plus en plus des dimensions humaines au sein de l'entreprise mais aussi à l'extérieur. En effet, cela favorise l'implication des employés, le travail collaboratif, l’inter et l’intra- communication, la créativité, de nouvelles idées et la prise de décision. La dimension humaine, à l'extérieur de l'entreprise se concrétise par le travail en étroite collaboration avec les différents partenaires amont et en aval. En ce qui concerne les fournisseurs, cela permet d'augmenter son pouvoir de négociation et d'obtenir des tarifs plus intéressants, d'offrir aux clients un meilleur service, de répondre plus rapidement à leurs besoins. La combinaison de la dimension humaine à la dimension technique de l' EAI, permet aux entreprises d'aller vers leurs objectifs de maximisation des profits grâce à de nombreux avantages : -
Plus grande flexibilité de la chaîne de valeur. Réductions des coûts grâce à des processus métiers bien intégrés Meilleure prise de décision Favorise l'investissement Meilleure réactivité aux changements du marché. Une infrastructure plus flexible et adaptable Meilleure vision du consommateur Meilleure visibilité sur les opérations menées en interne Lancement plus rapide de nouveaux produits sur le marché Amélioration de la satisfaction et de la fidélisation des clients Optimisation des relations avec les clients et partenaires
Un autre élément essentiel pour réussir son intégration d'application, consiste à s'entourer des bons partenaires de développement. Ils apportent également une plus value aux 40
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applications. En effet, la plupart des logiciels vendus sur le marché sont compatibles avec les applications EAI. Les entreprises peuvent ainsi bénéficier du support des éditeurs de logiciels. L'accroissement des applications B to B, l'accès des partenaires aux systèmes d'information etc…incitent les éditeurs EAI à améliorer sans cesse leurs offres et aller vers les entreprises, favorisant ainsi le développement d'applications B to B. C'est pourquoi, les éditeurs sont de plus en plus nombreux à rendre, leur plate-forme compatible avec les différentes sémantiques (http, SMTP, RosettaNet…). On parle de plus en plus de gestion des processus. Tibco s'inscrit dans cette stratégie de développement et offre une solution globale allant de l'intégration d'application, c'est à dire une solution EAI basique, jusqu'à la communication des infrastructures inter et intra entreprises. L'offre de Tibco est ainsi construite : COMPOSITION Entreprise Application Intégration (EAI)
Business to Business Integration (B2B)
Portals
Business Process Management (BPM)
Communication Infrastructure
CARACTERISTIQUES Permet la communication entre les applications stratégiques (BBD, mainframe..) en assurant le transport d'informations entre elles. Assure les échanges inter entreprises via le web, tout en assurant la sécurité des données. Permet l'accès aux informations et aux systèmes d'informations internes grâce au web et autres terminaux mobiles. Assure la coordination des flux et des tâches à la demande des utilisateurs et des applications intégrées au processus métier. Fournit une infrastructure qui réagit en temps réel et des systèmes de distribution d'informations performants.
L'intégration d'applications permet aux entreprises de faire face à un environnement informatique de plus en plus complexe, incluant différentes bases de données, applications en tout genre, ainsi que la multiplicité des partenaires. C'est pourquoi, Tibco, comme d'autres éditeurs de logiciels, mettent au point des solutions permettant l'interopérabilité entre les applications et les partenaires. La finalité du concept EAI ou des processus d'intégration est de faire en sorte que les entreprises améliorent leur business et leur profitabilité. En effet toutes ces applications visent à resserrer les liens avec les partenaires stratégiques (clients, financiers, fournisseurs…). Conclusion Grâce à Internet, les entreprises peuvent s'allier avec des partenaires à l'autre bout du monde, et jouer sur la concurrence. Une intégration B to B permet une collaboration interactive grâce à l'automatisation des échanges. 41
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4.1.2 Focus sur l'offre Microsoft : Concept BizTalk Le concept de BizTalk représente l'offre EAI de Microsoft, elle s'adresse à tout type de problématique, c'est à dire qu'elle est aussi bien faite pour l'intégration d'applications inter entreprise, qu'intra entreprise. Ainsi afin de répondre au mieux aux exigences du marché Microsoft propose BizTalk regroupant trois notions. Il s'agit de BizTalk Framework, BizTalk .Org et BizTalk Server 2000. C'est une offre globale capable de s'adapter et d'améliorer toutes sortes d'applications, en proposant une intégration simple d'XML dans les processus métiers. Le concept BizTalk c'est : des règles, des services & conseils, ainsi qu'un produit : BizTalk Framework C'est une application regroupant un ensemble d'instructions pour la mise en oeuvre d'échange.
