ARTICLE DE LA FEBAH SUR LA SITUATION DE LA FEMME HANDICAPEE Les personnes handicapées vivent dans une situation de marginalisation générale ; le sous développement est plus sévère dans leur milieu que partout ailleurs et il se caractérise par l’analphabétisme, la mauvaise couverture sanitaire, l’insuffisance des structures de formation adaptées, le tau très élevé des personnes handicapées qualifiées, une qualification qu’elles ont obtenu par suite d’énorme effort fourni. Les personnes handicapées ne sont même pas pauvres, elles sont indigentes et en fait, c’est pour sortir de l’indigence qu’elles sont entrain de se battre. Le groupe des personnes handicapées est composé de trois sous groupes qui sont constitués des hommes handicapés, des enfants handicapés et des femmes et filles handicapées. Au Burkina Faso comme dans les autres pays, les politiques de développement donnent une place de choix aux enfants. Les enfants mêmes handicapés restent toujours des enfants si bien que notre pays peut-être pas encore à tous les domaines d’abord, les prend en compte dans l’élaboration des politiques et programmes de développement. (Article 7) Les hommes handicapés matérialisent le handicap dans nos sociétés ; aussi bien dans les rues que devant les services et les mosquées, c’est surtout les hommes handicapés qu’on voit exposant leur handicap comme pour attirer l’attention des décideurs sur leur situation et les rappelant à chaque instant que notre pays a ratifié des conventions dont l’application pourrait certainement améliorer leurs conditions de vie. Parmi les trois groupes, celui des femmes handicapées, logiquement le plus important en nombre si on se base sur le fait que plus de 52% de la population est composé de femmes, est le plus marginalisé. Les femmes handicapées sont très vulnérables ; elles sont la convergence de deux sources assez sévères de vulnérabilité : la vulnérabilité liée au sexe « dit faible » pourtant seul sexe capable d’assurer la continuité de la famille par la maternité et la vulnérabilité liée au handicap. La femme handicapée n’est femme que de nom. En effet si les autres femmes ont en plus de la responsabilité d’assurer la pérennisation de la famille celle de l’encadrement et de l’éducation des enfants, la grande charge de la restauration des membres de la famille, les charges d’assainissement des lieux et autres, la femme handicapées, du seul fait de son handicap est malheureusement exemptées des ces taches qui auraient pu la permettre elle aussi partager ce « bonheur » d’être une femme en Afrique. Imaginer une fille handicapée dans sa famille ; - elle n’a pas le droit à la scolarisation comme les autres enfants ; - elle reste à longueur de journée à la maison sans pour autant pouvoir bénéficier d’une formation de ménagère car on ne lui permet pas de préparer et de fois elle n’a même pas l’opportunité de pouvoir laver la vaisselle ; - elle ne doit apprendre ni à faire la couture ni à faire la coiffure ; - elle n’ose même pas espérer se marier un jour ; Pourtant cette fille bien que handicapée, récent à partir de l’âge de quinze ans les mêmes envies désir que les autres filles de son âge qu’elle voit et qu’elle écoute. On comprend alors que le jour où elle aura une occasion, elle se livrera au premier venu pour satisfaire ses désirs et la suite nous la savons tous est une grossesse que les gents qualifierait d’in désirée. Si la vie d’une fille mère est déjà difficile, c’elle de la fille mère handicapée est inimaginable. La famille ne peut pas comprendre qu’elle soit prise en charge et qu’elle se permette d’ajouter la charge d’un enfant dont on ne connaît même pas le père. Elle devient de ce fait un déshonneur pour la famille et la sanction dans ce cas de figure est l’expulsion pur et simple
qui oblige ses filles à se retrouver chez une tante ou une sœur veuves le plus souvent. En fait, c’est ces dites femmes handicapées qui en réalité sont des filles mères handicapées qui meubles les bordures des grandes voies pour mendier. La mendicité est en fait la seule solution qui leurs reste pour se nourrir et pour nourrir leurs progéniture taxée de malheur. La Fédération Burkinabè des Association pour la promotion des Personnes Handicapées (FEBAH)Face à cette situation desastreuse des femmes et des filles De manière générale, la femme dans nos sociétés assure la continuité de la famille par la maternité sans pour autant être la propriétaire des enfants ; elle est la main d’œuvre qui fait tous les dures travaux domestiques pour donner une bonne image à la famille entière car c’est elle qui prépare à manger, assure les travaux d’assainissement dans la famille les si elle avait l’opportunité de jouer un rôle, ne jouaient qu’un rôle secondaire et c’est ce qui a amené les Nations Unies à décider d’une convention pour obliger les Etats signataires à mieux les protéger.