Dialogues Hiver 2009

DIALOGUES HIVER 2009

E N T R E

A M A T E U R

S

D ’ I M A G E S

LA SÉLECTION HIVER 09 des matériels incontournables

DOSSIER PRATIQUE

la photogaphie de paysage

EXCLUSIF

premières images prises avec le

D300s

Tirages, impressions, albums, livres, cadeaux. Donnez vie à vos photos couv mag phox ERIK2 FINAL.indd 1

25/09/09 13:53:09

Le 16 décembre 2009

DIALOGUES ENTRE AMATEURS D’IMAGES

PRIX MIS A JOUR Pages 20&21 Pages 22&23 Pages 26&27 Pages 62&63

Pages 64&65 Pages 66&67

Pages 70&71

Pages 72&73

Pages 74&75

Pages 76&77 Pages 96&97

Pentax K-7 + 18-55 WR + 50-200 WR Sony Cyber-shot DSC-WX1 Epson Stylus Photo R2880 Canon Digital Ixus 120IS Pentax WS80 Canon PowerShot D10 Fujifilm Finepix F70EXR Olympus PEN E-P1 + ED 14-42 Panasonic DMC-TZ7 Panasonic DMC-FZ38 Sony DSC-HX1 Pentax K-x + DA 18-66 + DA 50-200 Pentax K-x + DA 18-66 + kit chargeur Sony Alpha-330 Sony Alpha-330 + DT 18-55 SAM Sony Alpha-380 Sony Alpha-380 + 18-55 SAM + 55-200 SAM Canon Eos 500D (également en page 49) Canon Eos 500D + EF-S 18-55 IS Nikon D300s (également en page 31) Nikon D300s + 18-200 VR + SB900 + PDK1 Nikon D300s + 16-85 VR Sony Alpha-550 + DT 18-55 SAM Canon Eos 50D Canon Eos 50D + EF-S 17-85 IS USM Canon Eos 50D + EF-S 18-200 IS Pentax K-7 Pentax K-7 + 16-50 SDM (également en page 53) Pentax K-7 + 17-70 SDM + flash AF360 Canon Eos 7D Canon Eos 7D + EF-S 18-135 IS Nikon D3s Sony HDR-CX505 + VRD-P1 Sony DCR-SX30 Canon Legria FS20 Sony DCR-SR57 Samsung SMX-H1052 Sony HDR-TG7 Canon Legria HF200

1 549 € 299 € 869 € 279 € 199 € 299 € 229 € 729 € 299 € 339 € 449 € 701 € 599 € 449 € 479 € 599 € 849 € 599 € 719 € 1 599 € 2 649 € 2 099 € 749 € 899 € 1 249 € 1 399 € 1 049 € 2 049 € 1 899 € 1 699 € 1 899 € 5 299 € 949 € 249 € 349 € 429 € 549 € 649 € 499 €

au lieu de 1599 € au lieu de 349 € au lieu de 849 € au lieu de 299 € au lieu de 229 € au lieu de 369 € au lieu de 279 € au lieu de 749 € au lieu de 349 € au lieu de 399 € au lieu de 499 € au lieu de 799 € au lieu de 649 € au lieu de 499 € au lieu de 549 € au lieu de 649 € au lieu de 899 € au lieu de 769 € au lieu de 799 € au lieu de 1749 € au lieu de 2799 € au lieu de 2249 € au lieu de 849 € au lieu de 999 € au lieu de 1329 € au lieu de 1499 € au lieu de 1249 € au lieu de 2099 € au lieu de 1999 € au lieu de 1799 € au lieu de 2199 € au lieu de 4299 € au lieu de 1099 € au lieu de 269 € au lieu de 389 € au lieu de 449 € au lieu de 599 € au lieu de 699 € au lieu de 769 €

Le 16 décembre 2009

DIALOGUES

ENTRE AMATEURS D’IMAGES

ERRATUM Des erreurs se sont glissées dans notre nouvelle revue hiver 2009

Pages 62-63 – COMPACTS GRAND PUBLIC ƒ Canon Digital Ixus 200 IS

zoom : 24-120 mm au lieu de 28-336 mm

Pages 66-67 – TELEZOOMS & BRIDGES ƒ Samsung WB560

livré sans étui

25/09/09

13:04

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7 Imaginé par les photographes, réalisé par Canon. Le nouvel EOS 7D est arrivé dans votre magasin Phox, le shop photo. Plus que des photos, des histoires.

Vidéo

12800 12 800

*Bien sûr, vous pouvez

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you can* www.canon.fr

édito

>>

« DIALOGUES ENTRE AMATEURS D’IMAGES » - Avec nos clients, avec nos amis, avec nos partenaires, avec tous les « amateurs éclairés » et les professionnels aussi… ou, plus simplement avec tous ceux qui aiment la photo, nous rêvions d’installer un DIALOGUE. - Voilà c’est fait, ce numéro est le premier enfant né du mariage de nos deux enseignes PHOX et SHOP PHOTO… Aujourd’hui nous sommes près de 300 photographes répartis dans toute la France avec chacun son magasin ou son studio, tous motivés pour vous faire partager la passion de la belle image.

« DIALOGUES entre amateurs d’images » n’est pas une revue photo de plus, ni un catalogue, ni une sélection ou un recueil de conseils. C’est tout à la fois et même plus que ça car dans l’univers de l’image, comme dans tous les univers complexes, « le tout est plus que la somme des parties ». Nous l’avons appelé DIALOGUES, pourquoi pas VISION, PESPECTIVE  ? PHOTO c’était déjà fait… nous aurions été plus proche de notre cœur de métier, de l’œil, de l’objectif… et pourtant nous avons préféré DIALOGUES, car c’est bien là notre plaisir et notre métier au quotidien  : installer un échange avec nos clients. C’est notre différence. Une nouvelle ère est née.

Forts de nos convictions et sensibles à l’air du temps, nous savons que nos clients sont des amateurs, des passionnés, qui préfèrent partager leurs interrogations et leurs points de vue avec « des gens qui s’y connaissent ». Nous sentons que les métiers et le commerce de proximité retrouvent leur pouvoir d’attraction et pour être en phase avec cette tendance nous avons entrepris de nous moderniser pour mieux accueillir nos clients. Avec une nouvelle identité : comme dans les mariages modernes chacun veut garder son patronyme : voilà donc un nouveau nom et un nouveau logo : Phox, le shop photo. Pourquoi « le » ? Parce que nous sommes le premier réseau français de spécialistes de l’image. Pourquoi « Shop » ? Parce que Shop photo bien sûr. Mais aussi parce que Shop c’est la boutique, c’est la bonne dimension, c’est chaleureux. Le shop, c’est contemporain et amusant à la fois de marier le français à l’anglais… Peutêtre que nous voulons plaire aux jeunes ?

Dialogues Phox, le shop photo : 47 rue de la haie coq 93532 Aubervilliers Cedex. Tél :01 48 39 87 87 - Fax : 01 48 39 87 99. Site Internet : www.phox.fr et www.shopphoto.fr. Directeur de la publication : Nathalie Dechartre. Direction de projet et réalisation : Image Media /01 48 06 65 07. Conception : Im - Presse. Impression : Arti Grafiche BOCCIA Via Tibero Claudio Felice, 7 - Salermo / Italie. Imprimé en Union européenne. Diffusion :dans les magasins Phox, le shop photo. Les prix indiqués sont ceux pratiqués le jour de l’impression soit le 28 septembre 2009. sous réserve d’erreurs typographiques. Chaque magasin Phox, le shop photo est un commerçant indépendant libre de pratiquer le prix qu’il entend en fonction des évolutions du marché. Textes et photos non contractuels. L’éco-participation est comprise dans les prix publics indiqués. La garantie de 4 ans n’est pas comprise dans les prix publics indiqués (voir les conditions en magasin). Couverture / Photo : Richard Dumas a réalisé ce portrait de Fazil Say, pianiste de renommée internationale édité par la société de production Naïve.

Avec un nouveau look : l’esprit de la communication change, la couverture de DIALOGUEs en est le premier exemple et les magasins vont se relooker petit à petit. Phox, le shop photo c’est pour tous ceux qui préfèrent le DIALOGUE aux grandes leçons, les professionnels sympas à ceux qui savent tout sur tout, des magasins chaleureux à la froideur des linéaires, la pertinence d’un conseil aux effets de manches… En résumé, Phox, le shop photo c’est pour tous ceux qui mettent l’appareil au service de l’humain et pas l’inverse. Et DIALOGUES, c’est le pari de l’interactivité… Nous le gagnerons ensemble au fil du temps. Prenez la parole  dans nos pages magazines, Internet, courrier des lecteurs, news interactives, blogs et tchats en tout genre». Le Directoire : Nathalie Dechartre, Brigitte Percepied, Dominique Chantoin, Sébastien Marignani, Thierry Vandame Et toute l’équipe PHOX, le shop photo…

Premier réseau des spécialistes de l’image

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Regarder Photo : Vincent Munier

Phox, le shop photo vous invite à découvrir l’univers d’un photographe.

Vincent Munier www.vincentmunier.com

C

Vincent Munier appartient à la race des wildlife photographer. Son travail singulier sur la nature est publié dans les plus grands magazines internationaux et a été primé à de nombreuses reprises.

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dialogueS

omme celles des vieux arbres qu’il aime contempler, les racines vosgiennes de Vincent plongent dans une terre montagnarde ancienne, usée par l’eau, la neige, le vent. « J’ai eu la chance de grandir dans une région où la nature impose la beauté de ses caprices saisonniers, et de découvrir ces paysages avec mon père, qui m’ a appris à respecter la quiétude du monde sauvage tout en m’initiant à la photographie. » La règle est depuis immuable. S’immerger dans les décors d’une nature aussi mystérieuse que fragile, et partager ses émotions. Ses photographies sont une invitation à découvrir des instants privilégiés, saisis près de chez lui ou au cours de récents voyages. Forêts tempérées, ambiances boréales, montagnes d’ici ou d’ailleurs... L’objectif est le même : « Approcher l’animal au cœur des éléments et effleurer les coulisses du vivant. »

Premier réseau des spécialistes de l’image

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Sommaire Numéro 1 - hiver 2009

Regarder

4 Pratiquer 10 Découvrir

30 Approfondir 56

Tout pour bien choisir et mieux utiliser son appareil photo !

10 Focus Magazine Photos de paysage Accessoires Les livres-albums L’impression grand format Prise en main Nikon D300s

6

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10 20 24 26 30

Samsung WB560 Sony DSC-WX1 Canon PowerShot S90 Canon EOS 500D Sony Alpha-380 Pentax K-7

42 Guide 42 44 46 48 50 52

Mieux maîtriser son D90 Compacts Reflex Objectifs Sacs Trépieds et monopodes Accessoires Stockage Vidéo

54 54 56 68 78 86 88 90 92 94

Du 15 octobre au 31 décembre 2009

Photos DR

Choisissez votre appareil et le paiement en 3 fois à taux 0%*.

Votre magasin saura vous conseiller dans votre achat. Bénéficiez d’un crédit classique pour un financement compris entre 135  et 1500  d’achats remboursables sur une durée de 3 mois au TEG fixe de 0% hors assurance facultative. Conditions en vigueur au 01/09/2009. Par exemple pour un achat de 240 , vous règlerez en 3 mensualités de 80 , coût total de l’opération à crédit de 240  TEG fixe promotionnel de 0% (hors assurance facultative). * Sous réserve d’acceptation de votre dossier par Laser Cofinoga et après expiration du délai de rétractation de 7 jours. LASER COFINOGA SA au capital de 100 000 000 , SIREN 682 016 332 RCS Paris, 66 rue des Archives, 75150 Paris cedex 03. Tel.: 05.56.55.76.00

Renseignez-vous dans les magasins

DIALOGUES ENTRE AMATEURS D’IMAGES

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25/09/09 13:29:55

Révélez votre talent. participez au grand c A l’occasion de ses 35 ans et de son changement d’identité, Phox lance un grand concours photo ouvert à tous les talents, à tous ceux qui aiment la photographie.

Plus de 10 000 € A GAGNeR ! Le grand vainqueur recevra le tout nouveau reflex Nikon D300s et le 18-200 VR II. En plus des lots exceptionnels, les 3 gagnants du premier rang verront leur photo publiée dans le N°2 de DIALOGUES et sur phox.fr au printemps 2010. Les lauréats seront prévenus par courrier. Vous avez jusqu’au 15 janvier 2010 pour nous faire parvenir vos photos.

Alors, lAncez-vous, pArticipez !

Le thème : Dialogues entre générations. Le rapport entre générations est souvent émouvant, tendre, insolite entre des personnes de génération différente. Le dialogue se perpétue entre père et fils ou mère et fille, grand-père petitfils, entre des membres de familles différentes etc. Saisissez ces instants de dialogues. A votre façon, avec votre sensibilité. Laissez-vous emporter par votre imaginaire et votre talent. Soyez étonnants, créatifs et envoyez-nous vos 3 meilleures photos.

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comment participer au concours ?

le jury

Pour être accepté par le jury, le dossier devra comporter 3 tirages maximum sur papier 20x30 cm, en couleur ou en noir et blanc, un CD-Rom contenant les fichiers numériques, et une autorisation de publication.

Le jury sera composé de photographes professionnels du réseau Phox ainsi que des personnalités du métier. Il récompensera l’originalité, l’émotion qui se dégagera de l’image, la qualité photographique, le traitement des lumières. Il se réunira dans le courant du mois de février 2010.

Déposez votre enveloppe dans votre magasin Phox le Shop Photo (tous les magasins sur phox.fr) en portant sur l’enveloppe : pHoX - Grand concours ”Dialogues” 47 rue de la haie coq - 93532 Aubervilliers cedex Ou envoyez votre enveloppe dûment affranchie, avant le 15 janvier 2010 à cette même adresse. *Règlement du concours déposé chez : Nicole Borota, huissier de justice, 83, boulevard Edouard Vaillant. 93300 Aubervilliers. Renseignements et règlement du concours disponible sur le site de Phox à l’adresse suivante: www.phox.fr

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DIALOGUES ENTRE AMATEURS D’IMAGES

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Pratiquer Texte : Henri Colline et Oscar Rakal

I

Photos : Bruno Calendini

La photographie de paysage Combien de fois n’avons-nous pas été victimes des sempiternelles projections photo d’après vacances  ? Gagnés par la lassitude d’un défilement d’images sans fin, peu d’entre nous ont osé interrompre la représentation devant l’enthousiasme de notre hôte, si heureux de partager ses paysages. Pourtant avec un œil plus aiguisé, un matériel adéquat et quelques notions créatives, la séance aurait pu prendre les allures d’une véritable avant-première cinématographique. Voici quelques règles pour voler vers les sommets…

SAISIssez LES OPPORTUNITéS

Contax G2 • Contax G90 mm f/2,8 Exifs : 1/250e s • f/5,6 • Velvia 50 Iso Sur cette photo, un rayon de soleil d’automne illumine un ciel d’orage en fin d’après-midi. Ce dernier vire alors au violet : une ambiance à exploiter absolument pour des images originales et surréalistes.

exploitez le ciel

Nikon D2x • Nikkor AF-S 12-24 mm f/4 24 mm • 1/250e s • f/5,6 • 100 Iso Ce skieur de fond semble perdu dans l’immensité du décor neigeux. Les nuages prennent une place prépondérante dans la composition. La petite clôture à droite intervient comme un élément graphique dans l’image et souligne la ligne d’horizon entre la neige et le ciel.

10 dialogueS

Les accessoires indispensables LOWEPRO VERTEX 100 AW

Portage confortable, protection contre les intempéries et support pour trépied… ce sac à dos est le compagnon idéal. Voir pages 22 - 24

L

a photographie de paysage est à la portée de tous. Quelle que soit la saison, à la mer ou à la montagne, dans les champs ou dans la ville, les possibilités de prises de vue sont infinies. Il s’agit certainement du domaine le plus accessible aux photographes. Pas besoin d’avoir un reflex dernier cri ou un objectif exceptionnel. Un compact d’entrée de gamme peut suffire. Surtout si on se contente de saisir un décor mythique, tel le Grand Canyon ou les chutes du Niagara par exemple pour dire : « J’y étais ! »… Et l’image est en général correcte, grâce à l’assistance de fonctions toujours plus intelligentes à l’ère numérique. Mais si l’on prend le temps d’analyser ses clichés, on réalise qu’il y avait peut-être mieux à faire. Simple en apparence, la photo de paysage exige de suivre quelques règles pour prendre toute sa dimension.

Heures de gloire « Attendre la bonne lumière »… tout un credo dans la vie d’un paysagiste. L’aube et le crépuscule sont deux moments cruciaux. Les couleurs sont plus chaudes, les ombres s’allongent, modèlent le relief et ouvrent de multiples perspectives en matière de com-

MANFROTTO 190 XDB

Un trépied solide et léger aux réglages multiples pour un confort de prise de vue optimal et précieux. Voir pages 22 - 24

position. Faut-il pour autant s’interdire de photographier entre ces deux instants ? Non, bien sûr. Mais on obtiendra les plus beaux résultats en se levant tôt, ou en fin de journée, lors des derniers rayons. Il est donc primordial de connaître les heures de lever et de coucher de soleil. Les photographes professionnels n’hésitent pas à effectuer des repérages à plusieurs moments de la journée. Ils prennent des notes. Sans forcément avoir un appareil autour du cou. Être présent tôt le matin ou tard le soir sur des sites isolés implique parfois de randonner et de dormir sur place. Dans ce cas faites vous une petite check-list d’accessoires (frontale, briquet, téléphone portable, outil multifonction…) qui peuvent vous être utiles si la nature devenait hostile ou en cas d’accident. Il est préférable d’anticiper la topographie du site dans lequel on va travailler ou encore de s’habiller en fonction du climat  : pour piétiner parfois de longues minutes derrière son trépied en attendant l’instant magique, mieux vaut être con-

FILTRE POLARISANT BW

On aurait tort de s’en passer. En certaines circonstances il est tout simplement irremplaçable ! Voir pages 22 - 24

recherchez les belles lumières

Nikon F5 • Nikkor AF-S VR 70-200 mm f/2,8G ED-IF Exifs : 200 mm • 1/500 e s • f/8 • Velvia 50 Iso Les premières lueurs du jour sont propices à des ambiances photogéniques. Ici, les rayons du soleil réchauffent la surface de l’eau en créant un léger brouillard qui enrobe les bateaux d’un voile fantomatique.

« On obtiendra les plus beaux résultats en se levant tôt ou en fin de journée »

Premier réseau des spécialistes de l’image 11

Pratiquer

I

La photographie de paysage

« Les focales courtes n’ont pas le monopole de la photographie de paysage » soignez le premier plan

Olympus E-3 • Zuiko Digital 14-54 mm f/2,8–3,5 14 mm • 1/160e s • f/9 • 100 Iso Cette photographie réalisée à Madagascar montre un endroit utilisé pour battre le blé. Déclencher au ras du sol permet d’inclure la montagne dans le cadre. Les premiers plans de cette photo donnent tout son relief au paysage. La même montagne cadrée sans l’avant plan aurait semblé « flotter » dans la composition.

fortablement équipé. Au petit matin, les réveils peuvent être frais et la rosée pénétrante. Un coupe-vent imperméable devient alors le vêtement de base. Si on traverse des herbes hautes ou que l’on se rend près d’une zone humide, comme une tourbière ou un étang, des chaussures étanches, voire des guêtres peuvent être utiles. Ce genre d’endroits, surtout au crépuscule, est parfois envahi par les moustiques. Un répulsif efficace type « 5 sur 5 » peut vous éviter d’avoir à battre en retraite au moment le plus photogénique. Une paire de gants légère ne prend pas de place dans un sac. Elle peut vous servir par temps froid, en privilégiant les modèles fins qui permettent de manipuler les commandes du boîtier. Enfin, pensez au plaisir d’un casse-croûte à grignoter aux premiers rayons du soleil, seul au monde, devant un site majestueux, à l’heure où la nature s’éveille.

Quel boîtier ? Quelques puristes ne jurent que par leur chambre photographique, mais ce matériel certes excellent est lourd, encombrant et très exigeant techniquement. Faire le choix du reflex numérique n’est pas synonyme de médiocrité. À l’heure où le seuil des 20 Mpxl est al-

12 dialogueS

indispensable polarisant

Nikon D2X • Nikkor AF-S DX 17-55 mm f/2,8G ED-IF 24 mm • 1/90e s • f/8 • 100 Iso Le polarisant donne souvent des résultats spectaculaires. Ses aptitudes à contraster les nuages dans le ciel, à saturer les couleurs et surtout sa capacité à éliminer les reflets sur l’eau en font un filtre incontournable, que même les meilleurs logiciels ne peuvent imiter.

lègrement franchi, tandis que les prix restent abordables, les appareils récents permettent de réaliser des agrandissements de qualité. Des boîtiers comme le Sony Alpha-900 ou le Canon EOS 5D Mark II sont emblématiques de ce bel élan démocratique vers les hautes sphères pixellisées. Mais on peut aussi faire de beaux tirages avec des capteurs de 12 ou 15 Mpxl, ce qui est actuellement la définition moyenne. Le récent Pentax K7 par exemple s’avère très séduisant. Avec 14,6  Mpxl, une visée 100% et un châssis tropicalisé, le successeur du K20D semble taillé pour ce genre de prise de vue. Il propose en effet une bonne définition, une visée couvrant la totalité de la scène qui permet de composer avec précision et des joints d’étanchéité qui garantissent une utilisation dans toutes les conditions, même les plus difficiles. Si l’on

désire photographier en milieu hostile (sable, poussière, embruns…) cet élément n’est pas négligeable.

conseils de pro

Bruno Calendini Site : www.vision-sauvage.com

La bonne focale Rien ne sert de s’encombrer d’une valise remplie d’objectifs. Pour une destination lointaine, nombreux sont les photographes privilégiant les zooms transstandards, comme le Canon 18200 mm IS USM ou le Nikon 18-200 mm VR. Ces optiques offrent un ratio poids/ encombrement intéressant, avec un rapport entre qualité, possibilités et prix séduisant. Leur polyvalence permet de passer du grand-angle au téléobjectif en un coup de poignet. Terriblement pratique, surtout si l’on considère que les focales courtes n’ont pas le monopole du paysage ! Ainsi, les amateurs d’optiques fixes, comme le 20 mm, le 24 mm ou le 28 mm seront

Photographe polyvalent, Bruno Calendini travaille depuis 20 ans pour la presse, la publicité et le compte de grandes entreprises. Depuis 2004, il multiplie les reportages aux quatre coins de la planète pour mettre à l’épreuve du terrain les boitiers professionnels et les dernières gammes d’objectifs. En 2008, il publie son premier livre Sauvages, un travail très personnel sur la faune africaine.

1 2 3

Je fais mes repérages avec mon matériel sur le dos, car la nature offre parfois des moments uniques et furtifs, qu’il faut être prêt à saisir quand ils se présentent. Ma boussole ne quitte jamais mon sac. Grâce à elle, je peux anticiper la course du soleil, même par temps couvert. Pour stabiliser mon trépied, surtout par grand vent, je suspends mon sac photo à la colonne centrale avec un mousqueton et je le laisse pendre entre les jambes du trépied. Le poids du sac maintient l’ensemble fermement plaqué au sol.

4 5

Pour déclencher en pose longue sans générer de vibrations, j’utilise le retardateur et je lève le miroir avant d’appuyer sur le déclencheur. Si je photographie à main levée en pose longue, j’utilise une focale la plus courte possible, car elle me permet de descendre en vitesse en minimisant les risques de bougé.

noir et blanc

Olympus E-3 • Zuiko Digital ED 7-14 mm f/4 7 mm • 1/1 000e s • f/4 • 100 Iso Le noir et blanc se prête très bien à certains paysages. Ici, la composition penchée renforce la dynamique créée par la succession des plans : l’ancre rouillée, le bateau échoué, le tronc de cocotier isolé, le tout soutenu par un ciel chargé.

Premier réseau des spécialistes de l’image 13

Pratiquer

I

La photographie de paysage

« Outre la protection du matériel, privilégiez l’accessibilité, un portage confortable et des sangles extérieures pour fixer un trépied »

VARIEZ LES TECHNIQUES

Nikon D2x • Nikkor AF-S 12-24 mm f/4 17 mm • 1/50e s • f/16 • 100 Iso Le filé n’est pas une technique utilisée en paysage. Pourtant, sur la photo ci-dessous, le parterre de fleurs multicolores et les grands espaces alentours sont suffisamment présents et identifiables pour influencer fortement l’atmosphère de cette image.

14 dialogueS

bien inspirés de prendre avec eux quelques téléobjectifs. Ces derniers permettent notamment de tasser les perspectives ou de mettre en exergue certaines parties du décor. L’illustre photographe américain Ansel Adams a montré la voie, en photographiant ainsi les chaînes de montagnes dans les Rocheuses. Mais il est vrai qu’un réflexe naturel consiste à utiliser un grand-angle, afin d’intégrer un maximum d’éléments dans la composition. On oublie trop souvent que l’on s’expose ainsi à des inconvénients telle qu’une déformation importante, qui se manifeste au fur et à mesure que l’on descend en focale, au point de tronquer la réalité. Cela peut être amusant et donner des idées créatives. Mais si l’on souhaite reproduire fidèlement une scène, mieux vaut toutefois utiliser ces optiques avec modération.

Quelques accessoires Le sac photo est le premier outil important du photographe paysagiste. On préfèrera généralement la version sac à dos, car elle permet de marcher

longtemps sur tous les terrains sans trop d’efforts. Outre la protection du matériel, privilégiez l’accessibilité, un portage confortable, une housse imperméable intégrée et des sangles extérieures pour fixer un trépied, un vêtement ou une gourde. Certains modèles offrent deux compartiments séparés, un pour le matériel photo, l’autre pour les effets personnels. Un petit sac plastique supplémentaire peut s’avérer utile pour recouvrir un boîtier sur pied en cas d’averse, ainsi qu’un tissu en microfibres pour enlever les traces de doigts, des poussières, ou d’impromptues gouttes d’eau projetées sur la lentille de vos objectifs. Autre accessoire précieux : le filtre polarisant. Sa capacité à contraster les nuages dans le ciel et à saturer les couleurs aux heures les plus chaudes de la journée est un véritable atout qui permet de travailler en dehors des lumières rasantes. En bord de mer par exemple, quand le soleil est au Zénith, sa faculté à éliminer les reflets sur l’eau permet de photographier toutes les nuances des fonds marins. Vous rappelez-vous cette magnifique image d’un bateau bariolé aux couleurs éclatantes, qui semblait en

apesanteur au dessus d’un récif de corail sur fond de mer turquoise et sous un ciel bleu marine ? Ne cherchez plus, c’était fait au polarisant ! Si vous photographiez au très grandangle, notez qu’il existe des modèles de polarisants, dits « Slim », spécialement conçus pour ce genre de focales, avec une épaisseur réduite, qui permettent d’éviter le vignetage. À noter : les filtres polarisants de qualité sont assez onéreux. On perd généralement un à deux diaphragmes lors de leur utilisation. Il existe des bagues, permettant d’adapter un modèle large sur des objectifs d’un diamètre plus modeste. Enfin ne négligez pas les pare-soleils qui évitent les lumières parasites en contre-jour et qui permettent parfois de faire quelques images sous la pluie.

La stabilité avant tout Parmi les autres outils indispensables au photographe de paysage, le trépied arrive en bonne position. La raison est simple : devant le besoin de privilégier au maximum la profondeur de champ, tout en travaillant en basse sensibilité

pour prévenir l’apparition de bruit, les temps de pose augmentent inexorablement. Surtout si on photographie en basse lumière. Dans ce cas, un trépied ferme et stable, surmonté d’une bonne rotule est recommandé. Une astuce consiste à utiliser le retardateur ou une télécommande pour prendre une photo sans risque de faire bouger le boîtier en appuyant sur le déclencheur. Toujours dans l’optique d’éviter le flou, de plus en plus d’appareils sont équipés d’un stabilisateur. Il permet

jouez des reflets

Fuji S5 Pro • Nikkor AF-S 12-24 mm f/4 12 mm • 1/125e s • f/6,3 • 100 Iso Lorsqu’il n’y a pas de vent, l’eau d’une rivière ou d’un lac se comporte comme un miroir. C’est le moment de saisir les reflets des montagnes environnantes, de la végétation ou simplement des nuages dans le ciel.

« Un trépied ferme et stable, surmonté d’une bonne rotule est recommandé »

LE conseil DE PHOX

Inspirez-vous des autres photographes Ansel Adams, maître incontesté. Le travail du photographe américain fait figure de référence pour de nombreux amateurs de la photographie de paysages. Ses images noir et blanc de l’Ouest américain, vierges de toute présence humaine, démontrent un sens très fort de la composition. Ansel Adams croyait fermement en la communion de l’homme avec la nature, en toute harmonie. Son œuvre s’inscrit dans la lignée des écrits des grands naturalistes et romantiques du XIXe siècle, guidés par Thoreau et Emerson. Parfois taxées de pessimistes, en raison de l’absence de vie humaine ou animale, ses photographies apparaissent pourtant comme un vibrant hommage en faveur de la nature et une inépuisable source d’inspiration pour les photographes de paysage.

Premier réseau des spécialistes de l’image 15

Pratiquer

I

La photographie de paysage

donnez l’échelle

de gagner 2 à 4 vitesses par rapport à la règle qui consiste à sélectionner une Nikon D2x • Nikkor AF-S DX vitesse d’obturation supérieure ou 17-55 mm f/2,8G ED-IF 40 mm • 1/180e s • égale à la focale (par exemple 1/60e de f/8 • 100 Iso seconde avec un 50 mm). C’est un Il est parfois difficile de avantage considérable mais attention : se rendre compte de la taille réelle d’un paysage le stabilisateur permet de compenser exclusivement minéral sur les tremblements du photographe mais fond de ciel bleu. Dans n’influe pas sur un sujet en mouvement. ce cas, un personnage sera parfait pour donner À noter : suivant les marques, certains l’échelle et les éléments qui composent l’image prendront systèmes de stabilisation doivent imtoute leur dimension. pérativement être désactivés pour une utilisation sur trépied.

Règles de composition S’il est un paramètre qu’il faut absolument soigner en matière de photographie de paysage, c’est bien la composition. Nous avons vu que les choix du lieu et de la lumière sont primordiaux. Reste à agencer les différents plans dans la photo de manière à guider le regard du spectateur vers les points forts de l’image. Un rocher pourra servir de porte d’entrée minérale vers une

« La règle d’or, ou règle des tiers, constitue une solide base de départ » 16 dialogueS

vallée, un arbre vous permettra de «  verticaliser  » un paysage trop plat, une barque amarrée à la rive d’un lac ou encore la course des nuages dans le ciel (la liste est interminable) pourront vous servir à enrichir votre composition. S’il n’existe pas, vous pouvez vous-même créer un premier plan avec un objet, un personnage… rien n’est exclu  ! N’hésitez pas à vous montrer créatif. Et votre photographie n’en sera que plus personnelle. On peut imaginer un visage qui n’occuperait qu’une partie de l’image. Il faut alors s’efforcer de créer un lien entre le sujet et le contexte de la prise de vue, sans le placer au centre de la composition. On peut ainsi ouvrir le cadrage sur la gauche ou la droite, afin de libérer l’espace et faire du décor le sujet principal. Cette présence peut également être réduite à une simple silhouette. Pour gérer le placement de ces divers éléments, il n’est pas inutile de connaître quelques fondamentaux. La règle d’or, rebaptisée règle des tiers, constitue une solide base de départ. Les architectes et les peintres l’adoptent également. L’image est divisée en trois tiers verticaux et horizontaux. On va alors placer les sujets forts de la scène non pas au centre de la composition, mais sur l’un des points d’intersection de ces lignes de force. En paysage, on évitera ainsi

de placer la ligne d’horizon au centre de la photo. Certains appareils proposent un quadrillage, sur l’écran LCD ou dans le viseur. Il permet de visualiser les points d’intersection ou encore de photographier en gardant l’horizon droit. Reste à agencer les lignes et les courbes. Les sillons d’un champ, les rondeurs d’une colline, les méandres d’une rivière, un bosquet d’arbres, un amas rocheux, un parterre de fleurs ou encore la crête d’une montagne sont autant d’éléments potentiellement exploitables pour nourrir une composition… De votre capacité à appréhender et à harmoniser les éléments d’un paysage dépend la force visuelle de votre future image. Enfin, cherchez des angles : le simple fait de se pencher, de se coucher ou de grimper quelque part pour changer la perspective d’un cliché est souvent le gage d’une image singulière, qui surprendra votre public. La photographie reste avant tout une éducation du regard qui deviendra plus naturelle avec le temps et l’expérience.

Incontournables panoramas Qui n’a jamais tenté de réaliser des prises de vue panoramiques ? Difficile de résister quand de vastes étendues se dressent devant soi. Surtout qu’il

de la photo, pour ne garder que le bandeau central. La seconde consiste à réaliser plusieurs photos et à les coller les unes aux autres. La plupart des compacts embarque cette fonction dédiée et l’assemblage se fait directement en interne. Tout est automatique. Les spécialistes de la photographie panoramique ont coutume de dire qu’un assemblage de photos se fait idéalement à partir de cinq ou six clichés pris au 35 mm (soit environ 24 mm sur un capteur APS-C) que l’on assemblera ensuite un logiciel (comme Autopano Pro), ce qui donnera au final un fichier de grande taille, mieux adapté à l’agrandissement. Pour assurer un alignement parfait des photos, un trépied et une rotule panoramique sont vivement conseillés.

Éternels couchers de soleil

est aujourd’hui très facile de réaliser ces clichés. Deux possibilités sont envisageables : la première consiste dès la prise de vue à anticiper sur un recadrage qui sera opéré en post-production, en ôtant les tiers supérieurs et inférieurs

Allez savoir pourquoi, c’est surtout lorsqu’il se couche que l’astre céleste suscite une attirance particulière dans la pupille du spectateur. Dans certains endroits de la planète, on voit même des personnes se rassembler tous les soirs pendant quelques minutes pour assister au fameux  sunset  qui annonce la fin de la journée. De là à profiter de ce spectacle pour faire des images, il n’y a qu’un pas assez facile à franchir. Si vous photographiez face au soleil, sachez que la lumière qui inonde votre capteur à travers l’objectif va vous permettre

AUTRES HORIZONS

au cœur de la vilLe

La nature offre d’infinies perspectives de prises de vue. Cependant, il serait dommage de se limiter aux champs, montagnes et autres fronts de mer alors que la ville aussi regorge d’opportunités intéressantes. On parle d’ailleurs de « paysage urbain ». Entre les mosquées d’Istanbul, l’Opéra de Sidney, les gratte-ciel de New York, le Corcovado de Rio, la Tour Eiffel ou la cathédrale de Chartres, les monuments érigés au milieu des villes sont autant de richesses à exploiter en avant ou en arrière-plans. En zone urbaine, l’horizon est très souvent bouché. Entouré de béton, le regard bute sur l’environnement proche et on peut rapidement manquer de perspectives. Une solution consiste à chercher les plus hauts alentours. Une colline, une tour ou la terrasse d’un hôtel permettent de prendre de la hauteur, d’apprécier l’étendue de la ville et de retrouver les sensations de grands espaces si propices à la photo de paysage. La nuit offre aussi son lot d’opportunités avec ses quartiers animés, ses néons qui clignotent, les phares de voitures qui laissent de longues traînées lumineuses en pose longue… Les éclairages des monuments eux-mêmes sont parfois des œuvres d’art à part entière (d’ailleurs au cas où vous voudriez commercialiser de telles images, il y a des droits – assurez vous d’avoir les autorisations requises). En photographie nocturne, trépieds et stabilisateurs seront, là encore, vos meilleurs amis. Même avec un boîtier moderne qui s’accommode des hautes sensibilités, comme un Nikon D700 ou un Canon EOS 5D Mark II, on restera très prudent audessus de 1 600 Iso pour éviter les montées de bruit dans les zones les plus sombres de l’image.

exploitez la pose longue

Nikon F5 • Nikkor AF-S VR 70-200 mm f/2,8G ED-IF 10,5 mm • 1/90e s • f/16 • 100 Iso Dans un torrent de montagne, un pêcheur immobile surveille sa ligne bras tendu. En pose longue au téléobjectif, l’eau qui traverse le viseur pendant 2 secondes crée un effet de mouvement spectaculaire.

