Fiche 2 : Fonctions et composantes de la culture
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Exercice de compréhensionsur les fonctions de la culture :
Document 1 : 4 p 142 et
Questions : 1. Quelles sont les prénotions sur le sommeil
2.
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pourquoi dort-on ?
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comment dort-on ?
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Quelle science doit analyser le sommeil ?
L’auteur du texte considère t’il que cette explication est-elle suffisante ?
3. Montrez la diversité des modes de sommeil en vous aidant du texte et de l’image , que pouvez vous en conclure ?
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Exercice de compréhensionsur les composantes de la culture : la distinction entre valeurs et normes
Document 2 : 6 p 143
Source : http://www1.istockphoto.com/file_thumbview_approve/3315306/2/istockphoto_3315306-handshake.jpg Questions : 1.
Répondez à la question 1.
2.
Pourquoi la manière de saluer a-t-elle évolué à l’époque de la révolution française, que cela traduit-il en particulier sur l’évolution du système de valeurs?
3. Comparez les manières de se saluer en France, dans les pays anglo-saxons et en Espagne, de quelle société est représentative la photo ? Justifiez . 4.
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les individus se saluent-ils de la même façon en fonction de l’âge et du sexe, pourquoi ?
Exercice decompréhension sur les composantes de la culture :la distinction entre statut et rôle
Document 3 : L’opposition droite gauche s’enracine dans des modes de pensées très anciens qui trouvent ainsi un moyen de classer les hommes, leurs actes et leurs valeurs. Il n’est pas de culture qui n’oppose la droite à la gauche, pour donner généralement à la première la prééminence sur la seconde. Partout l’image latéralisée du corps, où la main droite, habilitée à agir, l’emporte en dignité et en efficacité sur la gauche, qui se contente de tenir, fonde des usages métaphoriques et des jugements de valeur. La droite est dès lors exaltée comme ce qui est « droit » et non pas « gauche », voire « sinistre » (du latin sinister : «gauche»). Dans les rituels religieux comme dans le système des valeurs sociales, la droite est communément pensée comme étant le bon côté, celui de la « rectitude » morale et de la « dextérité » technique (la racine latine rectus a donné directus et dextrà). Etymologiquement, le mot « gauche », d’origine germanique, se rattache à l’idée de ce qui fait un détour ou qui vacille, au lieu d’aller ou de tenir droit. La gauche est le côté maléfique. Ainsi l’oiseau que les anciens Romains voyaient sur leur gauche — ou qui, venant de la droite, présentait son flanc gauche à l’observateur— était censé annoncer le malheur. On voit par cet exemple que la justification de l’opposition et de la hiérarchie gauche/droite se trouve déjà dans les idéologies religieuses païennes. Mais le judaïsme et le christianisme connaissent aussi ce balancement. La Bible lui donne même force de modèle explicite, ainsi lorsque le Père dit au
Fils : « Assieds-toi à ma droite », c’est-à-dire à la place d’honneur qui revient à celui qui, second par la filiation, n’en est pas moins pleinement Dieu lui aussi {Psaume 110, 1).
