6 Octobre

  • November 2019
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  • Words: 4,180
  • Pages: 7
6/10 FLTR 1510 : littérature européenne Euripide : Tragédie évolue de manière sensible pas au niveau du la dramaturgie mais Euripide n’est plus du tout un poète intéressé par l’action des dieux sur l’homme. Désormais le théâtre devient un théâtre philosophique où le dramaturge réfléchit => théâtre à thèse On réfléchit en fonction de l’évolution de la philo => intérêt porté à l’individu et à son comportement => Q de type éthique, moral (importance que prennent dans l’individu les passions humaines : colère, amour, …) éléments qui conditionnent l’action de l’homme. Fatalité extérieure à l’homme, de dieu, que le conditionnement de ce qui est à l’intérieur de l’homme ( passions, caractère, …) forte influence sur théâtre, tragédie romaine. 17 tragédies d’Euripide. Théâtre parlait davantage à Rome que les autres. Une des passions qui apparaît de façon extrêmement sensible dans ce théâtre est l’amour. L’amour (heureux ou déçu) commence à prendre une place importante dans la littérature et la tragédie (Phèdre & son gendre, Andromaque & Hector). Hommes de ce temps là ne croient plus à une intervention permanente de la divinité : l’homme devient responsable de son destin et ce qui conditionne son *** sont ses passions (tragédie d’Hécube). B. La comédie Comos = le village, la campagne Sorte de représentation de mise en scène liée à ce qui se passe dans la campagne, faits, rituels campagnards, vie des paysans et en lien avec Dionysos. L’origine de la comédie est p-ê à chercher dans les grandes fêtes de Dionysos dans les campagnes, liée à tous les rituels d’ivresse => certaines pratiques religieuses. Met en scène non seulement rite du vin, mais aussi la danse, orgie, rites de fécondité, indécence, grossièreté Comédie ancienne : extraordinaire grossièreté, agressivité du théâtre, … théâtre critique qui peut être très grossier (critique sociale, politique, …) Aristophane : 2ème moitié du 5ème s. : principal représentant de la comédie ancienne. Ecrit un théâtre mordant, agressif contre la société de son temps. En réalité, théâtre réactionnaire. Critique pas nécessairement un progrès que l’on veut amener : une critique systématique de la société de son temps parce qu’il défend un certain nombre d’intérêts de caste et non pas collectif. Parfois s’attaque à des démagogues, mais dans d’autres il s’attaque à des personnages qui on fait évoluer l’idée même que l’on peut avoir de l’homme en tant qu’individu et d’être collectif comme Socrate. Il écrit un plaidoyer pour la paix alors que sa cité connaît un temps de guerre. Société idéale pour lui = société des oiseaux. Ils sont parvenus à se créer une société ni sur terre ni dans le ciel, ni homme, ni dieu => bonheur parfait, utopie. Il critique des grands personnages de son temps à cause des valeurs progressistes qu’ils défendent. Acteurs déguisés, masque qui fait partie de tous les costumes, ailes d’oiseau. Un personnage joue de la « flûte » (aulos) => théâtre musical. Ménandre : Vit un siècle après Aristophane (340, milieu du 4ème siècle) société a beaucoup évolué. Ménandre incarne ce mouvement théâtral appelé la comédie nouvelle : doit faire rire, éventuellement critique, mais qui s’exprime de manière plus raffinée, policée, et qui ne s’attaque plus à la collectivité, qui ne présente plus une critique sociale mais qui s’intéresse aux individus (épicurisme, stoïcisme). Critique d’attitudes/comportements individuels : mœurs privés (grincheux, avare, belle-mère insupportable, marâtres indulgentes, fils de famille mal tournés, malhonnêteté, … pers. Qui deviendront des types => répertoire d’individus avec défauts/qualités typiques) Créateur de types théâtraux qui inspireront Molière et Térence par exemple.