Premier réseau des spécialistes de l’image 17

Pratiquer

I

La photographie de paysage

« Le fish-eye est un ultra grandangle qui arrondit l’image et reproduit la sensation de regarder dans le judas d’une porte » toutes les fantaisies : que vous vouliez fermer votre diaphragme pour une profondeur de champ infinie ou monter en vitesse pour geler une action rapide – voire les deux  – tout est possible  ! Reste à faire des clichés originaux et ne pas se contenter de saisir le soleil plongeant sous l’horizon. Recherchez des éléments graphiques et facilement identifiables à mettre au premier plan : un pont, un personnage, un arbre… Sachez simplement que votre sujet en contre-jour deviendra alors une simple silhouette, puisque l’exposition est mesurée sur l’intensité du ciel.

Le paysage autrement Une photo de paysage efficace exige quelques conditions  de base : un site intéressant, une belle lumière, un couple vitesse/diaphragme adapté et un cadrage rigoureux. Voilà déjà de quoi faire une image propre. Mais il faut savoir aller au-delà et chercher à faire des photographies plus personnelles, en glissant sa patte dans la réalisation de ses clichés. Lorsque vous photographiez un paysage, exploitez-en tous les atouts. N’hésitez pas à cadrer un ciel chargé de beaux nuages cotonneux  pour habiller la partie supérieure de la photo. Par temps orageux, un ciel noir et menaçant peut également devenir un élément clé du décor. Lorsqu’une rivière ou une cascade s’intègre à la

composition, affichez un temps de pose long pour obtenir un filé d’eau floue, au milieu d’un paysage bien net. Au même titre, le vent dans un champ de blé, dans les feuilles d’un arbre ou dans les roseaux peut créer des ambiances intéressantes en vitesse lente. Si une forme minérale ou végétale attire votre attention, vous pouvez la mettre en vedette dans la composition et suggérer le reste de l’environnement par un flou de profondeur de champ subtilement dosé (quasiment tous les boîtiers sont aujourd’hui équipés d’un testeur de profondeur de champ, ne vous en privez pas  !). Suivant les saisons, les couleurs peuvent devenir le principal atout de la nature. C’est souvent le moment pour monter un peu en saturation dans le menu de votre appareil et pour retrouver les couleurs chatoyantes de certains films argentiques très contrastés comme la Fujifilm Velvia, chère aux paysagistes. Sur la neige, pensez à surexposer, car la réverbération du soleil a tendance à affoler la cellule de l’appareil qui préconise alors une sous-exposition. Tentez le noir et blanc. Vous serez parfois étonné de voir comment le noir, le blanc et toutes les nuances de gris peuvent mettre en valeur un paysage et lui conférer une atmosphère très esthétique. Si vous retouchez vos photos, il est facile d’opter pour le noir et blanc a posteriori. Pour cela, mieux vaut travailler en Raw. Les

ALLER Plus loin

Explorez l’infiniment petit Devant un paysage grandiose, on peut être tenté d’embrasser l’ensemble de la scène… ou de se pencher plus près sur un élément qui le compose. Comme une fleur, par exemple. Ainsi, il est toujours utile d’avoir un objectif Macro à portée de main. Ainsi qu’un trépied permettant de positionner son appareil suffisamment haut. La proximité avec le sujet photographié implique souvent de travailler en vitesses lentes. Il faut aussi se méfier des ombres, lorsque l’on approche l’objectif trop près. Certains compacts comme le Canon PowerShot G11 offrent des modes Macro très aboutis. Une alternative à ne pas négliger, si l’on ne fait ce type de prise de vue qu’occasionnellement. Au sein d’un portfolio, ce genre d’images apporte du rythme et de la diversité.

18 dialogueS

transformations en seront plus aisées grâce aux logiciels de post-production. Et si le résultat n’est pas concluant, vous pourrez toujours revenir en arrière. Une autre façon d’être original en photographie de paysage, consiste à utiliser des objectifs particuliers. Le plus connu est le fish-eye, un ultra grand-angle qui arrondit l’image et reproduit la sensation que vous avez en regardant dans le judas d’une porte. La déformation des perspectives induite par la construction optique de ces focales peut donner un résultat très créatif dès lors que le photographe n’en abuse pas. Imaginons un horizon plat, lointain jusqu’à l’ennui. Au milieu de cet espace un arbre comme seul sujet de distraction pour le regard.

voyez large

Nikon D2x • Nikkor AF DX 10,5 mm f/2,8G ED 17 mm • 1/50e s • f/16 • 100 Iso Outre le fait de pouvoir cadrer très large, le fisheye permet des effets très prononcés sur les perspectives et une profondeur de champ maximale. Un objectif idéal pour amener de la fantaisie au milieu d’un reportage, mais un rendu très « typé » à utiliser avec modération.

En mettant l’accent sur le sol en avant plan, le fish-eye saura tirer le meilleur parti de cette scène pour parvenir à des clichés au rendu dynamique et singulier. La perception de la réalité est totalement faussée. Mais le résultat est détonnant au milieu d’une série d’images…

Dans le grand bain Pour conclure, il serait absurde de penser qu’une belle photographie de paysage rime avec voyage au long cours. Que l’on habite en ville ou à la campagne, les opportunités sont multiples. Mais pour ne pas passer à côté de LA photo, il faut accorder suffisamment de temps à la réflexion, au repérage et au choix du matériel. En

paysage, comme dans beaucoup d’autres domaines de la photographie, vous devrez en permanence jongler entre focale, vitesse, diaphragme, sensibilité… et vous aurez besoin que cette gymnastique soit naturelle pour vous consacrer sereinement à la composition et à la lumière. Sortez donc votre matériel le plus souvent possible, car rien ne remplace les heures passées derrière un viseur. Le numérique offre des avantages considérables  : outre le fait de pouvoir vérifier immédiatement sur l’écran l’image que vous venez de faire, ce fichier comporte toutes les données Exifs qui vous permettront d’analyser vos réglages a posteriori. Pensez aux

contraintes vécues par les photographes argentiques, qui pour disposer des mêmes éléments, devaient se promener avec des calepins et noter à la main chaque paramètre pour chaque numéro de vue ! Il ne vous restera plus ensuite qu’à imprimer votre propre style  en décidant de poursuivre dans la tradition des grands photographes de paysage, ou au contraire en ayant l’audace de transgresser les règles… Sachez que se poser ces questions, c’est déjà rentrer dans une véritable réflexion artistique avec tout le bonheur que peut procurer une activité créative. Ce sont là, à présent, des partis pris photographiques qui vous reviennent !

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S’équiper Texte : Michel Lion

les indispensables pour la photographie de paysage La photographie de paysage vous tente ? Voici une liste non exhaustive des accessoires et matériels indispensables pour vous lancer les yeux fermés dans ce genre majeur.

Carte mémoire Lexar

La carte mémoire devient de plus en plus un achat stratégique au regard des définitions toujours plus élevées des appareils photo et de leurs capacités de stockage en perpétuelle croissance. Cela implique pour le consommateur de porter une attention toute particulière aux performances d’écriture et de lecture. De fait privilégiez les cartes qui offrent a minima une vitesse 133x plus confortable en rafale et en vidéo. Enfin, il est toujours préférable de diviser le nombre de cartes que l’on utilise plutôt que d’opter pour la capacité la plus élevée, ce qui veut dire qu’on conseillera de préférer deux cartes de 4 Go à une unique de 8 Go. Personne n’est à l’abri d’une défaillance et il serait rageant de voir votre prise de vue totalement gâchée par ce coup du sort, même si certains constructeurs (Sandisk, Lexar entre autres) livrent un logiciel pour pouvoir contrevenir à ce type d’incident. Sandisk CompactFlash type II, 4 Go Sandisk SD/SDHC 4 Go Lexar Pro CompactFlash 4 Go Lexar pro SD 4 Go dans votre magasin Phox, le shop photo

1

Manfrotto 680B

Si vous munir d’un trépied ne vous emballe pas, pensez à la solution monopode. Moins encombrant mais tout aussi utile pour éviter les flous de bougé. 70 € dans votre magasin Phox, le shop photo

2

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Manfrotto kit 190 XDB, 391 RC2

Ce trépied en aluminium est léger (1,6 kg) mais robuste. Replié il mesure 53,5 cm et a été conçu pour supporter un équipement pouvant aller jusqu’à 5 kg. C’est un modèle ingénieux, avec trois angles d’orientation des pieds, dont un permettant, après dévissage de la colonne centrale et démontage du joystick, de placer votre appareil à quelques doigts du sol. Plusieurs diamètres de sections sont proposées lesquels se verrouillent à l’aide de papillons. Digne héritière de la 390 RC, la 391 RC2 assure quant à elle une remarquable fluidité des mouvements panoramiques et d’inclinaison grâce au levier. Un excellent investissement ! 198 € dans votre magasin Phox, le shop photo

3

Gaffer

4

Voici le scotch du photographe, non pas celui qui réchauffe l’âme et l’estomac, mais celui qui va permettre de fixer un accessoire, de cacher un logo trop visible ou de maintenir en place un pare-soleil. À consommer sans modération ! dans votre magasin Phox, le shop photo

Sac à dos Lowepro Vertex 100 AW

5

Polyvalent et robuste, ce sac à dos est le plus petit de la gamme Vertex. Destiné aux photographes experts et professionnels, ce modèle offre de nombreux compartiments de rangement à l’intérieur, ainsi que des poches extérieures pour y loger : cartes, accus, chargeurs, câbles… Un rangement matelassé dans le rabat avant peut contenir un ordinateur portable de 14 pouces. Sur la face avant, le système Glide-Lock permet de sangler un éventuel trépied. Chose appréciable sur le terrain, la housse All Weather Cover (d’où le nom AW) peut recouvrir le sac en cas de pluie. Sa taille raisonnable et son aspect sobre en font un choix tout indiqué pour les photographes baroudeurs. Dimensions : 30 x 25 x 42 cm/2,3 kg. 290 € dans votre magasin Phox, le shop photo

Soft Screen de Lumiquest

7

L’éclair du flash de votre reflex durcit le rendu de la photo. Avec cet accessoire minimaliste qui diffuse l’éclair, le rendu est plus doux et les ombres portées plus diffuses. Replié, il est tout plat et mesure 10 x 10 cm. 15 € dans votre magasin Phox, le shop photo

Reflex K-7 + 18-55 WR + 50-200 WR

Voilà un boîtier reflex qui mérite toutes les attentions des adeptes de la photographie de paysage. Doté d’un capteur de 15,1 Mpxl, le boîtier, en magnésium, est tropicalisé. Indéniablement c’est un sérieux atout pour le photographe outdoor puisque ce reflex est conçu pour résister aux éventuels ruissellements et à la poussière, avec en prime une fonction anti-poussière pour épargner le capteur. Toujours plus rassurant lorsqu’en prise de vue on se fait surprendre par une ondée ou une bourrasque de vent. La visée 100% est un vrai plus, car elle permettra au photographe de cadrer au plus juste sans voir apparaître des éléments indésirables dans sa composition. De plus, le capteur Cmos est stabilisé et procure un confort utile lorsque la lumière fait défaut et qu’il vous faudra monter en sensibilité (jusqu’ à 6 400 Iso) pour réussir votre photographie. Enfin la vidéo au format HD fait son apparition sur ce nouveau boîtier Pentax, de quoi enrichir vos reportages de clips parfois savoureux à admirer sur votre ordinateur. Livré en kit avec le DA 18-55 mm f/3,5-5,6 AL WR et le DA 50-200 mm f/4-5,6 ED WR, l’ensemble est plus que séduisant pour le paysage et offre un rapport qualité/prix (1 599 €) parmi les plus attractifs du moment. 1 499 € dans votre magasin Phox, le shop photo

6

Filtre UV

De même le filtre UV ne saurait être ignoré. Appliqué sur la lentille de votre objectif, il représente une protection efficace et parfois salvatrice contre les rayures auxquelles est exposé votre matériel. Ainsi vous louerez le jour où victime de cette mésaventure vous n’aurez qu’à remplacer votre filtre plutôt que votre dispendieux objectif. Un bon réflexe à prendre… À partir de 25 € dans votre magasin Phox, le shop photo

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La batterie supplémentaire

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L’énergie est souvent un dilemme quand on part en pleine nature. Pensez à vous équiper d’un accu de secours qui tôt ou tard vous sauvera d’une panne démoralisante, d’autant que nos chers appareils, avec les récents mode vidéo HD sont plutôt gourmands. Nous vous proposons par exemple la NP-FG1 pour le Sony DSC-WX1 et son tout nouveau mode Panorama (voir Focus pages 44-45). 59 € dans votre magasin Phox, le shop photo

Premier réseau des spécialistes de l’image 21

S’équiper

I

La photographie de paysage

Sony GPS-CS3KA Voici une solution nomade ( 57 x 80 x 23 mm) pour ne pas perdre le nord. Le Sony GPS-CS3KA est un GPS propriétaire qui vous permet de localiser simplement vos photos ou clips vidéo sans l’aide d’un ordinateur. Ce matériel est équipé d’un écran LCD qui affiche de nombreuses informations (latitude, longitude, date, heure, etc.). Le principe est simple : il suffit de faire enregistrer au CS3KA des groupes de date, heure et position au fil des déplacements. Le rapprochement horodaté, par logiciel, avec les photos permet d’inscrire dans ces dernières la longitude et la latitude, puis de les afficher dans Google Maps par exemple. À la fois pratique et ludique, vos images ne souffriront plus de votre amnésie. Finies les légendes inconnues ! 139 € dans votre magasin Phox, le shop photo

13 Compact Sony Cyber-shot DSC-WX1

Nous avons vu que la photographie de paysage n’était pas l’apanage des appareils reflex. Dans ce domaine les derniers compacts offrent des performances qui devraient convaincre les photographes désireux de voyager léger. Dans cette catégorie le tout nouveau DSC-WX1 mérite toutes les attentions. Doté d’un capteur confortable dernière génération de 10,6 Mpxl et du processeur Bionz, il offre via le mode DRO Plus une option pour obtenir de meilleurs rendus lorsque la scène à photographier présente d’importants écarts de luminosité. Qui plus est, le tout nouveau mode Panorama est on ne peut simple à faire fonctionner. On balaie le paysage à photographier, à la manière d’un travelling en vidéo puis l’appareil se charge de calculer toutes les données pour réussir votre image panoramique par assemblage. Enfin sa plage focale affiche un 24-120 mm grâce à un zoom 5x et un poids lilliputien (145 g) qui ravira tous les randonneurs. Un excellent choix pour le photographe avide de grands espaces. 349 € dans votre magasin Phox, le shop photo

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Filtre polarisant B+W

Le numérique a sérieusement compliqué la tâche des fabricants de filtres. Le polarisant tient toujours une place de choix dans le sac photo du photographe. Et pour cause il reste un outil indispensable pour certaines prises de vue. En bord de mer par exemple, quand le soleil est au Zénith, sa faculté à éliminer les reflets sur l’eau permet de photographier toutes les nuances des fonds marins. À partir de 60 € dans votre magasin Phox, le shop photo

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Le Mju Tough 8000

Voici l’appareil photo familial par excellence. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne craint ni l’eau ( étanche jusqu’ à 10 mètres) ni les chocs (jusqu’à 2 mètres) ni les écrasements (100 kg) ni les températures glaciales de l’hiver à venir (-10°C). Son capteur de 12 Mpxl associé à de nombreuses fonctions créatives (dont le panorama, l’optimisation de l’exposition, le “sparkle eye” pour un regard pétillant, etc.) en font un APN simple à utiliser et plus particulièrement indiqué pour les activités outdoor (ski, randonnées, canyoning) grâce au mode Tap Control qui autorise de petites tapes sur l’appareil pour l’activer. Ludique, bien construit et particulièrement robuste, c’est un appareil photo à mettre entre toutes les mains : des grands comme des enfants ! 339€ dans votre magasin Phox, le shop photo

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Chiffon en microfibres

Tous les photographes de paysage et de nature le glissent dans leurs sacs. Ce chiffon est en effet précieux pour essuyer votre objectif et éliminer ainsi les gouttes d’eau ou projection de gouttelettes qui viennent se déposer sur la lentille. À l’aplomb d’une grande cascade ou après une courte ondée pensez toujours à vérifier la lentille de votre objectif. Car sans cette précaution d’usage, vous découvrirez que vos images sont inexploitables une fois devant l’écran de votre ordinateur, en dépit de vos efforts de retouche. 4,50 € dans votre magasin Phox, le shop photo

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Epson Photoviewer P7000

Cette visionneuse dispose d’un disque dur de 160 Go et d’un superbe écran de 4 pouces. La prise en charge des fichiers Raw, Jpeg, MP3, MPEG 4 et motion Jpeg est assuré par ce boîtier multimédia qui accepte également les cartes mémoire type SD (jusqu’à 2 Go), SDHC (jusqu’à 32 Go) mais également vos supports CompactFlash ou Microdrive. Il sert autant à la sauvegarde de vos précieux fichiers qu’au visionnage de vos dernières séries. Idéal en voyage, c’est une alternative possible à l’ordinateur portable pour réaliser vos premiers editing après une prise de vue. Vendu en kit voyage avec allume-cigare, chargeur de batterie, housse et film protège-écran. 699 € dans votre magasin Phox, le shop photo

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Sony France SA – 20-26 rue Morel – 92110 Clichy 712 034 800 RCS Nanterre – Capital 122 231 495 €. Sony, make.believe et Cyber-shot sont des marques déposées de Sony Corporation, Japon.

Des photos superbes même en basse lumière.

Ultra-grand angle 24 mm Zoom optique 5x (24-120 mm) Objectif Sony G lumineux F2.4 Stabilisateur optique Mode rafale 10 i/s Panorama par balayage Vidéo HD 720p

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Partager Texte : Henri Colline

éDITez vos photos ! Si le numérique a bouleversé la prise de vue, il est un autre domaine où le changement est plus profond encore. Aujourd’hui les technologies d’impression permettent à n’importe qui de créer son propre livre photo.

L

’avènement du numérique a révolutionné le monde de l’édition. Entraînant dans son sillage l’univers du livre d’images. Révolution, car la conception d’un tel ouvrage est désormais à la portée de tous. Du photographe pro équipé des meilleurs reflex à l’amateur qui se satisfait de son compact à tout faire. Un vrai tour de force démocratique. Alors bien sûr, il convient de relativiser la chose. On ne parle pas ici de tirages à des milliers d’exemplaires. Simplement, de la possibilité de produire un document relié, à la mise en page soignée, qui en fera un objet forcément unique.

Une démarche originale Les occasions ne manquent pas pour faire des photos en famille : vacances, voyages, fêtes, anniversaires, mariages… Pour créer son livre photo, de nombreux éléments doivent être pris en compte lors de la prise de vue. Dans le cas d’un mariage, il y a de fortes chances pour que les heureux

Boîte à idées On n’arrête plus le progrès. Désormais vous pouvez imprimer vos photographies sur de nombreux supports et partager vos créations avec un maximum de créativité. 24 dialogueS

élus aient choisi un photographe officiel pour immortaliser le jour « J ». Qu’à cela ne tienne ! Un tel événement permet souvent de rassembler tous les membres d’une famille. Des occasions pas si fréquentes. Pourquoi ne pas se lancer dans un projet décalé qui touchera tous les membres ? Quelques semaines après la fête, vous pourrez envoyer un exemplaire au jeune couple, ainsi qu’aux parents, par exemple. Effet garanti ! À condition de soigner la mise en page.

Donner du rythme

La réussite de la maquette tient en un mot : le rythme. Ce ne sont pas forcément les plus belles images qui façonneront un bon livre. Plus que la qualité esthétique, c’est avant tout la diversité qui suscitera l’adhésion du lectorat. Cela passe bien sûr par une alternance entre les formats (horizontal, vertical, carré, panoramique) et les thèmes. On peut par exemple imaginer une galerie de portraits dans le cadre d’un mariage.

Mais cela n’aura rien d’original. Insérer quelques détails, comme un bouquet de roses, un gros plan sur les alliances ou un plat joliment présenté. La présentation des images doit reposer sur un rythme varié pour surprendre. Surtout n’oublier personne ! L’oncle qui a fait des centaines de kilomètres vivrait sûrement mal le fait de ne pas apparaître sur les photos. Dans ces conditions, un minimum de préparation est essentiel comme par exemple se procurer la liste des invités d’un mariage. C’est la clé de votre réussite.

Rudiments techniques Les logiciels de réalisation sont devenus tellement performants et simple à utiliser, que la phase la plus importante du travail se déroule lors de la prise de vue et à l’éditing. Ce qui implique de soigner son travail sur le plan technique. Il n’est pas question de sortir des clichés dignes de CartierBresson à la pelle. Encore une fois, plus que la qualité intrinsèque des

Calendrier de bureau

Poster

Calendrier mural

Le succès des calendriers illustrés ne se dément pas. Pourquoi pas vous ? Faites une sélection de clichés familiaux pour égayer votre bureau !

Quand on vous dit que tout est possible avec les outils de création numériques… Une mosaïque comme celle-ci est très facile à réaliser.

La fin de l’année approche ! Lancezvous dans l’édition personnalisée d’un calendrier. Offrez-le autour de vous. Effet garanti !

NOUVEAU ET ORIGINAL

Pour mettre en valeur vos clichés, le livre album brillant A4 paysage offre un véritable rendu photo. Comme pour un vrai livre, les pages sont imprimées recto/verso.

images, c’est l’homogénéité de l’ensemble qui sera saluée. Alors si en plus vous proposez des compositions irréprochables… Le plus important est d’assurer une restitution correcte de l’ambiance telle qu’elle était ce jour-là. En ce sens photographier au format Raw peut être précieux. On peut ainsi travailler sans se soucier de la balance des blancs et passer d’une lumière du jour à une salle baignée d’éclairage tungstène sans modifier ses réglages. Tout sera effectué a posteriori. Si en revanche le Jpeg reste la seule option, il faut être vigilant à ne pas dénaturer la restitution des couleurs. Autre écueil à éviter : le poids de vos fichiers. Il n’est absolument pas néces-

Tirages 10 x 15

Photo : Yves Launay

Il serait injuste de condamner nos bons vieux 10 x 15. Une photographie se partage comme un souvenir. Ce format est indémodable !

« Ce ne sont pas forcément les plus belles images qui façonneront un bon livre » saire de fournir des fichiers Tiff monstrueux pour réussir son livre photo sur le Web. Un Jpeg de résolution maximale en mode RVB suffit et le temps gagné lors du chargement des fichiers, précieux. En ce qui concerne le nombre de pages, montrez-vous raisonnable, en gardant à l’esprit qu’il vaut mieux susciter l’envie que la lassitude. Pensez également aux légendes. Une phrase, une citation ou une anecdote glissée ci ou là rend la lecture plus vivante. Avec une palette importante d’outils à disposition, on est en mesure de choisir une police originale, ainsi que des couleurs d’arrière-plan qui sortent de l’ordinaire.

Atout pro Si le livre album a séduit le grand public, les pros auraient tort de négliger son pouvoir d’attraction. Il ne s’agit pas de remplacer les fameux « books » mais plutôt de laisser une signature originale. Lors d’une rencontre avec un éditeur, la présentation d’un livre,

soigneusement mis en page, permet de montrer une facette supplémentaire de son savoir-faire et de sa personnalité. On peut déceler une approche, juger de la pertinence de la mise en page ou de l’éventuelle valeur ajoutée de textes. Il est important de faire ressortir une ligne directrice, voire une histoire. Un sujet bien construit marquera à coup sûr les esprits. Dès lors il faut se concentrer sur la mise en page avec minutie. Le sceau d’un livre est une trace indélibile. Ouvrir un livre de Peter Beard aujourd’hui procure les mêmes émotions qu’il y a trente ans. Tout est dans la pertinence du message. Il n’est pas rare de voir des photographes présenter leur travail sur des ordinateurs portables ou via des téléphones multimédia. Des méthodes efficaces pour un aperçu, mais qui ne servent pas les images au mieux. Feuilleter un livre photo procure une sensation incomparable. Il n’a jamais été aussi facile d’en concevoir un. Profitons-en !

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Exposer Texte : Patrick Lévêque

IMPRESSION JET D’ENCRE

GRAND FORMAT Comment donner une vraie vie à nos images

De la gestion des couleurs au choix du papier, voici la marche à suivre pour réussir de grands tirages, au sens propre, comme au figuré !

L

’A3 et l’A3+ sont les formats d’impression les plus élégants pour mettre en valeur nos plus belles images. Tous nos souvenirs ne conviennent pas forcément à cet exercice de style, mais comment ne pas imaginer nos plus beaux paysages ou nos portraits les plus fameux en exposition sur les murs de notre maison. L’impression en grand format permet ainsi à tout artiste, confirmé ou non, de mettre en valeur ses œuvres. Difficile d’imaginer un nu en petit format alors que ce dernier prendra toute sa force, imprimé en noir et blanc sur un beau papier baryté. Comment ne pas envisager également toute une série d’images abstraites sur des papiers

Spectrophotomètre

Voici un outil précieux pour calibrer au mieux une imprimante.

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texturés comme l’aurait fait un peintre. Et si l’envie nous prenait de vouloir exposer nos images en galerie, les formats A3 et A3+ sont la porte d’entrée à l’univers du tirage grand-format. Un parc machine très complet comme celui proposé par Epson, permet ainsi de se frotter au joie de l’impression grand format, bien épaulé par un vaste choix de papiers, du classique brillant au très classe Fine Art (ou Beaux-Arts).

Gestion des couleurs et calibration Difficile d’imaginer de beaux tirages d’exposition sans passer par une gestion des couleurs maîtrisée. L’impression n’échappe pas à cette règle et tout futur tireur devra conserver à l’esprit que son salut viendra d’un écran bien calibré et de l’utilisation de profils ICC. Les profils ICC, ce sont ces petits fichiers qui, dans le cas de l’impression, permettent à nos logiciels de communiquer efficacement avec nos imprimantes. Ils contiennent les caractéristiques combinées d’une machine, de l’encre et d’un papier. Chaque papier possède donc autant de profils ICC que d’imprimantes avec lesquelles il sera utilisé. Ces profils conviennent bien pour un usage général mais les spécialistes et les puristes préfèreront créer leurs propres profils. L’écran est au cœur de la chaîne de l’image, c’est par lui que nous visualisons nos préciseuses photographies et c’est également grâce à lui que nous les retouchons. L’affichage correct des couleurs est donc d’une absolue nécessité pour ne pas travailler en aveugle et pou-

voir anticiper ce que seront nos futurs tirages. Le calibrage d’un écran est une opération financièrement abordable et aujourd’hui à la portée de tous. La plupart des solutions disponibles sur le marché proposent des modes de fonctionnement automatisés où l’utilisateur est guidé de bout en bout durant tout le processus de calibration. Calibrer une imprimante est une opération un peu plus périlleuse et surtout plus coûteuse : quelques fabricants ont su s’adapter pour proposer des outils moins onéreux. L’achat d’un spectrophotomètre demeure toutefois un investissement que seuls les spécialistes et utilisateurs avertis seront capables de rentabiliser. La vie sans spectro demeure toutefois possible et dans ce cas, il faudra se reporter sur les profils ICC mis à disposition par les fabricants d’imprimantes et de papiers.

Le pilote d’impression Le pilote d’impression est tout simplement un utilitaire qui s’intercale entre le logiciel de retouche d’image et l’imprimante. Si on utilise des profils ICC, la plupart des fonctions dédiées à la couleur devront être désactivées pour ne pas venir interférer entre les fonctions de gestion des couleurs du logiciel de retouche et les profils ICC. Dans le cas où nous n’utilisons pas de profils ICC, l’intérêt du pilote d’impression prend tout son sens et permet dans bien des cas d’obtenir des tirages de qualité. Le pilote donne généralement accès aux outils concernant la couleur. Nous pourrons alors jouer sur la saturation des couleurs, voir les gérer canal par canal.

Matériel

La grande famille des Epson A3+

La famille des imprimantes photo A3+ d’Epson regroupe trois machines avec comme constance une résolution d’impression fixée à 5760 x 1440 ppp.

C’est également dans le pilote que nous indiquerons notre choix de papier. Le pilote se charge alors de gérer le dosage et la quantité d’encre propre à chaque papier pour éviter d’éventuelles surcharges et maîtriser la consommation de l’encre. Le pilote donne également accès à quelques fonctions avancées comme les modes d’impression noir et blanc. Dans ce cas de figure, nous pourrons jouer sur la tonalité de l’impression (ton froid, ton chaud…), voire donner une dominante colorée à nos tirages. La plupart des imprimantes savent aujourd’hui lire et détecter nos papiers

La Stylus Photo 1400 constitue l’entrée de gamme et utilise les encres à colorants Claria (6 réservoirs séparés). Elle ne possède pas d’adaptateur pour du papier en rouleau mais sait imprimer sur CD et DVD. Il lui faudra plus de 6 mn 30 s. pour imprimer une image au format A3. (399 €) La Stylus Photo R1900 embarque les encres pigmentaires UltraChrome Hi-Gloss 2. L’optimiseur de brillance permet à cette machine de pallier au principal défaut des encres pigmentaires : le bronzing. La machine charge conjointement deux encres noir, une pour les papiers brillants, l’autre pour les papiers mats. Un excellent compromis pour l’impression couleur et Noir & Blanc (629 €). La Stylus Photo R2880 a été conçue pour un très large panel d’utilisateurs experts à la recherche d’une solution professionnelle abordable. Utilisant les encres pigmentaires UltraChrome K3 Vivid Magenta, cette machine permet d’utiliser les mêmes technologies que celles en œuvre en Digigraphie. Nous touchons ici à du très haut de gamme offrant un niveau de performance en couleur comme en noir et blanc très élevé. (849 €)

puis communiquer ces informations au pilote d’impression. Ce dernier est donc capable d’optimiser certains de ses réglages comme la définition ou la qualité d’impression. Nous pourrons néanmoins prendre la main sur ces automatismes et fixer manuellement nos propres choix en fonctions de nos besoins.

Retouche d’image

La plupart de nos images nécessitent généralement quelques petites interventions avant d’être imprimées. Ces opérations de retouche, rassemblées sous le terme post-production, portent générale-

Aller plus loin

Stylus pro 3880 et digigraphie

Ce label utilise les technologies d’impression d’Epson (imprimantes professionnelles Stylus Pro, encres UltraChrome et UltraChrome K3, papiers certifiés) et se décline à partir du format A2 dont la récente Stylus Pro 3880 est aujourd’hui l’une des nouvelles représentantes. La Digigraphie, protocole de validation propre à Epson est étroitement liée au support d’impression. Avant d’être retenus, les papiers subissent de nombreux tests réalisés par un laboratoire indépendant (Wilhem Research, LNE). Aujourd’hui, seuls certains papiers Epson, Hahnemüle et Canson sont certifiés Digigraphie par Epson. La Digigraphie est également le moyen pour des artistes, connus ou inconnus du grand public, de diffuser leurs travaux sous la forme de tirages numérotés et signés à des tarifs abordables par tout un chacun et dans des circuits de distributions parfois éloignés des galeries et des musées. Entrée de gamme des imprimantes grand format d’Epson, la Stylus Pro 3880 embarque à son bord les fameuses encres Ultrachrome K3 Vivid Magenta,

utilisées également par la Stylus Photo 2880 d’Epson. Comparées à la génération d’encre pigmentaire de la précédente génération (Ultrachrome K3), les encres pigmentaires Ultrachrome K3 Vivid Magenta couvrent un spectre plus large et permettent donc d’élargir la gamme des couleurs dans les rouges et les bleus. La machine dispose de neuf emplacements pour des cartouches de forte capacité (Cyan, Cyan léger, Vivide Magenta, Vivide Magenta léger, jaune, noir photo, noir léger, noir très léger et noir mat). La tête d’impression Micro Piezo ne gère que huit encres, le passage du noir mat (papier Beaux-Arts) au noir photo (papiers Brillant) demeure donc toujours l’occasion d’une purge. Compatible avec la Digigraphie d’Epson, son large format d’impression (jusqu’à 43 cm) est parfaitement adapté pour le tirage d’exposition (1 669 €).  

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Pratique

I

Impression grand format

permettent de bien mettre en valeur les images avant de les ranger sous verre.

Bien Choisir

papiers SVP !

La gamme d’Epson permet de couvrir les besoins les plus variés. Si l’on excepte certains modèles très spécialisés comme le papier d’épreuvage ou le couché double face, le photographe pourra trouver chaussure à son papier dans une gamme regroupant des papiers photo, Fine Art, de présentation et d’épreuvage. Les machines à base d’encre à colorant comme la Stylus Photo 1400 sauront tirer parti des papiers d’Epson Ultra Glossy, Premium Semi-Mat, Premium Semi-Gloss et Premium Luster tandis que les aficionados des Stylus Photo R1900 et R2880 pourront peaufiner leurs tirages Fine Art en jouant les apprentis « Digigraphes » avec le papier Epson Traditional Photo.

ment sur le rétablissement des niveaux, quelques interventions sur la colorimétrie ainsi que l’élimination des petites “pétouilles” dûes à la présence de poussières sur le capteur de l’appareil photo. Une autre phase, souvent négligée, concerne l’accentutation et la gestion de la netteté des images. Cette étape importante ne comporte pas de recettes miracles, mais il est important de conserver à l’esprit que la netteté se gère en fonction de la taille d’impression et de la nature du papier. Il faudra donc procéder à des essais avant d’adopter des réglages définitifs et travailler sur des copies des fichiers originaux dans le cas de fichiers Jpeg. En dehors des opérations de post-production classiques, il n’est pas inutile de préparer la présentation de nos images en les agrémentant de filets et de marges. Des petits plus qui

« Les papiers Fine Art sont très appréciés des experts et des professionnels »

Choisir son imprimante En dehors du prix, le choix d’une imprimante passe bien entendu par l’étude des caractéristiques techniques qui devront être en phase avec notre besoin. En format A3, la plupart des machines disponibles flirtent toutes avec une résolution d’impression de 5760 x 1440 ppp. Côté performances, il faudra donc se tourner vers d’autres critères comme la taille de gouttes (exprimée en picolitres) ou encore les temps d’impression des tirages côté productivité, voire la connectivité ou encore la possibilité d’imprimer sur CD et DVD. Le choix des encres n’est pas innocent. Les encres à colorantss offrent un large gamut (étendu du spectre des couleurs) tandis que les encres pigmentaires proposent un haut niveau de longévité et de conservation. Ces deux derniers critères ne sont pas à négliger et les encres pigmentaires seront sans conteste à privilégier dans le cas de tirages prévus pour l’exposition et la vente. Le choix des encres conditionne également le choix des papiers. Puisque en effet les encres à colorantss se comportent mieux que les encres pigmentaires avec du papier brillant, tandis que les encres pigmentaires reprennent le dessus avec les papiers mats, semi-mats ou encore ceux de types baryté ou Fine Art.