BizTalk.org C'est un service offrant un ensemble de ressources en ligne pour la promotion de XML, XSL et des schémas associés. Objectif : l'entreprise peut Ces conseils et services sont ainsi définir et router les accessibles sur données. http://www.biztalk.org. Ce BizTalk Framework, s'appuie site regroupe trois services, sur la technologie XML , ce à savoir : une communauté, qui permet d'encourager le une bibliothèque de routage ouvert et documents et un ensemble l'interopérabilité des données. de partenaires. On peut y découvir XML, les Fonctionnement : spécifications du framework, Basé sur SOAP, il fonctionne participer à des forums de à l'aide de balises discussion, permet le travail représentant une structure de collaboratif, rencontrer des message électronique. partenaires… Cette structure assure un échange de document métier, fiable et sécurisé. De plus, cet échange est indépendant du système d'exploitation, du modèle et du langage de programmation.
BizTalk Server 2000 C'est un produit proposant l'ensemble des outils et infrastructure pour l'automatisation, l'intégration et la gestion des processus métiers. C'est une offre compatible avec n'importe quelle plateforme et système d'exploitation. Les entreprises peuvent donc envisager toute sorte d'échange avec n'importe quels partenaires, à n'importe quel endroit. Exemple d'applications : -intégration de processus métiers. - Intégration des partenaires commerciaux. - Automatisation des achats. - Portail d'entreprise.
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BizTalk Server 2000 : C'est une application composée d'éléments permettant d'assurer toutes les fonctions essentielles de l'EAI. En effet, dans BizTalk on retrouve les fonction suivantes : - Traduction, - Routage, - Transport des données, - Stockage pour analyse, Caractéristiques techniques : Le routage : BizTalk est un routeur multi protocoles et multi format. En ce qui concerne les formats, ils peuvent être standards ou personnalisés, comme par exemple EDI, XML… De plus, après des tests d'interopérabilité, par CommerceNet, BizTalk s'avère totalement compatible avec les chemins de traitement primaire. Les tests révèlent également que la sécurité & la confidentialité des données sont parfaitement conservées dans le cadre de transactions EDI et dans différents formats. BizTalk Server 2000 prend également en charge différents protocoles tel que : HTTP, SMTP, FTP, DCOM. La combinaison de ces fonctions sont possibles car ce produit s'appuie sur la technologie XML (langage extensif). Il se base également sur des technologies de transfert et de sécurité utilisé pour Internet (SMTP, HTTP…). Cela représente un avantage financier, car les entreprises peuvent continuer à développer leurs applications actuelles. Elles n'ont pas à remplacer leur SI existant, mais juste à le faire évoluer. L'orientation des données est donc assurée de manière intelligente. Effectivement, Biz Talk Server se base sur des fonctionnalités permettant un routage automatique grâce à des informations contenues dans l'en-tête du message. Ces fonctionnalités sont assurées par le BizTalk Framework. Le routage est également assuré par rapport au contenu du corps du message. Pour cela des règles de transmission sont au préalable conclues entre les différentes sociétés. L'architecture : de part ces technologies de bases (XML…), l'architecture de BizTalk Server est évolutive. En effet, pour développer une première application e-business, l'entreprise peut se baser sur un seul Biz talk. Lorsque l'entreprise souhaite aller plus loin dans son application elle peut se servir de BizTalk comme d'un bus applicatif. Fiabilité de l'échange : l'échange de données est fiable. En effet, BizTalk Server offre des mécanismes de sécurité aussi bien pour l'envoi de message que pour les accusés de réception. Il est également possible de configurer un deuxième protocole de transmission en cas de panne du premier. En outre lorsqu'un serveur est en panne, les messages reviennent au point de vérification valide. Transport sécurisé : les données sont également sécurisées lors de leur transport. Cette sécurité se base sur Microsoft Windows 2000. Les échanges sont hautement sécurisés et notamment dans le cadre d'échange avec l'extérieur et partenaires commerciaux.