C. La poésie lyrique Encore aujourd’hui, chanson à texte remonte à l’antiquité. Poésie lyrique : apparue au jour où l’épopée n’a plus été jugée satisfaisante pour exprimer les scènes du cœur. Haine, amour, rancœur, amertume, … émotions de tous les jours non exprimés dans l’Epopée. Dans ce petit poème, on peut mettre tous ces états d’âme. Un poète chante ses états d’âme personnels, accompagné d’un instrument à cordes (pour garder bouche libre) : lyra (=> lyre) donne son nom à la poésie lyrique. Poésie monodique : une seule personne qui chante. Poésie chorale : Poésie chantée par un chœur : Sentiments plus collectifs, joie d’une grande victoire => cité demande de composé un hymne en honneur de cette victoire, … se chante également. Chanteurs sont dans un chœur, doivent harmoniser leurs voix, et instruments à bouche les accompagnent. (Aulos = flûte double) Valeur littéraire aux dialectes : chaque type de poésie a un dialecte précis et est consacré à une certaine forme de poésie. Lyrisme ionien : « Elégie » ou « Iambes » : 2 genres poétiques assez agressifs : expriment sentiments agressifs et nostalgiques Lyrisme lesbien : apparition de la strophe. Strophe est une invention de poètes qui se trouvaient sur l’île de Lesbos (Alcée et Sappho : 1ere femme poète). Le lyrisme dorien : lyrisme choral (=/=monodique) destiné à chanter des grands états d’âme collectifs. Principal représentant = Pindare. Lyrisme alexandrin : raffinement extrême, hermétisme de l’expression, sens du raffinement poétique. Poésie extrêmement complexe où tous les mots sont pesés. On ne tolère pas la moindre imperfection au risque de transformer la poésie en galimatias. Met en œuvre sentiments, personnages qui n’appartiennent pas à la vie courante => genre de l’idylle, pastorale, bucolique, … met en scène situations hors du temps, inhabituelles, « monde artificiel ». L’histoire L’histoire est un genre littéraire avant toute chose. Ce n’est pas une discipline scientifique. Genre qui fait appel à toutes les techniques de la littérature. Conditionne le regard sur les historiens de l’antiquité. Ils sont d’abord des hommes de lettre, et non pas des savants. Ce qu’ils cherchent à faire n’est pas chercher la vérité du passé pour la retranscrire le plus exactement possible. Ils cherchent à raconter le passé comme le fait un homme de lettres. L’histoire est un récit => un historien ne peut pas admettre que quand il raconte quelque chose il ne sait pas quelque chose : quand il y a des trous, il invente. Le passé est recomposé par les historiens. L’histoire est le moment où l’homme décide que la destinée s’inscrit dans le temps et non plus dans le monde des dieux. L’histoire c’est raconter la destinée des hommes dans leur temps indépendamment de la volonté des dieux. On raconte simplement ce qui arrive aux hommes, dieux n’ont plus d’action. Un des signes : histoire n’est plus écrite en poésie mais en prose. La poésie est réservée pour le monde des dieux, prose pour ce qui relève du monde des hommes. 2 grands noms : Hérodote : Le mot histoire vient du grec historia qui signifie enquête, recherche, et Hérodote donne pour la première fois le titre « historia » à son œuvre (né vers 485). Hérodote sera présenté pas Cicéron comme le père de l’histoire. Il s’intéresse aux faits et gestes de l’homme. Il décrit sous la forme d’un grand reportage et ce reportage, il le fait en voyageant beaucoup, pour voir comment vivent les hommes( Asie mineure, Sicile, méditerranée, Egypte, …). Il s’intéresse à des « barbares » (celui qui quand il parle fait « brbrbr » => qui parle une langue dont on ne comprend rien). Gens qui ne parlent pas le grecs qui émettent des sons qu’il ne comprend pas. Il englobe le non-grec. Le but son

œuvre est d’étudier des faits et gestes contrôlables dans l’expérience humaine, qui change d’une civilisation à une autre. Donne une série d’informations sur des sujets tels que la géographie. Thucydide : Personnage très actif dans la cité. Il a connu une des périodes les plus troublées de la Grèce : guerre du Péloponnèse. Historien de cette guerre. Thucydide est le père de la science historique. Il introduit dans l’œuvre historique une dimension relativement ignorée d’Hérodote : la possibilité de contrôler dans les faits, dans l’observation des choses qu’il raconte. Il veut savoir contrôler ce qu’il dit : veut s’intéresser à des choses qu’il connaît personnellement. Historien des temps présents : ne s’intéresse qu’aux faits d’actualité. Essaie de comprendre ce qui se passe, pourquoi ça se passe. Il n’est pas un raconteur d’histoire, n’introduit pas de merveilleux dans son texte, beaucoup plus rationnel. Démonte le mécanisme des événements.