Choisir son papier Le choix du papier est un vaste débat qui mélange à la fois un parti pris technologique et des choix à considération artistique. Une fois encore, pas de règles établies, ici, c’est la sensiblité de l’auteur qui le guidera dans ses choix. Malgré cela, quelques idées ressortent des habitudes des utilisateurs, avertis ou non. Les papiers brillants sont parmi les plus utilisés. Ils conviennent à n’importe quel

type d’images, notamment les photographies riches en couleurs vives. Les satinés, mats, semi-mats s’accomodent mieux des images plus nuancées, ainsi qu’au noir et blanc. Les papiers Fine Art, texturés ou non, sont très appréciés des experts et des professionnels. La qualité des matériaux utilisés dans leur fabrication entre en jeu de manière décisive dans la longévité des œuvres. Le touché et les rendus de ces papiers jouent également pour beaucoup dans l’aspect “œuvre d’art” des images savamment choisies pour être imprimées sur ces supports au cachet si particulier. De nombreux photographes n’hésitent pas à y apposer leur timbre à sec pour encore plus d’authenticité.

Présenter ses images Si le choix du papier est déterminant quand il s’agit de présenter ses images, l’encadrement contribue également à les mettre en valeur. Un simple sousverre pourra convenir pour des photographies classiques, mais un beau cadre agrémenté d’une Marie-Louise ou d’un passe-partout donnera une autre dimension aux images. Les cadres existent en différentes tailles standards pour l’exploitation des travaux en plein papier mais il est moins évident de trouver des passe-partout aux dimensions précises des images. Dans ce cas, prévoir de tirer ces dernières à la taille exacte du passe-partout ou concevoir celui-ci à la taille des images. Dans le contexte d’une exposition, nous ne saurions que trop conseiller de jouer la carte de l’homogénéité, à savoir l’utilisation du même type de cadres aux dimensions identiques des tirages et des passe-partout. Un détail qui n’a l’air de rien, mais qui peut se révèler véritablement décisif dans la présentation des images. Et c’est ce qui prime, à la fin !

à savoir

Une technologie bien encrée

Chez Epson cohabitent deux technologies : les encres à colorants et les encres pigmentaires. Ce sont naturellement ces deux types d’encre que nous retrouvons dans les machines A3+ de la gamme Stylus Photo. Les Claria sont les encres à colorants qui sont à l’œuvre dans la Stylus Photo 1400. Optimisées par Epson pour offrir une durée de 98 ans dans un cadre et 200 ans sous album, ces encres reproduisent une large plage de couleurs et une parfaite restitution des dégradés. La formulation de ces encres permet également d’obtenir une meilleure résistance aux projections d’eau et un sèchage rapide, traditionnellement une gageure avec des encres de ce type. Epson utilise deux types d’encres pigmentaires pour les Stylus Photo R1900 et R2880. La R1900 embarque les UltraChrome Hi-Gloss 2 qui contiennent un optimiseur de brillance. Ce dernier assure l’uniformité de l’impression sur toute la surface de l’image. Ces encres assurent également de très beaux rendus mats grâce à l’utilisation de l’encre noir mat. La R2880 joue dans le haut de gamme avec une technologie d’encre pigmentaire, UltraChrome K3 Vivid Magenta utilisée en Digigraphie. Elles offrent une remarquable restitution des rouges et permettent d’obtenir une balance des gris complètement neutre ainsi qu’une durabilité exceptionelle. Des encres parfaitement à l’aise sur n’importe quel type de papier, photo et Fine Art. Bien encapsulées dans une résine, elles assurent une incroyable durée de vie et une excellente résistance à la lumière.

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Découvrir Texte : Henri Colline

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Photos : Bruno Calendini

Tour de pistes en afrique du sud

Cet été, nous avons pu mettre la main sur un Nikon D300s de présérie. Comment imaginer meilleur terrain de jeu que celui choisi pour recevoir dans moins d’un an, la Coupe du Monde de football ? Au grand large, dans la brousse, sur les pistes poussiéreuses, dans les airs… nous avons passé ses capacités au crible !

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Afrique du Sud

Ce qu’il faut retenir Nikon D300s (1 749 €)

Poignée MB-D10 (363 €)

Un boîtier remarquable dans la lignée du D300, avec des ajouts techniques indéniables : cadence, hautes sensibilités, vidéo.

Un « plus » pour la cadence, l’autonomie ou encore la prise en main du D300s.

AF-S DX Nikkor 10-24 mm f/3,5-4,5G ED (999 €) Sur le terrain, ce zoom grand -angle est tout simplement une merveille.

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Découvrir

I Nikon D300s Le stade de Greenpoint en travaux avant la Coupe du Monde 2010, juste derrière le Waterfront (port de plaisance) de Cape Town.

RÉGLAGES

AUTOFOCUS SUR MESURE Ces réglages sont disponibles via le menu Réglages Perso où différents paramètres peuvent être affinés comme le nombre de collimateurs pour la mise au point : • Zone AF dynamique 9 points : idéal lorsque le sujet est immobile ou bouge très peu. • Zone AF dynamique 21 points : le sujet est mobile et se déplace très rapidement comme dans un match de football. • Zone AF dynamique 51 points : le sujet est mobile et se déplace de manière irrégulière, un choix qui peut être judicieux en photographie animalière face au comportement imprévisible des animaux. • Zone AF dynamique 51 points (suivi 3D) : la scène à photographier est imprévisible et le système suit votre sujet en déterminant lui-même le point AF pour un meilleur suivi. À noter qu’une option intitulée Suivi de mise au point Lockon, disponible dans le même menu permet de fixer le délai à partir duquel l’autofocus fera de nouveau la mise au point suite à la variation de distance du sujet. Trois niveaux de temporisation sont proposés : court, normal, long en même temps que cette assistance peut être désactivée.

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« Sur le D300s, un mode Q (Quiet en anglais) permet un déclenchement plus silencieux »

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n arrivant à Cape Town, impossible d’y échapper. En témoignent les innombrables chantiers de construction, plus prompts à signaler l’événement que les panneaux publicitaires, pas encore en ordre de bataille. Malgré le retard évident, rien n’entame l’optimisme de la population, impatiente de déployer ses drapeaux lors de la prochaine Coupe du Monde de football en 2010. Le D300s, tout juste annoncé, trône dans notre sac photo. Il succède au D300. Il s’agit d’ailleurs plus d’une mise à jour que d’une révolution. Avec en vedettes, une rafale poussée à 7 vues par seconde, un double lecteur de cartes (SD et CompactFlash), et bien sûr, la vidéo, laquelle est proposée au format HD (1 280 x 720, 24  im/s). Le châssis est identique et affiche la finition irréprochable des reflex Nikon dans son alliage magnésium. Des joints d’étanchéité assurent la tropicalisation du boîtier. Outre l’arrivée d’un micro in-

terne et d’une prise pour un micro externe (mono ou stéréo), on remarque quelques légères modifications ergonomiques. Une touche fait son arrivée au centre du pad. Bien vu ! Cela rend la pression plus franche et précise qu’auparavant. Autre changement, l’activation du mode de visée par écran (LiveView), ne s’effectue plus sur la roue crantée, en haut à gauche, mais à proximité du pad. Elle est remplacée par le mode Q (Quiet en anglais), qui permet un déclenchement plus silencieux. Pour le reste, on est en terrain connu. Le capteur et l’autofocus du D300 sont conservés. La visée affiche toujours 100 % du champ couvert.

Une leçon d’humanité Robben Island. « Prenez autant de photos que vous voulez ! » Aucun doute. Le vieil homme ne saurait être plus sincère. Il fut emprisonné ici pendant quatre longues années, pris dans l’étau de l’apartheid. Ntoza raconte chaque jour son effroyable séjour aux visiteurs.

Poignant. Libres de photographier où bon nous semble, nous veillons tout de même à ne pas jouer les trouble-fêtes lorsque notre hôte prend la parole. Le bruit du déclencheur du D300s est un poil bruyant. Dans une atmosphère aussi grave, l’affaire est embarrassante. Reste que Nikon propose un mode Q sur le D300s. En le sollicitant, la course du miroir est ralentie lors de la montée, et amortie lors de la descente, qui s’effectue une fois que le doigt relâche la pression sur le déclencheur. Le bruit s’estompe pour devenir plus tolérable en ces circonstances. Les photographes de spectacles ou de concerts acoustiques apprécieront. En revanche, le recours au mode Rafale est exclu dans ces conditions (la même molette permet de modifier la cadence du boîtier).

Une belle lumière du soir, quelques rouleaux et des surfers… Une bonne occasion d’utiliser le Nikkor 70-300 mm VR f/4,5-5,6 pour faire des images depuis la plage.

La réalité des townships Les environs de Cape Town dessinent une image paradisiaque. Le long de la côte est un eden pour les surfeurs, dont les planches glissent à quelques mètres des baleines. Pendant ce temps, un garde-côte guette les ailerons de requins indésirables. Boarchers Road, se situe à quarante minutes du Cap. Des kilomètres de fils électriques surplombent des rangées interminables de shacks, minuscules habitats en tôle. La belle-sœur de notre guide nous y

accueille à bras ouvert. C’est un sésame indispensable pour notre immersion dans ce ghetto. L’accueil est formidable. Les enfants se ruent devant l’objectif, rivalisant de grimaces. Le tout nouveau 10-24 mm f/3,5-4,5 est de sortie. En APS-C, c’est une optique idéale pour le reportage. Elle place le photographe au cœur de l’action tout en lui procurant la latitude de jeu d’un vrai grand-angle malgré le coefficient

multiplicateur (x1,5 sur les reflex Nikon) qu’induisent les capteurs APS-C. Légère et compacte, elle offre une mise au point précise et silencieuse. Le flash SB-900 est monté sur le boîtier, le 35 mm f/1,8 à portée de main. À l’intérieur, il fait souvent sombre. Dans cette ambiance entre ombres et lumières, le D300s équipé des deux optiques délivre des images propres : le piqué est excellent, tandis que les déCette scène prise au 10-24 mm f/3,5-4,5 est photographiée en contre-jour et équilibrée grâce au flash SB-900.

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I Nikon D300s Les petits joueurs de football de Soweto s’entraînent sous les lignes haute tension qui traversent les townships.

fauts optiques (vignetage, aberrations chromatiques ou distorsion) sont bien maîtrisés et peuvent être facilement corrigés a posteriori.

Interdit de centre ville Autre ville, autres mœurs. Le centre de Johannesburg offre une toute autre perception du pays. Les grands hôtels ont fermé face à l’insécurité. Les cinémas et commerces se sont exilés en

périphérie, en même temps que la population blanche au début des années 90. Du Carlton Center à Hillbrow, rien n’incite à descendre du véhicule pour effectuer des prises de vue malgré les nombreux projets de rénovation et de rehabilitation mis en œuvre. Dans le quartier de Diepkloof, en bordure de Soweto, on croise étonnamment des Porsche Cayenne et des femmes aprêtées façon Victoria Beck-

« En vedettes, une rafale poussée à 7 vues par seconde et un double lecteur de cartes »

10-24 mm et mise au point rapprochée pour ce portrait d’un black diamond, les nouveaux riches de Soweto.

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ham. On les appelle les black diamonds. De nouveaux riches noirs se réapproprient Soweto. Un ancien directeur d’école accepte de poser devant sa belle demeure, pendant qu’un jeune homme astique la carosserie de sa Mercedes. Nous profitons de cette rencontre pour figer l’anecdote. La mise au point est effectuée au plus près sur le sujet, placé à une vingtaine de centimètres de l’objectif (le 10-24 mm autorise une distance minimale de mise au point de 24 cm) la maison venant compléter la composition en arrière-plan. Soweto se redessine. On trouve de nombreux Bed & Breakfast dans le quartier d’Orlando West. C’est là, rue Vilakazi, que Bertha et Sipho jouent en duo, tous les jours. C’est parti pour une petite Live session improvisée pour tester le mode vidéo. Il s’agit là d’une des principales innovations du D300s. Désormais, seuls trois reflex la proposent dans la gamme expert : le D300s, le K-7 et l’EOS 7D. Nous optons pour une mise au point manuelle, en sollicitant le mode Main levée. Le fait de pouvoir aller jusqu’à f/16 nous permet de miser sur une profondeur de champ importante, surtout avec l’inévitable grand-angle 10-24 mm. Fixé sur trépied, nous tentons nos premiers essais. Le micro interne du D300s enregistre sur trois niveaux. Pour constater que l’on ne peut modifier le volume pendant l’enregistrement. Dans tous les cas, il est préférable d’opter pour une prise de son externe en stéréo via la prise Jack. Après une première prise, nous demandons à notre charmant duo de rejouer le morceau pour filmer quelques plans de coupe à main levée. L’enregistrement stoppe au bout de 5 minutes en HD.

Johannesburg s’active avant la Coupe du Monde de football, notamment autour du grand stade, Soccer City, qui accueillera le match d’ouverture et la finale. Ici, le 10,5 mm f/2,8 fish-eye permet d’embrasser l’ampleur des travaux du haut d’une passerelle.

tenteront d’explorer les possibilités – très nombreuses – offertes par le D300s en matière de photographie.

La fièvre du Mondial

Normal, c’est la limite à cette définition. Dans cet exercice de style, on regrette que Nikon n’offre pas un écran inclinable comme sur le D5000. Car en contre-plongée, le cadrage n’est pas aisé pour assurer un mouvement fluide en dépit de la fonction « Horizon virtuel ». Le résultat est toutefois convaincant. La vidéo, en pleine maturation, ouvre des perspectives intéressantes aux photographes et permettra à certains de donner libre court à leur créativité. Les puristes, plus sceptiques, se con-

Photographier les enfants des townships est très facile, le plus compliqué étant de les tenir à distance tant « ils se jettent » devant l’appareil. Grand-angle indispensable !

Le stade de Soccer City, où se déroulera la finale, se dresse à une vingtaine de minutes de Soweto. Sur quelques affiches, on peut lire : « On ne peut plus attendre, allons-y ! (We can’t wait, let’s go !) ». Les enfants y sont déjà. Dans les rues des bidonvilles ou dans les stades en terre battue, les ballons ronds donnent le tournis. La superbe lumière de fin de journée nous convainc de suivre un entraînement. L’entraîneur impose rigueur et discipline avec bonhomie, alors que les jeunes regards cherchent plus les objectifs que le partenaire bien placé. Pour l’occasion nous sortons notre téléobjectif, le Nikkor 70-300 mm f/4,5-5,6 VR. Le but est triple. Tester l’autofocus du boîtier, la cadence, mais aussi l’efficacité du système anti-pous-

« La vidéo ouvre des perspectives intéressantes et permettra à certains de donner libre court à leur créativité » Premier réseau des spécialistes de l’image 35

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I Nikon D300s

Si misère et insécurité règnent dans les bidonvilles des grandes villes, on y rencontre une majorité de gens souriants et d’une grande gentillesse.

contre-jour, tandis que la couleur blanche du ballon rend l’exercice périlleux pour le D300s. Au cours de ce test vérité, l’autofocus impressionne et confine à l’excellence. Nous constatons que le taux d’images réussies (nettes) flirte avec les 90 %. De même sur l’écran de nos portables, aucunes traces parasites n’est à déplorer sur les fichiers. L’anti-poussière a bien œuvré. Programmé pour fonctionner à l’allumage et la mise hors tension, il se révèle efficace. Avec un minimum de précaution lors des changements successifs d’objectifs il nous a prémunis du dépôt de poussières indésirables sur le capteur.

Propagande pour l’ANC (African National Congress), parti du président Jacob Zuma, peinte sur des murs d’enceinte surmontés par des barbelés : un décor ordinaire autour des bidonvilles.

sière et la tropicalisation du châssis. La poussière vole à chaque dribble et le matériel est en première ligne… Question autofocus le savoir-faire de Nikon est indéniable. Il suffit de se pencher sur le menu du D300s pour découvrir des possibilités de réglages nombreuses et étudiées selon la scène à photographier (voir encadré « Autofocus sur mesure » page 32). Face à nos apprentis footballeurs enthousiastes, nous optons pour le mode autofocus sur 21 collimateurs, avec un suivi AF dy-

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namique. La mise au point est effectuée sur le ballon. Le fait de pouvoir travailler à 7 im/s est un véritable plus. On arrive à faire jusqu’à 14 images d’affilée en Raw + Jpeg, sur une carte Lexar CompactFlash de 4 Go 133x. Les premières vérifications sur l’écran LCD son prometteuses. La touche centrale du pad a été paramétrée de manière à zoomer à 100 % sur la zone de mise au point en mode Lecture. Un choix de paramètre utile pour juger de suite la netteté. La plupart des images ont été prises à

Incursion dans la vie sauvage Direction le Parc Kruger, temple de la photographie animalière. Nos journées de test s’étirent jusqu’à la nuit tombée, de quoi tester le potentiel du D300s dans les hautes sensibilities et nos téléobjectifs. Départ très tôt, vers six heures. Pause vers midi, avant de repartir de 15 h jusqu’à 21 h. Le soleil se couchant vers 18 h, une bonne partie du safari se déroule la nuit. On se repose sur les dons inouïs de notre pisteur, Petro. Dans nos sacs le Nikkor

70-300 mm f/4,5-5,6 VR attend son heure. Monté sur le capteur APS-C du D300s, il se mue en un 105-450  mm précieux, le tout pour un prix raisonnable (585 €). D’autant que la stabilisation, siglée VR chez Nikon, équipe cet objectif et fonctionne à merveille. Au cours de ces quelques jours, nous avons particulièrement suivi deux femelles léopard. L’animal est apparu chaque jour dans nos viseurs. Le dernier soir, l’une d’elles reste tapie sur une branche d’arbre. Nous stationnons idéalement notre Jeep à l’aplomb de son perchoir d’autant que notre hôte semble prise au piège de son refuge sous le regard menaçant d’une lionne. La nuit est tombée et notre pisteur braque un spot sur elle qui devient une source de lumière salvatrice meme si elle nous oblige à changer la balance des blancs (lumière du jour pour tungstène). Pendant plus d’une heure et demie, nous photographions l’animal qui épie, hésite, se couche… puis se decide finalement à quitter sa planque. Le puissant faisceau lumineux braqué sur le sujet nous permet de rester à 400  Iso, lorsque l’animal reste calme. En revanche, il faut monter à 800 Iso et au-delà, quand il se décide brusquement à descendre pour gagner en vitesse et figer les mouvements du félin à de telles amplitudes focales. Au niveau de la gestion du bruit, un point fort chez Nikon, le D300s a encore progressé par rapport au D300. On peut aisément travailler à 800 Iso, et envisager sereinement les 1 600 Iso. En notant que nous avons toujours travaillé en Raw + Jpeg, avec une réduction du bruit réglée sur Standard. Face à une telle scène, difficile de ne pas mitrailler. Et quand on peut compter sur une rafale de 7 im/s, les cartes mémoire se remplissent à vitesse grand V. Surtout en Raw + Jpeg. On ne peut donc que se réjouir de l’arrivée d’un double compartiment. L’un dédié à la CompactFlash, l’autre à la SD. Il est ainsi possible de déterminer si l’on souhaite réserver l’une ou l’autre aux Raw ou aux Jpeg, ou si l’on désire en dédier une à l’enregistrement vidéo. Un souci en moins lors de la prise de vue. Enfin presque. Car il faut tout de même rester vigilant. Sur l’écran supérieur, les initiales CF et SD s’affichent, si les deux ports sont occupés. Aucun indicateur ne précise lequel est sélectionné (sauf si on l’affecte aux informations sur le LCD). De plus, rien ne signale, lors de la prise de vue, que l’on passe de l’une à l’autre. Par contre, il est vraiment appréciable de pouvoir bénéficier d’une

Illustration des petits métiers des townships réalisée avec le Nikkor 17-55 mm f/2,8, un excellent objectif de reportage auquel il ne manque que la stabilisation.

Une bonne façon d’éviter le flash en intérieur consiste à utiliser les focales dotées d’une très grande ouverture comme le Nikkor 35 mm f/1,8, équivalent à un 52,5  mm en 24  x  36.

« Au cours de ce test vérité, l’autofocus impressionne et confine à l’excellence » Matériel

Un couple ideal Le D300s forme un couple enthousiasmant avec le Nikkor 10-24 mm f/3,54,5 pour tout aficionado de la photographie de rue. Totalement dédié au format APS-C (DX chez Nikon) ce Nikkor autorise un angle de vue de 61°- 109°, soit l’équivalent d’un 16-35 mm au format 24 x 36. Dans les travées des townships cet objectif a rarement quitté notre boîtier. Les images présentent un piqué exemplaire tandis que les défauts optiques classiques (aberrations chromatiques, vignetage et distorsion) sont bien jugulés par ce modèle à la mise au point précise et silencieuse. Tout simplement un must, pour lequel il faut débourser 999 € !

Premier réseau des spécialistes de l’image 37

Découvrir

I Nikon D300s

Ce léopard a été photographié de nuit à la lueur d’un spot. Pour cette image, la stabilisation VR de l’objectif 70-300 mm Nikkor a permis de descendre au 1/20e de seconde et donc d’utiliser la sensibilité très raisonnable de 400 Iso.

numérotation continue, lors du basculement d’une carte CF à une SD, ou l’inverse.

Un portrait svp ! Un soir au camp un homme attire notre attention. Johnny, grand bonhomme sympathique, est chargé de veiller sur le camp pendant la nuit, « armé » d’une simple carabine à plomb. L’occasion est trop belle… nous lui demandons si nous pouvons faire un portrait. Il accepte. Nous choisissons le bar, tout droit sorti d’un roman de Karen Blixen : l’endroit idéal pour déguster un bon

38 dialogueS

vin, la nature, étalée à perte de vue. Nous installons Johnny à l’entrée du décor faiblement éclairé. Pour ne pas dénaturer l’ambiance, nous optons pour un portrait au flash déporté. Le SB-900 est piloté sans fil depuis le flash intégré du D300s. Ce dernier est géré en mode manuel, réglé à une puissance de 1/64. Le SB-900 est en mode TTL, calé à 200 mm. Sur le boîtier, est monté le 17-55 mm f/2,8, un transstandard de premier choix. Le temps d’exposition est d’une seconde et demie, à 200 Iso, avec une ouverture à f/4. Le flash esclave, positionné à envi-

ron cinq mètres du flash intégré (maître), communique bien. Cette fonction nous conduit à des petits jeux de lumière qui décuplent le plaisir de tirer un joli portrait avec des nuances d’éclairage qui autorisent une certaine créativité. Jubilatoire !

Nikon confirme Polyvalent. C’est le terme qui définit le mieux le D300s. Cette version « s » apporte des innovations bienvenues. Un photographe amateur désireux de franchir un cap pourra conserver ses cartes SD et se lancer à l’assaut des

Ce gardien de nuit est pris dans le faisceau d’un flash esclave piloté à distance en i-TTL par le flash intégré du D300s.

menus très riches du D300s. Un professionnel en quête d’un second boîtier, pourra se reposer sur cet appareil solide et performant. Un choix pertinent pour les adeptes de la photo sportive ou animalière. Il faut aussi noter que l’accu du D300s est le même qui alimente le D700. Pratique, pour jongler entre plein format et APS-C. Sur le terrain, le D300s rend une très bonne copie dans tous les domaines où nous avons pu le tester (photo de rue, sportive, animalière). Agréable dans les mains, sa construction est robuste et inspire confiance. Le fait de

« Sur le terrain, le D300s rend une très bonne copie dans tous les domaines » bénéficier d’une visée à 100 % est précieux. La vidéo, si elle n’est pas un argument imparable, constitue une alternative ludique. Il confirme le savoirfaire de Nikon dans la catégorie expert, alors que Canon et Pentax avancent leurs pions avec des modèles ambitieux (EOS 7D et K-7). Il reprend

les acquis de son excellent prédécesseur : autofocus remarquable, bonne gestion du bruit aux hautes sensibilités, châssis tropicalisé, visée à 100 %… auxquelles s’ajoutent des fonctions bienvenues, avec la vidéo HD, qui le mettent au goût du jour (voir page 74). Tour de piste réussi !

Premier réseau des spécialistes de l’image 39

Sommaire

Focus Samsung ST560

Sony DSC-WX1

44

Canon PowerShot S90 46

Canon EOS 500D

48

Sony Alpha-380

Pentax K-7

52

40 dialogueS

42

Retrouvez les produits vedettes de Phox, le shop photo !

50

© 2009 - Samsung Electronics France - R.C.S. BOBIGNY B 334 367 497- Images d’écran simulées.

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Samsung Double écran* En plus de leur large écran à l’arrière, les appareils photo numérique Samsung Double écran possèdent un écran supplémentaire à l’avant. Cet écran LCD de 3,8 cm vous permet de cadrer vos photos avec précision : vos autoportraits, seul ou en groupe, seront toujours réussis pour encore plus de Fun.

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Focus Texte : Jérôme Albedo

Samsung ST560

Un véritable bijou qui se pilote au doigt et à l’œil. pour qui ? L’appareil se destine d’abord au grand public, pour un usage classique et convivial. Mais aussi à tous les amateurs de nouvelles technologies que l’écran frontal et l’interface tactile ne manqueront pas de séduire.

L’avis de Phox Samsung, qui a une grande expérience des téléphones et des baladeurs, a su faire preuve d’imagination pour démarquer le ST560 de la concurrence. Ce compact ludique sait astucieusement conjuguer la qualité des photos et un incontestable agrément d’usage. La gestion des hautes sensibilités est satisfaisante et cela tombe bien, car la personnalité festive de l’appareil en fait un compagnon des soirées et des réunions de famille. D’ailleurs, le plaisir de se servir longuement de ce modèle, qui va attiser la curiosité, fait regretter la capacité insuffisante de sa batterie.

D

ans un monde où chaque année voit des centaines de compacts numériques se déverser sur les étagères, il n’est pas toujours facile pour un constructeur de proposer un modèle qui émerge du lot. Mais cela arrive, par exemple avec le ST560, qui entre dans la catégorie des appareils bijoux. Sa finition est élégante, avec une face laquée noire du plus bel effet, partiellement agrémentée d’un liseré champagne ou orange. Quant à la face arrière, elle est étonnamment sobre, juste une touche pour examiner les photos. La raison vient de l’afficheur LCD au format 16/9 qui montre plus de 1,15 millions de points. C’est un écran tactile ! Tout se pilote donc du bout du doigt, avec une confirmation de la prise en compte de chaque commande par une vibration ou un son. En lecture, les photographies défilent, pivotent ou se suppriment par des manœuvres intuitives, comme faire glisser l’index dans un sens ou l’autre, tracer une ébauche de cercle ou dessiner un « x ».

Des modes qui embellissent la vie La section photographique repose sur un capteur de douze millions de pixels et un zoom 4,6x, correspondant à la plage de focale d’un 27-124 mm. Avec un double stabilisateur : optique et numérique. Si le ST560 ne s’adresse pas à l’expert, il n’est pas dépourvu de réglages pour autant. Le mode Auto intelligent analyse l’image et optimise l’appareil, vous déchargeant de tout souci.

« En lecture, les images défilent, pivotent ou se suppriment par des manœuvres intuitives » 42 dialogueS

Au niveau supérieur, la quinzaine de modes Scène permet d’intervenir plus finement, puisque c’est vous qui déterminez le contexte d’utilisation. Parmi eux, un mode Beauté fort à propos gomme les petites imperfections de la peau. D’ailleurs, la prise de vue de personnes bénéficie des dernières technologies ; détection des visages, des sourires et des yeux fermés, anti-yeux rouges. Au sommet, le mode Programmé offre le maximum d’interventions, sur le rendu de l’image, le bracketing ou la balance des blancs. Selon le mode, le petit écran frontal joue un rôle différent. Le plus intéressant est de pouvoir réaliser facilement des autoportraits, mais aussi de fournir un décompte visuel quand le retardateur est activé.

Souriez, vous êtes filmé ! Et en photo toute simple, il présente un smiley (un visage stylisé et souriant)… qui signale aux sujets que l’appareil est prêt et qu’il est temps de sourire ! Le ST560 est aussi un caméscope qui filme en haute définition (1 280 x 720 pixels à 30 im/s) et restitue les vidéos sur un téléviseur par l’HDMI (avec un kit optionnel). C’est là que l’on se rend compte que l’appareil ne dispose que d’un connecteur, servant de sorties USB ou vidéo, et même de prise d’alimentation pour recharger l’accu via la connexion USB. Mieux vaut ne pas égarer les câbles fournis. Le mode Consultation bénéficie d’une fonction Album Intelligent, qui restitue les photos par date ou semaine, par ambiance colorée ou par visage. Et un dossier spécial enregistre vos photos favorites. Le ST560 regorge de commandes futées, par exemple pour affecter un style aux images dès la prise de vue (dont le noir et blanc) ou encore, en mode Lecture, pour rendre flou l’arrière-plan afin que le sujet principal se détache mieux. Samsung fait admirer son savoir-faire dans ce domaine. Sans conteste, l’appareil brille à la fois par son plumage et son ramage !

À suivre

Un écran futé

L’afficheur frontal facilite les autoportraits. Il montre aussi le décompte du retardateur et, si vous photographiez des enfants, il affiche un petit clown pour attirer leur regard vers l’appareil.

12

MPXL

LCD

HD AVI 3,5”

VIDÉO

+jpg

LCD

Afficheur LCD pour les autoportraits et le retardateur

27 mm

La fiche technique Capteur : CCD 1/2,33 pouces, 12 Mpxl Définition maximale : 4 000 x 3 000 pixels Mode vidéo : 1 280 x 720 pixels (30 im/s, H.264) Formats de fichier : Jpeg (photo), AVI (vidéo) Optique : f/3,5-5,9/4,9-22,5 mm (éq. 35 mm : 27-124 mm) Afficheur : LCD tactile 16/9 3,5 pouces et 1 152 000 points ; LCD secondaire 1,5 pouce et 61 000 points Sensibilités : 80-3 200 Iso Modes d’exposition : modes Scène, Auto intelligent, Programmé Vitesses : 8 s – 1/2 000e Mise au point : multizone, centrée, détection de visages Rafale : 1 im/s Fonctions spécifiques : Interfaces : prise multifonction (Hi-speed USB, HDMI) Stockage : mémoire 55 Mo, microSD Protection du boitier : Poids : 162 g (avec accu et microSD) Dimensions : 99,8 x 59,8 x 18,6 mm

349 €

livré avec housse et carte mémoire micro SD 4 Go

zoom

Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

les accessoires recommandés

RENSEIGNEZ-VOUS

Zoom 27-124 mm f/3,5-5,9

Un accu de rechange Le ST560 n’est pas un modèle de sobriété électrique : son afficheur tactile et son LCD en façade, incitent à l’usage intensif. Mieux vaut avoir une batterie de secours en poche (SLB-07A,30 €).

Un kit de visualisation Sous la dénomination AKHG34R (45 €) se cache un kit regroupant un câble HDMI propre à l’appareil et une petite télécommande pour piloter la prise de vue ou le défilement des photos.

Un étui en cuir Urbain et mondain, le ST560 mérite une belle protection. C’est pourquoi l’étui CC9S61B (30 €) est réalisé en cuir, avec un rabat magnétique, prolongé par un contour métallique rappelant celui de l’appareil.

Premier réseau des spécialistes de l’image 43

Focus Texte : Jérôme Albedo

Sony Cyber-shot DSC-WX1 Un compact qui fait la mise au point sur les performances. pour qui ? Pas moins de 17 modes Scènes pour ce compact de nature grand public. S’il convient à tous, « il en a sous le capot », ce qui le situe véritablement dans le haut de gamme. Et ses usages sont multiples, de la photo de voyage à la photo de famille, amplifiés par sa gamme d’accessoires.

L’avis de Phox Utiliser le DSC-WX1 montre le bien-fondé des arguments technologiques de Sony. La gestion du bruit est saine, avec les limitations inhérentes aux petits capteurs aux sensibilités élevées. La performance est étonnante. Le zoom surprend aussi par sa qualité et par sa plage de focales, pour un compact aussi petit. À l’intérieur, le processeur Bionz se démène comme un beau diable pour rendre les images les meilleures possible et booster la réactivité. Alors, l’appareil n’est pas donné, mais ses prestations et sa gamme d’accessoires méritent toute considération.

A

vec ce DSC-WX1, Sony se désengage de la course aux pixels, privilégiant la qualité et un meilleur rendu des photos aux sensibilités élevées. C’est l’une des tendances de cette rentrée 2009 qui ne concerne encore que les compacts les plus ambitieux. L’avantage est de pouvoir monter en sensibilité, déclencher en toute discrétion, sans l’éclair envahissant du flash, et d’obtenir une photo techniquement acceptable. Pour cela, Sony a développé un capteur Cmos, de la famille Exmor, comme pour ses reflex, et il a intégré le processeur Bionz qui se charge de réduire le grain coloré qui dénature les photos. L’appareil se conforme à une autre tendance, amorcée il y a plus d’un an  : offrir un zoom très grand-angulaire. Pas les 28 mm habituels (en équivalent 24 x 36), mais carrément 24 mm ce qui présente un avantage majeur pour le touriste qui, au détour d’un sentier découvre un paysage grandiose qu’une optique plus standard ne saurait embrasser. Et comme l’amplitude 5x amène la focale maximale à couvrir l’angle de champ d’un 120  mm, l’appareil fait merveille pour les portraits. On trouve d’ailleurs la détection de visages et le déclenchement au sourire.

Un zoom soigné L’optique est siglée Sony G, ce qui signifie qu’elle a été conçue selon des normes de qualité plus élevées. Des lentilles en verre à faible dispersion et des éléments asphériques sont employés pour minimiser les aberrations chromatiques, la distorsion et le vignetage. Et ce n’est pas qu’un argument marketing pour enrichir la

« Sony s’est vraiment penchée avec bienveillance sur le berceau de ce compact » 44 dialogueS

fiche technique. Cela se constate à l’usage, la distorsion en position grand-angle étant plutôt basse. Avec de tels atouts, on pourrait regretter que les modes Priorité n’aient pas été intégrés, dans le but d’attirer une frange de photographes plus exigeants en matière de réglages. Cela aurait nécessité l’ajout de quelques commandes externes pour y accéder rapidement et Sony a voulu que son modèle reste simple. Elle a d’ailleurs placé un mode de reconnaissance automatique de scène, qui vise à trouver les meilleurs réglages. Ce n’est pas tout. Après quelques errements sur l’ergonomie des menus, apparus sur des appareils récents, Sony est revenue à des bases plus saines. Tant mieux. Ce n’est pas que l’appareil croule sous les réglages, mais il en propose quand même quelques-uns quand on quitte les modes Scène pour l’exposition Programmée. Par exemple le DRO Plus, hérité des reflex de la marque, qui assure un meilleur rendu chaque fois qu’il existe des écarts de luminosité important, en contre-jour par exemple.

Une rafale puissante La structure du capteur et la puissance de travail du processeur permettent un mode rafale à 2, 5 ou 10 im/s. Pas pour des photos limitées à deux ou trois millions de pixels, mais à pleine définition. Pour dix images au plus et un temps d’attente de plusieurs secondes après la prise de vue, mais n’empêche. Cela offre au DSC-WX1 une puissance de feu que peu de compacts sont capables de soutenir. Si l’on s’intéresse aux prestations vidéo, on constate que le mode HD filme en 1 280 x 720  pixels à 30  im/s. On le voit, Sony s’est vraiment penchée avec bienveillance sur le berceau de ce compact… sauf pour la connectique, toujours propriétaire. Quand ce n’est que le reproche majeur que l’on adresse à un compact, c’est qu’il est plus que réussi  ! Un avis partagé par la presse européenne qui a récompensé du prix EISA le Sony DSC-WX1 dans la catégorie compact.

