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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES

APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS

121 – CONTROLE DE GESTION 2010-2011 N° de repère Séances Application

1211AS0110 1à4 1

Application de la série 01 du cours à distance

Le contrôle de gestion : outil de décision

Auteurs : Stéphanie Chatelain-Ponroy, Bernard Moisy, Marc Riquin, Olivier Vidal

Institut National des Techniques Économiques et Comptables 40, rue des Jeûneurs 75002 PARIS htpp://intec.cnam.fr Accueil pédagogique : 01.58.80.83.34

SOMMAIRE

Séance 1 : De la comptabilité financière à la comptabilité analytique Séance 2 : Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse Séance 3 : Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse : approfondissements

 

Séance 4 : Imputation rationnelle des charges fixes

Remarque :

 

Les applications et les cours du jour ne suffisent pas pour préparer l’examen. L’étude attentive du cours par correspondance est nécessaire. Il convient de s’exercer sur les exercices auto-corrigés présents en fin du polycopié de cours, ainsi que sur les devoirs, les tests d’auto-évaluation, et les exercices auto-corrigés téléchargeables sur le site http://www.cnamintec.fr.

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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES

APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS

1

 

Séance

Le contrôle de gestion : outil de décision

 

De la comptabilité financière à la comptabilité analytique

Auteurs : Stéphanie Chatelain-Ponroy, Bernard Moisy et Marc Riquin, Olivier Vidal

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CHOIX D’UN COUT Le choix d’un modèle de calcul est lié à l’organisation et aux objectifs du décideur, à savoir le type d’information qu’il entend privilégier. Cette contingence fait que la comptabilité de gestion ne peut être normée, d’où l’exclusion du volet analytique dans le Plan comptable actuel. Toutefois, du fait de la réécriture à droit constant, il est possible de retenir qu’un coût est « la somme des charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable » (PCG 1982) Cette définition très large laisse entendre qu’en fonction des besoins de la gestion il est possible de calculer des coûts obéissant à des logiques différentes. Le choix d’un coût repose sur sa pertinence, c’est-à-dire sa capacité à répondre à un besoin particulier d’information. Le PCG 1982 propose une typologie des coûts en fonction de trois caractéristiques indépendantes les unes des autres :  

Coût constaté Fonction économique

Contenu

Champ d’application

Moyen d’exploitation Activité d’exploitation

Coût variable Responsabilité Coût direct Autres champs

Coût complet  

Coût préétabli D’après PCG 1982

EXERCICE 1 : LE COUT DE REVIENT (Stéphanie Chatelain Ponroy)

En préface au document édité par la CEGOS en 1937, Une méthode uniforme de calcul des « prix » de revient, pourquoi ? Comment ? Auguste Detœuf, ancien élève de l'École polytechnique (1902), ingénieur du corps des Ponts, présidentdirecteur général fondateur d'Alsthom et président de la CEGOS, présentait un apologue resté célèbre que nous avons utilisé (et un peu transformé) pour cet exercice. Le prix 1 de revient ? Tout le monde en parle. Personne ne sait ce que c'est. Personne ne peut savoir ce que c'est. Sans doute, sur l'ensemble d'une fabrication suivie pendant un temps suffisamment long, on peut (à la condition que les variables économiques soient restées provisoirement constantes) définir un prix de 1

Ou plus exactement « coût » de revient selon le PCG 1982 qui indique que le terme « prix » fait référence à un marché (prix de vente) alors que le coût est une donnée interne.

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revient global. Mais il est absolument impossible de calculer sérieusement un prix de revient unitaire. Mais, précisément parce que le prix de revient est un mythe, quelque chose comme un de ces termes métaphysiques qui ont pour chaque philosophe un contenu personnel, il importe, si l'on veut se comprendre, si l'on veut tirer quelque conséquence des valeurs qu'on lui attribue, si l'on veut éviter de parler pour ne rien dire, si l'on veut renoncer à se tromper les uns les autres, qu'on donne du prix de revient une définition aussi précise et aussi générale que possible. Il importe que de ce mythe on fasse une réalité. Il faut que ce dieu s'incarne. Qu'est-ce que le prix de revient ? C'est ce qu'une chose a coûté ; c'est l'ensemble des dépenses qu'on a faites pour la mettre en l'état d'être vendue. Or, ces dépenses sont en partie indiscernables.

 

Je vais au marché acheter des choux mais j'achète finalement 5 kg de choux pour 10 francs et 5 kg de carottes pour 20 francs. Je dépense, à l'aller et au retour, 3 francs d'autobus. Quel est le prix de revient de mes kg de carottes ; quel est celui de mes kg de choux ? Maintenant, nous sommes deux, Pierre et moi à avoir fait les mêmes opérations, en vue de revendre nos choux et nos carottes, avec un bénéfice de 10 %. Mais nous avons choisi chacun une méthode différente pour calculer nos coûts de revient. Quels prix de vente allons-nous proposer ? Que vont faire nos clients qui veulent acheter 10 kg de choux et 10 kg de carottes ? Quelles seront les conséquences sur nos bénéfices ? Et si Pierre et moi avions adopté la même méthode de calcul des coûts de revient ?