L’héritage latin Religion latine ? Art latin ? Philosophie latine ? Histoire latine ? On parle d’histoire romaine, art romain, religion romaine, … Quand en Grèce on parle d’un ensemble, pour ce qui est du latin, on parle d’une cité = différence fondamentale entre 2 héritages. Héritage latin, en réalité, est l’héritage d’une ville qui un jour a décidé de prendre en charge le monde entier. Perspective radicalement différente. Rome a décidé un jour d’être la tête du monde et à ce titre là, Rome n’a plus toléré qu’il y ait autre chose qu’elle. Ce qui n’était pas elle est devenu rien. A Rome, le barbare est quelqu’un qui ne relève pas du monde humain. Ce que Rome n’a pas conquis n’existe pas. Les romains vont s’attacher à reproduire partout où ils vont le modèle de leur culture, lois, cités, … MAIS Romains sont ouverts aux autres cultures, mais toujours intéressés à intégrer ces cultures dans leur propre système de valeurs (christianisme). Romains n’ont inventé aucun genre littéraire (à part satire et roman), ils ont assimilé tous les genres grecs. Littérature latine = littérature de Rome. Dialecte de Rome s’est imposé : le latin. La conscience culturelle romaine s’est construite au contact de la Grèce. Spectacle : Culture latine est entièrement une culture de spectacle. Tout à Rome passe par le spectacle. On ritualise tous les gestes. Les gestes de la vie quotidienne sont des rites. Toute la vie est une mise en scène. Paradoxalement, on n’a pas conservé grand-chose du théâtre latin/romain, seulement 2 grands noms : Plaute et Térence, auteurs de comédie. Plaute écrivait une comédie dont le but est de faire rire, peu importe les invraisemblances de l’action. Pas une critique sociale, mais s’intéresse à des mœurs privés. On rigole de son voisin le plus possible. Térence s’adresse à un public plus raffiné, plus « BCBG », c’est un théâtre moins marrant mais ou on invite quand même à réfléchir. La satura = spectacle improvisé qui a lieu à certaines fêtes (mariage, …) se lancer des blagues les uns aux autres. => en musique => Les chœurs s’affrontaient => satire Le terme satura = potpourris, mélange, ratatouille. Pas un genre littéraire, mais un spectacle (pas de textes) : ritualisation, mise en scène, réglementation, … Cicéron et sa génération : Combat et passion Cicéron : l’idéal romain

Littérature de combat/passion. Cela correspond à l’évolution de la société. Il travaille au 1er siècle avant J.-C.. C’est une période marquée à Rome par le temps des guerres civiles. Le temps des proscriptions, des trahisons, un temps de guerre, période troublée. Hommes de ce temps, lettrés, sont un reflet de ce climat social et politique troublé. Cicéron né en 106 av. J-C. et meurt en 43, assassiné. Il représente l’idéal romain à savoir qu’un romain est 2 choses : il doit être à la fois un homme cultivé, homme de lettres, et un homme d’action. L’idéal du romain ne peut pas être un homme de lettre sans action dans sa cité, ni ayant qu’une action civique et politique => capable de travailler dans les 2 domaines. Cicéron a à la fois une réflexion politique et philosophique, qui pense au service de la cité et qui agit dans la cité au service de la pensée. Son œuvre se divise en 2 parties : l’œuvre d’un penseur (dialogues philosophiques, de republica : Platon a aussi écrit un traité sur la république MAIS =/= entre les 2 ; Platon = philosophe sans action dans la vie politique. Idéal déconnecté de la réalité. Quand Cicéron réfléchit sur la politique, il a en tête la vie politique de son temps : propose programme, personnage, chef d’état politique à même de faire progresser la vie de l’homme en société, …) Il écrit une œuvre plus attachée à son action politique (il a réussi à faire échouer les conjurations de Catilina) : les Catilinaires et les Philippiques (dirigées contre MarcAntoine). Cicéron a été tué par les hommes de Marc-Antoine et ils ont montré ses mains pour montré que ce sont elles qui ont causé sa mort. Il a mis au point de façon définitive la perfection de la langue latine en en faisant une langue capable d’exprimer tout. Elle peut maintenant exprimer les grandes valeurs humaines => langue universelle de la pensée. César : Partage