à suivre

Panorama en continu

Avec le DSC-WX1, la prise de vue d’un panorama se fait comme si l’on réalisait un travelling latéral ou vertical avec un camescope : il suffit de balayer le paysage jusqu’à ce que l’appareil estime avoir assez de données pour constituer l’image finale.

10

MPXL

MODEs rafale

Activation immédiate des modes Rafale

5x HD 2,7”

zoom

VIDÉO

LCD

24 mm

stabilisation opique

Capteur : CCD 1/2,4 pouces, 10,6 Mpxl Définition maximale : 3 648 x 2 736 pixels Mode vidéo : 1 280 x 720 pixels (30 im/s, Mpeg4) Formats de fichier : Jpeg (photo), AVI (vidéo) Optique : F2,4-5,9/6-22,5 mm (éq. 35 mm : 24-120 mm) Afficheur : LCD 2,7 pouces et 230 400 points Sensibilités : 160-3 200 Iso Modes d’exposition : 17 modes Scène, Auto intelligent Vitesses : 2 s – 1/1 600e Mise au point : multizone (9), centrée, détection de visages, Rafale : 10 im/s, 5 im/s, 2 im/s Fonctions spécifiques : DRO (optimiseur de dynamique), panorama par balayage, détection des sourires et yeux fermés Interfaces : prise multifonction (Hi-speed USB, audio-vidéo, vidéo HD composantes) Stockage : mémoire 11 Mo, MS Duo Protection du boitier : Poids : 145 g (avec accu et SD) Dimensions : 90,5 x 51,8 x 19,8 mm

Lampe

Lampe d’assistance de l’autofocus et témoin du retardateur

zoom

349 €

Zoom 24-120 mm f/2,4-5,9 (éq. 35 mm)

les accessoires recommandés Le robot photographe L’appareil se place sur ce socle motorisé qui pivote horizontalement (360°) et verticalement ( –21,+24°). Le Party-shot IPT-DS1 (150 €) met à profit la détection de visages et de sourires du DSC-WX1, pour photographier automatiquement les participants d’une soirée ou d’une tablée.

La fiche technique

Le caisson de plongée Livré avec une dragonne et un viseur amovible, le Marine Pack MPKWEB (230 €), compatible avec d’autres modèles de la série W, accompagne le plongeur photographe jusqu’à 40 m de profondeur.

Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

RENSEIGNEZ-VOUS

Le module GPS Le petit récepteur GPSCS3KA (140 €) enregistre en continu les données de géolocalisation. Ensuite, celles-ci sont recopiées, via un logiciel Sony, dans les photos, pour peu que les horloges de l’appareil et du récepteur soient synchrones.

Premier réseau des spécialistes de l’image 45

Focus Texte : Jérôme Albedo

Canon PowerShot S90 Un compact à mettre dans toutes les poches ! pour qui ? Peu encombrant, le PowerShot S90 est un compagnon discret à vocation universelle : il convient tant au photographe expert qu’au débutant. Hormis un mode rafale assez lent qui le rend peu efficace pour la photo d’action, il est prêt à photographier en toutes circonstances, même en basses lumières.

L’avis de Phox On apprécie le renouveau de la série S, qui s’est arrêtée il y a quatre ans. Canon en reprend les fondamentaux : compacité, zoom grand-angle d’amplitude moyenne, réglages à la fois experts et grand public. Mais elle y a ajouté son savoir-faire et a refréné la vaine course aux pixels, pour, dans les limites du compact, offrir des images de bonne qualité même quand la lumière vient à manquer. Elle a aussi mis à profit la puissance du processeur Digic pour dégager le néophyte de tous soucis quant aux réglages, et aussi améliorer la qualité des photos. Sans pour autant oublier le photographe plus aguerri qui pourra tout régler à sa guise. Le numéro d’équilibriste est réussi.

C

omment deviner, face au PowerShot S90, qu’il ne s’agit pas d’un modeste compact, mais d’un modèle qui cache bien son jeu. Une sorte de PowerShot G11 en réduction, avec lequel il partage le même capteur CCD de 10 millions de pixels. Et les mêmes techniques pour gérer au mieux les hautes sensibilités. Cet imageur est plus grand que les CCD actuels qui offrent souvent 12 millions de pixels. Cela permet au S90 de surclasser nombre de compacts quand il s’agit de photographier en basses lumières. Cette performance, il la doit aussi à la tête pensante qu’est le processeur Digic, qui en est à sa quatrième génération. Nous verrons qu’il pilote tout dans l’appareil. Canon est resté dans la tradition des zooms qui équipaient la série   S. Le zoom stabilisé offre la couverture d’un 28-105 mm, ce qui reste conservateur tandis que d’autres marques, sous des volumes similaires, intègrent un zoom de plus grande amplitude. En revanche, l’ouverture maximale de f/2, en position grand-angle, est rarissime et permet de s’affranchir du flash dans nombre de circonstances. Pratique pour photographier ses proches avec plus de naturel. À l’arrière, un afficheur PureColor LCD II de trois pouces présente plus de 460 000 points. La visualisation des photos y gagne en précision et l’affichage des index de 36 et 100 vues en netteté. En outre, il reste lisible de biais, ce qui facilite la prise de vue dans des conditions acrobatiques et permet d’examiner les photos à plusieurs en même temps.

Compact pour tous Le S90 offre deux facettes. Celle d’un compact à placer entre toutes les mains et celle d’un appareil expert.

« Le S90 offre deux facettes : compact à placer entre toutes les mains et appareil expert » 46 dialogueS

Grâce au Digic 4, nul besoin de se soucier s’il faut placer l’appareil en mode Portrait, Paysage, Macro, Nuit ou autre. La puce analyse la scène et règle l’appareil au mieux, y compris si elle détecte des visages sur lesquels elle optimise la mise au point, l’exposition et les couleurs. Si l’image présente des écarts importants de luminosité, le système i-Contraste agit pour le mieux. Le Digic prend aussi en charge un mode «  Faible éclairage  ». Dans ce cas, les pixels du capteur sont traités par groupe de quatre, l’image finale ne fait plus que 2,5 Mpxl. Mais la sensibilité varie entre 320 et 12 800 Iso. Ne rêvez pas, la qualité en souffre… mais on ramène des photos que l’on pense a priori impossibles à prendre !

Des fonctions pour experts Le photographe plus aguerri ne sera pas en reste. Lui, va découvrir un tout autre S90. Un appareil qui permet d’intervenir sur tous les paramètres. Ce qui est remarquable est l’accès rapide aux réglages, Canon ayant soigné l’ergonomie. Modes Priorité, mise au point manuelle, affinement de la balance des blancs, ajustement de la sensibilité au 1/3 d’IL… le contrôle de la photo est presque total. Presque, car Canon n’a pas jugé bon de placer les Styles d’image, comme sur ses reflex, qui ajustent les couleurs et la netteté pour une meilleure adaptation au type de photo et permettent de photographier directement en N&B. Elle se rattrape en offrant l’enregistrement en Raw. Qu’il faudra développer sur l’ordinateur, avec un logiciel spécialisé comme Digital Photo Professional qui est fourni sur le CD-Rom, ou comme Photoshop d’Adobe, à condition d’avoir la dernière version (CS4) . Si l’interface HDMI, qui offre une remarquable qualité d’affichage sur le téléviseur jouxte la sortie USB, la vidéo reste au format 4/3. La HD n’a pas encore investi ce modèle. Canon nous livre ici un appareil qui se fait oublier dans une poche vue sa compacité et prêt à servir à la moindre occasion. Une vraie réussite.

à suivre

Une bague à sa mesure

À la base du zoom, une bague est paramétrable via la touche Ring Func., pour accéder directement au réglage de son choix : sensibilité, vitesse/ouverture, correcteur d’exposition, focale, distance.

10

MODES D’EXPOSITION

Sélecteur de modes d’exposition

MPXL

zoom

Zoom 28-105 mm f/2-4,9 (éq. 35 mm)

4x

zoom

MOV jpg

Réglage

Bague de réglage programmable

3”

LCD

28 mm

La fiche technique Capteur : CCD 1/1,7 pouces, 10,4 Mpxl effectifs Définition maximale : 3 648 x 2 736 pixels Mode vidéo : 640 x 480 pixels (30 im/s, H264) Formats de fichier : Raw et Jpeg (photo), Mov (vidéo) Optique : f/2-4,9/6-22,5 mm (éq. 35 mm : 28-105 mm) Viseur : Afficheur : LCD PureColor 3 pouces et 461 000 points Sensibilités : 80-3 200 Iso (320-12 800 Iso en 2,5 Mpxl) Modes d’exposition : PASM, modes Scène, Smart Auto Vitesses : 15 s – 1/1 600e Mise au point : multizone (9), centrée, détection de visages Rafale : 0,9 im/s Fonctions spécifiques : i-Contraste Interfaces : Hi-speed USB, audio-vidéo, mini HDMI Stockage : SD ou SDHC Poids : 195 g (avec accu et SD) Dimensions : 100 x 58,4 x 30,9 mm

499 €

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les accessoires recommandés Le caisson de plongée Avec le WP-DC35 (285 €), le PowerShot S90 vous accompagne jusqu’à 40 m de profondeur et propose un mode Scène dédié à la photo sous-marine. Plus un mode Aquarium, mais là, le caisson est inutile…

RENSEIGNEZ-VOUS

Le flash externe

L’étui de protection

Ce petit flash HF-DC1, au nombre-guide de 18 vaut 152 €. Il se fixe sous l’appareil grâce à une barrette ou se tient à la main. En pratique, c’est l’éclair du flash interne du S90 qui l’active.

Le photographe précautionneux, qui emporte constamment le PowerShot S90 avec lui, aura pris soin de le gainer du cocon protecteur DCC1400, vendu 32,90 €.

Premier réseau des spécialistes de l’image 47

Focus Texte : Jérôme Albedo

Canon EOS 500D

Un reflex qui a tout pour plaire à l’amateur… et à l’expert. pour qui ? L’EOS 500D se situe à la frontière entre les reflex amateurs et experts. Sa compacité, sa simplicité en font un boitier que l’on peut placer entre toutes les mains, pour tous les usages. Et une multitude de réglages plus pointus peut satisfaire les experts méticuleux quant à l’exposition, la couleur et le rendu Jpeg.

L’avis de Phox Si l’on parle de reflex au rapport qualité/prix attractif, alors l’EOS 500D entre dans cette catégorie. Avec un capteur de 15 Mpxl, la vidéo Full HD, de bonnes performances aux sensibilités élevées, une ergonomie attrayante et une panoplie logicielle complète, voilà un reflex sans souci apte à satisfaire un vaste public. Pour celui qui recherche un appareil efficace, offrant des images de qualité et bénéficiant d’une gamme étendue d’optiques, l’EOS 500D doit immanquablement figurer sur la liste des appareils incontournables.

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armi les différentes familles des reflex Canon, la série des centaines (EOS 400D, 450D…) a toujours offert le maximum de technologies pour un prix attractif. Le dernier opus n’échappe pas à cette règle. On y trouve un capteur Cmos de 15 Mpxl, ce qui le place au même niveau que les reflex experts. Cette définition élevée permet sans problème d’obtenir des posters 40 x 60 cm, et même plus. C’est dire si cette valeur est suffisante pour un usage courant : tirages 10 x 15 ou 20 x 30 cm, mise en ligne sur un site communautaire comme Facebook, affichage sur un téléviseur Full HD. On sait que les capteurs Cmos de Canon sont très bons, aussi ne faut-il pas s’étonner de pouvoir travailler aux sensibilités très élevées, avec une meilleure optimisation si l’on développe soi-même les fichiers Raw que si l’on laisse l’EOS 500D agir seul. Le boîtier est compact et, pour affermir la prise en main, l’ajout d’une sangle de poignet n’est pas inutile, un accessoire peu connu, bon marché et pratique. La visée reflex est doublée par le LiveView (visée directe par l’écran LCD), ce qui va permettre à l’utilisateur de compact de retrouver ses habitudes (mais pas la réactivité de la mise au point…) avant d’apprécier la visée reflex. Ce LCD de grandes dimensions (3 pouces) affiche 920  000 points, offrant un rendu très fin, appréciable pour visualiser les photos ou filmer. L’appareil offre la vidéo Full HD à 20 im/s. Avec les limitations habituelles  des reflex actuels : pas de mise au point automatique en continu, prise de son très limitée et LCD non orientable.

L’art de la simplicité Les reflex Canon sont connus pour l’ergonomie des menus et leur relative simplicité comparée à ce que d’autres

« Canon réalise un boîtier complet, cumulant l’essentiel des dernières technologies » 48 dialogueS

marques proposent. L’EOS 500D adhère à cette saine philosophie et comme le boîtier lui-même donne accès aux réglages essentiels, par des touches, l’appareil s’avère plaisant à utiliser. Le barillet de fonctions montre les modes Priorité et l’intégralité des programmes-résultats, limités à l’essentiel  : Portrait, Paysage, Macro, Sports, Portrait de nuit, Photo sans flash. Plus la position verte pour ceux qui ne veulent penser au moindre réglage et une fonction CA, en réalité un mode d’exposition programmée empreint d’un soupçon de didactisme, pour les débutants.

Jouez sur le rendu On retrouve les Styles d’image, qui n’ont rien à voir avec les programmes-résultats : ils influent sur le rendu, pour adoucir les portraits, apporter plus de netteté à un paysage et en renforcer les couleurs, ou encore photographier en N&B. Un peu comme lorsqu’en argentique vous choisissiez une pellicule selon le sujet. Ils ne concernent que les photos Jpeg, mais si vous employez le Raw, vous les retrouverez dans le logiciel Digital Photo Professional destiné à transcrire ce type de fichier en Jpeg ou en Tiff. À ce propos, le CDRom fourni contient d’autres programmes, pour visionner les photos, les imprimer et composer des panoramas. L’EOS 500D, grâce au processeur Digic 4, offre des traitements optionnels pour améliorer les photos : réduire le bruit, augmenter les détails dans les zones de hautes lumières (les nuages par exemple) et les zones d’ombres (contre-jour), corriger le vignetage des optiques (assombrissements dans les coins). Des atouts inaugurés sur les reflex haut de gamme. Le boîtier s’avère donc très complet et seule la frange de photographes les plus avertis remarquera que le flash interne ne sait piloter sans fil des flashs distants (Jusqu’à l’EOS 7D, Canon était la seule marque qui impose d’acheter un contrôleur dédié pour cela). Encore une fois, Canon vient de réaliser un boîtier complet, cumulant l’essentiel des dernières technologies. Et ce, sans ruiner le photographe !

à suivre

La vidéo Full HD

L’EOS 500D est le premier reflex, situé sous la barre symbolique des 1 000 €, à offrir la vidéo Full HD. Avec une restriction de taille, une cadence réduite à 20 im/s, quand un EOS 5D Mark II monte à 30 im/s, pour plus de fluidité.

sélection

Sélecteur de modes d’exposition

Flash

15

Flash extractible

mpxl

3,4 HD RAW 3” im/s

VIDÉO

+ jpg

LCD

La fiche technique Capteur : Cmos 22,3 x 14,9 mm, 15,1 Mpxl effectifs Définition maximale : 4 752 x 3 168 pixels Mode vidéo : 1 920 x 1 080 pixels (20 im/s, H.264) Formats de fichier : Raw et Jpeg (photo), Mov (vidéo) Monture : Canon EF/EF-S Viseur : 95 % (couverture), 0,87x (grossissement), 19,7 mm (dégagement pupillaire) Visée sur LCD : oui Stabilisateur : dans certaines optiques Afficheur : LCD 3 pouces et 920 000 points Sensibilités : 100-12 800 Iso Modes d’exposition : PASM, modes Scène, mode Profondeur de champ Vitesses : 30 s – 1/4 000e, synchro X 1/200e Mise au point : multizone (9), centrée, détection de visages (LiveView) Rafale : 3,4 im/s (170 jpeg, 9 Raw) Flash : NG 13 (100 Iso) E-TTL II Fonctions spécifiques : styles d’image, correction du vignetage Interfaces : Hi-speed USB/audiovidéo, mini HDMI, télécommande Stockage : SD ou SDHC Protection du boitier : Poids : 537 g (avec accu et SD) Dimensions : 128,8 x 97,5 x 61,9 mm

zoom

Zoom stabilisé 18-55 mm f/3,5-5,6 IS

900 €

Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

les accessoires recommandés EF-S 18-200 mm f/3,5-5,6 IS Le zoom transstandard EF-S 18-200 mm f/3,5-5,6 IS (769 €) intègre un stabilisateur et assure la couverture d’un 29-320 mm, compte tenu du facteur multiplicatif de 1,6x, propre aux reflex APS-C chez Canon.

La poignée d’alimentation Le grip BG-E5 accepte deux accus LP-E5 (non fournis) ou un jeu de six piles ou accus AA, placés dans un berceau livré avec la poignée. Elle duplique aussi des commandes : déclencheur, molette principale, touches AE/ FE et sélection des collimateurs AF (184 €).

RENSEIGNEZ-VOUS

Le flash cobra Vendu 329 €, le Speedlite 430 EX II présente un nombreguide de 43 à 100 Iso. Piloté directement depuis un menu de l’EOS 500D, il est muni d’une tête assurant la couverture des focales allant de 24 à 105 mm (et même 14 mm avec le diffuseur grand-angle).

Premier réseau des spécialistes de l’image 49

Focus Texte : Jérôme Albedo

Sony Alpha-380

Sony vise un reflex aussi facile à vivre qu’un compact. pour qui ? Un reflex plutôt pour le grand public qui souhaite un appareil facile à vivre, abordable et offrant autant de pixels que certains modèles experts. Un public qui apprécie de viser sur le LCD, comme avec un compact, ne souhaite ni s’embêter avec les réglages ni photographier dans des conditions difficiles. Une bonne entrée en matière dans le monde du reflex.

L

’ère Minolta s’éloigne de plus en plus, avec l’Alpha-380, dont le design porte incontestablement l’empreinte Sony. Par son esthétique totalement revue avec un grip d’une taille réduite, la marque en signe l’originalité graphique. La prise en main sera convaincante en y ajoutant comme accessoire une sangle de poignet. Coiffant un trio, dont les autres membres sont l’Alpha-230 et l’Alpha-330 (avec la visée sur LCD), ce modèle s’en distingue par un capteur de près de quinze millions de pixels. Le boîtier dispose d’un afficheur arrière orientable verticalement, ce qui facilite la visée lorsque l’on souhaite par exemple tenir l’appareil à bout de bras pour photographier des enfants en bas âge ou des animaux domestiques.

Une solution originale

L’avis de Phox L’Alpha-380 est un appareil original… il ne cherche pas à s’attirer les faveurs du photographe averti qui pourrait être tenté par la définition élevée du capteur. Sa force réside dans sa réactivité lorsque la visée sur LCD est activée. Idéal pour ceux qui ont appris à viser au travers d’un écran LCD et qui s’en accommodent bien. Un atout qu’il partage d’ailleurs avec l’Alpha-330, muni d’un capteur de 10 Mpxl seulement, mais bien suffisant pour un usage courant. Ses 15 Mpxl lui donnent un avantage pour qui veut recadrer des photos ou réaliser de grands tirages papier. Un reflex simple à régler, des modes Scène et des Styles créatifs pour photographier en toute simplicité.

Sur beaucoup de reflex, le LiveView est souvent synonyme de lenteur de mise au point, les constructeurs ne maîtrisant pas tous l’autofocus quand la mesure de la distance est réalisée sur le capteur principal. Les ingénieurs de Sony ont pris le problème à bras le corps et se sont peut-être inspirés d’une solution employée par Olympus il y a quelques années : placer un petit capteur à proximité de l’oculaire et y renvoyer l’image quand le photographe active la visée sur LCD. La mise au point devient rapide et le déclenchement aussi. Comme pour un compact. Le système n’est pas sans défaut, car le LCD ne présente que 90 % de ce qui sera effectivement photographié. En outre, la faible définition de ce capteur de visualisation

« Le boîtier dispose d’un afficheur arrière orientable verticalement » 50 dialogueS

ne permet pas d’offrir une loupe pour assister un réglage manuel de la distance. À la décharge de l’Alpha-380, il faut dire que le public visé n’est pas celui qui se soucie de passer en mise au point manuelle. D’ailleurs, le photographe plus expert peut se retourner vers le nouvel Alpha-550 qui apporte une solution élégante à cette lacune. On cherche en vain la vidéo, Sony estimant à ce jour que les tentatives pour transformer un reflex en caméscope sont inabouties. On ne saurait lui donner tort.

La simplicité aux commandes L’Alpha-380 est un reflex simple à régler, offrant à la fois les priorités vitesse/ouverture et quelques modes Scène. Sony y a cependant adjoint les styles créatifs (Standard, Vivid, Portrait, Paysage, Nuit, Coucher de soleil, N&B) qui modulent les couleurs, la netteté et le contraste de l’image. Et aussi le Dynamic Range Optimizer, dans ses moutures Standard et Avancé, pour améliorer les contrejours et les scènes à haut contraste. Des réglages accessibles par un menu dédié. Les menus classiques ont été conçus sous le signe de la simplicité et de l’assistance, de petits textes d’aide venant rappeler la signification de certains réglages. La sortie des images vers un téléviseur ou un vidéoprojecteur ne passe que par une prise HDMI. Parfait pour qui possède un téléviseur récent… L’Alpha-380 n’est pas conçu pour être le reflex de l’extrême mais plutôt celui de la convivialité. Il sera le compagnon idéal des situations de prises de vue les plus classiques. Il se montre alors compétent, avec une efficace mesure de l’exposition. Il faut aussi préciser que Sony développe de nouvelles optiques qui intègrent désormais la motorisation avec la série SAM (Smooth Autofocus Motor), comme le 50 mm f/1,8 et le tout récent 30  mm f/2,8 Macro, tarifé aux alentours de 150 €.

à suivre Deux lecteurs de cartes

Fervent thuriféraire de la Memory Stick qu’elle a inventée, Sony a mis de l’eau dans son vin, reconnaissant implicitement que la SD était majoritaire. Aussi, l’Alpha-380 dispose-t-il d’une paire de lecteurs de cartes, l’un pour SD, l’autre pour MS Duo.

14

MPXL

2,5 im/s

RAW 3200 + jpg

iso

stabilisation

Flash

Flash extractible

sélecteur

molette

Sélecteur de modes d’exposition

Molette principale (vitesse, ouverture, photos, menus)

La fiche technique Capteur : CCD 23,5 x 15,7 mm, 14,2 Mpxl effectifs Définition maximale : 4 592 x 3 086 pixels Mode vidéo : Formats de fichier : Raw et Jpeg Monture : Sony Viseur : 95 % (couverture), 0,74x (grossissement), 9,7 mm (dégagement pupillaire) Visée sur LCD : oui (90 % de couverture) Stabilisateur : au niveau du capteur Afficheur : LCD orientable 2,7 pouces et 230 400 points Sensibilités : 100-3 200 Iso Modes d’exposition : PASM, modes Scène Vitesses : 30 s – 1/4 000e, synchro X 1/160e Mise au point : multizone (9), centrée Rafale : 2,5 im/s (illimité en Jpeg, 4 Raw) Flash : NG 10 (100 Iso) ADI Fonctions spécifiques : DRO (optimiseur de dynamique) Interfaces : Hi-speed USB, mini HDMI Stockage : MS Duo et SD/SDHC Alimentation : accu Li-Ion Protection du boitier : Poids : 540 g (avec accu et SD) Dimensions : 128 x 97 x 71,4 mm

700 €

avec le DT 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM

zoom

Zoom 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM

les accessoires recommandés Un zoom universel Le zoom transstandard DT 16-105 mm f/ 3,5-5,6 vaut 679 €. Mais il offre, en équivalent 24 x 36, la couverture d’un 24-158 mm, idéal en paysage, en portrait et même en photo distante, la définition élevée du capteur offrant une marge de recadrage.

Une dragonne de poignet La prise en main de l’Alpha-380 est grandement améliorée par ce dispositif, qui se fixe sur la semelle et sur le côté. Le STP-HS1 AM existe en trois coloris - noir, marron ou crème – et vaut une quarantaine d’euros.

Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

RENSEIGNEZ-VOUS

Un flash de poche Ce petit flash offre une source de lumière plus puissante que celle du flash intégré, sans pour autant être encombrant. L’HVL-F20 AM, à 149 €, est orientable vers le haut et un diffuseur lui permet de couvrir les 27 mm.

Premier réseau des spécialistes de l’image 51

Focus Texte : Jérôme Albedo

Pentax K-7

Un reflex enrichi qui a su rester simple… pour qui ? Son prix et ses caractéristiques placent résolument le K-7 dans la catégorie des reflex experts, riches en réglages mais simple d’utilisation. Son champ d’application est quasi universel, seul le mode Rafale le limite en photo d’action exigeante sur des sujets mobiles. Sa relative compacité, pour un boîtier tropicalisé, en fait un compagnon privilégié du voyageur qui veut partir « léger ».

L’avis de Phox Le K-7 est une étape dans la saga des reflex Pentax, introduisant de nombreuses évolutions dans tous les compartiments, dont un anti-poussière enfin efficace. Des ajustements restent à faire pour améliorer l’exposition et les nouvelles technologies embarquées. Mais le K-7 est un reflex séduisant, que l’on peut emporter, même avec les optiques de base, sous des conditions climatiques difficiles. Avec une ergonomie remarquable, une visée à 100% et un rendu photographique optimal à condition de privilégier le Raw, il prouve que la vie existe en dehors de Canon et de Nikon. Et sa gamme d’optiques recèle quelques pépites, tant qualitatives qu’originales.

L

e K-7 a été attendu avec impatience. Pourquoi ? Simplement parce qu’avec ses précédents modèles haut de gamme, les K10D et K20D, Pentax avait démontré que le savoir-faire mis en œuvre dans l’argentique lui permettait de concevoir des reflex numériques innovants et dotés d’un rapport qualité/prix attractif. Le K-7 relève du même état d’esprit, même si sa relative compacité ne laisse pas penser qu’il offre quelques atouts dignes des reflex professionnels. C’est pourtant le cas. Il abrite un capteur Cmos de quinze millions de pixels, placé dans un boîtier solide, en alliage de magnésium. Tropicalisé pour résister à la poussière et à la pluie. Mieux, Pentax a développé  pour l’occasion des optiques économiques – un 18-55 mm et un 55-200 mm - dotées elles aussi de joints caoutchoutés pour les préserver de l’humidité. Ce boîtier offre une visée assurant 100% de couverture. En clair, vous voyez tout ce qui sera enregistré sur la photo. Pour le K-7, Pentax a revu la majorité des composants. À commencer par l’afficheur dorsal, d’excellente qualité avec ses 921  000 points et une bonne lisibilité angulaire. Le capteur Cmos, dérivé de l’imageur équipant le K20D et d’origine Samsung, transmet plus vite ses données, ce qui lui permet d’offrir la vidéo HD au K-7. Pas de manière satisfaisante il est vrai – la technique étant encore balbutiante sur les reflex. Le LCD n’est pas orientable, la section sonore est assez fruste (malgré la prise micro) et l’autofocus n’agit pas en continu pendant que l’on filme. Il y a encore du travail à faire pour que l’on puisse considérer le reflex comme un vrai camescope.

Que du neuf Le système d’exposition est nouveau et le module de mise au point a évolué. Point faible des précédents modèles, il

« Malgré sa compacité, le K-7 offre des atouts dignes des reflex professionnels » 52 dialogueS

n’est pas encore au niveau de la concurrence dans cette version mise à jour, mais les progrès sont flagrants. Les meilleurs résultats seront d’ailleurs obtenus avec les optiques estampillées SDM, signalant une motorisation ultrasonique de la mise au point intégrée à l’objectif. L’antipoussière, qui consistait à faire vibrer le capteur à l’aide du stabilisateur d’image intégré, repose maintenant sur la vibration du filtre passe-bas placé devant le capteur. Il mérite désormais son nom, car il déloge vraiment les particules parasites. Pentax a intégré des technologies logicielles pour réduire les défauts optiques induits par les objectifs : la distorsion et les aberrations chromatiques, avec une efficacité passable pour ces dernières. Quand elles sont activées, la prise de vue en rafale en souffre et l’affichage après le déclenchement n’est plus instantané.

L’érgonomie en plus En prise de vue, l’érgonomie du K-7 est remarquable. L’accès aux réglages opérationnels est rapide via une paire de molettes totalement paramétrables et des touches bien placées. On apprécie que Pentax ait conservé l’afficheur de contrôle sur le dessus, qui visualise aussi le niveau à bulle virtuel, qui indique l’horizontalité dans le plan du capteur. La vocation experte du K-7 se manifeste par l’absence de tout mode Scène et la présence d’une priorité Sensibilité. On y retrouve aussi la touche Raw, qui a fait sensation sur le K10D, permettant de basculer, à la volée du Jpeg au Raw et réciproquement. C’est d’ailleurs ce format qui rend le plus justice aux qualités intrinsèques du capteur, même si les modes créatifs permettent de jouer sur le rendu Jpeg. Il faut d’ailleurs signaler qu’en lecture, une multitude d’effets sont proposés ainsi que la transcription des Raw en Jpeg. Le K-7, malgré quelques défauts de jeunesse, comme une gestion perfectible des très hautes sensibilités, est un appareil attachant que l’on prend plaisir à utiliser. S’il demande un certain temps pour prendre bonne mesure des réglages, le niveau général de ses prestations le justifie. Pentax confirme son savoir-faire dans le domaine des reflex experts.

à suivre

Centrale de réglages

Un nouvel écran récapitulatif donne accès à l’ensemble des fonctions destinées à améliorer l’image : réduction de la distorsion et des aberrations chromatiques, meilleure gestion des hautes et basses lumières, photo HDR…

15 HD 5,2 6400

MPXL

zoom

Zoom tropicalisé 18-55 mm f/3,5-5,6 WR

VIDÉO

im/s

iso

stabilisation

flash

Flash extractible

modes

Sélecteur de modes d’exposition

La fiche technique Capteur : Cmos 23,4 x 15,6 mm, 15,07 Mpxl effectifs Définition maximale : 4 672 x 3 120 pixels Mode vidéo : 1 280 x 720 pixels (30 im/s, M-Jpeg) Formats de fichier : Raw (Pef ou DNG) et Jpeg (photo), AVI (vidéo) Monture : Pentax Kaf2 Viseur : 100% (couverture), 0,92x (grossissement), 21,7 mm (dégagement pupillaire) Afficheur : LCD 3 pouces et 921 000 points Sensibilités : 100-6 400 Iso Modes d’exposition : PASM, priorité sensibilité, priorité tcouple vitesse/ouverture Vitesses : 30 s – 1/8 000e, synchro X 1/180e Mise au point : multizone (11), centrée Rafale : 5,2 im/s (40 jpeg, 14 DNG, 15 PEF) Flash : NG 13 (100 Iso) P-TTL, contrôleur de flashs distants Fonctions spécifiques : optimiseurs hautes/basses lumière, modes créatifs, mode HDR Interfaces : Hi-speed USB, audio-vidéo, mini HDMI, micro, flash de studio Stockage : SD ou SDHC Protection du boitier : tropicalisé Poids : 750 g (avec accu et SD) Dimensions : 130,5 x 96,5 x 72,5 mm

2 099 €

en kit avec le DA 16-50mm f/2,8 ED AL [IF] SDM Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

les accessoires recommandés

RENSEIGNEZ-VOUS

Pancake 40 mm

Poignée d’alimentation

Flash AF 540 FGZ

Cette optique lumineuse (f/2,8), ultra-plate (15 mm), d’une finition mécanique irréprochable est loin d’avoir l’aspect agressif des zooms. Cela en fait un objectif intéressant pour photographier discrètement (479 €).

Pour asseoir la prise en main du K-7, dupliquer les commandes quand ce dernier est tenu verticalement et doubler l’alimentation (voire employer des piles AA), le grip D-BG4 est proposé à 249 €, hors accu supplémentaire 2 D-LI90 (70 €).

Au sommet de la gamme des flashs cobras de Pentax, vendu 549 €, ce modèle puissant présente un nombre-guide de 54 (100 Iso), offre de nombreux réglages et se pilote sans fil grâce au flash intégré du K-7. Un atout non négligeable, gage de clichés créatifs.

Premier réseau des spécialistes de l’image 53

Mieux maîtriser Texte : Jérôme Albedo

Découvrez la face cachée du

Nikon

D90 Pas facile d’aborder un reflex expert Nikon. Les 280 pages du mode d’emploi sont décourageantes. Mais leur lecture révèle des commandes facilitant la vie de tous les jours. Aussi, nous nous sommes pris par la main pour les lire de la première à la dernière page, et en tirer une sorte de best of, pour appréhender l’interface de l’appareil et vous proposer quelques réglages très utiles, perdus dans la manne de fonctions.

1

Bon à savoir

La molette arrière est qualifiée de principale – ce qui peut prêter à confusion – et l’autre, à l’avant, donc, de secondaire. Et l’on ne peut pas inverser leurs rôles. • Les réglages passent par un menu organisé en cinq onglets : « Visualisation », « Prise de vue », « Réglages perso. », « Configuration  », «  Retouche  ». Plus un sixième qui, au choix, affiche la liste des réglages récemment consultés ou un menu que vous pouvez composer à votre guise à partir des éléments des autres onglets. • La touche Info permet de modifier certains réglages opérationnels et d’éviter l’arborescence touffue du menu. • La touche centrale du pavé directionnel valide beaucoup d’options, mais la touche OK reste indispensable pour certaines commandes. • La touche « ? » affiche un texte d’aide, qui éclaire sur chacun des réglages des menus. • Dans le menu Retouche, une commande convertit un fichier Raw en Jpeg. Pratique avant une impression directe.

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2

Profiter au mieux du LCD

• « Réglages perso./a7. Autofocus en LiveView » détermine comment la mise au point sera effectuée en LiveView  : sur le capteur Cmos (plus rapide et précis) ou sur le capteur dédié à l’autofocus (plus lent). • La touche « Loupe + » amène une loupe de contrôle de la mise au point sur toute l’image. • La touche Info affiche un récapitulatif des réglages. • La touche OK permet de modifier les réglages figurant au bas : réduction du bruit en pause longue, réduction du bruit pour Iso élevés, D-Lighting actif, optimisation d’image, comportement des touches Func et AE-L/AF-L, mode de mesure. • Pour afficher l’histogramme, les données Exif, la fiche technique, les zones d’écrêtage des hautes lumières, il faut le demander dans « Visualisation/Options d’affichage ». Ensuite, quand la photo est affichée, les touches haut/bas du pavé directionnel serviront à présenter ces informations. • La touche « Loupe - », par pressions successives, amène un affichage calendaire.

Obtenir de meilleures photos La commande «  Prise de vue/Régler l’optimisation d’image », adapte le rendu (luminosité, contraste, teinte, saturation, accentuation) à un style prise de vue. Les options Standard, Neutre, Saturée, Monochrome, Portrait, Paysage sont modifiables et vous pouvez en créer d’autres. L’option « Prise de vue/D-Lighting actif » offre une technique efficace pour déboucher les ombres et obtenir plus de détails dans les hautes lumières, quand la scène présente une dynamique tonale élevée. Vous l’appliquez à la prise de vue ou en mode Lecture.

3

Les dessous de la vidéo

• Pas la peine de chercher l’autofocus, le réglage de l’ouverture ou encore la gestion du niveau d’enregistrement… il n’y en a pas. • Pensez à désactiver le stabilisateur sur l’optique, pour éviter de capturer son bruit de fonctionnement. • Tenez compte du fait qu’il faut ajuster la mise au point manuellement. • Balance des blancs et optimisation d’image sont actives, mais pas la commande D-Lighting.