 

Je décide finalement de me spécialiser sur les choux qui me semblent avoir le plus de potentiel commercial. Mais c’est également sur ce marché que s’affronte la concurrence la plus vive et celle-ci porte principalement sur les prix de vente qui ont été fixés par le marché à 2 F 30. Je suis en mesure de porter à moi seul 15 kg de choux mais, au-delà, je dois demander à un ami de m’accompagner pour m’aider à porter la charge. En imaginant que les coûts d’achat restent identiques à ceux précédemment observés, le marché actuel qui s’élève à 10 kg de choux estil rentable ? Ai-je intérêt à accepter la proposition d’un nouveau client qui propose de m’acheter 15 kg de choux à 2 F 25 le kilo ? Ou bien ai-je intérêt à accepter plutôt la proposition d’un autre client qui offre de m’acheter 17 kg de choux à 2 F 25 le kilo ?

Travail à faire 1- Comment calculer le coût de revient des carottes et des choux ? 2- Quels prix de vente allons-nous proposer ? Que vont faire nos clients qui veulent acheter 10 kg de choux et 10 kg de carottes ? Quelles seront les conséquences sur nos bénéfices ? Et si Pierre et moi avions adopté la même méthode de calcul des coûts de revient 3- Le marché actuel qui s’élève à 10 kg de choux est-il rentable ? Ai-je intérêt à accepter la proposition d’un nouveau client qui propose de m’acheter 15 kg de choux à 2 F 25 le kilo ? Ou bien ai-je intérêt à accepter plutôt la proposition d’un autre client qui offre de m’acheter 17 kg de choux à 2 F 25 le kilo ? 4- Quel peut être l’intérêt de vouloir normaliser la comptabilité analytique (et les techniques de calcul de coût de revient) ?

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LES CHARGES ET LES PRODUITS INCORPORES La comptabilité financière produit une information normalisée par la réglementation et à destination des tiers. Aussi, le gestionnaire est amené à corriger certaines données afin d’obtenir « une meilleure expression économique des coûts » (PCG 1982). Les différences entre les montants incorporés au calcul des coûts et ceux de la comptabilité financière représentent des différences d’incorporation. Charges incorporées en comptabilité de gestion

Comptabilité financière

Charges supplétives

 

Charges incorporées Charges d’exploitation Charges incorporables : - Exploitation - Financières à analyser Différences d’incorporation : - Abonnement - Charges de substitution

 

Charges financières

Charges exceptionnelles

Charges non incorporables

EXERCICE 2 : COMPTABILITE FINANCIERE ET COMPTABILITE DE GESTION (Bernard Moisy, Marc Riquin, Olivier Vidal)

La société BIL fabrique du mobilier de bureau sur deux sites : une usine spécialisée dans les meubles en bois, et une usine spécialisée dans les meubles métalliques. Les deux usines commercialisent leurs produits par l’intermédiaire d’un même bureau commercial.

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La direction générale dispose du compte de résultat de la société pour le mois d’octobre N (en €) : DÉBIT Achats de matières premières Variation des stocks de MP Services extérieurs Autres services extérieurs Frais de personnel Frais financiers (escomptes commerciaux accordés) Pertes exceptionnelles Dotations aux amortissements d'exploitation IS Résultat Totaux

Montants (€) CRÉDIT 600 000 Ventes de produits finis - 90 000 Production stockée 210 000 Produits financiers (gains de change) 140 000 Produits exceptionnels 750 000

Montants (€) 2 100 000 150 000 40 000 110 000

30 000 30 000 180 000 90 000 460 000 2 400 000

Totaux

2 400 000

 

Le gérant s’octroie une rémunération annuelle de 30 000 €. Travail à faire Question 1 : Le directeur souhaite savoir si les trois centres (usine bois, usine métal, bureau de vente) sont rentables. Il souhaite instaurer une prime pour les commerciaux calculée sur les variations des ventes par catégorie de produit. Il souhaite savoir si les charges du service administratif ont évolué depuis la restructuration et la redéfinition des postes qu’il a mises en place. Il souhaite également connaître le coût de revient du nouveau modèle de chaise ergonomique que son bureau d’études vient de mettre au point, et dont la production est prévue pour décembre. Enfin, plusieurs clients s’étant plaints des délais de livraison jugés trop longs, le directeur aimerait savoir si les délais se sont réduits en octobre, et si la satisfaction des clients s’est améliorée. Pouvez-vous aider le directeur à répondre à toutes (ou certaines de) ces questions à partir du compte de résultat qui vous est communiqué ? Expliquez. Que faudrait-il faire pour répondre davantage ?  

Question 2 : Définir puis chiffrer les charges incorporables, les charges non incorporables, les charges supplétives, les charges incorporées, les produits non incorporés en comptabilité de gestion (ou comptabilité analytique). Calculer le résultat analytique. Question 3 : Effectuer la concordance entre le résultat de la comptabilité de gestion et le résultat de la comptabilité financière.