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Les composants AIC : afin de réaliser au mieux l'intégration et l'échange de données, les sociétés tierces peuvent créer des composants d'intégration AIC (Application Intégration Component) BizTalk est une offre globale. En effet, dans le cadre économique de standardisation, les entreprises d'aujourd'hui veulent une offre simple, facile à intégrer et surtout n'alourdissant pas le SI. C'est pourquoi BizTalk est constitué d'une infrastructure développée assurant les étapes suivantes : - Livraison de documents, activée par des règles définies, - Transformation des formats du contenu, - Tracking, BizTalk, offre une gamme complète d'applications EAI : - BizTalk Management Desk : ce logiciel permet la configuration des modalités d'échanges de documents. - BizTalk Editor : ce logiciel permet la création de spécifications de documents. - BizTalk Mapper : ce logiciel permet de définir les règles de traduction d'un document. PRODUITS CARACTERISTIQUES EXEMPLES • Outil EAI de gestion : des • Un document circule entre un données et des partenaire commercial et une partenaires, application interne : le document est envoyé au • Interface utilisateur BizTalk Server 2000 d'une graphique, basée sur le BizTalk autre société, celui ci renvoie web (utilisation à distance), Management ⇒ objectif : créer et gérer les un deuxième document à sa Desk propre application interne. relations avec les partenaires, • Le principe de fonctionnement nécessaires au développement est le même pour un échange d'une entreprise. inter entreprise. • Outil EAI de création et de • Création et modifications de modification de documents types tel que : spécifications de - des bons de documents sous format commandes XML, - des factures BizTalk ⇒ objectif : publier des données - des bons de livraisons… Editor sur des bases de stockage web ou spécifiques aux entreprises. • Outil de traduction : • Rendre compatible l'échange cartographie les de données entre une BizTalk enregistrements et application EDI et XML. Mapper champs entre deux formats de spécifications différents. ⇒ objectif : rendre les applications compatibles.
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L'offre globale ne s'arrête pas là, il y a aussi d'autres fonctions : § Suivi et analyse des documents : l'outil de tracking, assure deux fonctions principales. En effet, il a pour mission de faire suivre les informations passant par BizTalk Server 2000. Les documents peuvent circuler soit sous forme de lots, soit individuellement. La deuxième mission consiste à enregistrer la procédure de traitement attachée aux documents. § Création de groupe de serveur, ajout de serveur, gestion de files d'attente et autres tâches de gestion : la console d'administration. § Orchestration : BizTalk Orchestration, outil permettant de construire et orchestrer les processus de façon dynamique. Après la mise en place de l'infrastructure de communication, il reste une dernière étape qui consiste à faire dialoguer les applications sur le web. C'est en fait, l'aboutissement d'une application e-business. Conclusion Avec BizTalk, Microsoft entre dans le cadre d'une stratégie de standardisation visant à répondre à une problématique de développement en B to B, améliorer la communication et surtout à faciliter l'intégration d'applications. On retrouve tous les ingrédients nécessaires à la réussite d'une entreprise.
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La société Sidel témoigne : L'activité de cette société consiste à produire des machines de production d'emballages plastiques PET (Polyéthylène Téréphatalate), mais aussi à créer des lignes de conditionnement et offrir un maximum de services à ses clients. Ainsi, Sidel décide de s'orienter vers l'e-business et de créer un site de vente en ligne, afin d'offrir à ces clients, un nouveau canal de distribution plus réactif. L'objectif est de vendre en ligne les pièces de rechange des machines vendues, plutôt que les machines, elles-mêmes. En effet, le renouvellement des machines n'est pas régulier. Ce site permet à Sidel d'offrir à ses clients un service personnalisé. Effectivement, chaque client à un accès personnalisé au catalogue de pièces de rechange correspondant à sa machine, aux tarifs qui lui sont attribués. En plus de la personnalisation de son offre, Sidel agit en temps réel. C'est non seulement, un atout pour les clients, mais aussi pour eux, car ils gagnent en satisfaction et confiance client. Sidel offre ainsi une transparence de ses stocks. Pour la société cela a l'avantage d'avoir une gestion optimum. La commande est donc gérée automatiquement. Si une pièce n'est pas disponible alors, elle sera gérée par une personne avertie. Le but étant d'apporter une valeur ajoutée aux clients en automatisant au maximum le processus de commande, voire, la relation client. Toutes ces opérations sont possibles car il existe un lien entre les différents sites, systèmes de gestion des données et autres progiciels hétérogènes. Ainsi, afin de rendre le site de vente en ligne opérationnel, il suffit de donner l'accès aux clients au site de vente en ligne. Pour cela il suffit d'avoir un ordinateur et un navigateur connecté au web. Mais aussi, de relier l'application e-business au système de gestion client. Sidel a choisi Microsoft car l'offre a su répondre à sa double problématique (personnalisation de l'offre en temps réel) grâce à sa capacité à gérer des interfaces hétérogènes. Cet interfaçage est possible via de simples connecteurs paramétrés au préalable. D'autant plus que cela ne nécessite que quelques jours.