Pour les chrétiens du Moyen Age, la droite est le côté du Salut et des bien-heureux, celui que le Christ du Jugement dernier, au tympan sculpté des églises, indique en élevant sa main droite, la gauche s’abaissant pour refouler les damnés vers l’enfer. Encadrant le Christ en croix, le bon larron est à sa droite, les yeux levés, pleins d’espoir, la tête légèrement tournée vers le Seigneur ; tandis que le mauvais larron, à sa gauche, est affaissé sur l’instrument de son supplice, la tête rabattue sur la poitrine par le poids de ses péchés et de son incrédulité. L’opposition latérale se concentre dans la valeur différente accordée à chacune des deux mains. Souvent, l’image de Dieu se résume à une main jaillissant de la nuée céleste pour ordonner ou bénir : c’est alors toujours la droite. Pour les hommes pareillement, à l’autel ou à la guerre, la main noble et sainte est la droite, la « dextre », qui prête serment, qui tient l’épée, qui fait le signe de croix. Le destrier des chevaliers du Moyen Age est un cheval de joute, de tous le plus prisé, qui charge au galop sur le sabot droit… Inversement, les gauchers sont mal vus : le plus célèbre, le pire aussi, est le traître Judas dont la chevelure rousse symbolise la félonie. ( … ) Mais le mode de classification majeur est l’opposition du haut et du bas qui, mieux que tout autre, traduit directement le principe hiérarchique dans l’espace. Il rehausse le souverain, céleste ou terrestre, assis sur son trône au-dessus de ses sujets. Lui aussi se nourrit d’une métaphore corporelle : la tête, partie supérieure, noble, pensante, siège de l’âme, domine les pieds, instruments inférieurs, les plus vils, n’ayant au ras du sol d’autre fonction que de soutenir tout l’édifice. Dans la première moitié du XIIe siècle, alors que se mettent en place les- organes de la monarchie féodale l’évêque de Chartres, Jean de Salisbury, exprime dans son traité politique Policraticus la métaphore organique du pouvoir royal : il assimile le souverain à la tête, les officiers aux mains, les bourgeois au ventre, les paysans aux pieds du grand corps hiérarchisé que forme idéalement le royaume. Cette conception du haut et du bas se combine souvent aux autres modes de classification pour organiser l’espace. A l’intérieur d’une église, clercs et laïcs, hommes et femmes se répartissent du « haut » en « bas » et de droite à gauche de la nef. Partout où des relations de pouvoir sont en jeu, cette organisation spatiale permet aux majores (nobles, clercs, hommes, vieux, etc.) d’exprimer leur supériorité sur les minores (roturiers, laïcs, femmes, jeunes, etc.). Source : J.C. Schmidt, A la droite du père, in l’histoire,n°162.
Pour l’image : http://www.conques.com/visite.htm Questions : 1.
Que vous apprend l’étymologie des termes droite et gauche ?
2. Démontrez qu’à travers l’histoire l’opposition entre la gauche et ladroit conduit à des valeurs inégalement hiérarchisées. Utilisez en particulier l’image du jugement dernier
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3.
Quelles conséquences cela a-t-il sur les statuts accordés en fonction de la place occupée (à droite ou à gauche)
4.
La société classe t’elle seulement l’individu en fonction de l’opposition droite gauche, expliquez.
5.
Expliquez à travers la métaphore corporelle le rôle attribué à chacun en fonction de la position qu’il occupe
Exercice de compréhension sur les composantes de la culture :les rites
Document 4 : http://www.dailymotion.com/relevance/search/bizutage/video/x1g7wm_antibizutage_dating
À chaque rentrée universitaire, des étudiants barbouillés défilent dans les rues : c'est la part publique du bizutage, Toute ville universitaire connaît, à chaque rentrée, ces cortèges d'étudiants hilares, barbouillés, vociférant et chantant,, qui, pendant quelques heures, rompent la monotonie de l'ordre établi. Manifestation revendicatrice, fête, carnaval avant l'heure ? C'est plus simplement la part publique d'une cérémonie privée, protégée par le silence de l'administration et les murs des salles de cours, que les étudiants appellent "bizutage". Épreuves, brimades, chahut, dérision sont pendant quelques heures ou quelques jours autant de moyens par lesquels, dans