EXERCICE 3 : TYPOLOGIE DES COUTS (Olivier Vidal)

Monsieur Boa était informaticien, salarié d’une grande entreprise. Ayant bénéficié d’un héritage, il est tenté de réaliser un ancien rêve : se mettre à son propre compte. Il démissionne donc de son ancienne entreprise et décide de racheter une petite entreprise de pose de carrelage et de faïence dans le nivernais, sa province natale. Pour financer son acquisition, il vide son compte d’épargne principal qui lui rapportait 4% par an. Monsieur Boa utilise un atelier transformé en studio attenant à sa maison pour administrer cette nouvelle activité. Ce studio était inoccupé, mais il aurait pu être loué. Le stockage des

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outils, du matériel, et du véhicule se fait dans un grand atelier faisant parti du fonds de commerce. Cet atelier est en location. L’entreprise emploie deux salariés. L’activité nécessite l’achat de carreaux de faïence (les stocks sont faibles car les achats sont spécifiques à chaque chantier), divers outils, et des consommables (plâtre, joints..). Monsieur Boa envisage l’achat d’une camionnette pour remplacer l’ancienne. Le nouveau modèle, plus grand, consommera davantage de carburant, mais permettra d’accepter de plus gros chantiers. Pour l’aider dans sa gestion administrative (tenue de la comptabilité, paie, déclarations fiscales…), Monsieur Boa fait appel à un expert-comptable qui lui facture ses services selon un tarif forfaitaire dont le barème par tranche dépend de son chiffre d’affaires annuel. Enfin, Monsieur Boa envisage pour lancer son activité de financer une campagne de publicité locale par voie d’affichage durant deux mois environ. Travail à faire

 

Question 1 : Lister les principaux coûts générés par l’activité de l’entreprise. Question 2 : Préciser pour chacun des coûts identifiés, la (ou les) catégorie (s) à laquelle (auxquelles) il peut être rattaché (coût variable, coût fixe, coût d’opportunité, coût perdu, coût direct, coût indirect, coût opérationnel, coût de structure…).

EXERCICE 4 : L’EVALUATION DES SORTIES DES COMPTES DE STOCKS (Bernard Moisy et Marc Riquin)

Vous êtes chargé(e) de tenir les fiches de stocks pour le mois de mars. :

stock initial de 5 000 boites à 2 €/pièce

15/03

:

achat de 3 000 boites à 1,80 €/pièce ; frais d’achat : 750 €

20/03

:

sortie de 4 000 boites pour la production

28/03

:

achat de 5 000 boites à 1,90 €/pièce ; frais d'achat : 1 500 €

 

1/03

Travail à faire 1- Présentez les fiches de stocks (annexes à compléter) selon les méthodes PEPS (ou FIFO), puis DEPS (ou LIFO), CMUP après chaque entrée et CMUP de fin de période. 2- Citer d’autres valorisations possibles.

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Annexes à compléter Q

Sorties CU

CU

Montant

Entrées Q

CU

Entrées Q

CU

Q

Stocks CU

Montant

Montant

Montant

Q

Sorties CU

Montant

Q

Stocks CU

Montant

Montant

Q

Sorties CU

Montant

Q

Stocks CU

Montant

 

 

Entrées Q

LES MOTS CLEFS A CONNAITRE

Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • •

Comptabilité Comptabilité analytique / Comptabilité de gestion Comptabilité financière / Comptabilité générale Produit / Charge Prix / Coût Charge directe / Charge indirecte Charge fixe / Charge variable Document de travail réservé aux élèves de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 9 sur 30

• • • • • • • • • • • •

Charge de structure / Charge opérationnelle Charge supplétive / Charge non incorporable Rémunération des capitaux propres / Rémunération du travail de l’exploitant Contrôle / vérification / incitation Contrôle de gestion / Contrôleur de gestion Contrôle interne Coût d’opportunité / coût perdu / coût discrétionnaire Marge / Résultat Profit / Bénéfice / Perte / Déficit Résultat analytique Cybernétique / Rétroaction Normalisation

QCM SUR LA COMPTABILITE ANALYTIQUE  

(Olivier Vidal)

 

Question 1 - Un coût… a. …est une opinion. b. …est une somme de charges. c. …est pénalisant pour les entreprises. Question 2 - Un coût direct... a. …peut être variable. b. …peut être indirect. c. …peut être fixe. Question 3 - Un coût variable... a. …est un coût complet. b. …est un coût discrétionnaire. c. …est un coût perdu. Question 4 - Une charge non incorporable... a. …n’apparaît pas en comptabilité financière. b. …n’apparaît pas en comptabilité analytique. c. …n’apparaît pas en comptabilité générale. Question 5 - La comptabilité analytique est un outil utile... a. …à la comptabilité financière. b. …au contrôle de gestion. c. …à la comptabilité nationale. Question 6 - La comptabilité analytique... a. …ne s’intéresse qu’à des informations quantifiables en unité monétaire. b. …n’a de comptable que le nom. c. …se confond avec le contrôle de gestion. Question 7 - Les deux dimensions du contrôle sont... a. …la modélisation et la motivation. b. …la planification et la prévision. c. …la vérification et l’incitation. Question 8 - Un coût direct... a. …est un coût de direction. b. …est attribuable à un objet de coût sans difficulté. c. …est variable.

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Question 9 - Un coût fixe... a. …varie par paliers. b. …est toujours indirect. c. …est inclus dans le coût de production. Question 10 - Un coût d’approvisionnement... a. …est un coût de production. b. …est un coût complet. c. …est un coût de revient.

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2

 

Séance

Le contrôle de gestion : outil de décision

 

Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse

Auteurs : Bernard MOISY et Marc RIQUIN

EXERCICE 1 : REPARTITION DES CHARGES INDIRECTES (METHODE DES CENTRES D’ANALYSE) (Bernard Moisy et Marc Riquin) La Société Montalbanaise de Textile fabrique des vestes et des pantalons à partir de tissus coupés dans un atelier de coupage (unité d'œuvre : m2 de tissu utilisé) puis cousus dans un atelier de couture (unité d'œuvre : heure de main-d'œuvre directe) et enfin terminés dans un atelier de finition (unité d'œuvre : veste et pantalon terminés) ; assiette de frais de la distribution : l’euro de vente.