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4.1.3 Focus sur l'offre Sybase : Sybase offre aux entreprises une infrastructure e-business complète pour intégrer, gérer et distribuer des applications, des données et du contenu partout où ils sont nécessaires. Avec son offre Entreprise Portal, ses solutions mobiles et sans fil et ses solutions destinées aux marchés verticaux, Sybase se classe parmi les 10 principaux éditeurs de logiciels dans le monde. En tant qu’éditeur d’infrastructure, Sybase s’est positionné sur le marché de l’intégration depuis le rachat de New Era of Networks en juillet 2001. L’actualité Sybase est marquée par le lancement de sa nouvelle « Business Process Integrator Suite ». BPI Suite permet de développer, de déployer et d’optimiser les processus métiers tout au long de la chaîne de valeur de l’entreprise et démontre l’intégration réussie entre l’offre de Sybase et celle de New Era of Networks. Avec cette solution complète, Sybase est en mesure d’adresser les problématiques complexes d’échanges intra et interentreprises et de gestion des processus, problématiques qui vont bien au-delà de la simple intégration d’applications.
En effet, Sybase BPI Suite est une solution complète permettant un développement et un déploiement de l’ensemble des processus métiers de l’entreprise. Parce que les entreprises étendent aujourd’hui leurs processus au delà de leurs frontières physiques, BPI Suite fournit les outils nécessaires pour intégrer et automatiser les interactions et les flux d’information sur l’ensemble de la chaîne de valeur étendue. BPI Suite supporte la majorité des standards de gestion et d’intégration des processus B2B, notamment les Web services (WSDL, UDDI et SOAP), RosettaNet et ebXML. BPI Suite est une solution complète de développement, de gestion et d’intégration de processus métiers reposant sur un serveur d’application ouvert. Celui-ci permet la création de nouvelles applications tandis que le serveur de processus adresse le développement de processus complexes pour lier les nouvelles applications à celles déjà en place. BPI Suite offre des fonctionnalités de visualisation, de développement et de déploiement des processus automatisés ainsi que des outils de conception et de représentation graphique de ces processus, qui peuvent être ensuite rapidement déployés sur le terrain. Résultat : les entreprises peuvent facilement contrôler, analyser et affiner leurs processus en fonction de l’évolution de leur environnement. C’est un gage de qualité de service rendu à leurs clients et à leurs partenaires. La suite assure l’intégration et l’optimisation des processus sur l’ensemble des systèmes de l’entreprise pour garantir un accès unique à toutes les informations pertinentes sur ses clients, partenaires et fournisseurs indépendamment de leur source.
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COMPOSANTS Serveur de Business Process Management : Process Server
CARACTERISTIQUES • Orchestration des processus métiers de bout en bout, inter et intra entreprise • Routage des informations • Transformation des messages : XML, Serveur d’intégration : Process Server Standard ou custom • Tire parti des adaptateurs (SAP, Siebel, Peoplesoft, Systèmes Legacy …) Outil de contrôle et d’analyse des • Suivi de l’enchaînement des processus transactions : Biz TRacker inter et intra entreprises • Définition des règles de communication entre les différents partenaires Plate-forme d’intégration des Web • Plate-forme basée sur ebXML, et Services : Web Services Integrator RosettaNet • Environnement intégré unique (protocoles : SOAP, UDDI, WSDL, ebXML et RosettaNet) • Création et déploiement des services web, basés sur protocoles SOAP, UDDI et Serveur d’application J2EE : WSDL EAServer • Certifié J2EE 1.3 • Supporte EJB, composants CORBA, COM, C/C++, PowerBuilder BPI Suite est donc une offre complète d’intégration (interne et externe de l’entreprise) s’appuyant sur une architecture ouverte. C’est-à-dire qu’elle n’est pas figée et qu’elle permet par la suite l’évolution des applications mises en place. Le serveur de processus, lui, intègre le développement de processus complexes afin de relier les nouvelles applications aux applications existantes. Bien qu'utilisant des solutions de différents niveaux, l'intégration d'application (EAI) et l'intégration de processus métiers (BPM) nécessitent une visibilité au niveau métier de l'activité. Cela fournit notamment le complément obligatoire de l'automatisation des flux et des processus qu'est la gestion d'exception. Si pour une raison ou une autre, un message ou un processus ne pourrait être traité convenablement, l'entreprise doit être informée immédiatement de ce problème et doit avoir la capacité d'intervenir. De plus, un suivi de l'activité globale doit être fourni pour pouvoir attester en temps réel de l'efficacité de tel ou tel processus, ou le cas échéant le besoin d'une refonte ou d'une modification de ce processus. Outre ses fonctionnalités, BPI Suite, offre les outils suivants pour la mise en place des processus : o o o o
Visualisation Développement Conception Représentation graphique des processus 48
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Tout ceci représente pour l’entreprise, un avantage non négligeable puisque cela lui permet d’analyser et affiner ces processus métiers et d’en assurer l’évolution. L’entreprise bénéficie ainsi d’informations pertinentes sur ses partenaires au moment opportun. De plus, le développement se faisant plus rapidement, cela représente un retour sur investissement plus rapide. BPI Suite permet aux responsables informatiques de déployer rapidement des projets d’intégration en plusieurs phases. Sybase a fixé le prix de sa suite dans cette optique de déploiement incrémental. Autrement dit, un projet donné n’aura pas à supporter le coût généralement associé au déploiement d’une solution couvrant toute l’entreprise. Le service informatique peut désormais développer et déployer une solution complète d’intégration et d’optimisation des processus de l’entreprise en respectant le budget alloué et en ayant l’assurance d’un retour sur investissement rapide.