5

4

Des astuces de pro

• Pour manipuler la sensibilité avec la molette, dans «  Réglages perso./d3. affichage et réglage Iso  », sélectionnez «  Afficher ISO/ISO Simplifié », la sensibilité apparaît en plus dans le viseur. • En exposition programmée (P, sur le sélecteur de mode d’exposition), la molette principale modifie simultanément la vitesse et l’ouverture (l’indice de lumination IL reste constant). • « Prise de vue »/Réglage de la sensibilité Iso » permet d’activer le mode Iso Auto, puis de préciser la sensibilité maximale et la vitesse d’obturation minimale. • «  Réglages perso./e1. vitesse d’obturation flash  » sert à figer la vitesse de synchronisation (exposition programmée ou priorité ouverture), entre 1/60e et 2 s. • Pour que le flash se comporte comme un contrôleur de flashs distants, « Réglages perso./e2. contrôle du flash intégré » doit être placé sur « Mode contrôleur ». • Dans «  Configuration/Légendes images  » les professionnels pourront ajouter un commentaire dans les données IPTC de la photo.

Conseils d’ami pour la configuration

• Placer « Réglages perso./f6. Carte mémoire absente » sur « Lock », pour ne pas prendre des photos à vide, en l’absence de carte mémoire. • L’option « Réglages perso./a4. Éclairage du point AF » sert à mettre en valeur le collimateur choisi par l’autofocus, par un bref clignotement rouge, dans le viseur. • L’option « Réglages perso./d2. Quadrillage dans le viseur » affiche, dans le viseur, une grille qui facilite l’alignement sur l’horizon ou sur des lignes verticales. • L’option « Réglages perso./f3. Action commande FUNC » permet d’affecter une commande de son choix à la touche de fonction, placée à l’avant. Par exemple pour associer ponctuellement le Raw au Jpeg. • « Réglages perso./f5. Perso molettes commandes » et « Réglages perso./f7. Inverser les indicateurs » adaptent le comportement par défaut des molettes aux habitudes culturelles européennes. • « Réglages perso./d7. Séquence numérique images » sur « On », assure une numérotation continue des noms de fichier. • « Configuration/Rotation auto des images » redresse automatiquement les images prises quand le D90 est tenu verticalement.

Pour booster son D90 Le zoom AF-S DX Nikkor 18200 mm f/3,5-5,6G ED VR II (959 €) est idéal pour qui ne veut pas s’encombrer de plusieurs optiques comme le voyageur. Il couvre le champ d’un 27-300 mm en 24 x 36. Soit l’essentiel des besoins.

Avec le SB-900 (450 €), Nikon propose le nec plus ultra des flashs, pour à la fois modifier la répartition de l’éclair, filtrer la lumière et s’adapter à l’objectif (17-200 mm en éq. 24 x 36 et même 14 mm avec le diffuseur).

La poignée MB-D80 (220 €) multiplie par deux l’alimentation du D90 et facilite la photo en mode portrait grâce au doublement des commande et c’est un vrai « plus » pour la vidéo.

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Approfondir Texte : Jérôme Albedo

maîtriser les modes scènes Les appareils compacts de dernière génération compilent les modes de prise de vue. Quelle est leur utilité ? Pour quel type d’utilisateur ? Réponse dans cet article. En mode Scène Macro, l’appareil se charge des réglages pour optimiser la netteté du sujet.

56 dialogueS

L

es appareils photo compacts numériques, y compris les plus simples, jouent parfois avec nos nerfs. Ils sont supposés nous faciliter la vie, mais ils sont dotés de tellement de fonctions qu’il faudrait parfois des semaines entières pour les tester toutes. Vous attendez de votre appareil qu’il prenne des images impeccables en toutes circonstances et, pourtant, il propose une liste de modes Scènes longue comme le bras. Ces derniers n’ont rien à voir avec les modes d’exposition habituels Programme, Priorité Diaphragme, Priorité Vitesse ou encore le mode Manuel qu’on trouve sur tous les reflex et certains compacts haut de gamme. Ceux-ci vous permettent de contrôler l’exposition en

manipulant l’ouverture et la vitesse d’obturation. Les modes de prise de vue, quant à eux, se basent sur les programmes d’exposition automatique. Les premiers seront utilisés par un photographe expérimenté désireux de garder le contrôle de A à Z, tandis que les seconds se destinent à celui qui préfère confier tout le travail à l’appareil photo.

À chaque scène son mode ?

Les appareils compacts numériques proposent une pléthore de réglages, dans le but d’optimiser les résultats en fonction des sujets, et vous pouvez les utiliser et les affiner à votre guise. Les modes de prise de vue s’adressent à ceux qui sont peu à l’aise avec la

Modes Scènes les plus courants

Certains appareils proposent plus d’une douzaine de modes différents. Voici les plus communs.

Paysage

En général, les bleus et verts sont saturés, la netteté est renforcée et la mise au point peut être réglée sur l’infini.

Document et texte

Scène nocturne

L’appareil emploiera des vitesses d’obturation plus lentes et des sensibilités plus élevées.

Dans ce cas, on augmente le contraste pour améliorer la lisibilité du document. Certains appareils, chez Ricoh notamment, offrent un autre mode pour redresser la perspective.

Portrait

Double stabilisation

Dans ce cas, l’appareil réduira le contraste et la netteté pour adoucir les tons chair.

Macro

En activant la prise de vue rapprochée, l’appareil peut également augmenter la netteté et la saturation pour mettre le sujet en valeur.

technique ; ils sont optimisés et couvrent une grande variété de sujets à l’aide de réglages spécifiques. L’objectif affiché est simple : accompagner chaque désir du photographe qui cherche à capturer les moments importants de sa vie sans s’embarrasser des rudiments techniques. L’image est sa priorité, l’APN reste un outil et il se doit de faire face à toutes les situations de prise de vue. Ainsi, pour le paysage, le contraste et la netteté seront ajustés pour mettre en valeur les détails, tandis qu’en mode Portrait, ces deux paramètres feront en sorte de restituer une image plus douce. Les modes de prise de vue ne se contentent pas d’intervenir sur l’exposition : ils peuvent déterminer le mode de fonctionnement de l’autofocus ou agir directement sur la distance de mise au point. Il existe deux modes automatiques : un mode Vue par vue (la mise au point se fait une seule fois au déclenchement) et un mode Continu (la mise au point fonctionne en permanence pour, en théorie, améliorer la réactivité de l’appareil). Le mode Vue par vue est utilisé dans la plupart des cas, tandis que le mode

Compensation des mouvements du sujet et des tremblements involontaires du photographe en exploitant le stabilisateur d’image et les hautes sensibilités.

Contre-jour

Coucher de soleil

Les systèmes d’exposition multizone sont capables, en principe, de compenser les contre-jours. Ce mode est utilisé quand le système d’exposition n’est pas assez efficace.

Un coucher de soleil peut s’avérer décevant s’il a été pris en mode Programme. Un mode optimisé préservera les couleurs et l’intensité de la scène.

Continu sera automatiquement sélectionné avec un mode de prise de vue Action ou Sport. Certains modes Paysage désactivent l’autofocus et font le point sur l’infini. Les modes de prise de vue peuvent aussi inhiber le flash – certains appareils étant dotés d’un mode Musée ou Lumière naturelle. On peut même piloter l’équilibre entre le flash et la lumière ambiante (portrait nocturne, par exemple). Un mode Feu d’artifice, coupera non seulement le flash, mais laissera l’obturateur ouvert pour une pose longue. La plupart des réglages employés par les modes de prise de vue sont réalisables manuellement par un photographe expérimenté. Ainsi, on peut obtenir exactement les mêmes effets si on sait coupler l’exposition automatique aux options et autres réglages accessibles dans les menus. Pourtant, il existe des modes qui sont totalement hors de portée d’un réglage manuel, comme l’assemblage de vues panoramiques, ou encore un mode Texte ou Document qui, non seulement optimisera la lisibilité, mais corrigera la perspective pour que le document photographié soit d’équerre. Certains

Bien choisir

Modes Scènes ou styles d’image ?

Les fabricants d’APN proposent des styles d’image qui interviennent sur le rendu des photos. Les modes de prise de vue, quant à eux, déterminent en plus la manière dont les photos sont prises. Nikon et Canon offrent même la possibilité de personnaliser les styles d’image sur l’ordinateur.

Votre appareil photo est probablement doté d’un mode de prise de vue « paysage », mais également d’un style d’image du même nom, ce qui peut prêter à confusion. Est-ce la même chose ? Certains fabricants d’appareils ne se limitent pas aux modes de prise de vue. Ils proposent également des « styles d’images » (Canon) ou une « optimisation d’images » (Nikon). Il s’agit de préréglages de netteté, de contraste et de saturation destinés à un type de photographie précis. Même si le principe rappelle les modes de prise de vue, ils ne concernent que le traitement interne de l’image, et n’agissent pas sur les fonctions de l’appareil photo lui-même. La distinction semble difficile à faire, mais elle devient évidente lorsqu’on charge les images sur l’ordinateur : les réglages d’un style d’image pourront être repris dans le logiciel (en général celui du constructeur), ce qui n’est pas le cas de ceux faits avec un mode de prise de vue.

Premier réseau des spécialistes de l’image 57

Approfondir Maîtriser

I

Les modes Scènes compacts activent aussi des sensibilités inaccessibles via les réglages standard de l’appareil, ou un système de double stabilisation de l’image (optique et numérique) combinant la détection des mouvements du sujet et la sélection automatique d’une sensibilité optimale. Vous trouverez ci-dessus le récapitulatif des modes Scènes qu’on trouve sur la plupart des compacts, avec des explications illustrées d’exemples.

En mode de prise de vue Action ou Sport, l’appareil déclenchera automatiquement en continu.

Bon à savoir

Les réglages liés aux modes Scènes Mise au point L’appareil bascule automatiquement en mise au point sur sujet fixe ou en suivi continu, en mise au point rapprochée ou à l’infini, en mode autofocus prédictif ou en détection de visages. Sensibilité L’appareil augmente automatiquement la sensibilité pour les scènes peu éclairées, ou quand le sujet est en mouvement, parfois même à des valeurs normalement inaccessibles au photographe. Ouverture Le diaphragme ne peut pas toujours être réglé séparément sur un compact mais, en mode Portrait, l’appareil peut déterminer une grande ouverture pour obtenir un fond flou. Vitesse d’obturation Là encore, les compacts ne permettent pas de changer la vitesse manuellement. Néanmoins, en mode Sport ou Action, l’appareil sélectionnera la vitesse la plus élevée possible. En mode Feu d’artifice, l’appareil basculera en pose longue et vous devrez le monter sur un support stable. Couleurs Les appareils augmentent systématiquement la saturation en mode Macro, accentuent les bleus et les verts en mode Paysage et les teintes chaudes en mode Coucher de soleil. Balance des blancs La balance des blancs sera automatiquement réglée en prise de vue nocturne ou en intérieur, et plus particulièrement en mode d’éclairage à la bougie. Netteté Les réglages seront appliqués de manière différente en fonction des sujets, par exemple la macro, le portrait et le paysage. Flash Le flash sera coupé en mode Musée, et réglé en synchro lente pour le mode Portrait nocturne. Effets spéciaux Il n’y a que l’embarras du choix avec le sépia, le noir et blanc, la correction de perspective et, dans certains appareils, l’assemblage de panoramas.

58 dialogueS

le mieux. Le mode Paysage saturera peut-être les bleus et les verts, contrairement à un mode d’exposition plus classique, mais, d’un autre côté, vous pouvez très bien le faire en post-traitement avec les fonctions de retouche. Vous aurez l’avantage de gérer parfaitement les réglages et de faire ce qui vous plaît, alors qu’un mode Scène vous imposera ses propres choix qui seront de toute façon irréversibles. Les modes Scènes conviendront parfaitement à De l’utilité ceux qui estiment que leur appareil saudes modes Scènes ra mieux s’en tirer. Mais, avec un peu Il est difficile de brosser un tableau général d’habitude et d’expérience, ces mêmes des automatismes disponibles, chaque personnes s’apercevront qu’un procesfabricant ayant sa propre façon de les déseur électronique de traitement d’image finir et les nommer, même si, au fond, il n’y n’a qu’une vague idée du résultat esa pas tant de différences dans leur manière compté. Ainsi, ces fonctions ne figurent de fonctionner. La plupart d’entre eux se jamais sur les appareils professionnels. réfèrent au terme de mode Scène, Ces matériels sont destinés aux phoreprésenté par un tographes qui pictogramme sur sauront parune molette. faitement s’en Lorsqu’on active ceservir. Les rette fonction, l’écran flex feront le LCD propose une bonheur des liste de différents enthousiastes modes, une deimpatients scription de chacun d’apprendre la d’entre eux et, éventhéorie et de tuellement, un l’é p r o u ve r aperçu de l’effet. Le Canon S90, nouveau-venu dans la famille PowerShot de dans toutes les L’ergonomie souffre la gamme, offre un mode de reconnaissance automatique conditions de en fonction des situations. Ainsi, un mode Scène jugé d’une liste toujours prise de vue. approprié sera choisi par les 22 proposés. plus longue de proApprendre avec grammes. Certains fabricants ont ajouté à les mode Scènes la confusion en mélangeant les modes Les modes Scènes seront probablement Scènes et les modes d’assistance. Ces utiles au début, mais il ne faut pas oublier derniers non seulement règlent l’appareil que dans la grande majorité des cas, ils photo en fonction du sujet, mais proposent ne sont pas paramétrables. L’approche en plus une aide à la composition et au est assez différente sur les compacts qui cadrage. De son côté, Casio est probableproposent souvent des fonctions qui ment le fabricant qui propose le plus de n’existent pas sur les reflex. L’inconvénient modes de prise de vue, mais les nomme est que leur multiplication exige une lectout simplement Best Shot, qu’on pourrait ture approfondie du manuel pour bien s’y approximativement traduire par « meilleure retrouver. Les explications peuvent y être méthode de prise de vue ». assez obscures, les fabricants ayant tous Finalement, on se demande comment tendance à généraliser et à ne pas donquelque chose censé faciliter le travail ner suffisamment d’explications techdu photographe finit par se révéler trop niques permettant d’appréhender le complexe. Et a-t-on réellement besoin fonctionnement de tel ou tel mode, et la de tous ces automatismes ? Peut-être pertinence de leur utilisation à tel ou tel suffirait-il de les ignorer complètement moment de prise de vue. Il est également et photographier en mode Programme, important de se souvenir que les modes en espérant un résultat impeccable ? de prise de vue sont d’abord un arguOui, c’est parfaitement possible ! Et la ment de vente. Plus il y en a, plus plupart des photographes agiront de l’appareil semble sophistiqué et efficace, cette manière, au lieu de perdre du au point, sans vouloir exagérer notre temps à deviner quel mode conviendra

Principales retouches Image neutre

Les modes Scènes peuvent aussi agir sur le traitement des images. Cependant, vous pouvez aussi personnaliser les styles d’image. Cet exemple est celui d’une photo non modifiée.

Certains modes utilisent des fonctions ou des réglages inaccessibles en temps normal. Cette image a été faite à l’aide d’un mode Haute sensibilité.

« Les modes d’exposition seront utilisés par un photographe expérimenté désireux de garder le contrôle de A à Z » propos, de faire croire qu’il est capable de réaliser des choses hors de portée de l’être humain ! La barre est même placée encore plus haut puisque les appareils récents sont capables de déterminer tous seuls le mode Scène approprié. En effet, ils choisiront de fonctionner automatiquement en mode Paysage, Portrait, Macro ou Nocturne, selon les conditions détectées, et même Sport ou Enfant pour certains d’entre eux. Ce niveau de sophistication compense la confusion qu’apportent tous ces automatismes. Au point que l’on peut s’interroger sur la pratique de la photographie lorsque l’appareil décide entre la prise de vue classique et l’utilisation des différents modes disponibles. Malgré tout, reconnaissons que, dans certains cas, les modes Scènes aident les amateurs sans expérience à améliorer leurs photos. Dans ce cas, en facilitant la prise de vue, ils le dédouanent de toute compréhension des règles et techniques de base de la photographie, ainsi que des principes de fonctionnement d’un appareil et des manières de les utiliser au mieux. Mais soyons réalistes, tout le monde n’aspire pas à devenir un professionnel de la prise de vue et, de fait, trouvent leur justifica-

tion sur ces APN dont le but premier est une utilisation sans soucis !

Quelques écueils

Les modes Scènes ne sont pas infaillibles et ne peuvent en aucun cas se substituer à une bonne maîtrise de l’appareil. La mise au point automatique en continu du mode Sport ne sera jamais aussi efficace qu’une mise au point manuelle. La mise au point à l’infini du mode Paysage sera mise à mal si un sujet important se trouve au premier plan, et la montée automatique de la sensibilité du mode Nocturne sera la dernière chose que vous recherchez si votre appareil est monté sur un trépied. Les modes Scènes peuvent dépanner à l’occasion ou accompagner une progression pendant un temps, mais ils ne doivent pas se substituer à votre compréhension des techniques de photographie et vous empêcher d’acquérir un certain savoir-faire. La technologie ne doit pas se substituer à l’apprentissage ! Les modes Scènes permettent au plus grand nombre de réussir ses clichés en toutes circonstances. Mais la photo n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle traduit l’expression d’un regard personnel.

Accentuation de la netteté

C’est un agrandissement d’une portion de l’image dont on a renforcé la netteté. Globalement, les détails seront mis en valeur, au risque de générer des halos sur les contours, perceptibles lorsqu’on zoome dans l’image.

Renforcement du contraste

Un contraste augmenté donne plus d’impact à une image, notamment si l’éclairage est plat. Les meilleurs appareils agiront sur les tons moyens tout en protégeant les hautes et les basses lumières, tandis que d’autres se contenteront de les tronquer, au détriment des détails.

Saturation

Augmenter la saturation renforcera les couleurs de l’image, au risque d’amplifier les dominantes et, en fonction du rendu colorimétrique de l’appareil, de leur donner un aspect artificiel.

Premier réseau des spécialistes de l’image 59

Sélection Texte : Jérôme Albedo

COMPACTS GRAND PUBLIC EN VEDETTE : Nikon CoolPix S570

P

our moins de 200 €, Nikon propose un compact moderne et élégant qui n’a finalement que peu à envier aux modèles plus onéreux, si ce n’est qu’il se contente de la vidéo standard (640 x 480) et non de la haute définition. En matière d’optique, c’est un zoom 5x qui l’équipe, l’équivalent d’un 28-140 mm, et pour le capteur, c’est un imageur CCD de douze millions de pixels. Nikon a décliné son boîtier en quatre couleurs  très imagées : noir réglisse, rose fleur de lotus, rouge dahlia et bleu myosotis. L’afficheur dorsal est un LCD de 2,7 pouces, pour 230 000 pixels, protégé par REPÈRES un revêtement acrylique et À des prix compris entre moins de offrant un traitement antireflet. 100 € et jusqu’à 249 € (et quelques Si les programmes-résultats sont nomexceptions…) figurent des dizaines breux, une quinzaine, la fonction Sélecteur et des dizaines de compacts aux automatique de scènes analyse l’image et personnalités très différentes. choisit automatiquement entre Portrait, PayMais avec une constante  : rendre la photo sage, Portrait de nuit, Paysage de nuit, Gros facile et qualitative. Les capteurs offrent 10 plan et Contrejour. L’appareil peut donc être ou 12 Mpxl, le LCD ne descend pas sous les 2,5 pouces de diagonale et le zoom 3x est un remis entre toutes les mains, y compris les minimum. Les réglages sont simples, avec plus inexpertes. Voire tremblantes, car le un mode Auto qui détermine très souvent si S570 offre plusieurs solutions antifloues. Un l’appareil photographie des personnes, un stabilisateur électronique (eVR) compense le paysage, la nuit ou de manière rapprochée. Ce flou a posteriori, par une méthode qui anaqui évite de se poser la question : « Quel mode lyse l’image et s’avère moins efficace qu’un Scène choisir  ?  ». La différence de prix entre vrai stabilisateur. Un détecteur de mouveles modèles se traduit par un zoom de plus ments, affectant le sujet, augmente, lui, la grande amplitude (4x ou plus), une incursion sensibilité et la vitesse. On retrouve aussi le vers la couverture d’un grand-angle (28mm, éq. mode BSS que Nikon place sur ces com24 x 36) et la présence d’un vrai stabilisateur, pacts depuis des lustres, qui enquille pluspour pallier les petits tremblements de la main. Pas un succédané numérique plus ou moins ieurs photos d’affilée et choisit automatiqueefficace, mais un dispositif optique (dans le ment la plus nette. zoom) ou électromécanique (au niveau du La mise au point peut s’appuyer sur la décapteur). Le distinguo s’opère aussi par les tection de visages (douze au maximum). performances vidéo et par la qualité du boîtier. Les techniques comme l’anti-yeux rouges, la détection des sourires et des yeux fermés sont mises en œuvre pour maximiser les chances de réussir les portraits. Et il y a même une fonction Maquillage pour améliorer l’aspect de la peau ! D’ailleurs, le compartiment Lecture présente une commande de retouche rapide qui ajuste le contraste et la saturation des couleurs, dupliquant la photo pour ne pas écraser l’original, ainsi que le D-Lighting qui fait merveille pour éclaircir les contre-jours. Nikon, comme d’autres marques, dispose de son site de partage, my Picturetown. Vous y organisez, en collections, jusqu’à 2 Go d’images, sur une base gratuite.

60 DIALOGUES

NIKON COOLPIX S570 Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/2,7-6,6/28-140 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : numérique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 16 Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 120 g

179 €

RENSEIGNEZ-VOUS

PENTAX OPTIO E80

FUJIFILM FINEPIX J32

Capteur :

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 Zoom : f/2,9-5,2/32-96 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : numérique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 16 Sensibilités : 100-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 113 g

CCD 1/2,3 pouce, 10,7 Mpxl

Définition maxi :

3 648 x 2 736 pixels Vidéo maxi : 1 280 x 720 (24 im/s)

Zoom :

f/2,9-5,2/31,5-94,5 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : numérique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 21

Sensibilités : 100-6 400 Iso

Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV

Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 125 g

avec un étui, une poupée Kimmidoll et carte 2Go

SONY DSC-W180 Capteur :

CCD 1/2,3 pouce, 10,1 Mpxl Définition maxi :

4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi :

PENTAX OPTIO M85 Capteur :

CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi :

4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi :

1 280 x 720 (30 im/s)

1 280 x 720 (15 im/s)

Zoom :

Zoom :

f/3,1-5,6/35-105 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : oui Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 6 Sensibilités : 100-3 200 Iso Stockage : MS Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 118 g

f/2,9-5,2/32-96 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : numérique Écran : LCD 3 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 21 Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 105 g

149 €

149 €

119 €

129 €

OLYMPUS FE-5020

SAMSUNG PL70

NIKON COOLPIX S640

OLYMPUS MJU 7010

Capteur :

f/3,3-5,8/24-120 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : numérique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 14 Sensibilités : 64-3 200 Iso Stockage : xD et microSD Sorties : Hi-speed USB, AV, mini HDMI Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 107 g

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/3,4-5,8/28-140 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : opt. & num. Écran : LCD 3 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 12 Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 149 g

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 640 x 680 pixels Zoom : f/2,7-6,6/28-140 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : optique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 16 Sensibilités : 100-6 400 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 110 g

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi : 3 968 x 2 976 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/3-5,9/28-196 mm Stabilisation : capteur & num. Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 15 Sensibilités : 64-1 600 Iso Stockage : xD et microSD Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 125 g

179 €

199 €

229 €

249 €

CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi :

3 968 x 2 976 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom :

Avec carte 2 Go

RENSEIGNEZ-VOUS, PRIX MIS À JOUR EN PERMANENCE

Premier réseau des spécialistes de l’image 61

Choisir Compacts

I

Grand public

PENTAX P80

EN VEDETTE : Canon Digital Ixus 200IS

C

CANON DIGITAL IXUS 200IS Capteur :

CCD 1/2,3 pouce, 12,4 Mpxl Définition maxi :

4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi :

1 280 x 720 pixels (30 im/s) Zoom : f/3,4-5,3/28-336 mm Stabilisation : optique Écran : LCD 3 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 16 Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties :

Hi-speed USB, AV, mini HDMI

Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 220 g

349 € 62 DIALOGUES

e modèle, qui coiffe l’emblématique série des modèles bijoux de Canon, est l’un des plus onéreux des compacts amateurs. Sans pour autant que l’on puisse le qualifier d’expert, car ses automatismes reposent sur une multitude de modes Scènes et même sur le système « Auto intelligent » qui choisit lui-même le bon mode parmi les 22 existants ! Cette intelligence est l’un des atouts permis par la puissance de traitement du processeur Digic 4, véritable cerveau de l’appareil. Canon n’a pas lésiné sur la technique purement photographique, avec un capteur de douze millions de pixels et surtout un zoom 5x qui assure la couverture d’un 24-120 mm, en équivalent 24 x 36. Parfait pour immortaliser les vastes paysages que croise le voyageur et tirer le portrait de ses proches sans pointer le zoom sous leur nez. La détection de visages ne se résume pas qu’à la mise au point, mais concerne aussi l’exposition et l’optimisation des teintes chair. Même le retardateur est concerné, car si un nouveau visage apparaît quand il est activé, le déclenchement est différé d’une paire de secondes ! La manipulation de l’appareil tire parti d’un LCD tactile de trois pouces et 230 000 points, au format 16/9. Il permet d’opérer certains réglages du bout du doigt, d’autres restants classiquement accessibles par des touches et des menus. On apprécie, lorsque l’on cadre un groupe d’amis, de pouvoir pointer sur l’écran lequel fera l’objet de la mise au point. Et si le 200 IS est tenu verticalement, le LCD affiche un déclencheur virtuel qu’il suffit d’effleurer pour prendre la photo. En Lecture, le défilement des images, leur effacement ou leur rotation se font aussi en toute simplicité, sans toucher un bouton. Le nouveau Digital Ixus présente un autre atout : il film en HD (1 280 x 720 pixels) à 30 im/s. Doté d’une forme allongée, ce compact est disponible en quatre nuances  : bleu, or, violet ou silver. Son acheteur peut s’inscrire sur le site iMAGE GATEWAY, pour partager ses clichés et bénéficier gratuitement d’une capacité de stockage de 2 Go.

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12,3 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 1 280 x 720 pixels (30 im/s) Zoom : f/2,6-5,8/27,5-110 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : numérique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 25 Sensibilités : 64-6 400 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-Speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 105 g

199 €

NIKON COOLPIX S70 Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12,1 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/3,9-5,8/28-140 mm Stabilisation : opt. & num. Écran : LCD tactile 5’’/230 kpxl Modes Scènes : nc Sensibilités : 80 à 6 400 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 140 g

299 €

RENSEIGNEZ-VOUS

PRODUITS ÉTANCHES

SONY CYBERSHOT W275

CANON DIGITAL IXUS 120IS

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 1 280 x 720 pixels (30 im/s) Zoom : f/3,3-5,2/28-140 mm Stabilisation : optique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 8 Sensibilités : 100-3 200 Iso Stockage : MS Duo Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 135 g

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12,1 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 1 280 x 720 pixels (30 im/s) Zoom : f/2,8-5,9/28-112 mm Stabilisation : optique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 18 Sensibilités : 80-1 600 Iso Stockage :

Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 120 g

229 €

299 €

SONY DSC-TX1

NIKON COOLPIX S1000PJ

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 10,2 Mpxl Définition maxi : 3 648 x 2 736 pixels Vidéo maxi : 1 280 X 720 pixels (30 im/s) Zoom : f/3,5-4,6/35-140 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : optique Écran : LCD 3 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 15 Sensibilités : 160-3 200 Iso Stockage : MS Duo Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 119 g

Capteur : CCD 1/2,3 pouce, 12,7 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/3,9-5,8/28-140 mm (éq. 24 x 36) Stabilisation : optique Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Modes Scènes : 15 Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Fonction : projection photos Poids : 155 g

349 €

399 €

SD/SDHC, MMC Sorties :

Hi-speed USB, AV

Il y a deux manières d’aller sous l’eau avec un compact. Soit utiliser un caisson de plongée dédié, soit se procurer un modèle étanche d’origine. Avec un caisson, vous descendrez jusqu’à 30 ou 40 mètres, sinon, il vous faudra nager entre 1,5 et 10 mètres, selon les appareils. Dans les deux cas, vous trouverez parmi les programmesrésultats, un ou deux modes Scène dédiés (voir Maîtriser les modes Scènes page 56), qui se chargeront de restituer des couleurs sans dominante. Le compact étanche est aussi endurci. Il se montre un compagnon de plage qui ne craint pas une chute dans le sable. À la neige aussi : il endure jusqu’à -10°. Certains vont même jusqu’à résister aux chocs, voire aux chutes sur le sol. Ce qui en fait des modèles assez universels, pour le plongeur, le baroudeur. Mais également des APN que l’on peut confier sans crainte à un enfant désireux de photographier. Certaines marques ont développé une gamme d’accessoires spécifiques, en néoprène, pour faciliter le transport et la prise en main.

EN VEDETTE : Pentax WS80 Non seulement il est étanche, mais il présente un aspect attractif, puisque Pentax l’a conçu en finitions bicolores, celle en noir et orange étant particulièrement tendance  ! L’appareil n’est pas dédié aux plongeurs de grand fond, puisque Pentax indique une étanchéité jusqu’à 1,5 m. Mais comme il résiste au sable et aux poussières, c’est un compagnon des activités sportives… et des enfants. Des taches de confiture ou des gouttes de soda ne mettront pas sa constitution en péril. Et sa dragonne flottante (optionnelle) permet une baignade sans crainte. Son profil photographique repose sur un zoom 5x (35-175 mm en éq. 24 x 36), un capteur de 10 Mpxl et un afficheur de 2,7 pouces et 230 000 points. Détection des visages, des sourires et des yeux fermés sont à l’honneur, plus un mode Small Face qui se charge de réduire légèrement les visages pour qu’ils soient mieux proportionnés par rapport au corps ! Il est aussi capable de filmer en HD (1 280 x 720 pixels à 30 im/s).

229 €

Canon PowerShot D10

L’année 2009 a été marquée par les compacts étanches. Même Canon y est allée de son modèle. Le D10 est en effet le premier de la sorte pour la marque. Arborant un joli coloris bleu azur, il peut descendre jusqu’à 10 m et chuter de 1,2 m. Il offre un zoom 35-105 mm (éq. 24 x 36) et un LCD de 2,5 pouces. Dans la norme.

369 €€ 299

Olympus Tough-8000

Précurseur en la matière, Olympus démontre tout son savoir-faire avec ce nouveau compact étanche. Son aspect anguleux le destine avant tout aux utilisateurs baroudeurs. Son zoom est séduisant (28102 mm en éq. 24 x 36). Il peut lui aussi descendre à 10 m de profondeur. Il résistera à des chutes de 2 m. Efficace.

339 €

RENSEIGNEZ-VOUS, PRIX MIS À JOUR EN PERMANENCE

Premier réseau des spécialistes de l’image 63

Choisir Texte : Jérôme Albedo

Compacts Experts EN VEDETTE : Canon PowerShot G11

P

armi les compacts experts, le G11 se distingue par une sorte d’aura qui doit autant à l’ergonomie des réglages qu’à son aspect robuste et engageant. Comme une fabrication à l’ancienne qui inspire confiance… et qui devient de plus en plus rare. Avec ce modèle, Canon va à contre-courant de la tendance qui consiste à équiper les appareils avec des capteurs de plus en plus petits, dotés de plus en plus de pixels. Ce qui a l’inconvénient de rendre les photos peu qualitatives dès que l’on dépasse 200 ou 400 Iso. Si le G10 avait un capteur de 15 Mpxl, le G11 n’en n’offre plus que 10, cela pour améliorer spectaculairement le rendu des images dès 400 Iso. repères Canon va plus loin, offrant même les 6 400 Cette gamme, dont les prix peuvent et 12 800 Iso, mais en 2,5 millions de pixels dépasser les 500-600 €, est celle seulement, puisque le processeur Digic 4 où se côtoient les compacts bijoux, regroupe les pixels du capteur par 4, pour les modèles étanches, les appareils améliorer le rapport signal/bruit. à focale fixe et quelques produits L’optique, elle, n’a pas varié, c’est toujours avec une ou plusieurs caractéristiques un zoom 28-140 mm en équivalent 24 x 36. remarquables (Wi-Fi, GPS, sortie HDMI, En revanche, le LCD dorsal est maintenant écran tactile…), voire exceptionnelles (vidéoprojecteur intégré). Il faut aussi orientable et c’est une excellente chose, admettre, puisque les générations d’appareils sachant qu’en plus sa définition atteint 461 se succèdent deux ou trois fois dans l’année, 000 points. La visée discrète en bénéficie, que ce qui caractérisait le modèle expert il y la vidéo aussi, même si, petite déception, a peu, tend à se retrouver sur les plus évolués Canon n’a pas jugé bon lui octroyer le label des compacts grand public. Par exemple HD. Quant à la connectique, on remarque la détection de visages, de sourire et des que la sortie vidéo classique est maintenyeux fermés. Cependant, cette catégorie est ant secondée par un connecteur HDMI, celle qui présente le plus d’appareils dotés pour rendre justice aux photos lorsqu’elles de la vidéo HD, en 1 280 x 720 pixels, et la sont envoyées sur un téléviseur ou un seule à offrir les réglages évolués que sont vidéoprojecteur Full HD. les modes Priorité. Ou encore les dernières technologies de capteurs (Cmos, SuperCCD) Le G11 est le seul modèle expert présentet d’afficheur (Oled). Parmi les plus onéreux, ant des molettes pour accéder directetrônent quelques compacts dotés d’un objectif ment au correcteur d’exposition, à la senà focale fixe, visant à être le compagnon sibilité et aux modes d’exposition. Sur le au quotidien des possesseurs de reflex. Et terrain, c’est un atout considérable quand d’autres à objectifs interchangeables, liés au il faut modifier rapidement un réglage. Par standard Micro 4/3. ailleurs, une molette fait défiler la vitesse ou l’ouverture, c’est selon. Avec une touche de fonction paramétrable en plus, on comprend pourquoi ce type d’ergonomie est apprécié des amateurs experts. Canon a aussi pensé à ceux qui veulent un usage plus simple. Il y a les modes Scènes, et aussi une fonction qui détermine automatiquement les meilleurs réglages selon les circonstances. Le G11 est évolutif, puisqu’il accepte les flashs Speedlite et qu’il dispose d’un caisson de plongée optionnel. Un modèle très complet !

64 dialogueS

CANON powershot g11 Capteur : CCD 1/1,7 pouces 10 Mpxl Définition maxi : 3 648 x 2 736 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/2,8-4,5/28-140 mm (éq. 24 x 36) Mise au point :

multizone (9) et monozone, détection de visages, suivi AF Stabilisation : optique Viseur : oui Écran : LCD 2,8 pouces/461 kpxl Sensibilités : 80-12 800 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV, mini HDMI Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 335 g

599 €

RENSEIGNEZ-VOUS

Appareils hybrides fujifilm FinePix F70EXR

Samsung WB1000

Capteur : Super CCD EXR 1/2 pouce,

Capteur : CCD 1/2,3 pouces 12,2 Mpxl Définition maxi : 4 000 x 3  000 pixels Vidéo maxi : 1 280 x 720 pixels

10 Mpxl

Définition maxi : 3 616 x 2 712 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/3,3-5,6/27-270 mm (éq. 24 x 36) Mise au point : multizone, détection de

(30 ou 15 im/s)

Zoom : f/2,8-5,8/24-120 mm (éq. 24 x 36) Mise au point : multizone, centrale,

visages

AF ou MF

Stabilisation : capteur Viseur : non Écran : LCD 2,7 pouces/230 Kpxl Sensibilités : 100-6 400 Iso Stockage : SD Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 180 g

Stabilisation : optique et numérique Viseur : non Écran : Oled 3 pouces/518 kpxl Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties : Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 160 g

249 €

349 €

Olympus Pen E-P1

Avec ce modèle, Olympus joue sur la nostalgie de l’ère argentique et ravive la flamme de sa fameuse série Pen. Élégant, discret avec ses optiques pancake, comme le 17 mm f/2,8, cet appareil inaugure une nouvelle gamme pleine de promesses. La récente mise à jour du firmware améliore la réactivité de l’autofocus. Un boîtier vintage séduisant. D’autres vont bientôt suivre !