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Répartition des charges indirectes : Totaux

Centres Auxiliaires Administration Entretien

Totaux primaires Administration Entretien

140 420

25 000

Centres principaux Achats

Coupage Couture Finition Distribution

8 000 13 950 10 % 20 % 10 %

28 900 36 300 15 700 20 % 20 % 20 % 20 % 40 % 20 %

12 570 10 % 10 %

Stocks initiaux : néant Achats : 20 000 m2 de tissu à 15 € le m2. Consommations : 18 000 m2 de tissu (10 000 pour les vestes et 8 000 pour les pantalons). Il est cousu : 4 500 vestes (2 m2 de tissu par veste),



4 000 pantalons (1,8 m2 de tissu par pantalon).

 



Il est fini 4 000 vestes et 3 600 pantalons. Main-d’œuvre directe : •

360 heures de coupage à 8 €/HMO réparties proportionnellement aux m2 coupés,



1 300 heures de couture à 10 €/HMO (12 minutes par veste et 6 minutes par pantalon),



1 160 heures de finition à 8 €/HMO (12 minutes par veste et 6 minutes par pantalon).

Ventes : 3 800 vestes à 60 € l'unité et 3 500 pantalons à 50 € l'unité.

Travail à faire 1- Achever le tableau de répartition des charges indirectes en complétant l’annexe suivante :

 

Totaux

Totaux primaires Administration Entretien Totaux secondaires Unités - d’œuvre

Centres Auxiliaires Centres principaux Administration Entretien Achats Coupage Couture Finition Distribution 140 420 25 000 8 000 13 950 28 900 36 300 15 700 12 570

20 000

36 000

45 500

22 800

16 120

Nombre d’UO

Coût d’une UO 2- Déterminer les coûts pour chacune des étapes de la production ainsi que les résultats analytiques par produit.

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3- Établir le compte de résultat de la comptabilité financière en complétant l’annexe suivante : DÉBIT Prix des achats ∆ stocks tissus (1) Charges indirectes Charges directes : - coupage - couture - finition Résultat Total

Montants

CRÉDIT Ventes vestes Ventes pantalons Production stockée : - tissu coupé (2) - vestes cousues (3) - pantalons cousus (4) - vestes finies (5) - pantalons finis (6) 487 306 Total

Montants

487 306

EXERCICE 2 : PRESTATIONS RECIPROQUES  

(Bernard Moisy et Marc Riquin) Établir le tableau de répartition des charges indirectes (annexes à compléter) ainsi que le coût des unités d’œuvre de la SOMAG connaissant les éléments suivants : − Centres auxiliaires : •

Énergie : 71 000 € ; l'unité d’œuvre de ce centre est le KWH ce centre en a fourni 150 000 au total, dont : 37 500 au centre entretien 3 000 aux approvisionnements 60 000 à l 'atelier de préparation 43 500 à l 'atelier de finition 6 000 à la distribution

 



Entretien : 40 000 € ; l'unité d’œuvre est l 'heure de MOD; ce centre en a fourni 6 000 au total, dont : 900 au centre énergie 600 aux approvisionnements 1 500 à l'atelier de préparation 2 700 à la finition 300 à la distribution

− Centres principaux : totaux primaires : • approvisionnement : 42 000 € ; U.O : KG de matière achetée ; Nombre d'UO : 9 920 • atelier de préparation : 110 000 € ; UO : HMOD de l 'atelier ; Nombre d'UO : 7 850 • atelier de finition : 90 000 € ; UO : heure de machine ; Nombre d'UO : 14 020 • distribution : 70 000 euros ; UO : 100 euros de CA ; Le CA est : 5 080 000

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Annexes à compléter A- Calcul préalable des pourcentages de transfert :

Totaux primaires Énergie Entretien

Totaux Centres auxiliaires Centres principaux Énergie Entretien Approvisionnements Préparation Finition Distribution 423 000 71 000 40 000 42 000 110 000 90 000 70 000

B- Répartition secondaire et calcul du coût des unités d’œuvre Totaux

71 000

Centres principaux

40 000 42 000

110 000

90 000

70 000

 

Totaux après répart. 423 000 primaire Énergie Entretien Totaux après répart. secondaire Unités d’œuvre Nombre d'UO Coût UO

Centres auxiliaires

EXERCICE 3 : UNITES D’ŒUVRE (Bernard Moisy et Marc Riquin) Le montant des charges du centre approvisionnement et les unités d’œuvre envisageables sont exprimés dans le tableau suivant :

 

Années N-5 N-4 N-3 N-2 N-1 Charges indirectes d’approvisionnement (euros) 20 000 25 000 22 000 22 500 24 000 Tonnes consommées 100 90 85 85 90 Prix d’achat (euros) 50 000 70 000 65 000 50 000 85 000 Nombre de commandes 30 40 35 35 40 Travail à faire Justifier l’unité d’œuvre à retenir pour le centre gestion des approvisionnements.