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4.2 Les tendances 4.2.1 L’EAI tactique La multiplicité et la diversité des besoins, depuis la « simple » interconnexion de systèmes jusqu’aux process métier, font qu’aucune offre en matière d’EAI ne peut logiquement couvrir tous les besoins d’intégration des entreprises. Nous assistons aujourd’hui à l’expansion d’une nouvelle génération d’offres, dénommée EAI tactique en référence aux EAI traditionnels ou EAI d’infrastructure. L’EAI tactique se distingue radicalement de l’EAI d’infrastructure par les concepts, le mode d’approche et de conduite des projets réduisant considérablement les risques liés à la mise en œuvre d’un EAI. EAI tactique EAI d’infrastructure (Project EAI / Departmental EAI)
(Enterprise-Wide EAI)
Niveau élevé Complexité des projets EAI selon leur nature
Besoins des entreprises Niveau faible Niveau Données
Niveau Business Modeling
Télécollecte et diffusion
Intégration Intégration Messaging Business Process de systèmes d’applications Management ETL et Synchronisation Intégration Intégration datawarehouse Réplication mobilité BtoB & EDI
Typologie des besoins EAI
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Le schéma ci-dessous précise de manière plus détaillée les principales caractéristiques de ces deux grandes familles d’offres. EAI d'infrastructure
EAI tactique
Domaine d'intervention de l’EAI
Refonte du système d’information autour de l’EAI, backbone EAI ou architecture centrée sur l’EAI
Interconnexion de systèmes, intégration d’une application (CRM, e-commerce…), télécollecte…
Structuration
Forte et centralisée
Faible
Démarche projet
L'EAI est un projet à part entière
L'EAI est un composant d'un projet opérationnel : projet intranet, projet CRM, projet Business Intelligence…
Consulting préalable
Etude d'intégration fonctionnelle ou "Business Process Management" (BPM) avec prise en compte, en particulier, des facteurs humains
Validation technique à partir d’un test d’intégration ou d’une maquette
Impact applicatif
Adaptation des applications au "bus EAI". Aucun impact si les applications sont des Web Services
EAI non intrusif. Pas de modification ou modification minimale des applications
Délais moyens de mise en œuvre
1 à 3 ans, selon un schéma de montée en charge
A partir de 15 jours, selon l'objectif et le planning projet
Dans les faits, EAI tactique et EAI d’infrastructure sont complémentaires. L’équipement d’une entreprise en matière d’EAI ne sera pas constitué à l’avenir d’une seule technologie EAI mais d’une gamme d’outils EAI complémentaires, intégrables entre eux et répondant chacun de manière optimale à des besoins spécifiques.
DataEXchanger est le leader de cette nouvelle génération d’EAI. Son offre répond à des besoins d’intégration d’applications mais aussi à des préoccupations pratiques que rencontrent les entreprises au quotidien : intégration de systèmes propriétaires, intégration bureautique, intégration groupware, intégration et alimentation d’intranets, d’extranets ou de portails, télé-collecte, publication, réplication, synchronisation, ETL…
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La société propose une offre orientée « tactique » par conception, qui met en avant les fonctionnalités suivants : Ø Connexions et accès universels :
Basesdedonnées Technologies Internet Ftp, Email, http(s), SyncML
+ de 100 bases supportées Firewalldedonnées
ServeursXML FichiersXML SAX–DOM MS Biztalk
ServeursdeGroupware Lotus/Domino MSExchange MSOutlook
Fichiers plats, texte, indexés, cobol
MainframeIBM,Bull,Unisys…
Datawarehouse Datamarts
Applications Logiciels spécifiques
Connecteurs techniquespour progiciels : Sap,Movex,Sage, Oracle Application, OneWorldJDE, Baan, BPCS, etc.