les "grandes écoles", les classes préparatoires, les facultés de médecine ou de pharmacie, les anciens accueillent les nouveaux tout droit sortis du lycée. Cela participe tout à la fois du folklore, du rituel d'agrégation ou d'initiation, du défoulement collectif, de la conduite euphorique, (...) Un peu partout, le bizutage est explicitement présenté comme un instrument d'agrégation sociale, le meilleur moyen, disent ceux qui le pratiquent, de souder entre elles les promotions et d'intégrer les nouveaux au corps des anciens, A l'école des arts et métiers, où lui est substitué le terme d'"usinage", on lui prête les vertus d'une dynamique de groupe. A l'Ecole supérieure de commerce de Montpellier, on le nomme "séminaire d'intégration". En vérité, cette fonction officielle de ciment de la solidarité en masque une autre plus ambiguë, qui relève en réalité des "brimades initiatiques". Durkheim l'avait noté dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse, ces brimades visent "à plier les individus à leur nouvelle existence, à les assimiler à leur nouveau milieu", en l'occurrence les grandes écoles, puis, par extension, tout lieu dont l'accès fortement sélectif s'accompagne d'un sentiment de puissance. Le bizutage devient alors la consécration de l'assignation à un groupe "fort", rassemblant tous ceux qui, ayant déjà réussi un premier concours méritent le titre qui les attend au terme du parcours D'où son ambivalence, qu'il emprunte aux rites de passage : tout autant qu'il inclut dans une communauté d'éducation, il exclut et sépare par une frontière quasi magique ceux qui n'en paraissent pas dignes. Véritable instrument idéologique, il redouble symboliquement la déchirure initiale créée par toute institution universitaire dès lors qu'elle se prétend école d'élite. Force est en effet de le constater avec Pierre Bourdieu ; "En sélectionnant ceux qu'elle désignentcomme les plus doués, c'est-àdire les mieux disposés à son égard (les plus dociles, au vrai sens du terme et les mieux dotés en propriétés qu'elle reconnaît l'École renforce ces dispositions par la consécration qu'elle leur confère dans l'opération même de séparation" (La Noblesse d'État). D'où le regard tolérant qu'elle porte sur des pratiques parfois interdites. D'une façon qui lui est propre, le bizutage mime tout le parcours estudiantin et les valeurs qui s'y attachent ; de même qu'il oblige le nouvel élève, sous des formes toujours humiliantes, à répudier publiquement ses prétentions, de même les professeurs, en rappelant constamment aux élèves les exigences du concours final "écrasent globalement la notation (...) ou invectivent contre l'ensemble de leur auditoire (...) en déplorant la distance qui sépare encore les moins indignes d'entre les prétendants", Cette logique de l'épreuve préfigure celle du concours permanent, et l'instauration d'une hiérarchie impliquant la soumission totale des nouveaux à l'ordre des anciens est un écho à la hiérarchie des maîtres et des élèves. Ainsi déchiffre, le bizutage apparaît à certains comme un "rite d'institution" qui, loin de menacer l'édifice universitaire, contribue au contraire à sa consolidation, au renforcement de son "esprit de corps" et à la pérennisation des valeurs élitistes sur lesquelles il se fonde. Source : Annie Guédez, Encyclopaedia Universalis
Questions :
1. Quelle est la fonction explicite du bizutage selon ceux qui le pratiquent ? Montrez qu’en réalité le bizutage exerce d’autres fonctions essentielles , en particulier indiquez en quoi il est un rite de passage .
2. Pourquoi le bizutage n’est-il pas mis en œuvre dans toutes les formations universitaires ? Présentez les caractéristiques 3.
4.
communes à celles qui le mettent en œuvre . Quelle est alors la fonction du bizutage ?( insistez en particulier sur le cas du CNAM) A partir de l’affiche montrez comment l’institution scolaire lutte contre le bizutage Expliquez alors , en vous appuyant sur le texte , pourquoi le bizutage qui a été interdit pour la première fois en France en 1928 continue à se perpétrer avec parfois l’accord aussi bien d’une partie de l’institution scolaire ( cf le cas du CNAM ) , des enseignants et de la majorité des élèves ?