EXERCICE 4 : EN COURS DE PRODUCTION (Bernard Moisy et Marc Riquin) Période P-1

Période P+1

Période P Charges de la période P

EC début P

Produits achevés (dont ECI)

EC fin P

Coût des produits achevés pendant la période P Coût des produits achevés pendant P = Charges période P+ Coût EC initial – Coût EC final

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Une entreprise fabrique des banquettes de bois et désire analyser ses coûts pour le mois de Janvier N. Pour cette période, les renseignements suivants sont communiqués : Stocks au 1/1/N : −

Bois : 6 000 KG à 7 €/KG



Banquettes : 35 pour 17 700 € au total



Fournitures diverses : 20 000 €



En-cours initiaux : 25 000 €

Stocks au 31/1/N : −

En-cours finaux : 30 000 €

Coût des achats : bois : 10 000 KG à 7,8 €/KG



fournitures diverses : 35 000 €

 



Consommations : −

12 000 KG de bois



45 000 € de fournitures

Main-d’œuvre directe : 80 000 € Frais d 'atelier : 60 000 €. Frais de distribution : 5 % du CA. Fabrication terminée de la période : 650 banquettes. Les sorties de stocks évaluées au coût moyen unitaire pondéré. Vente de 600 banquettes à 500 euros/pièce.

Travail à faire  

1- Établir les coûts de production et de revient ainsi que le résultat analytique. 2- Établir le compte de résultat de la comptabilité financière en complétant l’annexe suivante : Débit

Montants

Achats :

Crédit Ventes Production stockée

Montants

Variation des stocks

Frais de personnel Frais d'atelier et de distribution Résultat Totaux

323 000

Totaux

323 000

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LES MOTS CLEFS A CONNAITRE

 

Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • • •

Coût complet / Coût de revient Méthode des sections homogènes Affectation / Imputation / Répartition Répartition primaire / Répartition secondaire / Tableau de répartition Centre homogène / Centre d'analyse Centre auxiliaire / Centre principal Prestations réciproques Coûts de distribution / Coûts de production / Coûts de revient / Coût d’approvisionnement

• • • •

Clé de répartition / Unité d’œuvre Taux de frais Ajustement linéaire / Coefficient de corrélation linéaire Écart type / Variance

• •

Inventaire permanent DEPS / LIFO / CUMP / FIFO / PEPS / NIFO / Valeur de remplacement

• • •

Produit principal / Produit-joint / Co-produit / sous-produit Rebuts / Déchet / Chute En-cours de production

QCM SUR LES CENTRES D’ANALYSE (Marc Riquin et Olivier Vidal)  

Question 1 - Le contrôle se limite aux actions de surveillance ou de vérification. a. Vrai b. Faux Question 2 - Le "système Sloan-Brown" est le nom donné au système classique de contrôle à distance par les chiffres développé dans les grandes entreprises nord-américaines dans les années 30. a. Vrai b. Faux Question 3 - Il existe en France une longue tradition de réflexion originale en matière de comptabilité de gestion, illustrée par exemple par les travaux de Rimailho. a. Vrai b. Faux Question 4 - On assiste actuellement à l'émergence d'une normalisation des outils du contrôle de gestion. a. Vrai b. Faux

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Question 5 - Une stratégie de diversification suppose un système de contrôle par centres de profit. a. Vrai b. Faux Question 6 - Les "facteurs-clés de succès" pris en compte dans la définition des indicateurs d'un tableau de bord sont liés … a. … à la stratégie générique (au sens de Porter) suivie par l'entreprise. b. … au résultat d’exploitation (au sens du PCG) publié par l’entreprise. c. … aux coûts de revient (au sens de Detoeuf) calculés par l’entreprise. Question 7 - Un système cybernétique est un système… a. … construit à partir de composants électronique. b. … possédant un mécanisme de "feed-back". c. … capable d'atteindre un objectif. Question 8 - Le contrôle budgétaire… a. … est un outil de benchmarking. b. … est un instrument cybernétique. c. … est une finalité du contrôle de gestion. Question 9 - L'approche "contingente" consiste à affirmer l'existence d'un "one best way" unique. a. Vrai b. Faux Question 10 - "Contrôle interne" et "contrôle de gestion" désignent les mêmes procédures. a. Vrai b. Faux

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3

 

Séance

Le contrôle de gestion : outil de décision Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse : approfondissements

 

Auteur : Bernard Moisy

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EXERCICE 1 : COUT COMPLET – CENTRES D’ANALYSE – CAS R.S. (Bernard Moisy)

L’entreprise R.S. fabrique un produit unique R et un sous - produit S. L'atelier A traite la matière première M pour obtenir le produit semi-fini P, qui ne fait pas l'objet de stockage ; il est livré immédiatement à l 'atelier B ; d 'autre part on obtient un sous-produit S qui est, quant à lui, livré immédiatement à un atelier C. L'atelier B adjoint la matière première N à P pour obtenir R. L'atelier C transforme S pour le rendre commercialisable à 1 500 euros/tonne ; ce prix sera également retenu pour les entrées et les sorties de stock de S. Charges indirectes : 444 240 € dont 418 740 € pour les charges incorporées, 6 750 € de charges supplétives et 18 750 € de matières consommables. Elles se répartissent comme suit :

 

-

Approvisionnement et magasin : 43 132,5 € (25 % pour chacune des matières premières et 50 % au coût de production des produits finis) Atelier A : 127 920 € Atelier B : 148 477,5 € Atelier C : 8 962,5 € Distribution : 115 747,5 €