Serveursproduction Windows,AS/400,Unix, LinuxVMS,HP3000
Microsoft Office Word,Excel,Outlook
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Ø Adaptabilité : la technologie DataEXchanger peut être installée sur site central (corporate EAI), mais aussi sur des sites distants (remote EAI) ou embarquée dans les équipements mobile (mobile EAI) pour s’adapter à l’architecture du système d’information ou aux contraintes d’un projet. Le déploiement est extrêmement rapide puisqu’il s’effectue par transfert d’un fichier unique, sans procédure d’installation ou de configuration. Ø Rapidité et simplicité de mise en œuvre : Le produit est livré en standard avec plusieurs centaines de commandes pré-définies dédiées à la connexion, à la transformation, à l’automatisation... Des commandes supplémentaires peuvent être définies à partir des langages normalisés Java, VB, Delphi, intégrés dans DataEXchanger. Ø Méthodologie RAD : L’éditeur complète son offre par une méthodologie de mise en œuvre de type « RAD » (Rapid Application Development) compatible avec l’approche d’ensemble EAI tactique. Ø Ouverture sur les environnement d’infrastructure : DataEXchanger a la capacité de s’intégrer à d’autres éléments d’une infrastructure de système d’information tels que middleware, MOM ou EAI d’infrastructure. A titre d’exemple, DataEXchanger propose « DataEXchanger for Microsoft Biztalk ». Ces caractéristiques pragmatiques et opérationnelles, sont complétées par une gamme de prix cohérente avec une démarche projet. L’offre DataEXchanger permet ainsi d’abaisser considérablement le coût global d’acquisition et de maintenance d’une solution EAI, tout en limitant les risques.
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L’offre DataExchanger : Produits / Modules
Descriptif Atelier de conception de scénario d’intégration. Permet de créer des applications d’échanges incluant des services d’intégration divers : extraction, réplication, synchronisation, transformation, routage… DataExchanger Designer intègre les modules suivants :
DataExchanger Designer
§
DEX DocGen : Générateur de documentation de scénario produit des états aux formats (Word, HTML).
§
DEX Repository : Référentiel de DataEXchanger. Intègre un moteur de recherche pour faciliter la maintenance des scénarios.
§
DEX Explorer : Navigateur de base de données hétérogènes. Permet la maintenance des données et des référentiels et la manipulation de données pour les opérations de visualisation, édition, migration et création de jeux d’essais.
§
DEX Test ODBC : Utilitaire de validation de drivers ODBC.
Atelier de développement de formulaires. Permet de concevoir des formulaires DataExchanger pour répondre au projet de workflow, encapsuler les scénarios d’intégrations et Developer construire des solutions verticales. Le serveur d’intégration de données. Il gère les flux de données suivant les DataExchanger scénarios d’intégrations préalablement définis. Server Disponible en trois dimensionnements : Standard, Enterprise et Mainframe. § DEX High Volume Transaction Manager : Gestionnaire de montée en charge. Ordonnance les files d’attentes en provenance des différentes instances des serveurs d’intégrations. § DEX Flow Management Console : La console de supervision offre une vue unifiée sous forme de portails d’informations sur les Opération serveurs et les flux. Il offre un environnement de supervision sur Management l’ensemble des composants d’intégration déployés dans l’entreprise et permet d’interagir sur les traitements. § DataExchanger for Office : Module de reporting EAI. Il intègre un système de profil et d’autorisation qui garantit la sécurité et la répartition d’accès aux informations. § DEX SAP Object : Le connecteur permet de s’interfacer suivant la norme BAPI à SAP. § DEX Office Object : Le connecteur permet de s’interfacer à MS Extension Office. Connectors § DEX Backup Object : Le connecteur permet de sauvegarder les données d’applications. § DEX FTP Object : Le connecteur permet de piloter les transferts de fichiers avec cryptage, compression et notification. 54
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Guide comparatif EAI 280 critères pour définir une architecture, rédiger un cahier des charge et choisir les technologies. Une collaboration
Un guide gratuit au http://www.dataexchanger.com/WP.htm
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4.2.2 L' IAI : Internet Application Integration (Microsoft) L'IAI (Internet Application Integration) est aujourd'hui le type d'application intégrée répondant le mieux aux exigences du marché, c'est à dire profitabilité et rapidité de mise en place. Toutefois la mise en place d'une telle infrastructure doit respecter certains critères et répondre à certains objectifs : CRITERES S'appuyer sur des normes ouvertes
• •
S'appuyer sur des services de routages et de transformation standardisés et automatisés Avoir un outil de conception graphique
•
S'appuyer sur des processus métiers modélisés Avoir un système sécurisé
•
Mettre en place des mécanismes simples
•
•
•
•
OBJECTIFS Faciliter l'interopérabilité entre les différentes applications. Conserver ou améliorer la flexibilité du système d'information. Faciliter le transfert des informations entre les différents systèmes exécutant les procédures professionnelles distribuées. Concevoir et gérer les procédures professionnelles dans le cadre d'une simulation de mise en place d'infrastructure. Etablir de nouvelles procédures de développement d'applications EAI. Sécuriser les informations transférées, c'est à dire en assurer la confidentialité et l'authenticité. Réduire les coûts d'exploitation du SI et restreindre les risques liés à l'exploitation. Assurer un accès rapide à l'information.