Fiche 3 : Les différents analyses de la culture Thème de compréhension : les pratiques culturelles : cf TD
Fiche 4 : Les différents analyses de la culture
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Exercice de compréhension sur sous-culture –contre-culture : cf TD sur la culture jeune
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Exercice de compréhension sur culture entre intolérance et pouvoir :
Document 5 :
Sur daily motion : un extrait du film « la terre des peaux-rouges » : regardez les 2 premières minutes et entre les minutes 6 et 7 :
ici
Dans les années 1970 , des militants amérindiens ont lancé contre le gouvernement américain l’accusation de « génocide » , celui-ci perpétré à l’encontre des populations amérindiennes .Le génocide couvrait selon eux plusieurs siècles , depuis les grands massacres de l’époque coloniale jusqu’à l’époque contemporaine , où l’on pouvait constater des pratiques eugénistes ( stérilisation de femmes notamment) ou des enlèvements d’enfants par des familles blanches ( …)
La quasi-totalité des populations amérindiennes a de fait disparu en quelques siècles
.Mais quel terme convient-il d’utiliser pour
désigner un tel phénomène ? ( …) Selon les spécialistes , il vaudrait cependant mieux parler d’ « ethnocide » plutôt que de génocide . En effet , même si on est dans l’impossibilité d’estimer l’ampleur de la population amérindienne avant la conquête du Nouveau Monde ( peut-être 5 millions aux Etats-Unis ) , on est certain que la cause principale du déclin démographique de ces populations fut l’action fulgurante de virus et microbes transmis aux autochtones lors des premiers contacts .Par ce biais , plus de 80% de la population a disparu des suites de varioles , de grippes , oreillons , etc . ( …) Il reste que de nombreux massacres furent commis , notamment par l’armée , sur des populations civiles , dont femmes et enfants , avec dans certains cas la volonté délibérée d’extermination d’un groupe d’indiens : ce fut le cas à Sand Creek ( 1864) et Wounded Knee ( 1890 ) .On relève aussi des déportations de populations et une volonté d’affaiblir les indiens , en introduisant chez eux de l’alcool ou en épuisant les ressources naturelles ( par élimination des bisons notamment ) . On peut donc parler d’ »actes génocidaires » particuliers .Mais comme en aucun cas l’ordre de tuer massivement les Amérindiens n’est venu de la plus haute autorité , il serait faux de parler du génocide de ces peuples .Le déclin de la population par la maladie , les problèmes d’acculturation entraînant une perte de repères identitaires , la réalité de véritables massacres , …tout cela constitue un ethnocide , non un génocide . Source : R. Meyran , le cas amérindien , Sciences humaines , n°170 , avril 2006 Questions : 1.
Distinguez génocide et ethnocide
2.
Quels sont les éléments qui tendent à montrer que les amérindiens ont subi un génocide ?
3. En quoi selon l’auteur , peut-on parler d’ethnocide et non de génocide pour le cas amérindien ? 4. Expliquez la phrase soulignée . En quoi la perte de repères identitaires provenant d’une assimilation forcée peut-elle conduire à un ethnocide ?
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Exercice de compréhension sur le phénomène d’acculturation
Document 6 :
Sur daily motion : cliquez ici
La presse anglophone indienne a célébré les transformations des traditions familiales et des rapports de sexe induites par la globalisation, mais cela est surtout vrai pour les plus riches. Beaucoup de femmes disent aux spécialistes des médias que la série «Ally McBeal» «montre comment les femmes pensent». Les emplois à haut salaire et la célébration médiatique des femmes menant carrière amènent de plus en plus de femmes aisées à travailler - et de plus en plus d'hommes aisés à l'accepter. Adoptant la mode occidentale, ces femmes s'affranchissent de plus en plus de leur assignation au foyer. Et les étudiantes qui lisent les romans à l'eau de rosé anglais adhèrent avec enthousiasme à l'idée du mariage d'amour.