Stocks initiaux : -

M: 10 tonnes à 1 200 €/tonne N: 25 tonnes à 762 €/tonne Matières consommables : 6 750 € Produit fini R : 5 tonnes à 4 797 €/tonne Sous-produit S : 1 tonne à 1 500 €/tonne En-cours initiaux : 54 000 € ( atelier A )

Achats : M: N: Matières consommables :

110 tonnes à 1 290 €/tonne 130 tonnes à 787,5 €/tonne 18 000

 

-

Matières consommées : -

M: N:

90 tonnes 140 tonnes

Main-d’œuvre directe : -

Atelier A : Atelier B : Atelier C :

285 000 € 217 500 € 1 441,5 €

En-cours finaux : -

Atelier A : Atelier B :

67 500 € 18 000 €

Productions : -

Atelier A : 75 tonnes de P et 10 tonnes de S Atelier B : 200 tonnes de R Atelier C : intégralité de la production de S fournit par l'atelier A ; il est obtenu 9 tonnes commercialisables.

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Ventes : -

190 tonnes de R à 6 000 €/tonne 8 tonnes de S. Les sous-produits S ne supportent pas de frais de distribution.

Toutes les sorties de stocks sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré.

Travail à faire 1)

Calculez (avec trois décimales) les coûts successifs.

Coûts d'achats : Matière première M

Matière première N

Achats Frais d'approvisionnement

 

Comptes de stock : Stock initial Achats

Stock initial Achats

Matière M Sorties Stock final

Matière N Sorties Stock final

 

Coût de production de P : Matière première M Main-d’œuvre directe Frais d'atelier A Charges de la période En-cours initiaux En–cours finaux Coût de production de S ( 1) Coût de production de P Coût de production de R : Coût de production de P Matière N Main-d’œuvre directe Frais d'atelier B Charges de la période En-cours finaux Magasin Coût de production de R

1 008 793,884

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Stock R Sorties

Stock initial Achats

Stock final

Coût de revient et résultat sur R : Coût de la production vendue Frais de distribution Coût de revient Chiffre d'affaires Résultat Quel sera le résultat de la comptabilité financière ?

3)

Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière en justifiant les montants de l’annexe suivante :

 

2)

Achats

262 275,00 Chiffre d'affaires

1 152 000,00

Variation des stocks :

Main-d’œuvre directe Charges indirectes Résultat Total

-29 170,78 Production stockée 6 255,67 R 750,00 S 503 941,50 EC 418 740,00 73 792,80 1 236 584,19 Total

51 584,19 1 500,00 31 500,00

1 236 584,19

EXERCICE 2 : COUT COMPLET – CENTRES D’ANALYSE – CAS MAÏKY  

(Bernard Moisy)

L’entreprise Maïky fabrique 2 catégories de chaussures : • •

Chaussures courantes : dessus en cuir et semelles en plastiques ; Chaussures de luxe : dessus en cuir et semelles en cuir.

Il vous est demandé d’étudier la situation du mois de mars. Stocks au 01/03/N : cuir pour les dessus: semelles cuir : semelles plastique : en – cours atelier découpage : en – cours atelier finition : chaussures courantes : chaussures de luxe :

1 200 m2 à 8 €/M2 ; 5 000 semelles à 3,50 € pièce ; 12 000 semelles à 1,50 € pièce; 13 760 € ; 8 000 € pour les chaussures courantes, 7 000 € pour les chaussures de luxe ; 3 000 paires à 28 € pièce ; 2 000 paires à 34 € pièce.

Toutes les sorties de stock sont évaluées selon la méthode PEPS.

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Achats du mois : cuir : semelles cuir : semelles plastique :

7 500 M2 à 7,50 €/M2 ; 10 000 semelles à 3,20 € pièce ; 16 000 semelles à 1,40 € pièce.

Production : Le cuir est découpé dans un atelier de découpage ; les pièces sont cousues pour faire des dessus dans un atelier de montage ; 1 M2 de cuir permet de faire 4 dessus de chaussure. Ceux-ci ne se sont pas stockés et passent directement à la finition. Il est consommé 7 200 M2 de cuir à raison de 60 % pour les chaussures courantes et 40 % pour les chaussures de luxe. L’atelier de finition colle les semelles.

 

Stocks au 31/03 : cuir : semelles cuir : semelles plastique : chaussures courantes : chaussures de luxe : en – cours atelier découpage : en – cours atelier de finition :

1 490 M2 ; 3 500 semelles ; 10 720 semelles ; 1 640 paires ; 1 760 paires ; 20 000 € ; 8 471 € pour les chaussures courantes, 8 746 € pour les chaussures de luxe.

Main-d’œuvre directe : atelier de coupage : atelier de montage : atelier de finition :

50 heures à 60 €/heure ; 120 heures à 60 €/heure ; 180 heures à 70 €/heure.

La moitié de la main-d’œuvre de l’atelier de finition concerne les chaussures de luxe et l’autre moitié les chaussures courantes. Ventes :

 

6 000 paires de chaussures de luxe à 45 € pièce ; 10 000 paires de chaussures courantes à 32 € pièce. Charges indirectes : Totaux primaires Administration Entretien Unités d’œuvre

Administration Entretien Achats Découpage Montage 94 000 69 000 8 000 45 000 65 800 - 100 % 20 %

10 % - 100 %

20 %

10 % 20 % m2 découpé

10 % 30 % Dessus

Finition 58 200

Distribution 7 500

30 % 20 % 30 % Chaussure 100 € de CA

Les charges indirectes d’achat se répartissent comme suit : 50 % aux achats de cuir ; 25 % aux semelles de cuir ; 25 % aux semelles de plastique. Il est inclus dans les charges indirectes la rémunération de l’exploitant calculée sur la base de 120 000 €/an ; par ailleurs les charges non incorporables se montent à 5 000 € pour le mois.