Ces critères et objectifs entrent dans une logique stratégique à savoir, la compétitivité, l’implantation au niveau international, réactivité, qualité, innovation, partage des connaissances, optimisation de la production, etc. Au-delà des objectifs stratégiques, intégrer une application IAI permet de pallier à des difficultés de communication avec les moyens mis en œuvre actuellement. La communication entre partenaires n'est pas toujours facile. En effet, de la disparité des applications naît des problèmes de communication. Ces difficultés rencontrées sont dues à certaines contraintes : Ø Les formats de données ne sont pas toujours compatibles entre eux. Ø Les normes à respecter pour la mise en place de l'échange d'information sont onéreuses et complexes. Ø Les applications de sourcing existantes ne sont pas suffisamment intégrées. Ø Les outils permettant la connexion sont également insuffisants. Conclusion Toutes ces contraintes ont des répercussions négatives sur l'entreprise. Elles génèrent notamment une perte de temps et une augmentation des coûts. L'Internet Application Integration, permet donc de faire face à ses difficultés. 56
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4.2.2 Les Web Services (Tibco) L’engouement manifesté par les principaux organismes de normalisation et les ténors de l’industrie indique que les services Web ont l’envergure nécessaire pour offrir de réels avantages aux entreprises. Il n’en demeure pas moins que d’importants défis restent à relever avant d’espérer les concrétiser. Alors même que les standards sont incomplets et n’en sont qu’à leurs balbutiements, et que le nombre et la diversité des applications et des équipements se multiplient, il est peu vraisemblable qu’un jour, partout, tous les systèmes seront conformes au même ensemble de standards. Pour devenir réalité, les services Web ont besoin d’une puissante infrastructure d’intégration. Il est important de faire appel à un éditeur capable de fournir une infrastructure complète et une stratégie de développement qui adoptent les standards et les technologies des services Web. Proposant aujourd'hui l’infrastructure d’intégration la plus complète du marché, TIBCO Software est au cœur de l’évolution de la technologie et des standards Web. De l’importance des services Web Jadis structures monoblocs relativement isolées, les entreprises sont aujourd’hui organisées en réseau et se définissent par leurs interactions avec d’autres entreprises et avec leurs propres ressources internes. L’information et les fonctionnalités sont de plus en plus distribuées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise. Un processus métier quelconque, la gestion des commandes par exemple, peut mettre en jeu des dizaines de systèmes et de sources d’information. La coordination de ces processus métier inter-entreprise et inter-système constitue un énorme défi pour les entreprises et motive les efforts de normalisation des modes d’intégration et de coordination des systèmes et des processus. Ce problème s’est intensifié avec l’omniprésence des interfaces et des technologies Web qui donnent aux différents acteurs de l'entreprise (clients, employés, partenaires, etc.) une meilleure visibilité et un accès plus large aux systèmes d'information. Les services Web se caractérisent par l’utilisation de standards Internet pour partager l’information entre des applications et des sources d’information incompatibles. En simplifiant le partage des informations au sein de l’entreprise et avec les partenaires, les clients et les fournisseurs, ils diminuent le coût de l’activité, accélèrent le délai de commercialisation et augmentent la souplesse de l’entreprise. Ainsi, en permettant l'accès contrôlé à ses informations et ses services sous forme de services Web, une entreprise permet à d’autres entreprises et systèmes d’intégrer ses informations de stock à leurs processus métier. Théoriquement sans limites, les applications potentielles des services Web entrent essentiellement dans deux catégories : donner à des tiers l’accès à des systèmes propriétaires jusqu’ici inaccessibles et rendre l’interaction inter-système à la fois plus simple et plus dynamique. Les services Web offrent une meilleure visibilité des activités internes et externes, permettent de coordonner plus efficacement les processus répartis
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entre plusieurs systèmes, services et entités, et améliorent la capacité des entreprises à identifier les situations exceptionnelles et à y réagir. Les services Web permettent également de partager l’information et les processus entre les applications et les sources d’information au sein d’une entreprise, ou via Internet entre plusieurs entreprises. L’environnement idéal est une plate-forme dotée d’une bonne architecture d’intégration, qui soit capable de coordonner l’accès à différents systèmes, d’établir un processus d’abonnement aux services et d’orchestrer les processus qui englobent des services Web et d’autres types de ressources. Pas de services Web sans infrastructure d’intégration Pour réussir, le déploiement et la gestion d’une initiative de services Web doivent pouvoir s’appuyer sur une infrastructure d’intégration puissante et bien conçue. Les fournisseurs de solutions d’intégration bâties sur une architecture orientée services peuvent quasiment proposer des interfaces et des transports de services Web comme un prolongement de l’intégration existante. Enfin, s’il fournit une solution réellement complète d’intégration des flux métier, le fournisseur de solutions d’intégration peut combler les lacunes et résoudre les problèmes que n’auront pas résolus les services Web, à savoir : •
Aujourd’hui, la plupart des applications existantes n’exposent pas de services Web, même si elles offrent l’essentiel des informations et des fonctionnalités qu'il conviendrait de mettre à disposition sous forme de services Web.