même vision de l’idéal romain que Cicéron. Stratège mythique. Jules César : très actif dans la vie politique de son temps. Homme politique et soldat de génie ; témoin de lui-même avec un recul qui lui permet de garder une forme d’objectivité relative qui ne l’implique pas de la même façon dans les faits que s’il disait « je ». Il parle de lui à la 3ème personne mais il prend toujours par rapport à lui-même une distance. César est un homme de lettres. Il écrit une pièce de théâtre, un traité de grammaire, … Capable de créer un massacre pendant la journée et le soir écrit un traité de grammaire. Profondément impliqué dans la vie de son temps. Passion et lyrisme Catulle : Mort à 30 ans, flambeur (n’a pas pris soin de lui-même) : né en 87, mort en 54. Poète qui a décidé de renouveler la vieille poésie latine (lourde, pesante sur le plan des idées, vieilles valeurs, langue pas raffinée) en s’inspirant du lyrisme alexandrin : poésie raffinée à la limite de l’hermétisme, soucieuse de la forme littéraire. Il va s’inspirer de cette poésie artificielle (non péjoratif) qui prend conscience d’elle-même pour exprimer des nouvelles valeurs (ex : amour passionné, turbulent, troublé). Catulle raconte les rapports amoureux qu’il a eu avec Lesbie : passe d’un amour heureux, tendre, mais aussi troublant à travers son lyrisme et en même temps sa poésie est très soignée. Lucrèce : Poète mystérieux : vit à la même époque que Cicéron. Cicéron va éditer le poème de Lucrèce. Il écrit une longue épopée mais qui ne ressemble pas du tout aux autres : c’est une épopée didactique où le héros est un philosophe, il n’y a pas d’histoire. De Natura Rerum (Ce qui est en train de naître ; processus de la naissance des choses) évoque « l’évolution », le processus par lequel les choses (tout : éléments naturels, astres, sentiments, amour, haine, qualités qui permettent de vivre individuellement et en société) adviennent. Processus par lequel le monde vit. But = débarrasser l’homme de toute une série de craintes (2 en particulier : mort et dieux). Il estime que ces 2 peurs sont destructrices de l’humanité. Les dieux existent mais ils ne s’occupent pas des hommes, ils vivent dans des mondes extérieurs aux hommes. Il ne faut pas avoir peur de

la mort : la mort est un changement d’état. Il donne une explication : philosophe épicurien : le monde est fabriqué par des atomes qui de toute éternité tombent. Ces atomes dévient de leur trajectoire et se rencontrent pour créer des agglomérats. Ceux-ci sont les « choses ». Un jour, ces atomes peuvent de nouveau se séparer pour continuer leur route = la mort. Tout est mortel : civilisation, langue, homme, cité, … explication rationaliste du monde. Le combat d’Epicure est une guerre menée contre les peurs de l’homme en disant que ces peurs n’ont pas lieu d’être.  poésie de Lucrèce = totalement désengagée, proclame que l’homme doit se soucier de lui-même et de ce qui lui fait plaisir à lui : philosophie du plaisir mais pas purement égoïste. L’homme doit se soucier de soi et du temps qui lui est donné dans l’instant présent. Il n’y a pas d’au-delà, pas d’immortalité. Lucrèce regarde l’action des hommes qui se détruisent eux-mêmes. Les temps d’Auguste : les espérances d’une nouvelle fondation 31 av. n. è. : pouvoir n’est plus disputé entre plusieurs personnes à Rome : Auguste prend le pouvoir => empire. Avantage : régime qui instaure un temps de grande stabilité Désavantage : régime particulièrement totalitaire, un seul homme assure le pouvoir. Il va essayer d’assurer cette nouvelle légitimité dans la population. Rappelle un vieux pouvoir (des rois) que les romains haïssaient. Il a fallu les habituer à un pouvoir plus totalitaire. Pour ce faire, il s’est dit que la politique ne suffisait pas, l’armée ne suffisait pas, il fallait des relais culturels : il s’est entouré de gens capables de diffuser ces nouvelles idées notamment par la littérature. Il s’est entouré de trois personnes : Virgile (mythe : rattache aux origines divines => légitimité), Horace (poète classique, du juste milieu, de l’équilibre, de la forme, clarté, permet aux hommes d’oublier la période sombre des guerres civiles, de crises => retrouver