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Travail à faire : 1.

Poser et résoudre le système qui permet d’obtenir le tableau de répartition des charges indirectes après répartition secondaire (annexe 1).

2.

Calculez les coûts successifs (annexe 2 A : stocks à compléter) et le résultat analytique (annexe 2 B).

3.

Quel sera le résultat de la comptabilité financière ?

4.

Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière en justifiant les montants de l’annexe 3 :

ANNEXE 1 : tableau de répartition des charges indirectes après répartition secondaire.

 

Totaux primaires Administration Entretien Totaux secondaires Nombre d 'UO Coût UO

administration 94 000 - 110 000 16 000

entretien achats découpage 69 000 8 000 45 000 11 000 22 000 11 000 - 80 000 16 000 30 000 72 000

montage 65 800 11 000 24 000 100 800

finition 58 200 33 000 24 000 115 200

distribution 7 500 22 000 29 500

ANNEXE 2 A- Comptes de stocks Cuir Stock initial Achats

Consommations Stock final

Total

Total

Semelles cuir Consommations

 

Stock initial Achats

Stock final Total

Total Semelles plastique

Stock initial 12 000 1,50 18 000 Consommations (1) Achats 16 000 1,86875 29 900 Stock final Total 28 000 47 900

12 000 5 280 10 720 28 000

1,50 18 000 1,86875 9 867 1,86875 20 033 47 900

(1) 60% * 28 800 = 17 280 Chaussures de luxe Stock initial Production

2 000 5 760

Total

7 760

34 33,2

68 000 Ventes 191 232 Stock final 259 232 Total

2 000 4 000 1 760 7 760

34 33,2 33,2

68 000 132 800 58 432 259 232

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Chaussures courantes Stock initial Production

3 000 8 640

Total

11 640

28 28,8

84 000 Ventes 248 832 Stock final 332 832 Total

3 000 7 000 1 640 11 640

28 28,8 28,8

84 000 201 600 47 232 332 832

B- Coûts de revient et résultats

Coût de production Coût de distribution Coût de revient Chiffres d'affaires Résultats

Chaussures luxe Qtés PU 6 000 2 700 5 6 000 35,72 6 000 45 6 000 9,28

Total 200 800 13 500 214 300 270 000 55 700

Chaussures courantes Qtés PU Total 10 000 285 600 3 200 5 16 000 10 000 30,16 301 600 10 000 32 320 000 10 000 1,84 18 400

Résultat total : 55 700 + 18 400 = 74 100  

ANNEXE 3

Débit Achats Variation des

stocks

Montants Crédit 110 650 Chiffre d'affaires - 2 913 Production

Main - d'œuvre directe Charges indirectes

22 800 342 500

Résultat Total

79 084 552 121

Total

Montants 590 000 - 37 879

552 121

LES MOTS CLEFS A CONNAITRE  

Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • • • • • • • •

Théorie de droits de propriété Théorie de l’agence Théorie des coûts de transaction Système d’information Contingence Audit / Audit interne / Audit externe Benchmark / Benchmarking externe / Benchmarking interne Contrôle organisationnel / Contrôle social Gestion / Management / Sciences de gestion Management control / Manager Pertinence Économie d’échelle Efficacité / Efficience

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QCM SUR LES CENTRES D’ANALYSE (APPROFONDISSEMENTS) (Marc Riquin et Olivier Vidal)

 

 

Question 1 - Quand un sous-produit est récupéré et vendu… a. …on peut calculer le coût du sous-produit forfaitairement. b. …on peut considérer le produit de la vente comme venant minorer le coût de production du produit principal. c. …on peut estimer le coût de revient du sous-produit à son coût de production. Question 2 - On peut écrire : Valeur de l’encours initial + Charges de la période = … a. …= Coût de production de la période + Coût de distribution de la période. b. …= Coût de production des produits terminés - valeur de l’encours final. c. …= Coût de production des produits terminés + valeur de l’encours final. Question 3 - La méthode classique des sections homogènes… d. …vise à calculer un coût complet. e. …vise à calculer un prix de vente. f. …vise à calculer la valeur des stocks. Question 4 - Les comptes réfléchis permettent d'articuler la comptabilité générale et la comptabilité analytique. c. Vrai d. Faux Question 5 - Si un centre n’est pas homogène, on peut... a. …tenter de trouver une nouvelle unité d’œuvre. b. …tenter d’appliquer un taux de frais. c. …tenter de subdiviser ce centre en plusieurs sections homogènes. Question 6 - La structure du calcul de la méthode des sections homogènes… a. …est particulièrement adaptée aux entreprises industrielles ayant des stocks de matières premières, et des stocks de produits finis. b. …est particulièrement adaptée aux entreprises de service. c. …est particulièrement adaptée aux entreprises dont les modes de production sont en permanente évolution. Question 7 - La méthode des sections homogènes... a. … peut également s’appeler méthode du PCG 82. b. … peut également s’appeler méthode des centres d’analyse. c. … peut également s’appeler méthode de l’imputation rationnelle. Question 8 - Les "différences de traitement comptables" sont enregistrées dans le compte 97. a. Vrai b. Faux Question 9 - L'informatisation pousse… a. …à l’exploitation de la comptabilité analytique par l’Etat dans le cadre de la comptabilité nationale. b. …à l'intégration de la comptabilité générale et de la comptabilité analytique, avec une saisie unique dans une seule base de données. c. …à la standardisation des comptabilités analytiques dans toutes les entreprises. Question 10 - Dans certains systèmes comptables informatisés en partie multiple, le Trébit désigne l'imputation analytique. a. Vrai b. Faux