•
S’ils sont adaptés pour des interactions et des volumes de transactions relativement faibles, les services Web ne répondent pas néanmoins aux besoins des processus très complexes qu’engendrent des volumes élevés d’interactions ou de transactions. D’autres technologies et standards d’intégration continueront d’exister.
•
La sécurité (authentification, autorisation et chiffrement) est extrêmement limitée s'agissant d'ouverture de services à des tiers à travers Internet. Avant de s’engager sérieusement dans la voie des services Web, les entreprises ont besoin d’avoir de solides garanties par rapport à la sécurité des informations et des services internes qu’elles rendent accessibles au monde extérieur.
L’infrastructure d’intégration complète de TIBCO fournit les mécanismes de communication inter-applications, l’évolutivité, les performances et la sécurité nécessaires pour déployer et gérer des services Web permettant l'orchestration des processus métier. La vision de TIBCO pour les services Web comprend l’application à ce domaine de son expertise en solutions d’intégration et informatiques distribuées, l’apport à la technologie des avantages de son infrastructure événementielle, ainsi que la fourniture de la première solution complète de gestion et de médiation de la sémantique complexe des processus métier. Une architecture distribuée et fédérée Les services Web seront, par définition, distribués et mettront en scène des systèmes et des sources d’information contrôlés par plusieurs entreprises, services et individus. De ce fait, l’infrastructure qui les supporte devra s’appuyer sur une architecture découplée et 58
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fédérée, qui permette à ces ressources hétérogènes d’interagir en temps réel sans se murer dans des relations restrictives. En même temps, l’orchestration efficace des
processus basés sur les services Web exigera que les utilisateurs et les systèmes puissent disposer d’une vue de bout en bout d’un réseau de services. L’infrastructure événementielle Les standards et les produits actuels relatifs aux services Web ne mettent pas l’accent sur la distribution d’événements, pas plus qu’ils ne la supportent. Une architecture événementielle faciliterait pourtant de nombreuses interactions utiles et intéressantes entre les Services Web. En appliquant son expertise à ses solutions de services Web L'orchestration des services WEB Jusqu’ici, l’attention s’est portée principalement sur la création, le déploiement et la découverte des services Web. Mais le déploiement d’un grand nombre de services Web posera rapidement le problème la gestion de la cinématique d'appel des différents services WEB et du rapprochement des définitions sémantiques des objets métiers manipulés pour supporter des processus métier complexes de bout en bout.
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CONCLUSION GENERALE
L'EAI connaît aujourd'hui un engouement fort de la part des entreprises, les outils et techniques d'intégration étant plus performants et permette aux entreprises d'évoluer sereinement au sein du tissu économique . Néanmoins, même si le marché de l'EAI est plutôt prometteur, il reste très évolutif. De nombreuses offres apparaissent tous les jours sur le marché. C'est pourquoi il est essentiel pour les entreprises de choisir une application interopérable et évolutive, afin de suivre tous les facteurs et intervenants de son environnement. Aujourd'hui, il devient primordiale pour les entreprises d'informatiser au mieux tous ses services (marketing, comptabilité…). Cette informatisation passe par la mise en place de nouvelles applications qu'il faut intégrer, le but des acteurs de l'EAI étant de les aider à cette tâche. La tendance de l'EAI est à la standardisation à la compatibilité complète avec toutes autres applications l'objectif étant de limitant la complexité des systèmes d'informations. C'est pourquoi le positionnement des applications EAI a tendance à évoluer. En effet, les applications EAI deviennent progressivement un support de l'intégration afin de permettre aux nouvelles technologies, en l'occurrence les Web Services, d'assurer le rôle d'interface et de traducteur entre les applications externes.
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