Mais du côté des classes moyennes, les hommes, bien que consommateurs de médias internationaux, n'ont pas changé leur conception de la famille et des rapports de sexe. N'ayant pu tirer parti des opportunités économiques qui alimentent les nouveaux styles de vie, beaucoup d'entre eux résistent activement à ce qui, dans les médias et images étrangers, est vécu comme une perturbation(..). Dans les programmes télévisés occidentaux et les films d’Hollywood que regardent ces hommes de la classe moyenne , l’amour est au fondement du mariage . Les films hindis, influencés par ces médias, mettent aussi de plus en plus souvent en scène la quête de l'amour. Pourtant, les hommes que j'ai interviewés en 2001 restent aussi attachés au mariage arrangé que ceux que j'avais interviewés avant le déluge médiatique. Un étudiant ingénieur en second cycle universitaire dit aimer les films d'amour, mais reste convaincu que «dans la vie réelle, un mariage d'amour est impossible». Un autre étudiant de 19 ans admet aussi que les mariages d'amour ne sont pas «possibles dans la vraie vie». Son film favori met en scène un professeur qui encourage ses élèves à rechercher l'amour, mais il reste certain «qu'aucune des filles que je pourrais me trouver ne serait aussi bien que celle que mes parents vont trouver». Alors que les médias célèbrent l'indépendante Ally McBeal, qui travaille dans un cabinet d'avocats, les hommes de la classe moyenne indienne cherchent toujours à limiter la liberté des femmes. Tashin, 25 ans, va au cinéma deux fois par semaine, et explique fièrement que celle qui est sa femme depuis sept ans reste à la maison car elle n'aime pas les «robes séduisantes des héroïnes, et elle est tellement casanière qu'elle refuse même d'aller voir des films avec son mari». Quand les hommes discutent de leurs héroïnes préférées, ils insistent sur leur modestie et leur féminité. Tashin n'aime pas beaucoup les héroïnes d'aujourd'hui, car il trouve qu'elles montrent trop leur corps. Ces hommes, comme la plupart, veulent des femmes qui ne sortent pas souvent et se consacrent à aider leur prochain.(….) Les hommes de la classe moyenne indienne rejettent donc les messages des médias étrangers qui mettent en cause les rapports traditionnels entre les sexes. Mais ils accueillent volontiers d'autres messages - de la célébration de la violence masculine à l'objectification de la femme - car ils correspondent à leurs idées sur le pouvoir et les privilèges masculins et les alimentent. Aujourd'hui, la télévision câblée et les films étrangers accentuent l'attrait pour la violence. Dans les salles de cinéma, les Indiens continuent de crier et d'applaudir avec enthousiasme quand les héros guerriers du cinéma hindi frappent leurs adversaires ( … ) Ainsi, plutôt que d'adopter les nouveaux idéaux présentés par les médias occidentaux, la plupart des hommes de la classe moyenne indienne n'acceptent que les messages qui les confortent dans leurs avantages. Pour les riches, la contestation des mariages arrangés introduite par les médias internationaux fait sens parce que les nouvelles ouvertures économiques permettent à davantage de jeunes couples d'être indépendants. Ils peuvent mettre les nouveaux idéaux en pratique. Les hommes de la classe moyenne n'ayant pas profité de ces ouvertures, la globalisation culturelle a échoué à transformer leur vision de la famille. Au lieu de ça, elle a simplement apporté de nouvelles images que les hommes utilisent pour renforcer leurs anciennes habitudes. Source : S.Derné , Cinéma , séries télé et mariages arrangés en Inde » , Sciences humaines , n°170 , avril 2006
Source : http://www.aujourdhuilinde.com/photo.asp?IdArticle=641
Questions :
1. Quelles conséquences a la globalisation sur les modèles culturels familiaux et les rapports de sexe ( montrez en quoi la publicité présentée dans la vidéo traduit la remise en cause du modèle traditionnel ) ? Quels sont les modèles que les indiens copient ? Peut-on parler d’assimilation culturelle ?
2. Ces transformations touchent-elles toute la population de la même manière ? Expliquez en particulier quelle est la position des hommes à l’égard des modèles familiaux véhiculés par les films occidentaux
3. Montrez que la plupart des hommes de la classe moyenne sélectionnent des traits de la culture occidentale et les réinterprètent