Kits Disponibles Olympus PEN E-P1 + ED 14-42 mm f/3,5-5,6 Olympus PEN E-P1 + ED 17 mm f/2,8 + VF-1

Une gamme d’un genre nouveau se fraie un chemin dans l’univers de la photo numérique. On parle d’appareils hybrides. Ni bridges, ni reflex, ces boîtiers ont l’allure de compacts, avec une différence de taille par rapport à ces derniers : la possibilité de changer d’optiques. On distingue plusieurs technologies dans cette catégorie. Olympus et Panasonic se lancent sur le segment du Micro 4/3, avec les Pen E-P1 et le DMCGF1 (voir ci-dessous). Deux modèles séduisants, à la fois compacts et permettant de changer d’optique. Leur capteur au format 4/3 induit un cœfficient multiplicateur de 2x, comme sur les reflex Olympus. Panasonic avait montré la voie avec le G1, puis le GH1, des APN dotés de visée électronique. Le second se démarquant par des résultats au-dessus de la moyenne en matière de vidéo. De son côté, Samsung entretient le suspense depuis de longs mois. Au fil des divers salons et événements, on en sait un peu plus sur la future gamme NX. Si les appareils seront aussi compacts que les modèles de Panasonic et Olympus, les objectifs semblent en revanche plus volumineux…

Panasonic DMC-GF1

C’est la réponse de Panasonic au Pen d’Olympus. Comme son concurrent, il n’offre hélas pas de visée à hauteur d’œil. En revanche, il en existe une, de type électronique, en option. Le GF1 aussi est disponible en kit avec une optique pancake, le lumineux 20 mm f/1,7. Le GF1 bénéficie d’un look sobre et discret. La lutte s’annonce passionnante avec Olympus !

Kits Disponibles 749 € 849 €

Panasonic DMC-GF1 + 14-45 mm f/3,5-5,6 : Panasonic DMC-GF1 + 20 mm f/1,7 :

799 € 899 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 65

Choisir Texte : Jérôme Albedo

Télézooms & bridges EN VEDETTE : Nikon CoolPix P90

L

e CoolPix P90 arbore un zoom 24x, le type d’objectif que l’on n’aurait osé imaginer il y a quelques années. Au bas de l’échelle des focales, il couvre l’angle d’un 26 mm. Ce que le voyageur amateur de paysages et de monuments saura apprécier. À l’autre extrémité, il pointe à 624 mm (éq. 24 x 36 mm). Pratique pour photographier des animaux ou isoler un détail. Avec des focales si élevées, la stabilisation est indispensable. Ici, la technologie VR de Nikon s’applique au capteur de douze millions de pixels et s’avère repères réellement efficace. De tous les Photographier de loin n’implique bridges, le P90 est l’un des plus compas forcément l’usage d’un reflex pacts, Nikon ayant placé dans le grip et d’un encombrant et coûteux une batterie Li-Ion, plutôt qu’un quattéléobjectif. Depuis quelques uor de piles AA. Au dos, l’afficheur de années, les bridges et quelques 3 pouces et 230  000 points se discompacts ont la capacité d’aller débusquer tingue par sa mobilité vers le haut et les sujets éloignés, grâce à des zooms le bas. Il est complété par un viseur surpuissants. Pour la première catégorie, c’est la course aux records, de nombreux modèles électronique… qui sera bien utile offrant une amplitude de 24x, le maximum quand un soleil intense rendra le LCD étant de 26x. En équivalent 24 x 36, on navigue peu lisible. L’ergonomie des réglages alors autour des 600 mm ! Les compacts sont est agréable, une molette assurant le plus modestes, mais pas moins spectaculaires choix de la vitesse ou de l’ouverture, si l’on considère qu’ils se glissent facilement propre aux modes Priorité. Pour ceux dans une poche. Les amplitudes courantes que ces ajustements n’intéressent oscillent entre 8x et 12x, ce qui, pour les plus pas plus que cela, le P90 offre des puissants permet de monter à 250-300 mm. modes Scènes et même la fonction Évidemment, tous ces modèles sont stabilisés, Scène Auto qui règle l’appareil au au niveau du capteur ou du zoom, pour éviter mieux, en toute transparence. le flou de bougé. En matière de réglages, l’ensemble des bridges (qui se distinguent Nikon a embarqué de nombreuses par une visée électronique à hauteur d’œil en technologies. On remarque notamplus du LCD) présente les modes Priorité, ce ment l’efficace D-Lighting (qui agit dès qui n’est pas systématique sur les compacts, la prise de vue, mais reste accessible chaque marque ayant sa philosophie d’usage. pour retoucher une photo) corrige-t-il les contre-jours. Les défauts optiques, inhérents à un zoom aussi puissant, sont aussi corrigés, comme la distorsion ou les aberrations chromatiques. C’est l’un des avantages du P90 sur certains concurrents. Au prix d’une moindre définition, en trois millions de pixels contre douze, le P90 permet de photographier en très haute sensibilité (3 200 et 6 400 Iso) ou à haute vitesse (11 im/s). Par ailleurs, il offre la détection de visages, de sourires et des yeux fermés et la correction des yeux rouges à la prise de vue. Parfait pour qui aime photographier sa famille et des amis.

66 dialogueS

Nikon coolpix p90 Capteur : CCD 1/2,3 pouces 12 Mpxl Définition maxi : 4  000 x 3  000 pixels Vidéo maxi : 640 x 480 pixels Zoom : f/2,8-5/26-624 mm (éq. 24 x 36) Mise au point : Auto, manuelle, infini Stabilisation : capteur Écran : 3 pouces/230 kpxl Sensibilités : 80-6  400 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties :

Hi-speed USB, AV

Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 400 g

349 €

RENSEIGNEZ-VOUS

Nikon coolpix L100

samsung wb560

pentax optio x70

panasonic Dmc-TZ7

Capteur :

Capteur :

Capteur :

Capteur :

Définition maxi :

Définition maxi :

Définition maxi :

Définition maxi :

Vidéo maxi :

Vidéo maxi :

Vidéo maxi :

Vidéo maxi :

Zoom :

Zoom :

f/3,3-5,8/24-240 mm (éq. 24 x 36)

Zoom :

f/2,8-5/26-624 mm (éq. 24 x 36)

Zoom :

Mise au point :

Mise au point :

Mise au point :

Mise au point :

Sorties :

Sorties :

Sorties :

Sorties :

CCD 1/2,3 pouces 12,4 Mpxl 3 648 x 2 736 pixels 640 x 480 pixels f/3,5-5,4/28-420 mm (éq. 24 x 36) Auto, manuelle, infini Stabilisation : capteur Écran : 3 pouces/230 kpxl Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC

CCD 1/2,3 pouces 12,2 Mpxl 4 000 x 3 000 pixels 1 280 x 720 pixels (30 ou 15 im/s)

Auto, manuelle, infini Stabilisation : optique Écran : 3 pouces/230 kpxl Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC

CCD 1/2,3 pouces 12 Mpxl

CCD 1/2,3 pouces 12,7 Mpxl

4 000 x 3 000 pixels

3 648 x 2 736 pixels

640 x 480 pixels

1 280 x 720 pixels (60 ou 30 im/s)

Auto, manuelle, infini, super macro Stabilisation : capteur Écran : 2,7 pouces/230 kpxl Sensibilités : 80-6 400 Iso Stockage : SD/SDHC

f/3,3-4,9/25-300 mm (éq. 24 x 36) Auto, manuelle, 3 cm, infini Stabilisation : optique Écran : 3 pouces/460 pixels Sensibilités : 80-6 400 Iso Stockage : SD/SDHC

Hi-speed USB, AV Alimentation : 4 piles/accu Poids : 355 g

Hi-speed USB, AV, mini HDMI Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 225 g

199 €

319 €

Samsung WB5000

panasonic DMC-FZ38

Capteur :

Capteur :

Capteur :

Capteur :

Définition maxi :

Définition maxi :

Définition maxi :

Définition maxi :

Vidéo maxi :

1 280 x 720 pixels (30 ou 15 im/s) Zoom : f/2,8-5/26-624 mm

Vidéo maxi :

Vidéo maxi :

Vidéo maxi :

Zoom :

Zoom :

Mise au point :

Mise au point :

Mise au point :

Sorties :

Sorties :

Sorties :

CCD 1/2,3 pouces 12,2 Mpxl 4 000 x 3 000 pixels

Auto, manuelle, infini Stabilisation : oui Écran : 3 pouces/230 kpxl Sensibilités : 100-6 400 Iso Stockage : SD/SDHC

(avec étui + 4 Go)

CCD 1/2,3 pouces 12,7 Mpxl 4 000 x 3 000 pixels 1 280 x 720 (30 im/s) F2,8-4,4/27-486 mm (éq. 24 x 36) Auto, manuelle, infini Stabilisation : optique Écran : 2,7 pouces/230 Kpxl Sensibilités : 80-6 400 Iso Stockage : SD/SDHC

Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 190 g

Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 206 g

329 €

349 €

canon powershot SX20is CCD 1/2,3 pouces 12,1 Mpx

Hi-speed USB, AV, mini HDMI

sony dsc-hx1 CCD 1/2,3 pouces 9,1 Mpxl

4 000 x 3 000 pixels

3 456 x 2 304 pixels

1 280 x 720 (30 im/s)

1 440 x 1 080 pixels (30 im/s) Zoom : f/2,8-5,2/28-560 mm (éq. 24 x 36)

f/2,8-5,7/28-560 mm Auto, manuelle, infini Stabilisation : optique Écran : 2,5 pouces/230 kpxl Sensibilités : 80-1 600 Iso Stockage : SD/SDHC

Mise au point :

Auto, manuelle, infini Stabilisation : optique Écran : 3 pouces/230 kpxl Sensibilités : 80-3 200 Iso Stockage : SD/SDHC Sorties :

Hi-speed USB, AV Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 398 g

Hi-speed USB, AV, mini HDMI Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 367 g

Hi-speed USB, AV, mini HDMI Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 560 g

Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 453 g

369 €

379 €

399 €

499 €

Hi-speed USB, AV, HDMI

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Premier réseau des spécialistes de l’image 67

Savoir Texte : Jérôme Albedo

1

Le boîtier

La prise en main doit être ferme et confortable, les touches ou boutons situés au bon endroit, pour tomber sous les doigts. L’extrême compacité n’est donc pas forcément un bon choix. Certains boîtiers offrent une protection contre les poussières, l’humidité et même, pour les plus endurants, contre la pluie. Utile pour photographier sous les embruns ou dans un pays humide.

2

Le LCD

La dernière génération d’afficheurs trois pouces, qui présente une image très fine, d’une définition VGA (920 kpxl), n’est pas encore introduite sur l’entrée de gamme qui se contente de 230 kpxl. Avec la visée sur LCD et la fonction vidéo, l’écran orientable est un atout, hélas trop rarement proposé. Enfin, la lisibilité en plein soleil laisse souvent à désirer pour apprécier les couleurs des photos en mode Lecture.

3

critères d’achat pour un reflex

La définition

Vous voulez acheter un reflex. Mais lequel ? Voici une douzaine de sujets de réflexion qui sont autant de pistes pour vous guider dans votre choix.

Représentée par le nombre de pixels de l’image, elle est souvent appelée à tort résolution. Les dix millions de pixels sont largement suffisants pour obtenir des tirages 30 x 40 cm. C’est dire si les 12-15 Mpxl de la majorité des modèles conviennent. Pour les travaux très haut de gamme, en publicité ou dans les musées, des reflex pros offrent plus de 20 Mpxl.

4

Le format

Les capteurs se répartissent en quatre catégories : le plein format (comme en 24 x 36), l’APS-H pour un reflex pro de Canon, l’APS-C qui concerne la majorité des modèles et le Four/Thirds (format 4/3). Les trois premiers présentent un ratio largeur/hauteur de 3/2, le dernier de 4/3. Pour se rendre compte de ce que voit une optique et donc obtenir la couverture équivalente au plein format, il faut multiplier la focale par 1,3 (APS-H), 1,5 ou 1,6 (APS-C) ou par 2 (Four/Thirds).

68 dialogueS

5

Les réglages

Tous les reflex présentent les modes d’exposition Programmé, Priorité ouverture ou vitesse, et Manuel. Plus on monte en gamme, moins il y a de modes Scène (ou programmes-résultats), qui sont d’ailleurs absents des reflex les plus experts ou estampillés professionnels. Inversement, ces derniers offrent une multitude d’ajustements pour s’adapter finement aux types de prise de vue les plus divers.

6

La connectique

Aujourd’hui, tous les modèles disposent d’une sortie Hi-speed USB et d’une sortie vidéo, pour voir ses images sur un téléviseur. L’HDMI, qui restitue les images en Full HD, commence à se standardiser. La montée en gamme s’accompagne d’une prise pour flash de studio ou d’un connecteur pour accessoires (télécommande, GPS, module Wi-Fi…).

7

Le flash

Absent des reflex professionnels, c’est pourtant une source d’éclairage qui rend bien des services, sans toutefois offrir les atouts d’un modèle externe. Chez la plupart des marques, il sert aussi de contrôleur permettant de piloter des flashs distants, sans liaison filaire, ce qui est appréciable en studio ou pour la macrophotographie.

10

9

La vidéo

Qu’elle soit de type HD ou Full HD, elle en est encore à ses balbutiements. LCD fixe, gestion du son sommaire, autofocus ponctuel mais non permanent pendant le filmage… il y a encore du travail. Mais la qualité des images en raison d’un capteur bien plus grand que celui des caméscopes montre que cette fonction devient partie intégrante des reflex, sauf sur l’entrée de gamme. Pour l’instant…

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La stabilisation

Stabilisation intégrée au reflex ou dans chacune des optiques, il y a matière à débat. Cependant, nul ne conteste son utilité pour réduire l’effet néfaste des tremblements de la main sur la netteté. La première solution présente l’avantage d’agir quel que soit l’objectif employé. La seconde stabilise, non seulement la photo à la prise de vue, mais aussi l’image perçue dans le viseur.

11

Le mode Rafale

Utilisé en photo d’action, la prise de photos en séquence se manifeste par une vitesse d’enregistrement (2,5 à 10 im/s) et par le nombre maximal de photos pouvant être inscrites sur la carte mémoire avant que l’appareil ne s’essouffle et réduise la cadence. Ou ne se bloque, le temps de traiter tout ce qu’il a en mémoire. En photo de sport, 5 im/s est un minimum.

La visée

Rares sont les reflex qui montrent 100 % de ce qui sera enregistré, d’où la surprise de voir parfois apparaître en bordure un élément indésirable. Un taux de couverture de 95 % est courant. Il faut aussi prêter attention à la taille apparente de l’image et, si l’on est porteur de lunettes, vérifier si l’on voit bien les quatre coins et les données techniques affichées en bordure.

12

La visée temps réel

Elle permet de cadrer comme sur un compact, ce qui n’est pas forcément commode quand le LCD n’est pas orientable et qu’un zoom encombrant, comme un téléobjectif, est monté. Attention aussi à la rapidité de l’autofocus, la technique mise en œuvre selon les marques allant du pire au meilleur.

Premier réseau des spécialistes de l’image 69

Choisir Texte : Jérôme Albedo

REFLEX DÉBUTANT EN VEDETTE : Pentax K-x

L

a dernière production de Pentax est la parfaite illustration de ce que nous affirmons dans l’encadré Repères. Voilà un appareil bon marché qui hérite de nombre de fonctions que l’on trouve sur le K-7, qui est plus qu’un reflex amateur, c’est un boîtier expert ! Le vrai signe distinctif, qui montre que Pentax vise un large public est la finition, offerte en noir — classique — mais aussi en repères bleu, en blanc et en rouge ! Et sa compacité reste aussi un Y’a-t-il encore une gamme de atout apprécié. À l’intérieur réside un reflex pour cette catégorie de capteur Cmos produisant des photos en photographes ? Oui, mais elle se douze millions de pixels, suffisamment rétrécie comme peau de chagrin, rapide pour que le K-x offre la vidéo HD car il n’est fondamentalement pas (1 280 x 720 à 24 im/s). Avec le LiveView plus onéreux de créer un appareil qui puisse donc, sur un afficheur LCD de 2,7 pouces et aussi satisfaire l’amateur expérimenté. La raison en est simple. Ce qui coûte cher est 230 000 points. Le boîtier, taillé autour d’un tout ce qui est matériel  : le boîtier, l’optique, châssis en acier et une structure en alliage la visée, le capteur. Or ces éléments se de magnésium, pour la rigidité et la légèreté, retrouvent dans la catégorie amateur. Alors présente une ergonomie qui s’annonce oui, il y a encore quelques modèles ne agréable. L’accès aux réglages essentiels, proposant pas la visée sur LCD ou n’offrant comme la sensibilité, la correction pas un accès direct à certaines commandes d’exposition ou l’activation du LiveView par des touches. Mais ils deviennent de plus passent par des touches dédiées. Pentax a en plus rares, car les coûts baissent avec le placé des atouts inattendus pour un appartemps et qu’il est, dans certaines limites, plus eil si bon marché : un autofocus à onze coléconomique pour un constructeur de brider limateurs, une vitesse d’obturation montant un boîtier amateur pour en faire un appareil pour débutant que l’inverse. En tout cas, ces au 1/6 000e et une gamme de sensibilités appareils sont généralement modestes en atteignant 12 800 Iso. Avec une cadence de réglages, bien qu’ils offrent tous les modes 4,7 im/s, il se montre aussi le plus véloce de Priorités, des interventions manuelles et sa catégorie. L’armement informatique rene proposent pas tous la vidéo. Mais pour pose sur le processeur Prime II, qui assure combien de temps encore ? de nombreuses fonctions d’amélioration de l’image : réduction du bruit, correction de la distorsion et des aberrations chromatiques, élargissement de la plage dynamique pour mieux gérer tout écart élevé entre hautes et basses lumières. En matière de réglages, l’appareil conjugue modes Priorité, modes Scènes au nombre de 16, et aussi AutoPict pour les débutants : le K-x choisit tout seul entre modes Standard, Paysage, Portrait, Portrait de nuit, Nuit, Sport, Fleur et Lumière tamisée. Sans parler de nombreux filtres et effets pour jouer avec les photos directement sur l’appareil, sans passer par un logiciel. Les experts, eux, disposent du format Raw et du logiciel Pentax Photo Laboratory pour peaufiner les photos sur l’ordinateur. On vous l’a dit, l’appareil est vraiment surprenant.

70 dialogueS

Pentax K-x Capteur : 12,9 Mpxl Visée : 96% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : oui Vidéo : HD (720p) Rafale : 4,7 im/s Vitesse d’obturation : 1/6 000è à 30 s Sensibilités : 100 à 12 800 Iso Flash : intégré (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, AV Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Dimensions : 122,5 x 91,5 x 67,5 mm Alimentation : 4 piles ou accus AA Poids : 580 g

Kits Disponibles Pentax K-x + DA 18-55 mm f/3,5-5,6 AL + DA 50-200mm f/4-5.6 ED Pentax K-x + DA 18-55 mm f/3,5-5,6 AL + Kit chargeur

799 € 649 €

Canon Eos 1000D

Nikon D3000

Sony AlpHa-330

Capteur : 10,5 Mpxl Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : non Rafale : 3 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000è à 30 s Sensibilités : 100 à 1 600 Iso Flash : intégré (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, AV Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 2,5 pouces/230 kpxl Dimensions : 126,1 x 97,5 x 61,9 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 450 g

Capteur : 10,75 Mpxl Visée : 95% Liveview : non Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : non Rafale : 3 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000è à 30 s Sensibilités : 100 à 3 200 Iso Flash : intégré (NG 12) Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI, GPS Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 3 pouces/230 kpxl Dimensions : 129 x 97 x 64 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 485 g

Capteur : 10,2 Mpxl Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : oui Vidéo : non Rafale : 2,5 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000è à 30s Sensibilités : 100 à 3 200 Iso Flash : oui (NG 10) Sorties : Hi-speed USB, mini HDMI Stockage : MS Duo, SD/SDHC Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Dimensions : 128 x 97 x 71,4 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 490 g

369 €

499 € (Kit*)

499 €

Kit Disponible Canon EOS 1000D + EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS :

459 €

Kits Disponibles

Kits Disponibles

*Nikon D3000 + AF-S DX 18-55 mm f/3,5-5,6 VR : 499 € Nikon D3000 + AF-S DX 18-105 mm f/3.5-5.6G ED VR : 599 €

Sony Alpha-330 + DT 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM : 549 € Sony Alpha-330 + DT 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM + DT 55-200 mm f/4-5,6 SAM : 749 €

Grip BG-E5

AF-S DX 35 mm f/1,8G

Flash HVL F20AM CE

Cette poignée d’alimentation offre le double avantage de doubler l’autonomie du 1000D et d’améliorer sa prise en main. Pas inutile, car il s’agit d’un boîtier de petite taille. Autre intérêt, elle est compatible avec l’EOS 450D. Pratique.

Réservé au format APS-C, cet objectif offre une ouverture très lumineuse de f/1,8. Il devient donc un 50 mm (éq. 24 x 36) sur le Nikon D3000. Soit une focale polyvalente, proche de la vision humaine. De quoi renouer avec les focales fixes, à petit prix !

Sorti en même temps que l’Alpha-330, ce petit flash possède un nombre-guide de 20 (à 100 Iso). Cerise sur le gâteau, il permet de contrôler des flashs à distance sans fil. Un modèle idéal pour le petit Poucet dans la gamme Sony.

140 €

239 €

149 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 71

Choisir Texte : Jérôme Albedo

REFLEX amateurs C EN VEDETTE : Nikon D5000

e boîtier est vraiment étonnant, car il gère les hautes sensibilités de manière stupéfiante. Aussi bien qu’un D90 ou un D300s, pourtant d’une catégorie un cran au-dessus. D’ailleurs, comme eux, il est muni d’un capteur Cmos de douze millions de pixels. Alors, quelle est la véritable différence ? Elle se traduit par une finition plus classique, et surtout par la présence d’un afficheur de 2,7 pouces et 230 000 points, contre 920 000. Mais orientable dans toutes les directions, et là c’est un atout vraiment Repères unique pour un reflex offrant la vidéo HD, en 1 280 x 720 pixels. La visée sur LCD Le reflex amateur commence par en bénéficie quand on tient l’appareil au le haut du panier des reflex pour ras du sol et, pendant le transport, cela débutants et se termine par des permet de rabattre le LCD côté boîtier, modèles que l’on pourrait presque pour le protéger des chocs et rayures. considérer comme experts. C’est Si une aide totalement guidée a été indire si la gamme est fluctuante au gré des troduite sur le D3000, avec des réajustements tarifaires et de la concurrence technologique. C’est là que se situent assistants, le D5000 offre quand même nombre d’appareils au rapport qualité/prix des explications détaillées pour chacun des plus attractifs, avec des capteurs d’une des réglages accessibles dans les mendéfinition de 12 ou 15 Mpxl. L’assurance us, et il explique la nature de chaque de bénéficier d’efficaces technologies qui mode Scène. Il est même pratique à réont fait leur début sur les modèles experts gler, car les informations sur l’état de ou pros. La construction n’assure pas de l’appareil peuvent être directement protection particulière contre l’humidité, mises à jour. Là encore, l’appareil explic’est un élément distinctif par rapport aux que visuellement, par des photos exemcatégories supérieures, ainsi que la cadence ples, l’intérêt de chaque réglage. Au des rafales, sous les 5 im/s. Dans cette quotidien, le D5000 conjugue les modes famille, la vidéo tend à se généraliser, la sortie HDMI également. Les réglages fins du Priorité et les programmes-résultats. boîtier sont en grand nombre et les options Les composants techniques des boîtiers de personnalisation également. Le prix du experts, comme le processeur Expeed, kit avec un zoom transstandard n’excède le système de reconnaissance de scène pas le millier d’euros et ces modèles peuvent qui repère le sujet principal de la photo vraiment vous accompagner pour des pour optimiser exposition, balance des productions photographiques de qualité. blancs et mise au point, le D-Lighting pour déboucher les contre-jours sont mis en œuvre. Pour la vidéo, l’absence d’autofocus continu implique de passer en mise au point manuelle et donc d’employer un pied. Même si les films sont de qualité, le D5000 ne remplace pas un caméscope pour un vidéaste averti. Reste qu’il convient parfaitement pour enregistrer des séquences au débotté, lors d’une fête entre amis, face à un spectacle de rue inattendu ou juste pour réaliser des séquences personnelles à envoyer vers YouTube ou MySpace. Parfait pour la photo, convenable pour la vidéo, c’est encore un modèle réussi signé Nikon.

72 dialogueS

Nikon D5000 Capteur : 12,3 Mpxl Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : HD (720p) Rafale : 4 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000e à 30 s Sensibilités : 200 à 3 200 Iso Flash : intégré (NG 18) Sorties : Hi-speed USB, HDMI, prise télécommande, GPS Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Dimensions : 127 x 104 x 80 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 560 g

729 € Kits Disponibles Nikon D5000 + AF-S DX 18-55 mm f/3,5-5,6G VR : 699 € Nikon D5000 + AF-S DX 18-105 mm f/3,5-5,6G ED VR : 799 € Nikon D5000 + AF-S DX 16-85 mm f/3,5-5,6G ED VR : 1 099 € Nikon D5000 + AF-S DX 18-200mm f/3,5-5,6 G ED VR II : 1 199 €

Double kit Nikon D5000 + AF-S DX 18-55 mm f/3,5-5,6G VR + AF-S DX 55-200 mm f/4-5,6 VR : 899 €

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Sony Alpha-380

Canon Eos 500D

Nikon D90

Capteur : 14,2 Mpxl effectifs Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : oui Vidéo : non Rafale : 2,5 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000e à 30 s Sensibilités : 100 à 3 200 Iso Flash : intégré (NG 10) Sorties : Hi-speed, USB, mini HDMI Stockage : MS Duo/SD Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Dimensions : 128 x 97 x 71,4 mm Alimentation : un accu Li-ion Poids : 490 g

Capteur : 15,1 Mpxl effectifs Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : Full HD (1 080p) Rafale : 3,4 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000e à 30 s Sensibilités : 100 à 3 200 Iso Flash : intégré (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Stockage : SD/SDHC Écran: LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 128,8 x 97,5 x 61,9 mm Alimentation : un accu Li-ion Poids : 480 g

Capteur : 12,3 Mpxl effectifs Visée : 96% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : HD (720p) Rafale : 4 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000e à 30 s Sensibilités : 100 à 3 200 Iso Flash : intégré (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, vidéo (PAL/NTSC), prise télécommande Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 3 pouces, 920/kpxl Dimensions : 132 x 103 x 77 mm Alimentation : un accu Li-ion Poids : 620 g

649 €

629 €

849 €

Kits Disponibles

Kits Disponibles

Sony Alpha-380 + DT 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM 699 € Sony Alpha-380 + DT 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM + DT 55-200 mm f/4-5,6 SAM : 849 €

Canon EOS 500D + EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS : Canon EOS 500D + EF-S 18-200 mm f/3,5-5,6 IS :

Kits Disponibles 749 € 1 199 €

Nikon D90 + AF-S DX 18-105 mm f/3,5-5,6G ED VR : 999 € Nikon D90 + AF-S DX 18-200 mm f/3,5-5,6 G ED VR II + Flash Nikon SB-600 : 1 599 €

Courroie STP-SH2AM

Speedlite 270 EX

Nikon SB-600

C’est un accessoire presque indispensable pour celui qui choisit de s’équiper d’un reflex. À l’usage, autour du cou, vous aurez vite fait de louer le confort d’une bandoulière. La STPSH2AM est fabriquée en cuir !

Voici un petit flash compact destiné tout particulièrement aux modèles amateurs. Il affiche une puissance raisonnable (NG 27) et est alimenté par deux piles de type AA. Sa tête offre 4 positions verticales. Une bonne alternative au flash intégré.

Ce flash est équipé d’une tête cobra et peut être piloté sans fil à partir d’un flash maître. Cette fonction est accessible via le menu Flash mode externe des reflex Nikon. Voilà un partenaire idéal pour le D90.

33 €

179 €

329 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 73

Sélection Texte : Jérôme Albedo

REFLEX experts EN VEDETTE : Nikon D300s

O

On mesure à quel point le D300 était un appareil à la fois innovant et réussi, quand Nikon s’en sert de base pour sortir un nouveau modèle. Qui apporte la vidéo HD et quelques atouts, pas forcément majeurs, hérités des modèles professionnels. Le boîtier est des plus massifs, mais sa construction est du niveau professionnel : tropicalisée et confortable. Le capteur APS-C Cmos de 12 Mpxl couplé au processeur Expeed produit des images qui ne souffrent pas de la critique… ou alors il faut passer au plein format. Pas étonnant quand le système de reconnaissance de scène contribue à REPÈRES l’exposition, à l’adaptation de la balance des blancs et aide Voilà une gamme où figurent l’autofocus à identifier et suivre le des appareils quasiment sujet dans ses mouvements. Et que professionnels et des modèles la gestion du bruit a progressé. Le pour amateurs avertis, les prix D300s est doué pour la photo d’action, étant calés entre 1  000 € et avec des rafales à 7 im/s en standard et moins de 2  000 €. Une constante les réunit, même 8 im/s avec la poignée la faculté de s’adapter à un maximum de circonstances. Certains sont presque d’alimentation MDB-10 munie de l’accu sans limites en raison d’une motorisation Li-Ion EN-EL4a, employé dans le reflex permettant des cadences élevées de prise pro D700, ou de huit piles AA. de vue. Parfois, une protection contre les Parcourir les menus et les options monintempéries et les poussières leur permet tre le niveau de finesse servant à peaud’affronter des environnements un peu finer les réglages. Par rapport au D300 hostiles. La plupart du temps, les réglages Nikon a ajouté un niveau électronique sont nombreux et même pléthoriques pour évaluer l’assiette de l’horizon. Mais au point qu’une phase d’adaptation est c’est presque anecdotique comparé à la indispensable pour en prendre la mesure. fonction vidéo, en 720p. Un micro monoIndispensable, car souvent on découvre phonique a été intégré, ainsi qu’une la fonction qui fait défaut à un modèle amateur, mais qui change la vie. Comme la prise pour un micro stéréophonique. personnalisation des touches et des molettes L’autofocus, lui, n’est pas permanent, qui permet de retrouver des habitudes devant être activé ponctuellement pour prises avec un reflex d’une autre marque. rattraper le point. Le flash, qui sert de La vidéo investit cette catégorie, mais sans contrôleur de flashs distants, supporte présenter des atouts décisifs, si ce n’est une maintenant la synchronisation haute prise micro, mais l’autofocus continu  en est vitesse (au 1/320e) et assure la couvertoujours absent ! ture de 16 mm, cela tombe bien, le zoom 18-85 mm VR est un transstandard tout indiqué pour ce modèle. L’ergonomie a évolué, avec une touche LiveView placée au dos et par un affichage informatif permettant l’accès plus direct à certains réglages, notamment sur les différentes techniques de rendu de l’image Jpeg. Par ailleurs, un second lecteur de cartes est intégré, pour la SD, avec de pertinentes commandes de gestion des deux lecteurs. Incontestablement, ce boîtier s’est encore plus professionnalisé, signe que ses qualités n’intéressent pas que les amateurs experts !

74 dialogueS

Nikon D300s Capteur : 13,1 Mpxl Visée : 100% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : HD (720p) Rafale : 7 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 100 à 6 400 Iso Flash : intégré (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Stockage : CompactFlash I/II, SD/SDHC Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 147 x 114 x 74 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 918 g

1 599 € Kits Disponibles Nikon D300s + SB 900 + AF-S DX 18-200 mm f/3,5-5,6 G ED VR II + Grip PDK1 : 2 649 € Nikon D300s + AF-S DX 16-85 mm f/3.5-5.6G ED VR : 2 099 €

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Sony Alpha-550

Canon Eos 50D

Pentax K-7

Canon Eos 7D

Capteur : 14,2 mpxl Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : non Antipoussière : oui Stabilisation : oui Vidéo : non Rafale : 7 im/s Vitesse d’obturation : 1/4 000è à 30s Sensibilités : 200 à 12 800 Iso Flash : oui (NG 12) Sorties : Hi-speed USB, mini HDMI Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 2,7 pouces/230 kpxl Dimensions : 137 x 104 x 84 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 599 g

Capteur : 15,1 mpxl Visée : 98% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : non Rafale : 6,3 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 100 à 12 800 Iso Flash : non Sorties : Hi-speed USB, AV, Mini HDMI Stockage : CompactFlash I/II Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 145,5 x 107,8 x 73,5 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 730 g

Capteur : 18 mpxl Visée : 100% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : Full HD (1080p) Rafale : 8 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30 s Sensibilités : 100 à 12 800 Iso Flash : oui (NG 12) Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI, mini HDMI Stockage : CompactFlash I/II Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 148,2 x 110,7 x 73,5 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 820 g

749 €

Capteur : 15,1 mpxl Visée : 100% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : oui Vidéo : HD (720p) Rafale : 5,2 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 100 à 6 400 Iso Flash : oui (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Stockage : SD/SDHC Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 130,5 x 95,5 x 72,5 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 750 g

999 €

1 149 €

1 799 €

Kits Disponibles

Kits Disponibles

Kits Disponibles

Kits Disponibles

Sony Alpha-550 + DT 18-55 mm f/3,5-5,6 SAM : 849 € Sony Alpha-550 + Sigma 18-200mm F3,5-6,3 DC OS : 990 €

Canon EOS 50D + EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM : 1 329 € Canon EOS 50D + EF-S 18-200mm f/3.5-5.6 IS : 1 499€

Pentax K-7 + DA 16-50 mm f/2,8 ED AL [IF] SDM : 2 099 € Pentax K-7 + DA 17-70mm f/4 AL (IF) SDM + Flash AF 360 : 1 899 €

Canon EOS 7D + EF-S 18-135mm f/3.5-5.6 IS : 2 199 € Canon EOS 7D + EF-S 15-85mm f/3.5-5.6 IS USM : 2 499 €

50 mm f/1,8 SAM

Accu BP-511

17-70 mm f/4

Speedlite 580EX II

Cet objectif s’avère séduisant pour réaliser des portraits sur un boîtier doté d’un capteur APS-C, comme l’Alpha-550. Sa grande ouverture permet d’obtenir de superbes flous d’arrière-plan ou de photographier dans la pénombre.

L’EOS 50D est un reflex de course, permettant de photographier à 6,3 im/s en mode Rafale. Avec le LiveView en plus, qui consomme beaucoup d’énergie, un accu en plus n’est pas du luxe ! Le BP-511 s’avère compatible avec l’ancien EOS 5D.

Ce zoom transstandard bénéficie d’une motorisation ultrasonique (SDM) et s’appuie sur la stabilisation intégrée au boîtier. Il équivaut à un 25,5-105 mm en 24 x 36. Soit un objectif à tout faire, doté d’une ouverture constante à f/4.

Nouveauté chez Canon, inaugurée sur l’EOS 7D, la possibilité de piloter des flashs distants depuis le flash intégré. Avec le 580EX II, fleuron de la marque en la matière, on pourra éclairer ses sujets de manière plus originale, en bénéficiant de sa tête orientable.