plaisirs quotidiens => réintroduit l’amour comme valeur littéraire de grand équilibre), Tite-Live (histoire : commence quand Virgile arrête son Enéide : début évoque la fin de Virgile, évoque cela comme un mythe). + Ovide : poète anti-horatien, anti-virgilien, … Virgile Naît à Mantoue en -70, meurt à Brinde (S Italie) en -19. La référence du règne d’Auguste. Il a connu les dernières convulsions de la république, et l’avènement de ce nouveau régime. Il va en chanter les valeurs, les réformes, montrer qu’il est indispensable pour restaurer la paix. 3 œuvres : Bucoliques, Géorgiques et Eneide. Bucoliques : recueil d’une 10aine de poèmes qui s’inspire de la poésie alexandrine (artificielle, de berger qui rappelle une sorte d’âge d’or). Il écrit son œuvre dans lesquelles on trouve comme personnages principaux des bergers qui se livrent à des combats littéraires, avec des chants alternés, … Evoque un âge d’or, de paix, où la poésie est une valeur fondamentale. Œuvre qui montre une grande maîtrise et un souci formel. Se présente de façon cyclique, structure en anneaux (base de construction poétique) : les poèmes se répondent les uns aux autres. Bucolique 5 : raconte l’apothéose d’un dieu (Daphnis) dans laquelle les contemporains de Virgil ont cru lire le personnage de Jules César. Personnages sont masqués. Bucolique 4 et 6 : particulières, prophétiques : annoncent des temps nouveaux. 4 : évoque le grand chant de la Sybille, retour de l’âge d’or : colle parfaitement à l’actualité politique ; Auguste est le principal responsable de ce retour à l’âge d’or. ******** On attribuait des terres aux vétérans : réforme agraire, exproprier fermiers, paysans d’Italie, chercher dans les villes qui n’ont pas marqué beaucoup d’enthousiasme lors de sa *** => il a pris la terre du père de Virgile : il inclut cet aspect autobiographique dans les bucoliques (1 et 9).

Géorgiques : 4 poèmes : poète chante poésie de campagne italienne. Œuvre de commande :Auguste a demandé à Virgile d’écrire ce recueil pour faire passer dans les mentalités des grands projets de réformes qu’il avait en particulier pour inviter les Romains à se débarrasser des vieilles valeurs. Œuvre de « réarmement moral » 2 poèmes pour l’agriculture, pour l’élevage (moissons (champs), arbres (vigne) ; élevage (gros bétail), abeilles (apiculture)). Père de Virgile était apiculteur. Programme *** de cette œuvre : pressent dans premier livre. Recueil s’ouvre par des vers à la gloire d’Auguste. Lorsque Virgile décrit la société des abeilles, chacun a sa place, chacun est dirigé par un roi, les paresseux sont jetés à la porte, société à la fois d’ouvrières, voyageuses, … société dont les nations ont l’intérêt se s’inspirer. Virgile va reprendre la comparaison avec les abeilles dans l’Enéide : chant 1 : Enée arrive à Carthage, découvre une ville en construction qu’il compare à la société des abeilles. Copié collé de la 4ème Géorgiques. ****** Géorgiques sont une œuvre qui reproduit un genre grec (poésie à caractère campagnard d’Hésiode qui a écrit les travaux et les jours, il racontait les activités de la campagne (quand, comment)). ***Dans chacun des 4 livres, récit mythologique qui illustre dans l’histoire d’un mythe, les propos didactiques tenus par Hésiode. Livre 4 : histoire des abeilles : mythe d’Orphée et d’Eurydice. Enéide : long poème en 12 chants, commence en -29, ne terminera pas complètement (certains vers ne sont pas complets). Il demande de détruire cette œuvre. Le correspondant romain des épopées homériques. Ambition de donner à Rome un œuvre épique comparable à l’Iliade et l’Odyssée et qui devienne une sorte de bréviaire pour les romains, livre dans lequel ils devraient apprendre sur leurs mythes, origines du monde, … Différence : autant les épopées homériques ont été véhiculées par tradition orale, autant Enéide a un auteur identifié (Virgile). Structure montre la volonté de Virgile de se coller au modèle homérique. L’Enéide est un poème en 12 livres, Iliade et Epopée contiennent 24 livres. Structure même inverse l’ordre des épopées homériques dans une seule œuvre : 12 livres (6 premiers qualifiés de l’odyssée d’Enée, il quitte Troie et erre sur la méditerranée; 7-12 : Iliade d’Enée : combats qu’il va mener dans le Latium pour conquérir sa nouvelle terre, revanche du vaincu qui devient le maître du monde). 