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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES

APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS

 

Séance

4

Le contrôle de gestion : outil de décision

Imputation rationnelle des charges fixes

 

Auteurs : Bernard MOISY et Marc RIQUIN

Coefficient d’imputation rationnelle = Si

Activité réelle Activité normale

< 1 mali de sous-activité > 1 boni de suractivité

Remarque: ne pas confondre activité et production.

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EXERCICE 1 : IRCF – SOCIETE X (Bernard Moisy et Marc Riquin)

La société X produit et commercialise un produit unique. Son activité est exprimée en produits, et les données suivantes sont communiquées : Période Activité (unités d’œuvre) Coût complet (1) Coût unitaire Chiffre d’affaires Résultat Résultat unitaire (1)

Janvier 1 000 120 000 120 150 000 30 000 30

Février 1 200 128 000 106,67 180 000 52 000 43,33

Mars 800 112 000 140 120 000 8 000 10

Dont charges de structure mensuelles = 80 000 €  

L’activité normale est de 1 000 unités d’œuvre. Travail à faire 1Les variations du résultat traduisent-elles une dégradation des conditions de production ? Pour répondre à cette question, les tableaux suivants seront utilisés :

 

A- Exprimer sous forme d’équation la relation entre coût complet total et activité, et la relation entre coût complet unitaire et activité: Période Activité Charges variables Charges de structure Coût complet Coût unitaire Dont variable Dont fixe Chiffre d’affaires Résultat Résultat unitaire

Janvier 1 000

Février 1 200

Mars 800

B- Exprimer sous forme d’équation la relation entre coût complet unitaire avec IRCF et activité. Période Activité Coefficient d’imputation rationnelle Charges variables Charges de structure imputées Coût avec imputation rationnelle Coût unitaire Dont variable Dont fixe Chiffre d’affaires Résultat avec imputation rationnelle Résultat unitaire

Janvier 1 000

Février 1 200

Mars 800

Différence d’imputation rationnelle

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2-

Mettre en évidence : a. Le lien entre coût complet avec IRCF, coût complet et différence d’imputation. b. Le lien entre résultat avec IRCF, résultat sans IRCF et différence d’imputation

3Présenter sur un même graphique les équations du coût complet et du coût d’imputation rationnelle. EXERCICE 2 : COUT COMPLET AVEC ET SANS IRCF – CAS PIPZ (Bernard Moisy et Marc Riquin)

L’entreprise PIPZ fabrique 2 produits P1 et P2 à partir de 2 matières premières MP1 et MP2 ; il faut 2 KG de MP1 et 1 KG de MP2 pour fabriquer P1 et 3 KG de MP1 et 2 KG de MP2 pour fabriquer P2 dans un atelier de production. Chaque produit P1 demande 1 heure-machine et chaque produit P2 1,5 heure. Stocks initiaux : néant.



Achats de la période :

 



4 500 KG de MP1 à 10 €/KG 2 400 KG de MP2 à 15 €/KG −

Production : 900 P1 600 P2



Ventes : 810 P1 à 160 € pièce 540 P2 à 250 € pièce

Soit le tableau de répartition des charges indirectes (intégralement fixes) suivant pour le mois de mars N:

 

Totaux secondaires Unités d’œuvre Nombre d’unités d’œuvre Coût d’unité d’œuvre

Approvisionnements 69 000 KG de matière achetée 6 900 10

Production 90 000 heure-machine 1 800 50

Distribution 13 500 produit vendu 1 350 10

Charges fixes spécifiques de production : 30 000 pour P1 24 000 pour P2 Travail à faire : 1- Calculez les coûts et résultats complets sans imputation rationnelle. Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière. 2- Calculez les coûts et résultats complets avec imputation rationnelle, sachant que : - la quantité d’achat normale se monte à 8 100 KG. - le nombre d’heure-machine normal se monte à 2 050. - les productions et ventes normales se montent à 1 000 P1 et 700 P2. Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière. 3- Quelle solution retenir en comptabilité financière ?

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LES MOTS CLEFS A CONNAITRE

Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • • •

Coefficient d’activité Coefficient d’imputation rationnelle Différence d’imputation rationnelle (DIR) Niveau d’activité / Sous-activité / Suractivité Imputation rationnelle et évaluation des stocks Adhocratie Bureaucratie mécaniste / Bureaucratie professionnelle Structure « hybride » / Structure divisionnalisée

 

LES AUTEURS A CONNAITRE

Pouvez-vous rattacher chacun de ces auteurs à une théorie ou un concept important ayant des conséquences en contrôle de gestion ? Alchian & Demetz Coase Jensen & Meckling Maslow Mayo McGregor Mintzberg Williamson

 

-

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