18 13 Feb Appartenance Communautaire

Vendredi 13 février – Sentiment d’appartenance communautaire 05 h 03 L’Arizona State University (ASU) compte entre 60 000 et 70 000 étudiants, ce qui en fait une des cinq plus grosses universités américaines et, certainement, un très beau spécimen de collectivité à l’échelle mondiale. Son développement démographique, proprement exponentiel, a accompagné celui de Phoenix (ce sujet très étonnant sera abordé ultérieurement). Or, il se dégage quelque chose d'extrêmement puissant de cette communauté, dont il faut avant toute chose préciser qu’elle possède une très fort identité - géographique, graphique et sportive notamment. Géographique, en raison de l’État dont provient l’ASU, l’Arizona, formerly le désert ; le soleil y brille sans discontinuer. Graphique, parce que toute la charte graphique de l’ASU, sur laquelle il est impossible de transiger pour toute communication externe à l’University, qui fait la part belle audit soleil, dégage in fine une identité visuelle très forte.

Par ailleurs, la communauté repose sur quelques éléments fondateurs qui agissent simultanément en qualité d’agents liants, qui soudent véritablement le corps social. Bien que la ficelle soit connue, il faut reconnaître que l’équipe universitaire de basket, les Sun Devils, est probablement le plus important de ces ciments - à la prise rapide et extra forte. L’identité marquée de l’ASU et la force graphique qui s’en dégage ne doit pas être étrangère au puissant Sun Devils sentiment d’appartenance communautaire qui se vit, ici, concrètement, au quotidien, d’avantage d’ailleurs qu’il ne se relate. Telle jeune demoiselle, juchée sur son vélo, arbore fièrement un sweat ASU. Tel autre jeune homme taquine un ballon aux tons ocre et bordeaux, équipé d’un short et d’un t-shirt aux couleurs des Sun Devils. Tel restaurant propose des réductions aux members of the team. Bref, toute personne qui vit ici, on the campus, vibre ASU, supporte activement les Devils, think ASU, hold his/her Sun Devils breath. C’est un élément de la vie ici qui m’apparaît tout à fait singulier, bien que le phénomène soit largement notoire concernant les universités américaines. Il n’existe pas des choses telles que des éléments exogènes ou gangreneux ici. L’inconvénient, c’est une logique «collectiviste» dont d’éventuels débordements ne sont pas à exclure en principe - en pratique, je n’ai rien constaté de tel. L’avantage, c’est un dynamisme, une direction, un enthousiasme fédérateur qui transporte au quotidien et propulse / oriente l’énergie injectée par les individus. En somme, ici, vous êtes un électron qui intègre un flux et se déplace le long d’un câble à haute vitesse. Mais peut-être suis-je un peu en train de m’emballer...

Ou peut-être sont-ce les signes précurseurs d’une future conversion? :-)

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