89 €

599 €

579 €

165 € Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

Premier réseau des spécialistes de l’image 75

Choisir Texte : Jérôme Albedo

REFLEX Pros EN VEDETTE : Canon EOS 5D Mark II

A

vec un capteur de 21 millions de pixels, ce reflex « plein format » ne lésine pas sur ses capacités, puisqu’il est un des rares appareils photo numériques à pouvoir filmer en Full HD. Mais ce que retiendra le photographe est la définition élevée du capteur, dont seules les meilleures optiques tireront parti, notamment celle de la série L de Canon. Le boîtier qui, de par son prix s’adresse aux professionnels, mais aussi aux amateurs passionnés. Sa construction ne relève cependant pas des standards pros auxquels adhèrent les EOS 1D et EOS 1Ds de la marque. REPÈRES Ici, le grip n’est pas intégré, le taux de couverture Le premier critère distinctif est le de la visée est de 98 % et il prix, car dans cette catégorie, les n’y a qu’un seul lecteur de tarifs s’écrivent en milliers d’euros. cartes mémoire. Cependant, à On y trouve des reflex dit « plein l’intérieur Canon a placé le meilleur, car format », c’est-à-dire dotés d’un le capteur est vraiment sensationnel, capteur de la taille de la pellicule argentique bien exploité par le processeur Digic 4, 24 x 36, ou un peu plus petit, de type APS-H chez Canon uniquement. La construction est qui fait un excellent travail, pour fournir robuste, la finition tropicalisée ou du moins des Jpeg aux sensibilités élevées, asmunie de joints d’étanchéité pour affronter des sortis d’une gestion satisfaisante du conditions climatiques difficiles. La définition bruit. Canon, quand même optimiste, du capteur n’est pas forcément élevée, 12 Mpxl propose d’ailleurs 25 600 Iso comme parfois, mais elle excède aussi les 20 Mpxl sur sensibilité maximale ! Canon y a reconcertains modèles. Le confort du photographe duit les styles d’images et quelques est primordial, ce qui explique une visée technologies pour améliorer les hautes optique très large et la présence de touches lumières et mieux gérer les écarts imd’accès direct aux fonctions opérationnelles. portants de dynamique tonale. Le boîtier Les réglages sont nombreux, suffisamment est solidement construit, avec des joints fins pour offrir une personnalisation importante aux habitudes de chacun et aux d’étanchéité. Il arbore un superbe LCD conditions de prise de vue. Les programmesde 3 pouces et 920 000 points, servant à résultats sont évidemment absents et bien l’occasion à la visée photo, ce qui a son souvent le flash également. Quelques modèles usage, même sur matériel de cette intègrent un grip d’alimentation et les plus classe. Par exemple en studio ou en rapides d’entre eux montent à 8-10 im/s pour macrophotographie. Il faut signaler que assurer en photo d’action. l’EOS 5D Mark II n’intègre pas de flash. L’ergonomie des menus est réussie, celle du boîtier également, avec la molette dorsale et le mini joystick de navigation. L’appareil, en raison de rafales limitées à 3,9 im/s, n’est pas fait pour les pros les plus exigeants de la photo d’action. À ce jour, il n’y a pas encore de reflex d’une telle définition capable de shooter à plus de 5 im/s. Cette restriction posée, voire celle qui consiste à dire et répéter qu’un reflex pro n’offre pas les mêmes services qu’un caméscope pro, l’EOS 5D Mark II n’en reste pas moins une superbe machine à photographier, produisant des images d’une rare qualité pour peu que l’objectif qui l’équipe tienne la route.

76 dialogueS

Canon Eos 5D Mark II Capteur : 21 Mpxl Visée : 98% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : Full HD (1080p) Rafale : 3,9 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 50 à 25 600 Iso Flash : non Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI, Stockage : CompactFlash I/II Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 152 x 111,3 x 75 m Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 810 g

2 499 € Kit Disponible Canon EOS 5D Mark II + 24-105 mm f/4L IS USM :

3 299 €

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Sony Alpha-850

Nikon D700

Canon Eos 1D Mark III

Nikon D3s

Capteur : 25,7 Mpxl Visée : 98% Liveview : non Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : oui Vidéo : non Rafale : 3 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 100 à 6 400 Iso Flash : non Sorties : Hi-Speed USB, AV, HDMI Stockage : CompactFlash I/II, MS Duo Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 56,3 x 116,9 x 81,9 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 850 g

Capteur : 12,1 Mpxl Visée : 95% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : non Rafale : 5 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 100 à 25 600 Iso Flash : intégré (NG 13) Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Stockage : CompactFlash I/II Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 147 x 123 x 77 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 1 085 g

Capteur : 10,1 Mpxl Visée : 100% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : non Rafale : 10 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 50 à 6 400 Iso Flash : non Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Stockage : CompactFlash I/II, SD Écran : LCD 3 pouces/230 kpxl Dimensions : 156 x 156,6 x 79,9 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 1 343 g

Capteur : 12,1 Mpxl Visée : 100% Liveview : oui Tropicalisation : oui Antipoussière : oui Stabilisation : non Vidéo : HD (720p) Rafale : 9 im/s Vitesse d’obturation : 1/8 000è à 30s Sensibilités : 100 à 102 400 Iso Flash : non Sorties : Hi-speed USB, AV, HDMI Stockage : 2 x CompactFlash I/II Écran : LCD 3 pouces/920 kpxl Dimensions : 159,5 x 157 x 87,5 mm Alimentation : un accu Li-Ion Poids : 1 240 g

1 999 €

2 299 €

3 899 €

5 299 €

Kits Disponibles

Kits Disponibles

Sony Alpha-850 + 28-75 mm f/2,8 SAM : 2 790 € Sony Alpha-850 + Zeiss 24-70 mm f/2,8 : 3 990 €

Nikon D700 + 24-120 mm f/3,5-5,6 : 2 999 € Nikon D700 + 24-70 mm f/2,8 : 3 799 €

28-75 mm SAM f/2,8

70-200 mm f/2,8G ED VR ii

Multiplicateur EF2x II

Kit Flash Macro R1C1

Nouvelle optique dans la gamme Sony, le 28-75 mm convient à merveille au plein format. Cette plage de focales permet de passer d’une focale grand-angulaire à une position téléobjectif en un coup de poignet.

Voilà un téléobjectif incontournable chez Nikon. Sur un boîtier doté d’un capteur APS-C, il offre une plage de focales admirable (105-300 mm en éq. 24 x 36). Sur un plein format comme le D700, son ouverture constante à f/2,8 garantit des flous de toute beauté.

Véritable bête de course (il photographie en rafales à 10 im/s), l’EOS 1D Mark III est tout indiqué pour pratiquer la photographie animalière ou sportive. Un tel accessoire permet de doubler la focale (il existe aussi un multiplicateur 1,4x).

Ce système permet de plusieurs flashs compatibles i-TTL de la marque, notamment les SB-900 et SB-600. Il ne faut pas oublier le SB-R200, qui est un flash dédié à la macrophotographie. Il peut aussi être asservi.

799 €

2 629 €

419 €

879 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 77

Choisir Texte : JMS

FOCALES FIXES EN VEDETTE : Nikon AF-S 50 mm f/1,4 G

L

REPÈRES Les focales fixes sont attractives dans trois cas de figure : • Si elles sont plus légères, discrètes et compactes que les zooms. • Si elles sont lumineuses (f/1,4 à f/2) ce qui autorise des vitesses élevées pour figer des mouvements rapides. • Si elles permettent d’approcher très près du sujet en mise au point macro. Si les grand-angles fixes sont peu compétitifs face aux progrès des zooms, les focales fixes règnent en maître dans la catégorie des optiques macros et lumineuses. Et ces objectifs ont de nombreuses applications. Certains photographes préfèrent les utiliser. Cela implique un maximum de rigueur lors de la prise de vue. Quand un zoom permet de trouver le bon cadrage, sans bouger, une optique fixe oblige à se déplacer pour trouver le bon angle de prise de vue. Un exercice exigeant, mais enrichissant, puisqu’il permet de bien intégrer les différentes focales.

78 DIALOGUES

e Nikkor 50 mm f/1,4 G démontre le très haut niveau atteint par les optiques fixes récentes. Il est universel puisqu’il est compatible avec tout reflex numérique Nikon, où il cadre comme un objectif standard pour les modèles 24 × 36 et comme un petit téléobjectif à portrait pour les modèles à capteur DX. Son autofocus à motorisation ultrasonique est très précis mais parfois un peu lent à faible distance ; en tout état de cause la retouche manuelle du point est instantanée. Malgré sa grande ouverture il reste assez compact et surtout léger. Ses grands atouts sont sa luminosité, car l’image est déjà bonne à pleine ouverture et devient très bonne en fermant d’un cran à f/2, et son niveau très élevé de piqué aux ouvertures moyennes : sur n’importe quel boîtier tout le champ image est excellent dès f/4 et le reste jusqu’à f/11, et pour l’avoir mesuré sur un D90 de  12 Mpxl comme sur un D3x de  24,5  Mpxl, nous savons qu’il ne  décevra pas les amateurs d’agrandissements très nets. La distorsion de l’image est limitée en format 24 × 36 et presque invisible sur un APS-C qui n’exploite que le centre de l’image, et les franges colorées d’aberration chromatique sont quasiment absentes. Ce n’est que sur des sujets très lumineux ou à contre-jour que l’on pourra observer à pleine ouverture des petites franges violettes qui restent discrètes. Enfin l’assombrissement des angles (vignetage) ne se remarque qu’à f/1,4 en format 24  ×  36 et reste imperceptible sur un capteur DX. Un quasi sans faute.

NIKON AF-S 50 MM F/1,4 G Formule optique : 8 lentilles en 7 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 58 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : non Dimensions 73,5 x 54 mm Poids : 420 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

449 €

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CANON EF 50 MM F/1,8 II

NIKON AF-S DX 35 MM F/1,8G

SONY SAL 50 MM F/1,4

SIGMA 50 MM F/1,4 DG EX HSM

Formule optique : 6 lentilles en 5 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 52 mm Motorisation : oui Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : non Dimensions 68,2 x 41 mm Poids : 130 g Accessoires : bouchons

Formule optique : 8 lentilles en 6 groupes Distance minimale de mise au point : 30 cm Filtre : 52 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions 70 x 52,5 mm Poids : 200 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 6 lentilles en 7 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 55 mm Motorisation : non Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : non Dimensions 65,5 x 43 mm Poids : 220 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

Formule optique : 6 lentilles en 8 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : nc Dimensions 84,5 x 68,2 mm Poids : 505 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

129 €

239 €

449 €

599 €

SIGMA 30 MM F/1,4 DC EX HSM

CANON EF 100 MM F/2,8 MACRO USM

PENTAX SMC DA 35 MM F/2,8 MACRO LIMITED

PENTAX SMC D-FA 100 MM F/2,8 MACRO

Formule optique : 7 lentilles en 7 groupes Distance minimale de mise au point : 40 cm Filtre : 62 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : nc Dimensions 76,6 x 59 mm Poids : 400 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 12 lentilles en 8 groupes Distance minimale de mise au point : 31 cm Filtre : 58 mm Motorisation : oui Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : non Dimensions : 79 x 119 mm Poids : 600 g Accessoires : bouchons

Formule optique : 9 lentilles en 8 groupes Distance minimale de mise au point : 13,9 cm Filtre : 49 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions 63 x 46,5 mm Poids : 215 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 9 lentilles en 8 groupes Distance minimale de mise au point : 30,3 cm Filtre : 49 mm Motorisation : non Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions 67,5 x 80,5 mm Poids : 345 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

599 €

649 €

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699 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 79

Choisir Texte : JMS

focales grand-angles EN VEDETTE : Pentax SMC DA 16-50 mm f/2,8 ED AL [IF] SDM

P

REPÈRES On considère qu’un zoom est grand-angulaire quand il couvre l’angle d’un 24 mm en 24 × 36, soit environ 15 ou 16 mm de focale pour un capteur APS-C et 12 mm pour un appareil 4/3. Les zooms sont dits super grand-angle quand ils débutent à 10 ou 12 mm en APS-C. Un zoom grand-angulaire, surtout quand il permet aussi de photographier en longue focale (par exemple 105 mm en équivalent 24 × 36 ou 85  mm en APS-C) devient quasiment un objectif universel, un transstandard, qui sera à l’aise en reportage comme en paysage. Les modèles pros présentent une ouverture constante de f/2,8, mais le plus souvent il faudra un peu fermer le diaphragme pour bénéficier de la meilleure qualité sur toute l’image. La grande ouverture est surtout très utile pour bénéficier d’une visée très claire, d’un autofocus souvent plus rapide, et pour obtenir des fonds flous qui mettent en relief le sujet principal.

80 dialogueS

entax a développé des objectifs entièrement nouveaux pour sa gamme numérique en capteur au format APS-C, et le 16-50 mm f/2,8 est doté de tous les perfectionnements disponibles dans cette gamme, comme une tropicalisation poussée et une motorisation ultrasonique très rapide. Il est luxueusement présenté et sa grande ouverture ne rend pas indispensable un stabilisateur. De toute manière, les boîtiers récents de la marque en sont équipés en interne par déplacement du capteur. Sa prise en main est très agréable avec de très larges bagues de zooming et de mise au point manuelle. À toutes les focales et à partir de f/5,6, le piqué est du plus meilleur niveau sur toute l’image avec une excellente netteté, mais on sera plus prudent avec les plus grandes ouvertures. Le rendement reste très bon à f/4 et même toujours excellent au centre, mais les coins de l’image sont en retrait. À f/2,8, seul le centre est excellent entre 16 mm et à 24  mm, le reste du champ étant plus moyen et on évitera la plus grande ouverture à 35 et surtout 50 mm, car le pouvoir séparateur est trop en retrait pour le capteur à haute définition du Pentax K-7 : il sera préférable de fermer d’un cran et d’activer le stabilisateur ! L’aberration chromatique, trop présente à f/2,8 malgré la correction automatique intégrée dans le boîtier, est en partie responsable de cette dégradation mais heureusement dès f/4 elle est toujours bien maîtrisée. Le vignetage est très limité et ne se remarque un peu qu’à 16 mm et la distorsion n’est forte qu’à cette même focale mais aisée à corriger logiciellement. Au total, cet objectif est une vraie réussite si l’on veut bien considérer que ses performances deviennent optimales en fermant le diaphragme d’un petit cran.

Pentax SMC DA 16-50 mm f/2,8 ED AL [IF] SDM Formule optique : 15 lentilles en 12 groupes Distance minimale de mise au point : 30 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 84 x 98,5 mm Poids : 565 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

1 099 €

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Sigma 10-20 mm f/4-5,6 DC EX HSM

Pentax SMC DA 17-70 mm f/4 AL (IF) SDM

Nikon AF-S DX 16-85 mm VR f/3,5-5,6 G ED

Canon EF-S 10-22 mm f/3,5-4,5 USM

Formule optique : 14 lentilles en 10 groupes Distance minimale de mise au point : 24 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 83,5 x 81 mm Poids : 470 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 17 lentilles en 12 groupes Distance minimale de mise au point : 28 cm Filtre : 67 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : non Dimensions : 73 x 93,5 mm Poids : 485 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 17 lentilles en 11 groupes Distance minimale de mise au point : 38 cm Filtre : 67 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 72 x 85 mm Poids : 485 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 13 lentilles en 10 groupes Distance minimale de mise au point : 24 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 83,5 x 89,8 mm Poids : 385 g Accessoires : étui, bouchons

649 €

699 €

729 €

989 €

Nikon AF-S DX 10-24 mm f/3,5-4,5G ED

Sigma24-70mmf/2,8II APOEXDGMACROHSM

Canon EF 24-70 mm f/2,8 L USM

Zeiss Vario sonnar

Formule optique : 14 lentilles en 9 groupes Distance minimale de mise au point : 24 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 82,5 x 87 mm Poids : 460 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 14 lentilles en 12 groupes Distance minimale de mise au point : 38 cm Filtre : 82 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : non Dimensions : 88,6 x 94,4 mm Poids : 790 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 16 lentilles en 13 groupes Distance minimale de mise au point : 50 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 83,2 x 123,5 mm Poids : 950 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 17 lentilles en 13 groupes Distance minimale de mise au point : 34 cm Filtre : 72 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 83 x 111 mm Poids : 955 g Accessoires : étui, bouchons, pare-soleil

999 €

1 099 €

1 539 €

2 099 €

T* 24-70 mm f/2,8 ZA SSM

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Premier réseau des spécialistes de l’image 81

Choisir Texte : JMS

focales transstandards EN VEDETTE : Sigma 18-250mm f/3,5-6,3 DC OS HSM

L repères Les transstandards désignent des optiques qui englobent la focale moyenne dite naturelle (en gros, autour de 30 mm pour un capteur APS-C et de 45 mm en 24 × 36), avec un rendu grand-angle. Depuis quelques années, la tendance est au petit transstandard (18-55 mm) pour les entrées de gamme… et les super-zooms transstandards qui présentent des focales jusqu’alors réservées aux téléobjectifs, comme les 18-200 mm ou plus. La qualité d’image est souvent un peu moins bonne en longue focale qu’avec des téléobjectifs traditionnels, voire de qualité professionnelle, mais elle reste bien suffisante pour un usage généraliste (famille, voyage) d’autant que leur faible luminosité est presque toujours compensée par un stabilisateur efficace.

82 dialogueS

’objectif Sigma 18-250 mm f/3,5-6,3 HSM est un zoom de très grande amplitude réservé aux capteurs APS-C (cadrage équivalent à 27-375 mm en 24 × 36) doté d’une motorisation rapide et silencieuse. Son système de stabilisation permet de gagner environ trois vitesses sur un sujet statique, ce qui est utile car il reste peu lumineux en longue focale. Il est soigneusement construit et agréable à manipuler. Testé avec un Nikon de 12 Mpxl, l’objectif comblera le reporter qui cadre dans une zone centrale et aime les fonds flous : le piqué est toujours très élevé au centre, voire excellent à toutes les focales à f/8. Par contre, on sera plus prudent en paysage : si la netteté est très bonne sur tout le champ jusqu’à 50 mm (il faut juste éviter les coins de l’image à pleine ouverture), de 135 à 250 mm les zones périphériques se dégradent et le piqué n’est que moyen dans les coins. Ce zoom n’est donc pas conseillé pour la photo d’architecture, mais il sera très performant pour saisir un gros plan, un portrait ou un animal au zoo comme en chasse photo. Le vignetage est bien maîtrisé, mais les franges colorées restent un peu présentes aux focales moyennes, alors qu’à 18 et 250 mm les résultats sont excellents notamment grâce à la correction logicielle apportée par le boîtier. La distorsion à 18 mm est discrète mais elle s’inverse (l’horizon a l’air incurvé vers le bas) à partir de 35 mm, ce qui peut gêner en paysage. Ces défauts optiques restant limités, l’objectif présente un rapport qualité/ prix de haut niveau.

Sigma 18-250 mm f/3,5-6,3 DC OS hsm Formule optique : 18 lentilles en 14 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 72 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : non Dimensions : 79 x 101 mm Poids : 630 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

699 €

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SIGMA 18-200 mm f/3,5-6,3 DC OS

Sony DT 18-200 mm f/3,5-6,3

Canon EF 18-200 mm f/3,5-5,6 IS

Formule optique : 18 lentilles en 13 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 72 mm Motorisation : non Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : non Dimensions : 79 x 100 mm Poids : 610 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

Formule optique : 13 lentilles en 15 groupes Distance minimale de mise au point : 50 cm Filtre : 62 mm Motorisation : non Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : non Dimensions : 73 x 85,5 mm Poids : 405 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

Formule optique : 16 lentilles en 12 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 72 mm Motorisation : oui Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : nc Dimensions 78,6 x 102 mm Poids : 595 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

499 €

599 €

769 €

Nikon AF-S 24-120 mm VR f/3,5-5,6 G ED-IF

Nikon AF-S DX 18-200 mm f/3,5-5,6 G ED VR II

Canon EF 24-105 mm f/4 L IS USM

Formule optique : 16 lentilles en 12 groupes Distance minimale de mise au point : 50 cm Filtre : 72 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 77 x 96,5 mm Poids : 565 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 16 lentilles en 12 groupes Distance minimale de mise au point : 50 cm Filtre : 72 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 77 x 94 mm Poids : 575 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 18 lentilles en 13 groupes Distance minimale de mise au point : 45 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 83,5 x 107 mm Poids : 670 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

829 €

959 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 83

Choisir Texte : JMS

focales téléobjectifs EN VEDETTE : Canon EF 70-200 mm f/2,8 L IS USM

L repères Les téléobjectifs permettent de donner l’impression que l’on est plus proche du sujet. Ils existent en focales fixes et sous forme de zoom. Le petit capteur APS-C qui induit un cœfficient multiplicateur est très indiqué pour pratiquer la photo animalière ou sportive. On considère que le téléobjectif démarre à partir de 50 mm. Ils sont notamment prisés pour effectuer des portraits, car au-delà de cette focale standard, on ne constate plus de distorsion. Ce genre d’optique est réservé à des usages bien définis et coûte souvent cher. Au-delà de 300 mm, on trouve des modèles fixes ouverts à f/4 et même à f/2,8, mais ces derniers, très adaptés pour la chasse photo ou le sport mécanique, restent très onéreux, alors que l’on trouve des zooms stabilisés polyvalents en-dessous de 1 000 €.

84 dialogueS

e Canon 70-200 mm f/2,8 stabilisé est le prototype du zoom téléobjectif très performant dans n’importe quelle condition. Avec un reflex à capteur APS-C comme l’EOS 50D, il cadre comme un 112-320 mm et on peut lui adjoindre multiplicateur, voire doubleur de focale. Construit pour le baroud, protégé de l’humidité et des poussières, il sera aussi à l’aise dans la jungle que dans une salle de spectacle. Son stabilisateur très efficace permet d’utiliser des vitesses d’obturation assez basses si le sujet reste immobile. Le piqué du 70-200 mm f/2,8 IS USM est excellent avec le 24 × 36 de 21 Mpxl d’un EOS 5D Mark II et même époustouflant sur tout le champ dès f/2,8 pour la position 70  mm. À 135 mm la qualité est très bonne à pleine ouverture et excellente dès que l’on ferme le diaphragme d’un cran. Par contre, à 200 mm si le centre et les trois-quarts de l’image restent excellents de f/2,8 à f/8, le piqué diminue au niveau bon dans les coins ce qui peut gêner les amateurs de paysages très détaillés. Avec un petit capteur APS-C ce petit défaut est de toute façon en dehors du champ cadré. Le vignetage est un peu visible à f/2,8 à toutes les focales et disparaît en fermant d’un ou deux crans, mais les franges colorées d’aberrations chromatiques sont un peu trop présentes si on agrandit beaucoup l’image, ce qui peut nécessiter une petite correction logicielle. La distorsion par contre reste toujours très modérée. Cet objectif né en 2001 n’a pas vieilli et reste une référence !

Canon EF 70-200 mm f2,8 L IS USM Formule optique : 18 lentilles en 15 groupes Distance minimale de mise au point : 150 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 84 x 193,6 mm Poids : 1 310 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

2 419 €

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Sigma 50-200 mm f/4-5,6 DC OS HSM

Pentax SMC DA 55-300 mm f/4-5,8 ED AL

Sigma 70-300 MM F4-5,6 DG OS

Canon EF 70-300 mm f/4-5,6 IS USM

Formule optique : 14 lentilles en 10 groupes Distance minimale de mise au point : 110 cm Filtre : 55 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 74 x 101,9 mm Poids : nc Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 12 lentilles en 8 groupes Distance minimale de mise au point : 140 cm Filtre : 58 mm Motorisation : non Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : oui Dimensions 71 x 111,5 mm Poids : 440 g Accessoires : bouchons et pare-soleil

Formule optique : 16 lentilles en 11 groupes Distance minimale de mise au point : 150 cm Filtre : 62 mm Motorisation : non Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 76,5 x 126,5 mm Poids : 610 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 15 lentilles en 10 groupes Distance minimale de mise au point : 150 cm Filtre : 58 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : non Dimensions : 76,5 x 142,8 mm Poids : 630 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

299 €

399 €

529 €

649 €

Nikon AF-S 70-300 mm VR f/4,5-5,6 G IF-ED

Sigma 120-400 mm F4.5-5.6 APO DG OS HSM

Sony SAL 70-300 MM F/4,5-5,6 G SSM

Nikon AF-S 70-200 mm VR f/2,8 G IF ED II

Formule optique : 13 lentilles en 9 groupes Distance minimale de mise au point : 150 cm Filtre : 67 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 80 x 143,5 mm Poids : 765 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 21 lentilles en 15 groupes Distance minimale de mise au point : 150 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 92,5 x 203,5 mm Poids : 1 750 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 11 lentilles en 16 groupes Distance minimale de mise au point : 110 cm Filtre : 62 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : non Joint d’étanchéité : nc Dimensions : 82,5 x 135,5 mm Poids : 760 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

Formule optique : 21 lentilles en 16 groupes Distance minimale de mise au point : 140 cm Filtre : 77 mm Motorisation : oui, ultrasonique Stabilisateur : oui Joint d’étanchéité : oui Dimensions : 85 x 160 mm Poids : 1 540 g Accessoires : étui, bouchons et pare-soleil

699 €

849 €

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2 599 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 85

Choisir Texte : Jérôme Albedo

étuis & sacs photos ! EN VEDETTE : Lowepro Versapack 200 AW

repères Pour transporter son matériel, les solutions ne manquent pas. Qu’il s’agisse de placer son compact dans un étui aux couleurs à la mode ou de porter un matériel professionnel dans un sac à dos étanche, tout est possible. L’offre se répartit en pochettes, pochons à objectif, étuis ou sacs de ceinture, sac à dos ou à bandoulière... La forme la plus simple est la grande pochette munie d’une bandoulière, destinée à recevoir un bridge ou un reflex, plus de menus accessoires. Il en existe aussi qui acceptent un ou deux boîtiers, de nombreuses optiques et même un ordinateur. Parfait pour se casser le dos… mais l’accessibilité au matériel est grande. La solution la plus ergonomique reste le sac à dos, qui offre une charge symétrique. La présence d’une sangle de ceinture est un plus pour les plus encombrants. Reste que l’accessibilité au matériel n’est pas toujours immédiate, bien que certains fabricants offrent des ouvertures frontales ou latérales, pour saisir rapidement un reflex. Le sac de ceinture, lui permet d’avoir tout à portée de mains. Une solution intermédiaire est représentée par le sac mono-bandoulière, que l’on porte derrière soi en déplacement, et qui pivote vers l’avant dès que souhaite photographier. Le meilleur conseil d’achat est d’essayer le modèle choisi, pour juger du confort et des rangements (cloisons réglables et amovibles, poches internes, emplacement pour ordinateur, fixation pour trépied…). Portez aussi votre attention sur l’imperméabilité des matériaux, voire la présence d’une housse antipluie intégrée.

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P

roposé en finitions noir/gris ou bleu polaire/gris, ce sac se révèle d’une grande polyvalence grâce à sa modularité et à l’accessibilité au matériel. Au bas, on trouve une section qui abrite l’équipement photo (reflex, optiques, flash), immobilisé par des cloisons modulables. Au-dessus, un compartiment sert à ranger ses effets personnels, doublé par des poches à accessoires,  sous le rabat frontal. Pour éviter de passer par l’accès principal,  deux volets latéraux zippés permettent de saisir le matériel photo, à  gauche ou à droite. Par ailleurs, les deux sections peuvent être réunies pour obtenir un espace de rangement global. Le confort du portage repose sur un large harnais, et sur des sangles de poitrine et de ceinture. Sous le sac, des lanières servent à fixer un trépied. Vendu 169  €, le Versapack 200 AW montre encore une fois comment Lowepro, grand spécialiste du sac, sait constamment renouveler ses gammes, pour y intégrer à la fois l’avis de ses usagers et le savoir-faire de ses concepteurs.

Principales caractéristiques Dimensions internes : 28 x 16 x 19 cm Dimensions externes : 31,5 x 22 x 49 cm Poids : 1 kg Tissu extérieur : nylon Capacité : un reflex numérique (sans grip) avec un objectif monté, plus deux ou trois objectifs ou flashs ; trépied, accessoires et effets personnels.

169 €

LOWEPRO NOVA 160 AW

VANGUARD Up-Rise 34

KATA KT D-3N1-20

LOWEPRO FLIPSIDE 400W

Ce fourre-tout permet d’emporter la plupart des reflex du marché et une série d’accessoires : plusieurs optiques (si on monte un 18-55 ou 17-85 mm sur son boîtier) un jeu de cartes mémoire, d’accus, de câbles et un flash. Un compartiment frontal et une poche extérieure complètent la panoplie des rangements de ce modèle incontournable ; avec en prime une housse anti-pluie. Il ne pèse que 520 g et existe en quatre coloris (noir, marron, rouge bordeaux et bleu marine). Discret et pratique.

Vanguard garantit 30 ans ce sac à dos à bandoulière. Autant dire toute une vie de photographe ! Equipé d’une housse amovible contre les intempéries, doublé d’un velours intérieur et de cloisons matelassées ainsi qu’un un ingénieux système de soufflet pour augmenter sa capacité de rangement, la série UP-Rise détonne. Conçu pour s’adapter à de nombreuses morphologies il accueille un boîtier reflex, son flash, deux optiques et ses accessoires (accus, cartes mémoires, câbles,etc) dans un design sobre et étudié.

Ce sac à dos présente la particularité d’offrir trois systèmes de portage, d’où la dénomination 3N1 : sur le dos et en bandoulière, à droite ou à gauche. Le matériel TST de Kata le protège des chocs frontaux. Pour le reste c’est du grand classique avec un compartiment photo principal modulable, une poche pour vos effets personnels et différents rangements pour vos accessoires. Plus une housse anti-pluie. Polyvalent !

S’ouvrant par l’arrière, ce sac à dos permet un accès au matériel sans poser le sac à terre, en même temps qu’il vous préserve de vols éventuels. Taillé pour l’aventure, le 400W permet de transporter deux reflex, six objectifs et un flash dans son compartiment principal ajustable, doublé d’un compartiment pour les effets personnels, avec de multiples poches. Le tout est protégé par une housse anti-pluie. Le portage est assuré par un confortable harnais renforcé. En bref, du bel ouvrage !

69 €

100 €

127 €

199 €

CRUMPLER PP55 et PP70

ORKIO SLR Bagz

VANGUARD Padova 21

national geographic NGW

Crumpler propose deux étuis en néoprène élastique pour protéger et transporter ses cartes mémoire sans soucis, CF ou SD. Un compartiment intérieur accepte d’emporter des cartes mémoires. Compact, le PP55 mesure 6 x 11,5 x 3 cm tandis que le PP70 affiche 6,2 x 10 x 3 cm. Ces étuis existent en trois couleurs : noir, marron et rouge.

Son look est ravageur et moderne : un style dans la plus pure tradition des ballades photographiques urbaines. Tant mieux, car ce sac vise tous les amateurs férus de technologies numériques et propose un rangement pour abriter son matériel multimédia en toute décontraction. Il est proposé en trois tailles et plusieurs coloris.

Ce fourre-tout au style classique emporte avec lui un reflex, deux optiques et un flash. Un compartiment central permet de loger tout ce matériel tandis qu’une pochette orne le rabat avant muni d’une poche zippée et qu’un filet de rangement latéral complète les possibilités de rangement. Le Padova offre un bon compromis taille/volume.

La saccoche NGW 2160 impose par sa sobriété et son élégance. Elle abrite pourtant un reflex ou un camescope (au choix) pour vous accompagner dans vos ballades quotidiennes. Deux poches frontales sur son rabat permettent d’accueillir quelques accessoires. Vous pourrez même y glisser un ordinateur portable (15,4 pouces).

17 €

à partir de

45 €

182 €

42 €

Renseignez-vous, prix mis à jour en permanence

Premier réseau des spécialistes de l’image 87

Choisir Texte : Jérôme Albedo

tréPIEDS & monopodes EN VEDETTE : Manfrotto M-Y Carbone 732CY repères Si les stabilisateurs d’image intégrés dans les appareils numériques ou les objectifs améliorent considérablement nombre de photos, le recours à un trépied ou un monopode est parfois inévitable. C’est le cas pour la macrophotographie, la photo nocturne, de paysage ou la prise de vue en studio, par exemple. La solution la plus évidente est le trépied. Il en existe de toutes sortes, amenant l’appareil plus ou moins haut, certains moins lourds que d’autres, car leurs segments sont en carbone ou en basalte, matériaux à la fois légers et rigides. Ce sont les plus onéreux ! La plupart sont livrés avec une tête, pour fixer et orienter l’appareil, d’autres sont vendus nus et doivent être complétés par une rotule ou une tête 3D. Certaines caractéristiques étendent le champ d’action : segments inclinables ou colonne centrale orientable pour placer l’appareil plus près du sol. Si un trépied standard est volumineux, il existe des modèles de poches pouvant rendre service, posés sur une rambarde ou appuyés contre un mur. D’autres, peu encombrants, disposent même de segments souples, pour être soit posés, soit fixés sur un poteau ou une branche. Il y a aussi les monopodes, certains servant aussi de bâton de marche. Parfait pour le randonneur. Il ne faut pas oublier les kits de voyage, composés d’un mini trépied, que complètent un étau, une ventouse ou un piquet afin de fixer l’appareil quasiment partout. Dans tous les cas, vous devez vérifier que le modèle choisi supporte bien le poids de l’appareil ainsi que le plus lourd de vos objectifs.

U

n trépied en carbone avec une rotule pour moins de 200 €, c’est une affaire. À la fois pour le porte-monnaie et pour vos épaules ! Le tout récent M-Y Carbone 732CY est composé d’une colonne centrale, avec levier de blocage recouvert de caoutchouc antidérapant, et de jambes à quatre sections. En fibres de carbone s’il vous plaît ! Un gage de rigidité et de légèreté. D’ailleurs, il ne pèse que 950 g, bien que pouvant soutenir un reflex et un zoom pesant jusqu’à 3,5 kg. Fermé, il n’occupe que 42,5 cm et monte à 134,5 m, une fois déployé. Il est livré avec une rotule fixe (484RC2), permettant une orientation en toutes directions. Malgré son prix, il dispose de quelques raffinements, comme un mode de fixation des jambes à la fonderie supérieure, en aluminium, assurant la stabilité et une maintenance facile. Plus un système de verrouillage des sections pour un déploiement rapide. L’angle d’écartement des segments est modifiable, passant de 25° à 51°, amenant l’appareil photo plus près du sol. Il s’impose comme un compagnon de voyage idéal !

Fiche Technique Hauteur : 42,5 cm Hauteur maximale : 134,5 cm Matériau : fibre de carbone Charge : 3,5 kg Poids : 1,22 kg

199 € 88 dialogueS

Bilora Action Line 264

Vanguard MG3

Vanguard Alta + 203AP

Giotto’s MTL 9251B-5001

Ce trépied arbore trois sections avec entretoise pour un poids maximal supporté de 1 kg. Peu encombrant avec ses 60 cm, une fois replié, il monte juqu’à une hauteur de 157 cm quand il est déployé. Sa tête 3D à rotule est complétée d’un niveau à bulle et d’un système d’attache rapide par plateau. Dédiés aux petits équipements photo ou vidéo (compact, reflex avec petit zoom ou camescope grand public), l’Action Line 264 représente une solution pour qui recherche un trépied efficace.