6 premiers livres nous montrent que la grandeur de la nouvelle ville de Rome doit naitre de l’ancienne ville de Troie. Il a fallu que Troie soit détruite pour qu’un jour Rome puisse naitre. Chant 2 : dernière nuit de Troie (cheval de Troie), destruction systématique de la ville. Il reçoit la visite du fantôme d’Hector (tué par Achille) qui dit qu’il a une autre destinée : fonder ville qu’il ne connaît pas. Chant 3 : errance sur mer méditerranée Chant 4 : amours de Didon et Enée : Enée est arrivé à Carthage, il y rencontre Didon. Croit qu’il est arrivé au terme de ses épreuves => amour contrariée. L’histoire de Carthage a commencé au chant 1 car le chant 2 et 3 ont été racontés par Enée lors d’un repas avec Didon => cohérence narrative Chant 5 : Virgile raconte les jeux organisés à l’occasion du premier anniversaire du père d’Enée. Ce sont les anciens et les morts qui permettent aux vivants de continuer leur trajectoire. Reçoit le sens de sa mission par un mort. Il apprend qu’il doit renoncer le passé et découvre le sens de son avenir grâce à son père. Le sens de son avenir est une famille, son fils nommé Iule qui fondera la gens Iulia, puis le fils adoptif de Jules César, Auguste. Enée lui-même est le fils de Vénus. Auguste et Jules César descendent en ligne directe de Vénus. Chant 8 : avant de commencer son combat, Enée reçoit des armes de sa mère Vénus qui était la femme du forgeron des dieux Vulcain (Phaistos), il forge des armes pour Enée. Le sens de ces armes est très différent : sur le bouclier d’Enée, on voit apparaître des scènes qu’il ne comprend pas. Au centre, une grande bataille navale (bataille d’Accium en -31 qui a permis à Auguste de devenir seul maître à Rome).

Temps où ce message idéologique ne sera plus compris, ou plus d’actualité. On ne pouvait pas la laisser tomber ; les anciens ont lu cette œuvre de toutes sortes de manières. L’œuvre de Virgile peut illustrer toutes sortes se comportements, de sentiments, de mystères. Œuvre = sanctuaire de mystères, relue comme une espèce de message secret qui permet aux hommes de lire des choses cachées dans cette histoire. Virgile devient un prophète païen du christianisme => apparaît dans cathédrales. Horace : sert la politique d’Auguste d’un autre point de vue en écrivant une poésie du quotidien, du présent. Il ne suffit pas de rappeler aux hommes les origines mythiques de leur cité, il faut montrer que la paix est utile pour la vie de tous les jours, qu’elle permet de mieux vivre. Il faut que les gens retrouvent un certain équilibre. Poésie plus axée sur le quotidien. Naît en -65 (nord Italie) meurt en -8 (Tivoli). Poète qui a réussi à assimiler dans la langue latine la complexité de la poésie lyrique grecque. Il va assimiler la poésie lyrique grecque dans la langue latine en récupérant les techniques d’écriture (métrique) dans la langue latine. Œuvres d’Horace définissent chacune un aspect du règne d’Auguste. art poétique : définit l’idéal poétique auquel il prétend aboutir. Il le décrit comme « l’ordre de la lumière ». L’idéal poétique d’Horace est une poésie d’ordre et de lumière, pas chaotique, ni hermétique. Poésie lumineuse, évidente MAIS pas nécessairement qui se laisse lire au premier abord. Valeur littéraire retrouvée dans les Odes : petits poèmes en strophes qui développent une forme de sagesse où on vente le plaisir du temps présent (épicurisme). PAS une recherche du plaisir : inviter le lecteur à profiter du temps qui lui est donné. Sagesse du « nunc » (maintenant). Passé n’existe plus. La sagesse d’Horace : -

« La juste mesure vaut de l’or » : aurea mediocritas La poésie de l’instant : carpe diem (cueille le jour parce que c’est le seul moment sur lequel tu as une maîtrise) - Le poète et l’immortalité : exegi monumentum Pas une invitation à la jouissance MAIS saisir le temps tel qu’il se présente. Sagesse qui d’un côté s’encre dans le quotidien mais qui reconnaît une possibilité d’immortalité pour l’homme capable d’écrire une œuvre poétique.

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