Robuste, ce trépied est tout particulièrement destiné aux camescopes et autres reflex. Sa tête 3D autorise un mouvement panoramique sur 360°, facilité par sa poignée ergonomique et le niveau à bulle intégré. Le pied se verrouille via un système de blocage et offre une attache pour fixer votre sac et vos accessoires. Ses jambes sont dotées de pointes rétractables et d’un système de blocage des sections renforcé. Replié, il mesure 58 cm pour une hauteur maximale de 150 cm et un poids de 1,72 kg.

Le plus compact et le plus léger dans sa catégorie (57 cm replié, 145 cm déployé, 1,6 kg). Fabriqué en aluminium, ses jambes offrent un verrouillage par loquet, et disposent d’un embout caoutchouté recouvrant une pointe. La colonne centrale intègre un anneau amortissant, la platine est en magnésium et les jambes sont ajustables sur trois angles par simple pression d’un bouton. La rotule 203AP dispose de deux poignées et offre trois angles de réglages (dont un panoramique sur 360°). Simple et fonctionnel à la fois !

Résolument professionnel, il est construit en aluminium. Son encombrement se résume à 63 cm replié et culmine à une hauteur de 161 cm une fois déployé. Ses pieds disposent d’un levier de verrouillage rapide pour ajuster la hauteur. Un second dispositif a été étudié pour régler indépendamment l’angle de chaque pied (idéal sur des terrains accidentés). La colonne centrale peut être inversée, pour positionner l’appareil photo sous le trépied pour les prises de vues macro. Avec la rotule 3D MH5001, il soutient une charge maximale de 6 kg.

39,90 €

74,90 €

99 €

179 €

Manfotto 680B

Manfrotto 190XDB, 391RC2

Manfotto 190XPROB, 804RC2

Gitzo GT1550T

Le Manfrotto 680B est un monopode robuste en aluminium qui ne dépasse pas les 830 g. Fabriqué en aluminium, il dispose de quatre sections pour une hauteur maximum de 154 cm. Ces sections sont ajustables par un système de blocage rapide à l’aide de simples verrous sur la jambe. Pratique et compact (51 cm) sa large tête de 60 mm accueille jusqu’à 10 kg de matériel grâce à une double vis de fixation. Les amateurs de safari photo apprécieront ce monopode indispensable en photographie animalière.

Ce kit (trépied + rotule) met l’accent sur la simplicité d’utilisation et la convivialité. Construit en aluminium, il se déploie via le déverrouillage des verrous sur ses jambes. La rotule 391RC2 à trois directions est d’une grande fluidité grâce aux disques en Teflon est équipée d’une poignée panoramique et d’un plateau d’attache rapide pour monter son équipement photo ou vidéo. Replié, il présente un encombrement de 63 cm et s’élève jusqu’à 155 cm une fois déployé. Il supporte jusqu’à 5 kg de matériel, soit un reflex et son téléobjectif.

Ce kit ( trépied + rotule) est une référence. Totalement repensé autour du système de basculement exclusif Manfrotto de la colonne centrale, ce trépied permet des changements rapides de cadrage sans avoir à ôter la rotule. Un simple glissement de la colonne et vous êtes en position horizontale. La rotule 804RC2 admet une charge de 4 kg et dispose de trois axes de direction grâce à ses poignées ergonomiques. Mesurant 69 cm en position fermée, ce trépied offre une hauteur de 158 cm pour un poids total avec la rotule de 2,55 kg.

En fibre de carbone, son encombrement est intéressant (33,5 cm replié, 125 cm déployé, 1 kg). Ses jambes sont en tube fileté et collé “HIS” sur 5 sections, le système Safe Lock réduit les vibrations. La colonne centrale est réversible et le système d’ajustement de chaque pied assure une grande modularité. À la base, un simple crochet permet d’accrocher son sac photo pour renforcer sa stabilité. Il peut sypporter jusqu’à 2 kg de matériel. Un choix sûr pour les photographes voyageurs.

69,90 €

198 €

258 €

715 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 89

Choisir Texte : Michel Lion

INDISPENSABLES ACCESSOIRES EN VEDETTE : Sony DPF-AF72

C

e cadre numérique, fabriqué par Sony, confirme le savoir -faire de la marque nippone dans l’affichage. Orné d’un cadre noir sobre et élégant, le DPFAF72 est doté d’un écran LCD de 7 pouces (ce qui représente une diagonale de 18 cm) au format 16/9 offrant une résolution de 480 x 234 pixels. Reste que ce cadre photo regorge de fonctions d’affichage pour qui recherche un outil multimédia pour présenter ses clichés. Le traditionnel diaporama, disponible en divers modes (8 modèles, 6 effets de REPÈRES transition), est proposé La photographie, en entrant dans avec un système de dél’ère du pixel, ne peut s’envisager tection pour une orientasans une panoplie d’accessoires, tion automatique en mode Portrait aussi indispensables les uns que les autres. Qu’il s’agisse de ou Paysages de vos photographies. Ce qui condamne l’entretien du matériel, du confort d’usage définitivement les bugs d’affichage. Ce cadre propose ou bien du simple outil d’agrément pour les fonctions Horloge ou Calendrier (13 modèles disdiffuser vos images, il est de plus en plus ponibles). Le DPF-AF72 tient un rôle qui peut aller aujudicieux de se pencher sur ces équipements delà de la simple exposition pour devenir un outil praannexes qui rendent la vie plus facile, mais tique, au quotidien, personnalisé avec vos images. aussi plus ludique pour le photographe. Il est Notez que ce modèle propose le ré-échantillonnage de vrai que la technologie numérique a induit de vos photos pour les adapter automatiquement au fornombreux besoins qui doivent être pris en mat du cadre. Enfin, des fonctions créatives comme le compte si vous voulez tirer le meilleur parti mode Couleur (sépia, monochrome, couleur) permetdes matériels les plus modernes de prise de tent sans ordinateurs de changer le rendu de vos provue. Cadre photo, kit de nettoyage, chargeur d’accus, protège écran… la liste pourrait être ductions. Gratifié d’une mémoire interne d’une capacité infinie. Voici une revue d’effectif des éléments de 128 Mo il peut héberger jusqu’à 250 clichés (acceptindispensables pour vous aider à faire le tri ant les enregistrements en Jpeg, TiffF, BMP, et même des bonnes et mauvaises affaires. Raw) pour une définition n’excédant pas les 2 Mo par image. Au niveau connectique, ce cadre arbore un slot direct (Memory Stick, SD/DHC, xD, MMC) pour télécharger le contenu de vos cartes mémoire directement vers le DPFAF72. On regrettera cependant l’absence d’une compatibilité avec les cartes CompactFlash, pourtant largement répandues. Enfin, la relation avec votre ordinateur familial n’est pas en reste, puisqu’un port Hi-speed USB est disponible (même si Sony ne fournit pas le câble). Le DPF-AF72 est compatible avec les plateformes Mac et Windows. Il est livré avec une télécommande. Son design permet de le placer partout dans la maison, sans dénaturer le décor. À 99 €, voilà un objet dont on aurait tort de se priver !

90 DIALOGUES

CADRE NUMÉRIQUE JOBO NANO 8” PRO

GREAN CLEAN KIT PRO

LENSPEN

La marque Jobo, que bon nombre de photographes connaissent à travers ses porte-pixels, commercialise désormais des cadres numériques. Véritable objet d’art, le Nano 8” PRO détonne par son look ravageur. Ce dernier propose un écran LCD de 8 pouces (20,32 cm de diagonale) avec une définition de 800 × 600 pixels, un lecteur de cartes mémoire, un port USB, pour une épaisseur de seulement 9,5 mm. Son design ultramoderne est du meilleur effet pour afficher vos images en diaporama dans votre salon, magnifiées, si besoin est, par les nombreux effets de transition disponibles.

Les poussières constituent un cauchemar pour les possesseurs de reflex numériques. Le kit Pro de Grean Clean propose un ingénieux système d’aspiration (avec le Mini Vac) pour nettoyer les précieux capteurs. Au lieu de provoquer un flux d’air dans la chambre de l’appareil, le Sensor Cleaning aspire les particules indésirables. En cas de taches persistantes, le kit propose deux types de bâtonnets : le Wet Foam S4 pour dissoudre les résidus et le Dry Sweeper pour essuyer. Une solution complète pour maintenir son reflex en bon état.

Il devrait être dans le sac de chaque photographe. Cet instrument ingénieux rend souvent service quand il s’agit de nettoyer la lentille de ses objectifs. Pratique, compact et efficace, cet outil ressemble à un gros feutre. À chacune des extrémités se situent les éléments de nettoyage. Un pinceau rétractable retire les poussières les plus grossières et un tampon (revêtu d’une surface non tissée) imbibé de poudre de carbone (laquelle est stockée dans le capuchon) gomme les traces les plus grasses comme les empreintes de doigts. On peut facilement le glisser dans une poche.

99,90 €

80 €

15,90 €

SOLUTION SENSORKLEAR

HÄHNEL UNIPAL

PROTÈGE ÉCRAN RIGIDE BILORA

Le stylo SensorKlear réapparaît dans une seconde version, adaptée à la nouvelle loupe de contrôle. Le tampon triangulaire servant à nettoyer le capteur est orientable pour qu’il puisse facilement être introduit dans la loupe doteé d’un éclairage par Led. Elle a été conçue pour réaliser simultanément la dépollution du capteur et son examen. Son embase est largement ouverte pour que l’on puisse y introduire le stylo et maintenir le tampon à plat sur le capteur. Il est alors facile de balayer la surface de l’imageur pour le rendre propre. Avant il faut l’avoir dépoussiéré avec la soufflette.

Vous en avez marre d’emporter une multitude de chargeurs de batterie, pour l’appareil photo, le téléphone et le balladeur Mp3 ? Alors l’UniPal est fait pour vous. Ce chargeur universel revigore les accus Li-Ion (3,4 V et 7,4 V) et Ni-Mh (AA et AAA). Pour cela, des contacts mobiles, alignés par une molette, s’adaptent à quasiment tous les types d’accus. Mieux, une prise USB assure la recharge directe d’un iPhone ou d’une console de jeux. Une petite diode informe de l’état de la recharge. Et si vous êtes en voiture, vous disposez d’une prise allume-cigare. Incontournable !

Les écrans LCD ont pris une grande place au dos de nos appareils photo. Avec une diagonale de 3,5 pouces en moyenne, il n’a pas échappé à la marque Bilora que cette tendance technologique pouvait représenter un point faible, bien embêtant pour nos précieux APN. C’est pourquoi elle nous propose un protège-écran rigide qui vient se mettre sur le LCD, lui assurant une protection rassurante contre les rayures, tout en prenant soin de ménager sa lisibilité. Ce protège écran est décliné en plusieurs dimensions pour assurer une compatibilité avec les différents reflex du marché.

39,90 €

12,90 €

29,90 € La loupe : 59,90 € Le stylo :

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Premier réseau des spécialistes de l’image 91

Choisir Texte : Jérôme Albedo

SOLUTIONS DE STOCKAGE EN VEDETTE : Lexar Professional UDMA 300x REPÈRES Une photo passe par deux stades, celui de la prise de vue et celui de sa conservation. Dans l’appareil photo, si l’on met de côté la mémoire interne de certains modèles, essentiellement des compacts et des bridges, les clichés sont inscrits dans une carte mémoire. Le format dominant est la SD Card, qui, depuis que son extension nommée SDHC (pour High Capacity) a été lancée, offre un espace de stockage atteignant les 32 Go. La microSD, employée dans les téléphones portables, commence juste à apparaître dans de rares compacts. Le format concurrent, la Memory Stick Duo est réservée aux appareils Sony. Les reflex professionnels et quelques reflex experts, eux, mettent à contribution la CompactFlash, plus encombrante, mais offrant une solidité physique plus grande, comme leurs performances et capacités, du moins sur le haut du panier. La SD n’a d’ailleurs pas dit son dernier mot, car les SDXC (eXtra Capacity) sont en phase d’élaboration, avec 2 To (1 To = 1 000 Go) en ligne de mire ! La conservation des cartes repose sur le disque dur, celui de l’ordinateur ou sur un modèle externe. Il en existe des spécifiques, que l’on nomme videurs de cartes ou portepixels. Assurant souvent la fonction de lecteur multimédia (photos, vidéos, musiques), ils comportent des lecteurs de cartes mémoire, pour transférer les photos vers leur disque dur interne. Pratique en vacances lorsque l’on n’a pas d’ordinateur avec soi. Si le CD-Rom et le DVD-Rom, voire le Blu-ray sont des supports de sauvegarde optique faciles d’emploi, la clé USB, moins encombrante et moins fragile n’est pas à négliger. Surtout quand les netbooks ont le vent en poupe et sont dénués de lecteurs de disque optique.

92 DIALOGUES

C

ette carte de type CompactFlash est l’une des plus rapides du marché. L’estampille 300x signifie qu’elle est capable de mouliner quarante-cinq millions d’octets par seconde, ce qui en fait une compagne privilégiée des reflex experts et professionnels. Surtout quand le photographe travaille en Raw ou en mode Rafale, très exigeant quand chaque image occupe des dizaines de millions d’octets et que l’appareil en produit entre cinq et dix par seconde ! D’où son prix plus élevé que celui de cartes plus ordinaires. Elle est proposée en capacité de 2, 4, 8 et 16 Go. Outre la vitesse, la Pro UDMA 300x est un modèle robuste, d’ailleurs Lexar la garantit sans limites de durée ! Et pour pallier aux petits pépins de la vie, comme un effacement accidentel, elle fournit le logiciel Image Rescue 3 pour récupérer les photos. Pour transférer rapidement les fichiers sur l’ordinateur, Lexar recommande son association aux lecteurs FireWire 800 UDMA et USB Dual-Slot UDMA.

HISTOIRE DE VITESSE Les cartes comportent parfois des mentions comme 150x, 300x et récemment 600x. Le « x » représente 150 ko/s, en référence à la vitesse de base des premiers lecteurs de CD-Rom. Donc 300x, c’est 45 Mo/s… la vitesse d’une carte très rapide, qui favorise la prise de vue en rafale ou en Raw. Toutes ne mentionnent pas forcément cette valeur sur l’étiquette, il faut alors consulter leur fiche technique. Pour les SD et SDHC, les cartes récentes présentent, dans un petit cercle, une valeur  : 2, 4, 6 et maintenant 10. Cette identification, qui correspond à la vitesse en Mo/s, a pour but d’aider le public. Mais cette indication est laxiste, car elle ne donne qu’une valeur minimale qui ne permet pas forcément une véritable comparaison entre les cartes haut de gamme. Sur les CF, la norme UDMA, propre aux disques durs, est parfois utilisée. Encore faut-il que l’appareil photo soit compatible et que lui-même puisse supporter des vitesses élevées, ce qui n’est pas toujours le cas de modèles datant de plusieurs années.

LEXAR PREMIUM

LEXAR VIDÉO FULL HD

SONY MEMORY STICK PRO-HG DUO HX

SONY MRW26E-S2171

La Premium series s’adresse aux photographes qui exigent de leur carte une capacité de stockage importante (jusqu’à 32 Go) et des performances d’écriture standard. Le logiciel Image Rescue permet en cas d’infortune (suppression inopinée, par exemple) de récupérer les fichiers numériques enregistrés sur la carte. Les Premium series sont garanties à vie. La gamme Premium signée Lexar est disponible au format CompactFlash (de 2 Go à 16 Go), SD et SDHC (de 2 Go à 32 Go).

La gamme Full HD regroupe les cartes mémoires hautes performances particulièrement étudiées pour la capture et le stockage de vos séquences vidéos, qu’elles soient réalisées à partir d’un camescope ou d’un appareil photo capable de filmer en 1 920 x 1 080 pixels. Disponibles aux formats SDHC ou Memory Stick, de hautes capacité (4 Go à 16 Go), elles permettent jusqu’à 6 h de vidéo (16 Go). De quoi immortaliser et stocker de nombreux rushs vidéo lors de vos prises de vue. Elles sont garanties 5 ans.

Memory Stick Duo désigne le format de stockage propriétaire des appareils photo et video de la marque Sony. De haute technicité, elles affichent une vitesse d’écriture à 15 Mo/sec, offrent une capacité de stockage de 4 Go à 16 Go et sont pourvues du logiciel Magic Gate (pour la protection du droit d’auteur) et d’un programme de récupération des données Stick Data Rescue Service. À noter, chaque carte est fourni avec un adaptateur USB pour assurer la compatibilité et faciliter le transfert de vos fichiers sur votre ordinateur.

Sa finition aluminium confère à ce lecteur de cartes un design moderne et agréable servi par une excellente compacité. Plug and play, il reconnaît chaque type de cartes mémoire et modifie la présentation des icônes de disque. Il bénéficie de la connexion Hi-speed USB pour un transfert ultra rapide des données (informatiques, photos, vidéos, musiques). Compatible Mac & Windows, ce type d’outil est encore et toujours incontournable, pour transférer rapidement les fichiers numériques actuels stockés sur nos précieuses cartes mémoire.

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16,90 €

SANDISK ULTRA II

SANDISK EXTRÊME III

EPSON PHOTOVIEWER P7000 KIT VOYAGE

CD & DVD FALCON

Les cartes SanDisk sont garanties à vie ! La gamme Ultra II est particulièrement indiquée pour les photographes amateurs qui recherchent un bon rapport qualité/prix. Des performances élevées en vitesse de lecture (15 Mo/sec) et une certaine fiabilité de fabrication caractérisent ces cartes. À noter que chacune est livrée avec le logiciel Image Rescue pour récupérer ses fichiers en toutes circonstances. La gamme Ultra II est disponible aux formats CompactFlash (de 2 Go à 8 Go), SD et SDHC (de 2 Go à 16 Go).

Destinée aux pros, la gamme Extrême III affiche des performances parmi les plus élevées du marché. La vitesse d’écriture de ces cartes atteint les 30 Mo/s tant la CompactFlash que la SDHC. La fiabilité des produits SanDisk n’est plus à démontrer tandis que le logiciel RescuePro assure une récupération des fichiers numériques stockés sur la carte. La gamme Extrême III de SanDisk propose plusieurs capacités au format CompactFlash (de 2 Go à 16 Go) et SDHC (de 4 Go à 16 Go).

Cette visionneuse dispose d’un disque dur de 160 Go et d’un superbe écran de 4 pouces. La prise en charge des fichiers Raw, Jpeg, Mp3, Mpeg 4 et motion Jpeg est assurée par ce boîtier multimédia qui accepte également les cartes mémoire de type SD (jusqu’à 2 Go), SDHC (jusqu’à 32 Go), mais également vos supports CompactFlash ou microDrive. Il sert autant à la sauvegarde de vos précieux fichiers qu’au visionnage de vos dernières séries. Livré en kit voyage : allume-cigare, chargeur, housse, film protège-écran.

La sauvegarde est le nerf de la guerre du photographe numérique. Les CD-Rom et le DVD-Rom font office de solutions sûres, et surtout universelles dans le monde de la photographie. Dans cette catégorie, les CD-Rom et DVD-Rom de la gamme Pro Gold EP fabriquée par Falcon sont précieux. Particulièrement étudié pour l’archivage longue durée (jusqu’à 100 ans) ils bénéficient d’un traitement anti-corrosion (the 24K gold) et d’une vitesse d’écriture élevée (48x). Une solution pratique et sûre qui reste un pilier indémodable en matière de sauvagarde !

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700 €

CD : 2,99 € DVD : 3,99 €

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Premier réseau des spécialistes de l’image 93

Comprendre Texte : Christian Bernard

PARTAGEZ VOS ÉMOTIONS EN VIDÉO Les appareils récents regorgent de modes de prise de vue. Pas toujours facile de s’y retrouver. Quelle est leur utilité ? Pour quel type d’utilisateur ? Une petite mise au point s’impose sur le sujet.

I 

l n’a jamais été aussi facile de filmer en vidéo. Les nouveaux camescopes sont très légers, compacts, élégants et simples à utiliser. Les modes de réglages automatiques, les stabilisateurs d’images, permettent de se concentrer uniquement sur le cadrage et de réaliser des images de qualité. La vidéo est le moyen privilégié pour enregistrer les temps forts de la vie familiale, pour conserver et faire partager les souvenirs de voyage. Elle peut servir aussi de bloc-notes professionnel. De plus en plus, elle devient un moyen ludique de création et de partage d’images. Comme la photo, elle joue la carte de l’instantanéité. Sitôt filmé, sitôt visionné. Les nouveaux supports d’enregistrement numérique le permettent.

Une grande autonomie d’enregistrement La mémoire flash, intégrée au camescope ou sur carte amovible, de type SD ou Memory Stick, et le disque dur intégré ont supplanté la traditionnelle cassette MiniDV. La mémoire flash en supprimant la mécanique de défilement permet une plus grande miniaturisation des appareils, une consommation réduite et une résistance aux chocs. Ce support offre également l’avantage d’un démarrage quasi-instantané du camescope, d’une lecture immédiate des séquences après leur enregistrement et d’un

94 DIALOGUES

transfert très rapide des clips sur ordinateur. Avec des capacités de 32 Go et même 64  Go, les cartes mémoire permettent d’enregistrer jusqu’à 12 h ou 24 heures de vidéo haute définition. Le disque dur intégré offre une autonomie encore plus importante, de l’ordre de 17 heures en haute qualité d’image pour une capacité moyenne de 60 Go. Comme la mémoire flash, il permet une navigation immédiate dans les séquences enregistrées. Les constructeurs ont eu l’idée d’associer la simplicité et la mobilité de la carte mémoire à la grande capacité du support disque dur ou de la mémoire intégrée en proposant de nouveaux modèles hybrides très compacts.

Facilité de prise de vue À peine plus volumineux que les appareils photo numériques, les camescopes permettent une grande mobilité et une discrétion de prise de vue. L’écran LCD de grande taille, orientable, au format 16:9, remplace le viseur. Intégrant souvent un report des commandes de déclenchement et de zoom, il permet une prise en main plus stable et plus confortable de la caméra. Il devient difficile de rater des images avec la fonction de démarrage instantané et la très grande fiabilité du pilotage automatique des fonctions. Pour les irréductibles des réglages manuels, tout se fait par menu, joystick ou écran tactile. Les camescopes ajoutent à leur fonction vidéo un mode photo plus ou

UN ORDINATEUR VITAMINÉ POUR LE MONTAGE

Le montage en vidéo standard s’effectue sans problème avec un ordinateur classique avec 1 Go de mémoire et un disque de bonne capacité. La vidéo haute définition est beaucoup plus exigeante dans la mesure où la définition est cinq fois plus importante qu’en vidéo standard et que les informations de prises de vue, à la cadence de 25 images par seconde, ont été très compressées. Une fois décompressées, elles occupent beaucoup d’espace disque. Il est recommandé de choisir pour le montage en haute définition un ordinateur récent bi-processeur ou mieux quadcore avec 2 Go de mémoire.

moins qualitatif selon les modèles, qui peut être disponible même pendant la prise de vue vidéo. Les différences de performances entre les modèles de camescopes tiennent d’abord à la taille et à la définition du capteur qui détermine la plus ou moins grande sensibilité en faible lumière, à la qualité de l’objectif et à la puissance du microprocesseur. Les zooms offrent généralement une amplitude de 10x ou de 12x. Au-delà, ils deviennent très difficiles à stabiliser. La qualité des images délivrée par un

cale. L’importation des séquences sur ordinateur s’effectue rapidement par connexion USB. Chaque camescope est généralement livré avec un logiciel qui permet de réaliser un montage plus élaboré, d’ajouter des transitions par des effets de volets, de fondu enchaîné ou d’incrustation. Les logiciels de montage fournis ne sont généralement compatibles qu’avec les ordinateurs PC. Les possesseurs de Mac peuvent utiliser iMovie ou Final Cut. Chaque marque de camescopes propose un graveur de

ité de ses vidéos et d’en limiter l’accès. Pour faciliter cette mise en ligne, beaucoup de camescopes de nouvelle génération disposent d’une fonction spécifique. Le film est automatiquement formaté au tournage ou après l’enregistrement. Il suffit de presser la commande Upload sur le camescope pour télécharger directement le clip. C’est l’avènement d’une vidéo ludique, d’une consommation débridée d’images instantanées à vocation de partage en ligne. Alors pourquoi ne pas se jeter à l’eau ?

BON À SAVOIR

HAUTE DÉFINITION OU VIDÉO STANDARD ?

La haute définition (HD) s’est imposée par sa qualité d’image exceptionnelle. Alors que la vidéo standard (SD) enregistre l’image sur 400 000 pixels, soit 720 points pour 576 lignes, la vidéo haute définition fournit une image 5 fois plus détaillée de 1 920 x 1 080 pixels. Cette performance est obtenue en utilisant les mêmes supports d’enregistrement, utilisant un système de codage du signal vidéo mais avec une plus grande compression pour tenir moins de place. Il existe deux formats de haute définition : le HDV qui enregistre sur cassette MiniDV et l’AVCHD qui s’est imposé pour le stockage sur carte mémoire, mémoire interne ou disque dur. Moins courant, le format HD 720p ne délivre que 1 080 x 720 pixels mais en mode progressif. La liaison avec un écran haute définition s’effectue par un câble HDMI pour obtenir la qualité d’image optimale.

camescope dépend beaucoup du format d’enregistrement. La haute définition (HD et Full HD) a encore creusé l’écart avec la vidéo standard (SD) grâce à une définition d’image cinq fois plus grande en Full HD 1080i.

Partager les vidéos en ligne Le montage vidéo se trouve aujourd’hui simplifié avec les nouveaux supports d’enregistrement. Le camescope permet d’afficher en lecture toutes les séquences enregistrées. Elles sont représentées chacune par une imagette. Il est facile de choisir directement sur le camescope un ordre de lecture et de supprimer les scènes jugées sans intérêt. Certains modèles disposent même d’un système de montage automatisé à partir d’enregistre-ments calibrés de 4 secondes avec une sonorisation musi-

DVD dédié. Les montages peuvent être ainsi sauvegardés soit sur DVD en haute définition soit sur DVD compatible avec n’importe quel lecteur de salon.Une nouvelle pratique consiste à partager ses vidéos sur Internet. Plusieurs sites le permettent, comme YouTube, Daily Motion ou Yahoo. C’est une petite révolution. Il n’est plus nécessaire de régler la compression de la vidéo, de choisir un hébergement ou de concevoir son site Web. L’interface est très simple Il est possible de contrôler la visibil-

FILMER AVEC UN APPAREIL PHOTO ?

Beaucoup d’appareils photo numériques compacts disposent d’une fonction vidéo embryonnaire qui peut être utile pour enregistrer une petite séquence animée. Plus intéressante est la possibilité offerte par les reflex de dernière génération Nikon et Canon. Leur capteur d’une taille 8 à 15 fois plus grande que sur des camescopes permet d’obtenir une qualité d’image incomparable et de filmer en très basse lumière. L’interchangeabilité des objectifs est un autre avantage très appréciable. Par contre le mode vidéo offert par les reflex se trouve limité par la quasi-impossibilité de disposer d’un autofocus continu. Les automatismes d’exposition ne sont pas suffisamment réactifs pour la vidéo. Surtout l’ergonomie d’un reflex n’est pas adaptée à la prise de vue d’images animées.

Premier réseau des spécialistes de l’image 95

Choisir Texte : Christian Bernard

CAMESCOPES EN VEDETTE : Sony HDR-CX505 + graveur DVD VRD-P1

C

amescope compact haute definition de très belle finition en noir laqué, le Sony HDRCX505 est équipé d’un nouveau capteur de haute définition 1/2,8” de 6,6 millions de pixels permettant de filmer dans de très faibles conditions de lumière. Il bénéficie d’une excelREPÈRES lente ergonomie et permet Notre sélection de camescopes une très bonne prise en main. Sa propose des modèles pour tous les mise en fonction est automatique à l’ouverbudgets et pour tous les usages. Ils ture de son large écran LCD 3 pouces, doté bénéficient tous de performances d’un report des commandes de déclencheéprouvées. Les amateurs experts préfèreront les modèles haute définition ment et de zoom. Les réglages s’effectuent assurant une exceptionnelle qualité d’image. Les par écran tactile. L’objectif de très haute camescopes de poche sont plus spécifiquement qualité offre un confortable zoom 12x très dédiés aux voyages. Très accessibles, les modèles rapide. Le nouveau stabilisateur d’image de définition standard délivrent des images optique est particulièrement efficace, de bonne qualité. Ils sont compatibles pour le montage avec des ordinateurs standards. même en position télé, grâce à sa mise en oeuvre sur trois axes. L’HDR-CX505 enregistre en haute définition Full HD. Les images sont stockées sur mémoire interne de 32 Go, assurant une autonomie de 12 heures, ou sur Memory Stick. Le son est enregistré en mode surround 5.1. L’appareil bénéficie d’un mode photo 12 Mpxl par interpolation. Il intègre un système de géomarquage automatique des images par GPS, particulièrement intéressant pour localiser les prises de vue en voyage. La détection de visage assure l’optimisation des réglages automatiques d’exposition et de mise au point par simple toucher tactile de l’écran. L’accès aux séquences après enregistrement est RENSEIGNEZ-VOUS immédiat. Elles s’affichent sous forme d’imagettes. La navigation est intuitive. Une nouvelle fonction Graveur DVD VRD-P1 «  Highlight Playback » crée automatiquement des Ce graveur léger (400g) et (143 x 162,5 x 25 mini-clips, en ajoutant aux séquences et aux photos mm) est le compagnon idéal du Sony HDRCX505 pour sauvegarder vos vidéos. Via un sélectionnées une musique de fond. Autre câble USB unique, il autorise un transfert nouveauté, le CX505 convertit automadirect sans l’aide de son ordinateur avec tous les tiquement les signaux vidéos en mode modèles compatibles progressif à 50 im/s pour une plus grande Handycam® sans adaptateur, ni prise secteur. Fonction sélection fluidité de lecture avec un téléviseur HD de scènes, montage. compatible. Le logiciel Picture Motion Browser Compatibilité DVD+R, DVD-R. permet la navigation et la gestion des clips sur 3 modes ordinateur, ainsi que le téléchargement rapide sur d’enregistrement de 60 à 180 minutes YouTube ou d’autres sites de partage.

96 DIALOGUES

SONY HDR-CX505 + VRD-P1 Définition : Haute définition 1080i Full HD Compression : AVCHD Capteur : Cmos 1/2,8” 6,6 Mpxl Objectif : Sony G zoom 12x 43-516 mm (éq. 24 x 36)

Stabilisateur : optique 3 axes Sensibilité : 3 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 3 pouces/230 kpxl Supports d’enregistrement : mémoire intégrée 32 Go, Memory Stick Mode photo : 12 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, A/V, USB Dimensions et poids : 62 x 125 x 65 mm/440 g (avec batterie) Particularités : récepteur GPS intégré, écran tactile, flash intégré, création au tomatique de mini clips, télé-macro, fondus, effets spéciaux Logiciel fourni : Picture Motion Browser

1 199 €

SAMSUNG SMX-F300

SONY DCR-SX30

CANON FS 20

Définition : Full HD 1920 x 1080 30 im/sec Compression : H264 Capteur : CCD 1/2,3” 10 Mpxl Objectif : fixe, zoom numérique 3x Stabilisateur : numérique Sensibilité : NC Exposition : auto, manuelle, programmes Écran LCD : 2 pouces/154 kpxl Supports d’enregistrement : SD/SDHC Mode photo : 10 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions/poids : 56 x 104 x 15 mm 95 g (avec batterie) Logiciel : Intelli Studio

Définition : SD 720 x 576 pixels Compression : H264 Capteur : CCD 1/6” 800 Mpxl Objectif : 34 x 35,3-1 200,2 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : numérique Sensibilité : 3 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes Obturateur : Auto, M, 1/60 s - 1/10 000 s Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7 pouces/112 kpxl Supports d’enregistrement : SD/SDHC Mode photo : 480 000 pixels Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions et Poids : 125 x 60,5 x 60 mm, 270 g (sans batterie) Logiciel fourni : Media Show 4.0.

Définition : SD 720 x 576 pixels Compression : MPEG-2 Capteur : CCD 1/8” 800 Mpxl Objectif : zoom 60x 39-2 340 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : numérique Sensibilité : 6 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes, Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7 pixels/123 kpxl Supports d’enregistrement : mémoire intégrée 4 Go, Memory Stick Mode photo : 0,4 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions et poids : 53 x 59 x 107  mm, 240 g (avec batterie) Logiciel fourni : Picture Motion Browser

Définition : SD 1 152 x 864 pixels Compression : DV Capteur : CCD 1/6” 800 Mpxl Objectif : zoom 37x 41,7-1877 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : numérique Sensibilité : 1,5 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes, Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7 pixels/123 kpxl Supports d’enregistrement : SD/SDHC Mode photo : 0,8 Mpxl Connectique : composantes, AV, USB Dimensions et poids : 58,5 x 54,7 x 121,2  mm, 230 g (avec batterie) Logiciel fourni : Picture Motion Browser

179 €

199 €

249 € 269

349 € 399

SAMSUNG HMX-U10

Avec housse + SD 4 Go

Avec saccoche

SONY HDR-TG7

SONY DCR-SR57

SAMSUNG SMX-H1052

Définition : SD 720 x 576 pixels Compression : MPEG-2 Capteur : CCD 1/8” 960 Mpxl Objectif : 60 x 44-2 640 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : numérique Sensibilité : 6 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes Obturateur : 1/25 –1/350 s Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7” 123 000 pixels Supports d’enregistrement : disque dur intégré 80 Go, Memory Stick Mode photo : 0,3 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions et poids : 60 x 68 x 105 mm, 300 g (sans accu) Logiciel fourni : Picture Motion Browser 4:2

Définition : 1080i Full HD Compression : H264 MPEG-4 Capteur : Cmos 1/4,5” 2,2 Mpxl Objectif : Schneider zoom 10x 37-370 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : optique Sensibilité : 3 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes Obturateur : Auto, M, 1/60 s - 1/10 000 s Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7” 230 000 pixels Supports d’enregistrement : mémoire intégrée 32 Go, SD/SDHC Mode photo : 4,7 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions et poids : 59 x 61 x 129 mm, 380 g (sans batterie) Logiciel fourni : Intelli Studio

Définition : 1080i Full HD Compression : AVCHD Capteur : Cmos 1/5” 710 Mpxl Objectif : Carl Zeiss zoom 10x 53-530 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : numérique Sensibilité : 5 Lux (1/25s) Obturateur : 1/2 – 1/10 000 s Exposition : auto, manuelle, programmes, Spot Mise au point : AF, manuelle, Spot Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7 pouces/211kpxl Supports d’enregistrement : mémoire intégrée 16 Go, MS Mode photo : 4 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions et poids : 30 x 117 x 62 mm, 290 g (avec batterie) Logiciel fourni : Picture Motion Browser

429 449 €

649 €

699 €

avec graveur VRD-P1

Avec housse + SD 4 Go

CANON LEGRIA HF200 Définition : 1080i Full HD Compression : AVCHD Capteur : Cmos 1/4” 3,39 Mpxl Objectif : zoom 15x 39,5-592,5 mm (éq. 24 x 36) Stabilisateur : optique Sensibilité : 4,5 Lux (1/25s) Exposition : auto, manuelle, programmes Obturateur : 1/2 – 1/2000 s Mise au point : AF, manuelle Balance des blancs : auto, manuelle, préréglable Écran LCD : 2,7 pouces/211 kpxl Supports d’enregistrement : SD/SDHC Mode photo : 3,31 Mpxl Connectique : HDMI, composantes, AV, USB Dimensions et poids : 70 x 62 x 124 mm, 385 g (avec batterie) Logiciel fourni : Image Mixer 3 SE et Digital Video Solution Disk Pack fourni : sac, carte SD 4 Go et câble HDMI Avec housse + SD 4 Go + câble HDMI

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